Note de la fic : Non notée

Le Poids Des Mots


Par : MassiveDynamic
Genre : Science-Fiction
Statut : C'est compliqué



Chapitre 1 : Heptagone


Publié le 27/06/2011 à 09:50:34 par MassiveDynamic

HS : Nouvelle et probablement dernière fic, y'a donc les dédicaces qui vont avec, à Aurelia, Fangtasia, NPTKstudios (le fan assidu :coeur: ), Nirvana, Manesels, Crazymarty le tyran :hap:, SyndroMantic (si jamais tu passes par là un jour ), Hell le modo d'enfer :hap:, Aradied la hasardeuse connaissance :noel:, Hui l'ancien (susu les bds), snake-suicide, l'Arbu Mojo :noel:, ceux avec qui j'ai déjà discuté (bah j'vais pas faire tout le monde :hap: ), ceux qui me lisent et continuent de me lire, mais aussi aux habitués et aux improbables anonymes qui me lisent dans l'ombre. Kissouille à vous tous :coeur:
Pour mon projet ultime, j'essaie d'offrir l'intrigue la plus cohérente possible.
Laissez-vous porter.



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Le Poids Des Mots[/c]





Heptagone



<< Tu n'est pas forcément ce que tu crois être. Qu'importe la conviction que tu y mets, ou à quel point tu veux y croire. Tu n'es qu'un reflet. Ton apparence est un réceptacle. Mais toi, tu n'es rien. Littéralement. Tu es une abomination. Et, je suis vraiment désolé pour toi, mais tu dois accepter l'inconcevable. Aussi cruel soit-il [...] >>
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Un long bruit continue m'extirpait petit à petit du sommeil. Et je me réveillai, le corps déjà à moitié hors du drap, pour une nouvelle journée de grâce. L'école ne m'était plus d'aucune utilité, puisque la fortune de mes parents s?élevaient à plusieurs millions, et je pouvais vivre de cette fortune pour l'équivalent de quatre à cinq vies, tant les millions s'accumulaient également sur mon compte en banque. Je vivais dans le luxe, mais ça n'était pas encore le cas il y a un an. Nous étions une famille très modeste, en difficulté financière, même, et je le vivais mal. A présent, depuis que mon père a gagné à un tirage au sort, nous croulions sous l'argent. Et vivre en Suisse nous permettait de conserver notre fortune.

Je fais ce qu'il me plait. Je n'ai aucune restriction. Ma famille et moi vivons à Genève. Je suis fils unique, et l'amour de mes parents me suffit, je ne veux pas d'autre progéniture. Et, vous vous doutez bien que mon argent est source de convoitises. De ce fait, je tri mes amis sur le volet. Pas de pauvres, pas de mal habillés, et encore moins de malpropres. Ceux qui sont trop collants, du moins, qui essaient de me mettre des batons dans les roues, je les détruit mentalement, puis je les balaie. Je déteste les parasites. Évidemment, je ne suis pas d'un tempérament élitiste, j'essaie juste d'éviter les faux-culs et les opportunistes le plus possible. A mon âge, c'est important d'être bien entouré. A dix-huit ans, la réputation et la renommée, surtout dans mon milieu, c'est primordial.

Je profitai de mon passage dans la salle de bain (incorporée à ma chambre évidemment ) pour m'admirer un court instant. Un bouc bien taillé, un peu de cire dans les cheveux, des yeux verts éclatants, un visage aux joues creusées, et une silhouette mince en générale. (La maigreur reflète la vraie beauté. ) Ma douche fut rapide, et une fois sec, je fis glisser ma main le long de ma cicatrice. Elle se trouvait derrière ma nuque. Semblable à une entaille au couteau. Il m'était impossible de me souvenir sa provenance, néanmoins, je n'y prêtais que rarement attention. Je descendis déjeuner. Au rez-de-chaussée, ma mère était aux fourneaux. Elle m'interpella alors que je prenais place.

"Isaac, tu peux prendre le courrier pendant que je met la table s'il te plait ? "

J?acquiesçai en me dirigeant vers l'extérieur de ma maison. C'était l'été, donc qu'importe mon short et mon t-shirt, de toute façon, il faisait bien assez chaud. Je sortis une pile de lettres de la boîte et les posèrent sur la table à manger. Ma mère commença à faire le tri alors que le repas était dors et déjà fumant. Elle me tendis une lettre qui m'était destiné tandis que mon père débarqua à ce moment là. La lettre n'était pas cachetée, il n'y avait aucun destinataire et pas d'émetteur, ni de timbre. Curieux, je l'ouvris tout en allant à table. Et à la lecture de la lettre, j'eus une montée d'adrénaline. On aurait dit que c'était mon écriture.

"
Il est temps que tu apprennes la vérité.

22, rue des Lilas. Demain, 14h. Viens seul. "
Deux phrases. Une écriture.


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