Note de la fic :
Arcadia : L'Odyssée
Par : Arcanerval
Genre : Science-Fiction
Statut : C'est compliqué
Chapitre 7 : Chapitre 7
Publié le 15/12/2011 à 12:37:51 par Arcanerval
Quelques kilomètres plus loin, on s'arrêta dans un Carl's Jr sur une aire de repos et on dégusta de délicieux burgers. « Ça change du self hein ! » me chuchota Wyatt en riant.
On reprit la route le ventre bien rempli.
Après ce voyage qui parut sans fin, on arrivait enfin à Alburquerque, mais quelque chose clochait, la présence militaire était très importante. Deux hommes en tenue de combat postés près de leur Jeep Adventurer nous regardaient comme si nous étions des tueurs mais ils ne bougèrent pas.
Cindy était la première que Nathan déposa, puis c'était mon tour. Je remerciais tout le monde pour ce super week-end et prenais l'ascenseur jusqu'au troisième étage où était situé mon appartement. En entrant, je posais mon sac sur le sofa et me rendais dans la salle de bain. J'allumais mon miroir interactif Samsung MiTouch, réglais la température de l'eau et mettais en route le bain.
Je posais mon Digiphone sur son dock et choisissais une musique adaptée à un bain reposant.
Après ce moment calme, je me séchais en me regardant dans la glace, mes cheveux longs et bruns laissant couler de petits filets d'eau. Mes yeux marrons brillaient tandis que des gouttes d'eau coulaient sur ma barbe de trois jours, en passant par mon long et fin nez et mes lèvres roses. Puis je décidais d'aller me coucher, car la reprise du lendemain serait difficile.
J-7
Sept heures dix, le réveil sonnait. Ce jour-là était sans doute le dernier jour de cours de ma vie, mais après tout, je voulais quand même y aller. En arrivant à l'université, je remarquais un grand nombre d'étudiants rassemblés autour d'une affiche accrochée sur la porte principale. En m'approchant un peu, je pouvais y lire : « A tous les étudiants, aujourd'hui comme beaucoup d'entre vous le savent, est une journée spéciale, nous vous donnons donc rendez-vous à 9h à la salle Abraham Lincoln pour une conférence. »
Wyatt arriva à ce moment-là et on décidait d'y aller ensemble, la salle était à dix minutes de marche.
- Dans deux jours on sera plus là, tu te rends compte.. Mais le problème c'est qu'on sait même pas où on va.. Dit-il d'un air inquiet.
- Ça sera toujours mieux qu'ici, non ?
- Ça c'est sûr, ajouta-t-il, un léger sourire aux lèvres.
Il était huit heures et quart et nous étions les premiers arrivés à la salle, seuls quelques professeurs discutaient près de leurs véhicules. Nous n'avions pas mangé ce matin et conscients de notre avance, on décidait d'aller au Superstore à deux rues d'ici, pour acheter quelques friandises.
Mais il y avait déjà beaucoup de monde, et après avoir choisi nos achats, l'attente dans la queue dura pas moins de vingt minutes. Nous étions de retour devant la salle à neuf heures moins dix, et il y avait un grand nombre d'étudiants, dont certains surement déjà à l'intérieur puisque les autres étudiants s’engouffraient par la grande porte. On décidait donc d'avancer aussi. Mais à une dizaine de mètres de la porte, une grosse explosion retentit, un souffle de poussière et de flammes sortit de la salle en explosant les fenêtres et les baies vitrées et l'on fut catapultés en arrière comme de simples brindilles d'herbes. Des débris volaient dans tous les sens, tout le monde criait, c'était abominable. Je me relevais et aidais aussitôt Wyatt à faire de même, quand tout à coup, il montra du doigt par-dessus mon épaule, l'air horrifié. Je me retournais et regardais sans dire un mot ou faire un seul geste, impuissant, l'énorme toit de béton s'écrouler sur lui-même et scellant tragiquement le destin des jeunes prisonniers de la salle à tout jamais. Un énorme second nuage de poussière balaya tout sur son passage. On entendait déjà les secours arriver, mais il était sûrement trop tard, il ne restait qu'un paysage dévasté.
