Note de la fic :
Arcadia : L'Odyssée
Par : Arcanerval
Genre : Science-Fiction
Statut : C'est compliqué
Chapitre 9 : Chapitre 9
Publié le 15/12/2011 à 12:39:10 par Arcanerval
- Pour vous servir.
- Vous n'êtes pas mort ? C'est incroyable ! Dit Wyatt, étonné.
- A la fin de la guerre, j'ai été capturé par un commando ennemi et fait prisonnier. Mais j'ai réussi à m'échapper, et, depuis douze ans, je vis caché dans les montagnes du Colorado. Quand je suis tombé par hasard sur ce site et que j'ai lu votre message, j'ai rassemblé mes dernières armes et je suis venu.
Je ne répondais pas et Wyatt non plus.
- Alors qu'attendons-nous !
Le capitaine ouvrit la porte de l’hélicoptère et en sortit une première caisse, puis une seconde, et encore une troisième. Il s'approcha de nous et recrachant la fumée de son cigare. Il activa le camouflage de son engin avec une télécommande et on l'aida à amener les caisses à l'intérieur.
Après avoir raconté son histoire aux autres, il ouvrit la première caisse, elle était pleine de Fusil X-Rep, des armes de la police qui tiraient des cartouches paralysantes, fabriquées par la société Taser. Chacun en prit un. La deuxième caisse contenait des gilets pare-balles, des masques à gaz et des grenades anesthésiantes. On s'équipa. Le dernier coffre était marqué d'un « Fragile » écrit en rouge. Stavidson l'ouvrit et ôta de la sorte de gélatine se trouvant dans la boîte une machine ressemblant à une bombe.
- Ceci est une bombe de surface, inventée et utilisée par les chinois pour détruire les bâtiments. Elle provoque un souffle horizontal qui traverse les murs et fait s'effondrer la structure sur elle-même, c'est sûrement ça qu'ont utilisé la milice pour détruire votre salle des fêtes.
Il nous expliqua que les munitions étaient limitées et qu'il fallait donc les utiliser à bon escient. Il montra comment utiliser l'arme à ceux qui ne savaient pas faire. Étant un ex-joueur de Simulum, une simulation militaire qui prenais place dans une salle holographique du Multiplex, - quand j'étais encore au lycée et que mes parents étaient vivants – j'étais habitué à manier des armes. La salle fut fermée par les chinois car elle incitait à la violence.
Après quelques minutes d'explications, il passa au plan :
- Les postes de la milice sont tous construits de la même manière, je sais donc exactement quelle est la disposition des locaux. Mon plan est très simple. Vous entrerez par la porte principale, masqués et protégés, en jetant vos grenades droit devant vous, puis vous monterez rapidement au premier étage par les escaliers située à droite de l'entrée. 5 d'entre vous resteront en bas pour surveiller et neutraliser les quelques soldats encore éveillés. Au premier étage il vous faudra traverser le grand couloir en faisant bien attention aux gardes. Au bout de ce couloir se trouve une échelle qui donne sur le toit, l'un de vous y montera et ouvrira la trappe. Je serais sur le toit et je vous ferais passer la bombe. Vous la poserez dans la salle des serveurs, une porte noire située au milieu du corridor. Pour l'activer il vous suffira de tourner la clé puis de l'enlever. Vous aurez deux minutes pour évacuer l'immeuble, on se retrouvera ici juste après.
- Mais ils peuvent désactiver la bombe, dit l'homme de trente ans.
- Quand vous enlevez la clé, il n'y a plus aucun moyen de le faire, rétorqua-t-il, sûr de lui.
- Bon, je crois que nous sommes prêts, ajoutais-je.
Une demi-heure plus tard, nous étions tous dans le minibus de l'université, à quelques dizaines de mètres du bâtiment. La tension était palpable et le calme régnait dans le véhicule. Après une minute de réflexion, j'enfilais mon masque et mon gilet pare-balles. Les autres firent de même immédiatement. Je regardais mon Digiphone, il était quinze heures moins trois. Je vérifiais donc mes deux grenades attachées à ma taille et le chargeur de mon arme. Je regardais les deux gardes à l'entrée de l'édifice, qui discutaient depuis notre arrivée.
- Allons-y.
Je descendais du minibus et m'accroupissais. Wyatt fit de même. D'un simple regard, il me comprit.
Je m’avançais vers l'avant du véhicule tandis que Wyatt allait vers l'arrière. Je visais un des gardes, et Wyatt l'autre. La cartouche partit avec un léger bruit alla dans le torse du garde de droite. Les deux gardes eurent des convulsions pendant deux secondes puis s'effondrèrent sur le sol, paralysés.
- Aller !
Tout le monde descendit en même temps et l'on se dirigea vers la porte d'entrée.
Tout se passa très vite, le rez-de-chaussée fut nettoyé en deux secondes grâce aux grenades, le couple et deux étudiants restèrent en bas pour surveiller pendant que nous montions les escaliers. Dans le couloir, tous les gardes furent paralysés en moins d'une minute. Je montais à l'échelle et ouvrais la trappe, l’hélicoptère apparût et Stavidson m'apporta la bombe que je fit passer à Nathan en dessous de moi. Je redescendais et aidais Nathan à porter la machine, regardant les autres surveiller le couloir. La porte noire était ouverte, la bombe fut donc posée au milieu des serveurs et la clé tournée et retirée.
- Courez ! Criais-je.
On sortit du bâtiment en dizaines de secondes, c'était une réussite totale.
Je courrais, suivis des autres, au milieu de la route, quand l'explosion retentit.
Tout le monde se retourna. Une onde de choc traversa les murs, puis le toit s'effondra écrasant l'ensemble de la structure qui dégagea un énorme nuage de poussière.
