Note de la fic : Non notée

Le Poids Des Mots


Par : MassiveDynamic
Genre : Science-Fiction
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2 : Routine


Publié le 27/06/2011 à 21:43:29 par MassiveDynamic

J'avais oublié Kamahri tiens :)

Routine

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<< 42. Ils traitèrent de mensonges tous nos prodiges. Nous les saisîmes donc, de la saisie d’un Puissant Omnipotent. >>
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Conneries.

" C'était pour quoi, cette lettre ? "

Me questionna ma mère.

" Rien de spécial. Un vieux canular. Sûrement des haineux de ma classe de l'an passé qui me jouent un vieux tour. Ou p'tet Simon. Enfin, on s'en fout ! "

Dis-je en souriant. Je fis de la lettre une boule de papier que j'envoyai finir au fond de ma poubelle. Mes parents s'assirent à table et nous commencions à manger.

Simon était la personne la plus proche de moi. Elle l'était, jusqu'au jour où je suis devenu riche. A présent, à chaque fois que l'on se voyait, il semblait froid et distant. Et cela me rend triste de savoir que la jalousie change les gens à ce point. Mais j'apprécie néanmoins toujours sa compagnie, car les amis se font rare en ce moment. Je n'accorde m'a confiance qu'à trop peu de personnes, si ce n'est qu'à moi-même. J'ai ce sentiment constant que des gens tentent de s'en prendre à moi. Ca n'est pas si manichéen, bien entendu, cela demeure abstrait, mais concrètement, c'est ce qui prédomine dans mon esprit.

J'eus quelques conversations avec mes parents, notamment à propos de nos vacances en Norvège d'ici quelques semaines. Les préparatifs commençaient déjà à se profiler. Un soleil radieux éblouissait la totalité de ma maison. Sentir ses rayons suffisait à me visser un sourire aux lèvres pour le reste de la journée. Je décidai d'aller faire un peu de vélo et de me vider l'esprit.
Je considère l'entretient sportif comme primordial, les loques humaines qui amassent de la graisse le cul collé à leur fauteuil, reflet de leur misérable vie, me débectent tout autant que les opportunistes. Ces personnes sont à ranger dans la même caste parasitaire, ils se complaisent dans la même crasse.

Mardi touchait à sa fin, et c'est en sortant de ma douche, après une journée sportive fatigante, que j'eus le plaisir d'accueillir un message de Cécile. C'était la fille d'un riche patron immobilier, et elle avait tout pour plaire. Nous avions échangé nos numéros après notre rencontre dans une soirée VIP. Je n'étais que de passage, donc je n'eus pas le plaisir de passer beaucoup de temps avec elle, mais pour le peu que j'en ai vu, elle était à tomber, une nymphe, aussi belle physiquement que mentalement. Elle semblait avoir de l'intelligence et un certain sens de la séduction, chose qui me plait chez les femmes. La séduction est un jeu, et n'est pas à sens unique. J'aime moi aussi m'amuser de cette parade, cette ronde, cet amusement presque enfantin, qui nous colle à la peau depuis tout petit. Enfin, j'aime les femmes avec du caractère.

Cécile me proposait de passer la soirée de vendredi avec elle. Nul doute que le programme serait épicé. Le message venait à peine d'être envoyé, par conséquent, j'allais la laisser miroiter deux bonnes heures avant de lui répondre. Paraître désintéressé. Pendant ce temps, éreinté, je décidai de lire un peu pour m'occuper l'esprit. Je repris la lecture de Malthus et son essai sur le principe de population. Les heures passèrent, la nuit fini par s'abattre, et la fatigue avait transformé mes paupières en deux lourdes enclumes que je n'arrivais plus à retenir. A cran, je répondis rapidement par l'affirmative à l'invitation de Cécile et m'endormis.


Je me réveillais le lendemain, encore vêtu des habits de la veille. Je me livrai au même rituel matinal, et les jours se succédèrent jusqu'à mercredi soir. Alors que je me préparais à sortir avec des amis, ma mère m'interpella en entrant dans ma chambre.

" Tiens, on a trouvé ça glissé sous la porte à l'instant... "

Elle me tandis une lettre. Blanche. Anonyme, à nouveau. Toujours pas de timbre. Et l'histoire oubliée de mardi me revint d'un coup. Avec appréhension, je pris la lettre et l'ouvrit, sous les yeux intrigués de ma mère.


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