Note de la fic : 
Publié le 14/09/2011 à 18:37:42 par BeABadMan
Mon train de vit devint répétitif. Le froid de novembre commençait à se faire sentir. Ce genre de journée où il fait nuit jusqu'à 10:00 et que le soleil se couche à 17:30 ...
Je me lève, les yeux explosés de n'avoir dormi que 5h depuis plusieurs nuits. Désormais, j'ai mon ordi, et nos conversations se passent essentiellement sur MSN.
Inutile que je vous décrive ce dont on parlait dedans, c'était des délires compréhensibles que par nous deux.
En tout cas, c'est vrai que c'était un jeu de séduction. Pour ne citer que le fait où je lui disais :
"Si tu viens dormir à mon anniversaire, je suis navré madamoiselle mais je n'ai qu'un lit deux places. (a)"
Puis elle renchérissait par un "Oh mais moi ça me dérange pas du tout, au contraire".
Vous voyez le genre. J'étais heureux. Je voyais Solenne, je pensais Solenne. C'était ma drogue, ma passion.
On se disait "Je t'aime" régulièrement. Pour ma part, c'était franc. De son côté ... Je ne sais pas. Mais je pense qu'elle se doutait de mes sentiments envers elle.
En trois semaines, elle savait plus de choses sur moi que mes potes et ma famille. C'était à la fois la fille que j'aime de tout mon coeur, mais également ma meilleure amie. On se comprends dans tout, on a le même humour.
Mieux que tout, elle connaissait le 15-18 ! Le pied !
Je regardais ses photos dès que j'en avais l'occasion, et je rêvais. Les moindres détails, tout ...
Merde, j'ai la larme à l'oeil quand j'y repense.
Le jour de mon anniversaire approchait. C'est le 24 novembre, mais je le faisais le 2 décembre sous forme de grosse fête dans la maison vide de ma défunte arrière grand-mère.
Est ce que j'aurai des invités ? C'est vrai que j'ai été un connard avec mes potes depuis plusieurs semaines ... Et le peu que je leur parlais, c'était de Solenne.
Ah ! J'ai trois potes et mes deux meilleures amies qui veulent bien à emmenager la maison pour la fête. J-7.
Je n'ai pas parlé à Solenne depuis deux heures, ce qui est un record.
Et à la fin des préparatifs, je reçois un SMS. Solenne.
"Thomas, j'en ai parlé à mon père pour ta soirée et ... il ne veut pas ... j'ai une compétition d'endurance ... je suis sincèrement désolée."
Choc. Une envie de pleurer, de crier, de mourir. Une envie de fuir. Mais fuir quoi ? Fuir où ?
Je n'ai pas répondu. J'ai lâché mon portable et je suis allé vomir tout ce que je pouvais. Marseille - Toulon. 1h30 de route. Une unique occasion de se voir ... partie en l'air.
Putain.
Ma meilleure amie Margault vient me demander ce que j'ai, pourquoi j'ai vomi et pourquoi j'ai une tête à avoir vu un fantôme.
Je n'en reviens pas. Je relis le message. "il ne veut pas"
"compétition d'endurance"
"désolée"
"Solenne"
"Reçu à 18:32"
"Solenne"
...
Mes amis partent. Il n'y a personne à la maison. Je m'assois sur le canapé, et je pleure. Je pleure comme je n'ai jamais pleuré. Ça fait du bien. Je déteste ça, pleurer.
Je suis de nature extraverti et souriante mais c'est un peu un "genre" que je me donne involontairement. Je suis plutôt rêveur, timide. Mais je ne veux pas me l'assumer. Donc je me voile la face.
Mais là, je n'en peux plus. De tout. Je pleure, je pleure pendant une longue heure.
Ma fête. J'ai embrassé trois filles à contrecoeur au jeu de la bouteille. Je ne ressens rien. Je danse, j'essaye de me vider un peu l'esprit, mais je sens mes amis un peu distant envers moi. Ce qui est compréhensible, quel connard j'ai été à penser qu'à ma poire, qu'à Solenne. J'ai oublié leur existences, et je ne leur en veulent pas qu'ils me parlent moins.
