Note de la fic :
Publié le 14/09/2011 à 18:59:26 par BeABadMan
- On va faire les boutiques ? me sourit elle entre deux baisers.
Bon sang, j'ai que cinquante balles et je comptais bien m'acheter des nouvelles roues de skate ...
Elle a beau être pas comme les autres, mais ça reste une fille. Tel un gros soumis, je réponds "Oui, bien sûr !".
On marche pendant de longues minutes. Y'a même une FAC, ici. Elle me raconte que c'est là qu'elle ira, faire ses études d'art. Car mademoiselle veut faire artiste. C'est son prof d'art plastique qui lui a dit, qu'elle avait un don.
Elle connait tout le monde, ici. J'ai l'impression qu'elle doit faire la bise à chaque piéton. Puis elle me présente ... "C'est Thomas, mon copain". Les adultes me disent "Oh qu'il est mignon !" tandis que ses copines me regardent de la tête aux pieds, sans réactions.
On arrive devant un énorme bâtiment. C'est la zone commerciale ! Mais elle est tout simplement immense !
Devant l'entrée, y'a une vingtaine de scooters, pleins de jeunes qui roulent des mécaniques et des filles vachement vulgaires qui ronronnent. "Haaanw ! Jason ! Qu'est ce que tu sais bien cabrééééé !".
- Je les déteste, ces enculés, lâcha Solenne.
Je me tourne vers elle, un peu surpris qu'elle parle comme ça.
- Si ça ne tiendrait qu'à moi, continua elle, je prendrai une barre de fer et je les éclaterai un à un, ces connards et les putes qui vont avec.
Je rigole.
- T'es carrément dingue, Hitler.
Elle me colle une petit baffe sur la nuque et me tire par le bras, dans le centre. C'est encore plus grand que ce que je pensais ! Des magasins à en perte de vue ! Des habits, de chaussures, d'accessoires, de montres, de bouffe ... Tout.
Elle décide qu'on aille dans une boutique de parfum. Je n'ai pas mon mot à dire, bien évidemment.
Bon sang ... Je DÉTESTE l'odeur qu'il y a dans ces magasins ! Ça sent la femme puissance mille !
Elle essaye tout les parfums.
- Qu'en penses tu ? répétait elle en me faisant sentir son bras.
Et je répondais machinalement "Il est bien !", en me rinçant les yeux sur les femmes à moitié à poil tenant un parfum.
Je reçois deux doigts dans l'omoplate.
- Aouch ! Pourquoi tu fais ça ?
Elle me regarde d'un oeil mauvais.
- Tu crois que je t'ai pas vu, à baver devant cette affiche ?
Comment résister, Solenne ? Si t'avais une bite, tu serai pas insensible à la pub de Armani où la femme a des yeux bleu magnifiques.
Donc comme tout mec voulant se faire pardonner, je sors le petit scénario de victime trop loveur. "Mais non t'es la plus belle, t'es la seule que j'aime !"
C'est génial cet excuse. Le pire c'est que ça marche à tout les coups. Bah tiens, la voilà qui vient m'embrasser.
Elle s'achète le Lady Million, de Paco Rabanne. Un truc hors de prix. J'comprendrais jamais les femmes ...
On continue notre excursion. À chaque magasin elle prétexte avoir vu quelques choses.
- Tu les trouves comment, ces bottines ?
- Oh ! Et ces collants, ils sont pas trop beau ?
- Thomas ! Regarde ce gilet !
N'en pouvant plus au bout du centième "Oui, c'est très beau !", je prétends aller aux chiottes. Ouf, je respire un peu. J'en peux plus moi !
Bon sang, j'ai que cinquante balles et je comptais bien m'acheter des nouvelles roues de skate ...
Elle a beau être pas comme les autres, mais ça reste une fille. Tel un gros soumis, je réponds "Oui, bien sûr !".
On marche pendant de longues minutes. Y'a même une FAC, ici. Elle me raconte que c'est là qu'elle ira, faire ses études d'art. Car mademoiselle veut faire artiste. C'est son prof d'art plastique qui lui a dit, qu'elle avait un don.
Elle connait tout le monde, ici. J'ai l'impression qu'elle doit faire la bise à chaque piéton. Puis elle me présente ... "C'est Thomas, mon copain". Les adultes me disent "Oh qu'il est mignon !" tandis que ses copines me regardent de la tête aux pieds, sans réactions.
On arrive devant un énorme bâtiment. C'est la zone commerciale ! Mais elle est tout simplement immense !
Devant l'entrée, y'a une vingtaine de scooters, pleins de jeunes qui roulent des mécaniques et des filles vachement vulgaires qui ronronnent. "Haaanw ! Jason ! Qu'est ce que tu sais bien cabrééééé !".
- Je les déteste, ces enculés, lâcha Solenne.
Je me tourne vers elle, un peu surpris qu'elle parle comme ça.
- Si ça ne tiendrait qu'à moi, continua elle, je prendrai une barre de fer et je les éclaterai un à un, ces connards et les putes qui vont avec.
Je rigole.
- T'es carrément dingue, Hitler.
Elle me colle une petit baffe sur la nuque et me tire par le bras, dans le centre. C'est encore plus grand que ce que je pensais ! Des magasins à en perte de vue ! Des habits, de chaussures, d'accessoires, de montres, de bouffe ... Tout.
Elle décide qu'on aille dans une boutique de parfum. Je n'ai pas mon mot à dire, bien évidemment.
Bon sang ... Je DÉTESTE l'odeur qu'il y a dans ces magasins ! Ça sent la femme puissance mille !
Elle essaye tout les parfums.
- Qu'en penses tu ? répétait elle en me faisant sentir son bras.
Et je répondais machinalement "Il est bien !", en me rinçant les yeux sur les femmes à moitié à poil tenant un parfum.
Je reçois deux doigts dans l'omoplate.
- Aouch ! Pourquoi tu fais ça ?
Elle me regarde d'un oeil mauvais.
- Tu crois que je t'ai pas vu, à baver devant cette affiche ?
Comment résister, Solenne ? Si t'avais une bite, tu serai pas insensible à la pub de Armani où la femme a des yeux bleu magnifiques.
Donc comme tout mec voulant se faire pardonner, je sors le petit scénario de victime trop loveur. "Mais non t'es la plus belle, t'es la seule que j'aime !"
C'est génial cet excuse. Le pire c'est que ça marche à tout les coups. Bah tiens, la voilà qui vient m'embrasser.
Elle s'achète le Lady Million, de Paco Rabanne. Un truc hors de prix. J'comprendrais jamais les femmes ...
On continue notre excursion. À chaque magasin elle prétexte avoir vu quelques choses.
- Tu les trouves comment, ces bottines ?
- Oh ! Et ces collants, ils sont pas trop beau ?
- Thomas ! Regarde ce gilet !
N'en pouvant plus au bout du centième "Oui, c'est très beau !", je prétends aller aux chiottes. Ouf, je respire un peu. J'en peux plus moi !