Note de la fic :
Les mots de sang
Par : Katseu
Genre : Réaliste, Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : Quelques mémoires
Publié le 14/01/2012 à 08:18:37 par Katseu
Des mots qui seraient sûrement écrit avec mon propre sang si je n’avais plus d’encre au bout de ma plume. Je me ferais saigner pour transmettre ce que je peux encore savoir. Le peu de choses que j’ai parvenu à garder en mémoire ce sont les visages de ma famille. J’ai complètement oublié le reste du monde. Je ne sais plus qui j’étais. Je pense que ça fait bien trop longtemps que je reste enfermé à l’intérieur de moi-même, mais je n’ai pas le choix. Tout les jours, je me lève en sachant déjà ce qu’on va me demander : c’est inutile à présent de nous le rappeler. Après des années, on commence tous ici à enregistrer ce qu’on attend de nous. Parfois, on les admire tomber au combat, sous nos yeux, nos membres refusent de bouger, on n’arrive pas à se rendre compte que c’est finis et pourtant leurs âmes ne s’abriteront plus dans les corps inertes. Ils peuvent encore bouger mais sans leurs vies, nous les changeons juste de place, nos camarades.
Les coups de feu ensablés partent dans toutes les directions. Souvent, on se demande si l’on n’a pas abattu un ami tellement les corps s’effondre en trop grand nombre. Les personnes les plus chanceuses du monde sont celles qui parviennent à revenir en vie au campement. Ca n’arrive pas toujours, mais à certains moments, on entend les anges des ténèbres libérer des bombes qui pulvérisent des soldats en une fraction de seconde. C’est juste quand on entend l’horrible son de l’explosion qui retentit dans nos oreilles que l’on se dit « Pitié, que ça ne soit pas quelqu’un que je connais qui vient de périr ». Même si ces sont nos ennemis, même s’ils défendent une cause qui nous parait horrible, nous éprouvons de la compassion pour eux et nous savons bien que de leurs cotés, ils en font de même. Nos adversaires perdent aussi des amis et une partie de leurs âmes chaque jour et nous ne l’oublions pas. Nos balles perdues et rongés de peine ne l’oublient pas non plus. Nous oublions juste ce qui fait de nous des humains, nous ne sommes plus que des soldats, des machines de guerre. Ce qui ne nous rend pas encore fou, c’est que nous gardons notre cœur.
Je m’appelle Jim Esposito, nous sommes en 2032 et ceci est mon histoire.
Les gens ne se souviendront jamais des héros. Ceux qui sont mort sur le champ de bataille, entre les tirs effarouchés et les mines prêtes à exploser. La moitié de mes amis sont déjà mort depuis que je me bats et pourtant, je ne pense qu’un jour, quand tout seras finis, que leurs noms sera retenus dans la mémoire du monde exceptés leurs proches s’ils se souviennent encore d’eux. Ils ne sont devenus que des fantômes dans l’Histoire. Ils mériteraient la plus belle vie possible après le courage et la force dont ils ont fait preuve mais jamais, un aussi beau cadeau, ne leur sera offert, car ils sont maintenant enterrés sous le sable chaud où encore sous les constructions des installations ennemis. Ils se servent des cadavres qu’ils récupèrent pour construire des murailles, des fortifications, des obstacles. Quand nous détruisons leurs remparts avec quelques armes que ce soit, nous détruisons en même temps les corps de nos plus fidèles compagnons. Les pierres permettent de les cacher et les explosifs de les pulvériser. Et nous savons très bien que des femmes ne pourront plus jamais revoir le visage même déchiré de leur fiancé, elles ne parviendront jamais non plus à les enterrer en coulant une larme qui sera taché de vérité. Il n’y aura qu’un fantôme sans âme dans ce cercueil. Pour toute les femmes dont leurs maris sont partis un jour sans jamais revenir, mais qui leurs sont restées fidèles, nous combattons.
J’ai 18 ans. Je viens de les avoir il y a quelques jours. Depuis que j’ai 14 ans, on m’a forcé à savoir tenir un fusil. A savoir comment tirer et tuer des êtres humains. Le gouvernement m’a forcé à me séparer de mes parents. Mon père est partit lui aussi à la guerre, ne sachant pas s’il reverra un jour ma mère. Je ne sais pas non plus si un jour je pourrais admirer une nouvelle fois son visage et ses yeux bleus avec lesquels elle m’a bercé depuis que je suis tout petit. Ils sont peut-être morts à l’heure qu’il est. Ma mère a moins de chance d’avoir trépassée mais si mon père était aussi porté sur l’honneur qu’il me le contait quand j’étais gosse, je ne pense pas qu’il soit de retour ou en vie. Je pense juste qu’il est mort en héros, non pas en essayant de sauver son pays mais ses amis. Et moi, je me demande pourquoi je me bats. Si je le fais pour sauver le monde d’une guerre sans merci, pour mon pays ou pour mes proches que je vois tomber tout les jours sans arrêt et qui méritent d’être vengés, de ne pas mourir en vain. Je ne sais vraiment pas comment j’ai pu encore rester en vie. Je ne mérite pas que mon cœur batte encore. Je n’ai ni femme, ni enfant. Alors que des centaines de soldats mariés ont maintenant grimpé au paradis. Je pleurs chaque jour pour leurs familles.
