Note de la fic :
Publié le 14/09/2011 à 18:57:30 par BeABadMan
On roule pas trop longtemps. La voiture se gare devant un immeuble en côte de mer. Toulon, la côte d'Azur ... C'est tout simplement magnifique. Il fait un peu de vent, mais ça agréable. Son appartement sent vraiment bon ... la pêche, il me semble. Et il sent aussi l'odeur de Solenne. Ouais, ça sent vraiment bon.
Dans la salle à manger, y'a son père qui lit le journal. J'ose à peine lui dire bonjour, vu le regard qu'il me lance. Je le comprends. Si le copain de ma fille venait à la maison, j'aurai envie de lui planter un couteau dans la nuque.
Mais je réussis quand bien même à lui dire bonjour.
La chambre de Solenne est vachement sobre ... Je savais déja à quoi elle ressemblait, en regardant à la webcam.
Là, ça sent VRAIMENT son odeur. Ça m'fait craquer, de la voir s'assoir sur son clic-clac et qu'elle me fasse son regard triste pour que je vienne avec elle.
On fête nos retrouvailles par des baisers à n'en plus finir. Puis je m'allonge à côté d'elle, les bras l'un dans l'autre.
Mon sang se glace à nouveau, et j'expire très fort. C'est comme si tout mes soucis disparaissaient, que mon corps était vide. Je respirais mille fois mieux, j'étais serein. Ça m'a fait penser à tout ces films de kung-fu où ils disent "Trouve la paix intérieure". Avec Solenne, je l'ai trouvé, cette paix intérieure. Ça m'fait rire. Elle sait pas pourquoi je rigole, mais elle rigole aussi. Elle prends son coussin et me frappe au visage avec. Ah ? Je ramasse le traversin et je lui met un grand coup au ventre.
Ça finit en énorme bataille de polochons !
On écouta "Aloe Black - I need a dollar" pendant trois quart d'heure en boucle. Cette fois ci, j'ai plus honte de chanter, de danser. Car la plus ridicule de nous deux, c'est bien elle ! Fallait la voir !
Sa mère toqua à la porte pour nous dire qu'il fallait manger.
À table ? Elle nous sert un hamburger et des frites. Hmm ... Romantique. Moi qui pensait mettre en pratique mon entrainement pour pas manger comme un goret ...
Son père me fixe. Trop longtemps.
- T'habites où ? lâcha il en mettant une fourchette d'aubergine dans sa bouche.
- Heu ... Eh bin ... Je vis en provence ...
Il se leva de sa chaise brutalement et un sourire se dessina sur son visage. Il murmura une phrase dans le patois provençal, que je compris aussi.
Avec les bases que j'ai dans cette langue, je lui ai répondu que moi aussi, je suis né en Provence.
Aussitôt, je devins son gendre idéal. Il me parla de tout les recoins de la région, de la famille qu'il avait là bas, de son passé. C'est le genre de mec que tu ne peux qu'écouter. Il a ce ton de voix qui te donne envie de lui parler et de l'écouter. Ça faisait bien rire Solenne. Entre deux phrases, il me parlait en provençal. Je suis pas bilingue et je comprenais pas tout ce qu'il disait, moi.
Après le repas, Solenne décida qu'on aille promener son chien. C'est le même que le mien, drôle d'hasard hein ? C'est pas une vraie race. Un border collie croisé avec un montagne des pyrénnés. Si son père et sa mère m'apprécient, le chien, en revanche, me déteste.
Dans la salle à manger, y'a son père qui lit le journal. J'ose à peine lui dire bonjour, vu le regard qu'il me lance. Je le comprends. Si le copain de ma fille venait à la maison, j'aurai envie de lui planter un couteau dans la nuque.
Mais je réussis quand bien même à lui dire bonjour.
La chambre de Solenne est vachement sobre ... Je savais déja à quoi elle ressemblait, en regardant à la webcam.
Là, ça sent VRAIMENT son odeur. Ça m'fait craquer, de la voir s'assoir sur son clic-clac et qu'elle me fasse son regard triste pour que je vienne avec elle.
On fête nos retrouvailles par des baisers à n'en plus finir. Puis je m'allonge à côté d'elle, les bras l'un dans l'autre.
Mon sang se glace à nouveau, et j'expire très fort. C'est comme si tout mes soucis disparaissaient, que mon corps était vide. Je respirais mille fois mieux, j'étais serein. Ça m'a fait penser à tout ces films de kung-fu où ils disent "Trouve la paix intérieure". Avec Solenne, je l'ai trouvé, cette paix intérieure. Ça m'fait rire. Elle sait pas pourquoi je rigole, mais elle rigole aussi. Elle prends son coussin et me frappe au visage avec. Ah ? Je ramasse le traversin et je lui met un grand coup au ventre.
Ça finit en énorme bataille de polochons !
On écouta "Aloe Black - I need a dollar" pendant trois quart d'heure en boucle. Cette fois ci, j'ai plus honte de chanter, de danser. Car la plus ridicule de nous deux, c'est bien elle ! Fallait la voir !
Sa mère toqua à la porte pour nous dire qu'il fallait manger.
À table ? Elle nous sert un hamburger et des frites. Hmm ... Romantique. Moi qui pensait mettre en pratique mon entrainement pour pas manger comme un goret ...
Son père me fixe. Trop longtemps.
- T'habites où ? lâcha il en mettant une fourchette d'aubergine dans sa bouche.
- Heu ... Eh bin ... Je vis en provence ...
Il se leva de sa chaise brutalement et un sourire se dessina sur son visage. Il murmura une phrase dans le patois provençal, que je compris aussi.
Avec les bases que j'ai dans cette langue, je lui ai répondu que moi aussi, je suis né en Provence.
Aussitôt, je devins son gendre idéal. Il me parla de tout les recoins de la région, de la famille qu'il avait là bas, de son passé. C'est le genre de mec que tu ne peux qu'écouter. Il a ce ton de voix qui te donne envie de lui parler et de l'écouter. Ça faisait bien rire Solenne. Entre deux phrases, il me parlait en provençal. Je suis pas bilingue et je comprenais pas tout ce qu'il disait, moi.
Après le repas, Solenne décida qu'on aille promener son chien. C'est le même que le mien, drôle d'hasard hein ? C'est pas une vraie race. Un border collie croisé avec un montagne des pyrénnés. Si son père et sa mère m'apprécient, le chien, en revanche, me déteste.