Note de la fic :
Novels Dynamic
Par : MassiveDynamic
Genre : Sentimental, Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 8 : Le Temps Perdu
Publié le 25/02/2011 à 21:44:11 par MassiveDynamic
Je n'ai pas le temps car mon temps est compté, tout tourne autour du temps qui passe et du temps écoulé. J'espère le lendemain mais le passé m'étreint, j'essaie de me libérer mais je demeure piégé. L'espace d'un instant j'essaie de résister, et, d'un pas ferme mais décidé, dans un éclair de lucidité, je marche vers l'horizon qui petit à petit se profilait.
Pourtant, j'allais au bagne, vêtu d'un simple pagne, mal accompagné par mon ombre qui me collait. Ma fin arrivait et mon heure avait sonnée, seul persistait le tintement sourd apparenté au troubadour, et bientôt je rejoindrai mon bourreau qui ôtera la lame de son fourreau pour m'envoyer au tombeau. Par cent pas j'approchais, près des rails enchevêtrés, happé par la fatalité qui m'était destinée. Pensées qui s'entre-mêlent, vie artificielle, inutile et cruelle, frêle, fragile et sénile, ne tenant qu'à un fil, je la cassais d'un coup d'hémoglobine et d'adrénaline, penché vers la mort, plié à mon sort. D'un grincement lointain, je sentais déjà très bien, le spectre funeste qui de manière salpêtre fonçait droit sur moi pour m'éparpiller en trois. Les yeux rivés vers l'horizon je priai pour mon enfant, celui que j'étais et que le temps a emporté, cet être à présent a disparu, je ne suis plus qu'un corps difforme sur les rails étendues.
Pourtant, j'allais au bagne, vêtu d'un simple pagne, mal accompagné par mon ombre qui me collait. Ma fin arrivait et mon heure avait sonnée, seul persistait le tintement sourd apparenté au troubadour, et bientôt je rejoindrai mon bourreau qui ôtera la lame de son fourreau pour m'envoyer au tombeau. Par cent pas j'approchais, près des rails enchevêtrés, happé par la fatalité qui m'était destinée. Pensées qui s'entre-mêlent, vie artificielle, inutile et cruelle, frêle, fragile et sénile, ne tenant qu'à un fil, je la cassais d'un coup d'hémoglobine et d'adrénaline, penché vers la mort, plié à mon sort. D'un grincement lointain, je sentais déjà très bien, le spectre funeste qui de manière salpêtre fonçait droit sur moi pour m'éparpiller en trois. Les yeux rivés vers l'horizon je priai pour mon enfant, celui que j'étais et que le temps a emporté, cet être à présent a disparu, je ne suis plus qu'un corps difforme sur les rails étendues.
Commentaires
- Manesels
08/06/2011 à 10:57:05
Les rousses, c'est TA vie, nuance