Note de la fic :
Publié le 17/01/2012 à 19:24:11 par Katseu
- Jim. C’est l’heure.
On m’appelait. Derrière moi, j’avais sentit la voix glacée de mon supérieur. Le caporal Buérie. Je ne savais pas d’où cela tenait, mais j’avais toujours eut peur de ce type là. Peut-être était-ce le son de sa voix où encore son visage balafré et sa coupe de cheveux beaucoup trop courte pour aspirer la sympathie. Habillé d’un uniforme verdâtre, il leva le bras et désigna la sortie du dortoir.
- C’est toi qui dois y aller aujourd’hui. Me répéta-il.
Parfois, on n’épargne les plus jeunes. Ceux qui ont mon âge ou encore les enfants soldats ne partent pas tout le temps se tirer dessus. Le reste de moralité qui persiste dans la tête de mes supérieurs les empêche de sacrifier les plus jeunes. J’imagine qu’aujourd’hui, on n’avait pas le choix.
- Besoin de renfort ? Demandais-je en attrapant mon fusil.
Il s’agissait d’un M16 dont le canon sentait encore la mort. Je ne dormais jamais loin de mon arme. Ils y a certaines nuits où des soldats se rebellent et nous sommes obligés de les abattre après avoir été réveillé par les fracas, les sanglots et les cris d’horreur. Je n’arrive pas à croire que ce sont parfois mes amis qui se retournent contre nous. Mais je ne peux pas les aider. Il faut être réaliste, on n’a aucun chance si on décide de se battre contre notre propre pays.
- Oui. Me répondit Buérie. Prends aussi ton revolver, tu en auras peut-être besoin.
Nous sommes tellement nombreux qu’ils nous fournissent encore des vielles armes. Mon revolver est un colt python. Canon court, idéal pour les affrontements direct et à courte distance. Il ne pèse pas lourd, ce qui me permet de le dégainer rapidement pour appuyer sur la détente.
- Caporal ?
- Oui ? Répondit-il en se retournant, les mains croisées dans le dos.
- Pourquoi on ne fait pas une pose ? Cela fait deux mois que nous n’avançons pas. On se bat toujours dans la même tranchée.
- Vos ennemis ne sont pas du même avis. Cracha Buérie avant de quitter le dortoir.
Peut-être que j’avais rêvais, que j’étais trop paranoïaque mais je l’avais entendu clairement dire les mots « Vos ennemis ». Mes adversaires sont aussi les siens. C’était peut-être juste une façon de parler où alors je me faisais trop d’idée. C’est vrai que j’ai une fâcheuse habitude à m’imaginer toujours le pire. Je dramatise toujours. Mais je pense que c’est ce qui me permet de penser que je suis toujours humain.
On m’appelait. Derrière moi, j’avais sentit la voix glacée de mon supérieur. Le caporal Buérie. Je ne savais pas d’où cela tenait, mais j’avais toujours eut peur de ce type là. Peut-être était-ce le son de sa voix où encore son visage balafré et sa coupe de cheveux beaucoup trop courte pour aspirer la sympathie. Habillé d’un uniforme verdâtre, il leva le bras et désigna la sortie du dortoir.
- C’est toi qui dois y aller aujourd’hui. Me répéta-il.
Parfois, on n’épargne les plus jeunes. Ceux qui ont mon âge ou encore les enfants soldats ne partent pas tout le temps se tirer dessus. Le reste de moralité qui persiste dans la tête de mes supérieurs les empêche de sacrifier les plus jeunes. J’imagine qu’aujourd’hui, on n’avait pas le choix.
- Besoin de renfort ? Demandais-je en attrapant mon fusil.
Il s’agissait d’un M16 dont le canon sentait encore la mort. Je ne dormais jamais loin de mon arme. Ils y a certaines nuits où des soldats se rebellent et nous sommes obligés de les abattre après avoir été réveillé par les fracas, les sanglots et les cris d’horreur. Je n’arrive pas à croire que ce sont parfois mes amis qui se retournent contre nous. Mais je ne peux pas les aider. Il faut être réaliste, on n’a aucun chance si on décide de se battre contre notre propre pays.
- Oui. Me répondit Buérie. Prends aussi ton revolver, tu en auras peut-être besoin.
Nous sommes tellement nombreux qu’ils nous fournissent encore des vielles armes. Mon revolver est un colt python. Canon court, idéal pour les affrontements direct et à courte distance. Il ne pèse pas lourd, ce qui me permet de le dégainer rapidement pour appuyer sur la détente.
- Caporal ?
- Oui ? Répondit-il en se retournant, les mains croisées dans le dos.
- Pourquoi on ne fait pas une pose ? Cela fait deux mois que nous n’avançons pas. On se bat toujours dans la même tranchée.
- Vos ennemis ne sont pas du même avis. Cracha Buérie avant de quitter le dortoir.
Peut-être que j’avais rêvais, que j’étais trop paranoïaque mais je l’avais entendu clairement dire les mots « Vos ennemis ». Mes adversaires sont aussi les siens. C’était peut-être juste une façon de parler où alors je me faisais trop d’idée. C’est vrai que j’ai une fâcheuse habitude à m’imaginer toujours le pire. Je dramatise toujours. Mais je pense que c’est ce qui me permet de penser que je suis toujours humain.
Commentaires
- Droran
18/01/2012 à 01:55:36
C'est bien pessimiste..
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