- T'as vu ça Wyatt ! Dis-je en me retournant. Wyatt ? Wyatt ?
Il avait disparu...
- Vous n'êtes pas mort ? C'est incroyable ! Dit Wyatt, étonné.
- A la fin de la guerre, j'ai été capturé par un commando ennemi et fait prisonnier. Mais j'ai réussi à m'échapper, et, depuis douze ans, je vis caché dans les montagnes du Colorado. Quand je suis tombé par hasard sur ce site et que j'ai lu votre message, j'ai rassemblé mes dernières armes et je suis venu.
Je ne répondais pas et Wyatt non plus.
- Alors qu'attendons-nous !
Le capitaine ouvrit la porte de l’hélicoptère et en sortit une première caisse, puis une seconde, et encore une troisième. Il s'approcha de nous et recrachant la fumée de son cigare. Il activa le camouflage de son engin avec une télécommande et on l'aida à amener les caisses à l'intérieur.
Après avoir raconté son histoire aux autres, il ouvrit la première caisse, elle était pleine de Fusil X-Rep, des armes de la police qui tiraient des cartouches paralysantes, fabriquées par la société Taser. Chacun en prit un. La deuxième caisse contenait des gilets pare-balles, des masques à gaz et des grenades anesthésiantes. On s'équipa. Le dernier coffre était marqué d'un « Fragile » écrit en rouge. Stavidson l'ouvrit et ôta de la sorte de gélatine se trouvant dans la boîte une machine ressemblant à une bombe.
- Ceci est une bombe de surface, inventée et utilisée par les chinois pour détruire les bâtiments. Elle provoque un souffle horizontal qui traverse les murs et fait s'effondrer la structure sur elle-même, c'est sûrement ça qu'ont utilisé la milice pour détruire votre salle des fêtes.
Il nous expliqua que les munitions étaient limitées et qu'il fallait donc les utiliser à bon escient. Il montra comment utiliser l'arme à ceux qui ne savaient pas faire. Étant un ex-joueur de Simulum, une simulation militaire qui prenais place dans une salle holographique du Multiplex, - quand j'étais encore au lycée et que mes parents étaient vivants – j'étais habitué à manier des armes. La salle fut fermée par les chinois car elle incitait à la violence.
Après quelques minutes d'explications, il passa au plan :
- Les postes de la milice sont tous construits de la même manière, je sais donc exactement quelle est la disposition des locaux. Mon plan est très simple. Vous entrerez par la porte principale, masqués et protégés, en jetant vos grenades droit devant vous, puis vous monterez rapidement au premier étage par les escaliers située à droite de l'entrée. 5 d'entre vous resteront en bas pour surveiller et neutraliser les quelques soldats encore éveillés. Au premier étage il vous faudra traverser le grand couloir en faisant bien attention aux gardes. Au bout de ce couloir se trouve une échelle qui donne sur le toit, l'un de vous y montera et ouvrira la trappe. Je serais sur le toit et je vous ferais passer la bombe. Vous la poserez dans la salle des serveurs, une porte noire située au milieu du corridor. Pour l'activer il vous suffira de tourner la clé puis de l'enlever. Vous aurez deux minutes pour évacuer l'immeuble, on se retrouvera ici juste après.
- Mais ils peuvent désactiver la bombe, dit l'homme de trente ans.
- Quand vous enlevez la clé, il n'y a plus aucun moyen de le faire, rétorqua-t-il, sûr de lui.
- Bon, je crois que nous sommes prêts, ajoutais-je.
Une demi-heure plus tard, nous étions tous dans le minibus de l'université, à quelques dizaines de mètres du bâtiment. La tension était palpable et le calme régnait dans le véhicule. Après une minute de réflexion, j'enfilais mon masque et mon gilet pare-balles. Les autres firent de même immédiatement. Je regardais mon Digiphone, il était quinze heures moins trois. Je vérifiais donc mes deux grenades attachées à ma taille et le chargeur de mon arme. Je regardais les deux gardes à l'entrée de l'édifice, qui discutaient depuis notre arrivée.
- Allons-y.
Je descendais du minibus et m'accroupissais. Wyatt fit de même. D'un simple regard, il me comprit.
Je m’avançais vers l'avant du véhicule tandis que Wyatt allait vers l'arrière. Je visais un des gardes, et Wyatt l'autre. La cartouche partit avec un léger bruit alla dans le torse du garde de droite. Les deux gardes eurent des convulsions pendant deux secondes puis s'effondrèrent sur le sol, paralysés.
- Aller !
Tout le monde descendit en même temps et l'on se dirigea vers la porte d'entrée.
Tout se passa très vite, le rez-de-chaussée fut nettoyé en deux secondes grâce aux grenades, le couple et deux étudiants restèrent en bas pour surveiller pendant que nous montions les escaliers. Dans le couloir, tous les gardes furent paralysés en moins d'une minute. Je montais à l'échelle et ouvrais la trappe, l’hélicoptère apparût et Stavidson m'apporta la bombe que je fit passer à Nathan en dessous de moi. Je redescendais et aidais Nathan à porter la machine, regardant les autres surveiller le couloir. La porte noire était ouverte, la bombe fut donc posée au milieu des serveurs et la clé tournée et retirée.
- Courez ! Criais-je.
On sortit du bâtiment en dizaines de secondes, c'était une réussite totale.
Je courrais, suivis des autres, au milieu de la route, quand l'explosion retentit.
Tout le monde se retourna. Une onde de choc traversa les murs, puis le toit s'effondra écrasant l'ensemble de la structure qui dégagea un énorme nuage de poussière.
- T'as vu ça Wyatt ! Dis-je en me retournant. Wyatt ? Wyatt ?
Il avait disparu...