Le mois de décembre 2010 aura été le pire de ma vie ... Je ne parlais que rarement à Solenne, mais mon amour pour elle ne faiblissait pas. Au contraire, malheureusement. Enlevez à un toxico sa drogue, enlevez à un fumeur son paquet de cigarette. Enlevez moi Solenne et je suis le plus malheureux du monde.
Je pleurais régulièrement, je mangeais peu, j'ai même perdu quelque kilos. Mes potes ont tout fait pour essayer de me remonter le moral. Le skate, les conseils de ma meilleure amie ... Rien n'y fait.
Ah, mais je ne vous ai pas dit ? Je ne sais pas comment, mais Margault a eu le numéro de Solenne. Désormais, elle me remplace. C'est elles qui se parlent 27/7.
Putain. Même elle s'y mets à me casser les couilles. Tout me casse les couilles.
Noël ? Pourri. On m'offre un téléphone dont je comprends rien et que j'ai renié dans la minute qui suit. Avec le recul je me dis que je suis un sacré enculé, quand même.
Mes notes ont un peu remonté, mais mon moral baisse de jour en jour. Je ne fais plus rien, je ne vois personne, je ne parle à personne. Même la musique me fait chier. Mon dernier SMS remonte il y a une semaine.
27 décembre. Bientôt le jour de l'an. J'espère que cette putain d'année 2011 arrangera les choses ...
Et je reçois un SMS. Qui c'est l'enflure qui veut encore de mes nouvelles ? Encore un "Est ce que tu vas bien ?" ou un "Tu veux sortir cet aprèm ?"
Eh bah non.
"1 message
21:02
Solenne"
Solenne ? Qu'est ce qu'elle peut bien me vouloir ? Je n'ai rien à lui dire, moi. J'ouvre.
"Salut Thomas ! Le 2 janvier je vais chez tatie Hélène, mais je peux m'arranger pour qu'on se voit. Je suis encore désolé pour le mois dernier ... Je t'aime, tu sais."
Je me lève, les yeux explosés de n'avoir dormi que 5h depuis plusieurs nuits. Désormais, j'ai mon ordi, et nos conversations se passent essentiellement sur MSN.
Inutile que je vous décrive ce dont on parlait dedans, c'était des délires compréhensibles que par nous deux.
En tout cas, c'est vrai que c'était un jeu de séduction. Pour ne citer que le fait où je lui disais :
"Si tu viens dormir à mon anniversaire, je suis navré madamoiselle mais je n'ai qu'un lit deux places. (a)"
Puis elle renchérissait par un "Oh mais moi ça me dérange pas du tout, au contraire".
Vous voyez le genre. J'étais heureux. Je voyais Solenne, je pensais Solenne. C'était ma drogue, ma passion.
On se disait "Je t'aime" régulièrement. Pour ma part, c'était franc. De son côté ... Je ne sais pas. Mais je pense qu'elle se doutait de mes sentiments envers elle.
En trois semaines, elle savait plus de choses sur moi que mes potes et ma famille. C'était à la fois la fille que j'aime de tout mon coeur, mais également ma meilleure amie. On se comprends dans tout, on a le même humour.
Mieux que tout, elle connaissait le 15-18 ! Le pied !
Je regardais ses photos dès que j'en avais l'occasion, et je rêvais. Les moindres détails, tout ...
Merde, j'ai la larme à l'oeil quand j'y repense.
Le jour de mon anniversaire approchait. C'est le 24 novembre, mais je le faisais le 2 décembre sous forme de grosse fête dans la maison vide de ma défunte arrière grand-mère.
Est ce que j'aurai des invités ? C'est vrai que j'ai été un connard avec mes potes depuis plusieurs semaines ... Et le peu que je leur parlais, c'était de Solenne.
Ah ! J'ai trois potes et mes deux meilleures amies qui veulent bien à emmenager la maison pour la fête. J-7.