Les coups de feu ensablés partent dans toutes les directions. Souvent, on se demande si l’on n’a pas abattu un ami tellement les corps s’effondre en trop grand nombre. Les personnes les plus chanceuses du monde sont celles qui parviennent à revenir en vie au campement. Ca n’arrive pas toujours, mais à certains moments, on entend les anges des ténèbres libérer des bombes qui pulvérisent des soldats en une fraction de seconde. C’est juste quand on entend l’horrible son de l’explosion qui retentit dans nos oreilles que l’on se dit « Pitié, que ça ne soit pas quelqu’un que je connais qui vient de périr ». Même si ces sont nos ennemis, même s’ils défendent une cause qui nous parait horrible, nous éprouvons de la compassion pour eux et nous savons bien que de leurs cotés, ils en font de même. Nos adversaires perdent aussi des amis et une partie de leurs âmes chaque jour et nous ne l’oublions pas. Nos balles perdues et rongés de peine ne l’oublient pas non plus. Nous oublions juste ce qui fait de nous des humains, nous ne sommes plus que des soldats, des machines de guerre. Ce qui ne nous rend pas encore fou, c’est que nous gardons notre cœur.
Je m’appelle Jim Esposito, nous sommes en 2032 et ceci est mon histoire.
Les gens ne se souviendront jamais des héros. Ceux qui sont mort sur le champ de bataille, entre les tirs effarouchés et les mines prêtes à exploser. La moitié de mes amis sont déjà mort depuis que je me bats et pourtant, je ne pense qu’un jour, quand tout seras finis, que leurs noms sera retenus dans la mémoire du monde exceptés leurs proches s’ils se souviennent encore d’eux. Ils ne sont devenus que des fantômes dans l’Histoire. Ils mériteraient la plus belle vie possible après le courage et la force dont ils ont fait preuve mais jamais, un aussi beau cadeau, ne leur sera offert, car ils sont maintenant enterrés sous le sable chaud où encore sous les constructions des installations ennemis. Ils se servent des cadavres qu’ils récupèrent pour construire des murailles, des fortifications, des obstacles. Quand nous détruisons leurs remparts avec quelques armes que ce soit, nous détruisons en même temps les corps de nos plus fidèles compagnons. Les pierres permettent de les cacher et les explosifs de les pulvériser. Et nous savons très bien que des femmes ne pourront plus jamais revoir le visage même déchiré de leur fiancé, elles ne parviendront jamais non plus à les enterrer en coulant une larme qui sera taché de vérité. Il n’y aura qu’un fantôme sans âme dans ce cercueil. Pour toute les femmes dont leurs maris sont partis un jour sans jamais revenir, mais qui leurs sont restées fidèles, nous combattons.
J’ai 18 ans. Je viens de les avoir il y a quelques jours. Depuis que j’ai 14 ans, on m’a forcé à savoir tenir un fusil. A savoir comment tirer et tuer des êtres humains. Le gouvernement m’a forcé à me séparer de mes parents. Mon père est partit lui aussi à la guerre, ne sachant pas s’il reverra un jour ma mère. Je ne sais pas non plus si un jour je pourrais admirer une nouvelle fois son visage et ses yeux bleus avec lesquels elle m’a bercé depuis que je suis tout petit. Ils sont peut-être morts à l’heure qu’il est. Ma mère a moins de chance d’avoir trépassée mais si mon père était aussi porté sur l’honneur qu’il me le contait quand j’étais gosse, je ne pense pas qu’il soit de retour ou en vie. Je pense juste qu’il est mort en héros, non pas en essayant de sauver son pays mais ses amis. Et moi, je me demande pourquoi je me bats. Si je le fais pour sauver le monde d’une guerre sans merci, pour mon pays ou pour mes proches que je vois tomber tout les jours sans arrêt et qui méritent d’être vengés, de ne pas mourir en vain. Je ne sais vraiment pas comment j’ai pu encore rester en vie. Je ne mérite pas que mon cœur batte encore. Je n’ai ni femme, ni enfant. Alors que des centaines de soldats mariés ont maintenant grimpé au paradis. Je pleurs chaque jour pour leurs familles.
Commentaires
- Droran
14/01/2012 à 21:14:13
Bonne introduction.
J'ai eu l'impression que tu t'es forcé à ajouter des phrases pour épaissir la narration (peut-etre tort. Après tout, aucun passage n'est de trop). Très peu de fautes, ce qui est un bon point. Coté ressenti, cela m'a bien plongé dans l'horreur la guerre.
J'attends la suite, voir ce que sera l'histoire - Gregor
14/01/2012 à 10:28:18
Bonjour et bienvenu. Je te propose de venir te présenter sur le chat du site, histoire de faire connaissance avec les autres membres ...
Concernant ton texte, je ne l'ai pas encore lu. mais je vais m'y atteler sous peu.