Wyatt, un peu sonné, me dit qu'il était sûr que c'était un coup de la milice chinoise.
Et ils allaient nous le payer.
On reprit la route le ventre bien rempli.
Après ce voyage qui parut sans fin, on arrivait enfin à Alburquerque, mais quelque chose clochait, la présence militaire était très importante. Deux hommes en tenue de combat postés près de leur Jeep Adventurer nous regardaient comme si nous étions des tueurs mais ils ne bougèrent pas.
Cindy était la première que Nathan déposa, puis c'était mon tour. Je remerciais tout le monde pour ce super week-end et prenais l'ascenseur jusqu'au troisième étage où était situé mon appartement. En entrant, je posais mon sac sur le sofa et me rendais dans la salle de bain. J'allumais mon miroir interactif Samsung MiTouch, réglais la température de l'eau et mettais en route le bain.
Je posais mon Digiphone sur son dock et choisissais une musique adaptée à un bain reposant.
Après ce moment calme, je me séchais en me regardant dans la glace, mes cheveux longs et bruns laissant couler de petits filets d'eau. Mes yeux marrons brillaient tandis que des gouttes d'eau coulaient sur ma barbe de trois jours, en passant par mon long et fin nez et mes lèvres roses. Puis je décidais d'aller me coucher, car la reprise du lendemain serait difficile.
J-7
Sept heures dix, le réveil sonnait. Ce jour-là était sans doute le dernier jour de cours de ma vie, mais après tout, je voulais quand même y aller. En arrivant à l'université, je remarquais un grand nombre d'étudiants rassemblés autour d'une affiche accrochée sur la porte principale. En m'approchant un peu, je pouvais y lire : « A tous les étudiants, aujourd'hui comme beaucoup d'entre vous le savent, est une journée spéciale, nous vous donnons donc rendez-vous à 9h à la salle Abraham Lincoln pour une conférence. »
Wyatt arriva à ce moment-là et on décidait d'y aller ensemble, la salle était à dix minutes de marche.
- Dans deux jours on sera plus là, tu te rends compte.. Mais le problème c'est qu'on sait même pas où on va.. Dit-il d'un air inquiet.
- Ça sera toujours mieux qu'ici, non ?
- Ça c'est sûr, ajouta-t-il, un léger sourire aux lèvres.
Il était huit heures et quart et nous étions les premiers arrivés à la salle, seuls quelques professeurs discutaient près de leurs véhicules. Nous n'avions pas mangé ce matin et conscients de notre avance, on décidait d'aller au Superstore à deux rues d'ici, pour acheter quelques friandises.
Mais il y avait déjà beaucoup de monde, et après avoir choisi nos achats, l'attente dans la queue dura pas moins de vingt minutes. Nous étions de retour devant la salle à neuf heures moins dix, et il y avait un grand nombre d'étudiants, dont certains surement déjà à l'intérieur puisque les autres étudiants s’engouffraient par la grande porte. On décidait donc d'avancer aussi. Mais à une dizaine de mètres de la porte, une grosse explosion retentit, un souffle de poussière et de flammes sortit de la salle en explosant les fenêtres et les baies vitrées et l'on fut catapultés en arrière comme de simples brindilles d'herbes. Des débris volaient dans tous les sens, tout le monde criait, c'était abominable. Je me relevais et aidais aussitôt Wyatt à faire de même, quand tout à coup, il montra du doigt par-dessus mon épaule, l'air horrifié. Je me retournais et regardais sans dire un mot ou faire un seul geste, impuissant, l'énorme toit de béton s'écrouler sur lui-même et scellant tragiquement le destin des jeunes prisonniers de la salle à tout jamais. Un énorme second nuage de poussière balaya tout sur son passage. On entendait déjà les secours arriver, mais il était sûrement trop tard, il ne restait qu'un paysage dévasté.
Wyatt, un peu sonné, me dit qu'il était sûr que c'était un coup de la milice chinoise.
Et ils allaient nous le payer.