Note de la fic :
Publié le 14/09/2011 à 18:40:02 par BeABadMan
Quand on a descendu les escaliers pour manger, tout le monde nous regardait. J'avais envi de gueuler :
"Bah quoi ?! Bouffez putain ! Je peux avoir une copine sans qu'on me regarde comme un extraterrestre ?".
Mais je me suis contenté de leur faire mon sourire le moins franc possible et de m'assoir. En face de Solenne, bien sûr.
Je regarde par la fenêtre. On est le deux janvier et il fait un beau soleil, mais le vent ne doit pas être dessous des 100km/h.
Après ce repas où j'ai fais tout les efforts du monde pour ne pas manger mes pommes de terre au four un comme un porc, nous remontons dans la chambre. On s'embrasse, mais cette fois ci, ça devient un peu plus torride. Elle me pousse contre le mur et mets ses mains dans les poches arrière de mon jean, tout en restant collé à mes lèvres.
Ça m'étonne d'elle, ça ! Je l'imaginais pas comme ça, mais je n'ai absolument pas à me plaindre !
Mais je ne me sens pas prêt à coucher avec elle. Pas parce que j'en ai pas envi, non, au contraire. Je l'aime à un point tellement haut que même coucher ne suffirait pas à lui exprimer tout ce que je ressens pour elle.
Tout va trop vite, je peux pas. Par respect pour elle. Ça fait que quelques heures qu'on est ensemble ... Je peux pas faire ça ! Sans la repousser ou le lui dire, je l'embrasse tout en lui faisant comprendre que ça n'irait pas plus loin ... Aujourd'hui.
- Ça te dirait qu'on aille chez Margault ? me dit elle en exhibant ses dents blanches comme neige.
Putain ! C'est vrai qu'elles sont devenues super amies, les deux. Moi, ça me saoule. Mais je le montre pas, car l'une est ma meilleure amie, l'autre est la fille que j'aime. Je passerai pour un gros con, et comme tout mec amoureux, je répondis "Oui, on y va !". Quel pigeon ... Je crois que si elle m'avait demandé ramper par terre en caleçon et en gémissant "Onche onche" je l'aurai fait.
Car elle connait le 15-18, comme je l'ai dis !
Margault habite à dix minutes d'ici. Ouais, il fait peut être beau aujourd'hui, mais il fait vachement froid. Tandis que Madame a sa jolie veste bleue, moi j'ai mon tee shirt et une chemise. Putain, c'est ça de faire le mariole. Mais tant pis. Je suis un mariole qui a froid, mais qui est avec sa copine ! C'est pas la classe, ça ?
On parle beaucoup, maintenant. On a le même humour. C'est fabuleux, pour un couple.
C'est ce que je préfère chez elle, ses petites blagues toujours cyniques et méchantes, mais bien méritées.
On croise quelqu'un dans la rue ? Bah on se moque de lui pendant trois quart d'heure, en vantant la taille de son ventre ou de son nez crochu. Le top.
"Bah quoi ?! Bouffez putain ! Je peux avoir une copine sans qu'on me regarde comme un extraterrestre ?".
Mais je me suis contenté de leur faire mon sourire le moins franc possible et de m'assoir. En face de Solenne, bien sûr.
Je regarde par la fenêtre. On est le deux janvier et il fait un beau soleil, mais le vent ne doit pas être dessous des 100km/h.
Après ce repas où j'ai fais tout les efforts du monde pour ne pas manger mes pommes de terre au four un comme un porc, nous remontons dans la chambre. On s'embrasse, mais cette fois ci, ça devient un peu plus torride. Elle me pousse contre le mur et mets ses mains dans les poches arrière de mon jean, tout en restant collé à mes lèvres.
Ça m'étonne d'elle, ça ! Je l'imaginais pas comme ça, mais je n'ai absolument pas à me plaindre !
Mais je ne me sens pas prêt à coucher avec elle. Pas parce que j'en ai pas envi, non, au contraire. Je l'aime à un point tellement haut que même coucher ne suffirait pas à lui exprimer tout ce que je ressens pour elle.
Tout va trop vite, je peux pas. Par respect pour elle. Ça fait que quelques heures qu'on est ensemble ... Je peux pas faire ça ! Sans la repousser ou le lui dire, je l'embrasse tout en lui faisant comprendre que ça n'irait pas plus loin ... Aujourd'hui.
- Ça te dirait qu'on aille chez Margault ? me dit elle en exhibant ses dents blanches comme neige.
Putain ! C'est vrai qu'elles sont devenues super amies, les deux. Moi, ça me saoule. Mais je le montre pas, car l'une est ma meilleure amie, l'autre est la fille que j'aime. Je passerai pour un gros con, et comme tout mec amoureux, je répondis "Oui, on y va !". Quel pigeon ... Je crois que si elle m'avait demandé ramper par terre en caleçon et en gémissant "Onche onche" je l'aurai fait.
Car elle connait le 15-18, comme je l'ai dis !
Margault habite à dix minutes d'ici. Ouais, il fait peut être beau aujourd'hui, mais il fait vachement froid. Tandis que Madame a sa jolie veste bleue, moi j'ai mon tee shirt et une chemise. Putain, c'est ça de faire le mariole. Mais tant pis. Je suis un mariole qui a froid, mais qui est avec sa copine ! C'est pas la classe, ça ?
On parle beaucoup, maintenant. On a le même humour. C'est fabuleux, pour un couple.
C'est ce que je préfère chez elle, ses petites blagues toujours cyniques et méchantes, mais bien méritées.
On croise quelqu'un dans la rue ? Bah on se moque de lui pendant trois quart d'heure, en vantant la taille de son ventre ou de son nez crochu. Le top.