Je n'ai pas parlé à Solenne depuis deux heures, ce qui est un record.
Et à la fin des préparatifs, je reçois un SMS. Solenne.
"Thomas, j'en ai parlé à mon père pour ta soirée et ... il ne veut pas ... j'ai une compétition d'endurance ... je suis sincèrement désolée."
Choc. Une envie de pleurer, de crier, de mourir. Une envie de fuir. Mais fuir quoi ? Fuir où ?
Je n'ai pas répondu. J'ai lâché mon portable et je suis allé vomir tout ce que je pouvais. Marseille - Toulon. 1h30 de route. Une unique occasion de se voir ... partie en l'air.
Putain.
Ma meilleure amie Margault vient me demander ce que j'ai, pourquoi j'ai vomi et pourquoi j'ai une tête à avoir vu un fantôme.
Je n'en reviens pas. Je relis le message. "il ne veut pas"
"compétition d'endurance"
"désolée"
"Solenne"
"Reçu à 18:32"
"Solenne"
...
Mes amis partent. Il n'y a personne à la maison. Je m'assois sur le canapé, et je pleure. Je pleure comme je n'ai jamais pleuré. Ça fait du bien. Je déteste ça, pleurer.
Je suis de nature extraverti et souriante mais c'est un peu un "genre" que je me donne involontairement. Je suis plutôt rêveur, timide. Mais je ne veux pas me l'assumer. Donc je me voile la face.
Mais là, je n'en peux plus. De tout. Je pleure, je pleure pendant une longue heure.
Ma fête. J'ai embrassé trois filles à contrecoeur au jeu de la bouteille. Je ne ressens rien. Je danse, j'essaye de me vider un peu l'esprit, mais je sens mes amis un peu distant envers moi. Ce qui est compréhensible, quel connard j'ai été à penser qu'à ma poire, qu'à Solenne. J'ai oublié leur existences, et je ne leur en veulent pas qu'ils me parlent moins.
Le mois de décembre 2010 aura été le pire de ma vie ... Je ne parlais que rarement à Solenne, mais mon amour pour elle ne faiblissait pas. Au contraire, malheureusement. Enlevez à un toxico sa drogue, enlevez à un fumeur son paquet de cigarette. Enlevez moi Solenne et je suis le plus malheureux du monde.
Je pleurais régulièrement, je mangeais peu, j'ai même perdu quelque kilos. Mes potes ont tout fait pour essayer de me remonter le moral. Le skate, les conseils de ma meilleure amie ... Rien n'y fait.
Ah, mais je ne vous ai pas dit ? Je ne sais pas comment, mais Margault a eu le numéro de Solenne. Désormais, elle me remplace. C'est elles qui se parlent 27/7.
Putain. Même elle s'y mets à me casser les couilles. Tout me casse les couilles.
Noël ? Pourri. On m'offre un téléphone dont je comprends rien et que j'ai renié dans la minute qui suit. Avec le recul je me dis que je suis un sacré enculé, quand même.
Mes notes ont un peu remonté, mais mon moral baisse de jour en jour. Je ne fais plus rien, je ne vois personne, je ne parle à personne. Même la musique me fait chier. Mon dernier SMS remonte il y a une semaine.
27 décembre. Bientôt le jour de l'an. J'espère que cette putain d'année 2011 arrangera les choses ...
Et je reçois un SMS. Qui c'est l'enflure qui veut encore de mes nouvelles ? Encore un "Est ce que tu vas bien ?" ou un "Tu veux sortir cet aprèm ?"
Eh bah non.
"1 message
21:02
Solenne"
Solenne ? Qu'est ce qu'elle peut bien me vouloir ? Je n'ai rien à lui dire, moi. J'ouvre.
"Salut Thomas ! Le 2 janvier je vais chez tatie Hélène, mais je peux m'arranger pour qu'on se voit. Je suis encore désolé pour le mois dernier ... Je t'aime, tu sais."