Note de la fic :
Publié le 14/09/2011 à 18:34:08 par BeABadMan
Y'a que vers le coin du DJ où je peux trouver un peu de calme. Si on peut appeler un vieux chauve qui met du Michel Sardou et du Goldman un DJ ...
Seul derrière lui, une fille rousse assise qui jouait avec son téléphone.
Elle était là. Elle croisait ses genoux comme beaucoup de fille le font. Elle avait un petit pull en laine légèrement décolleté sans que ce soit provocant. Un slim qui mettait en valeur ses délicates formes, de longues jambes qui se terminaient par des cuisses modestes sans la moindre marque de gras.
Oui, une fille rousse. Moi qui me suis toujours moqué des roux et des rousses, me voilà comme un santon devant cette fill. Elle a levé son visage pour voir qui la fixait comme un idiot de cette manière.
Deux yeux bleu. Une peau très blanche avec de discrètes tâches de rousseur. Des cheveux mi longs avec une mèche relevée qui dégageait son front.
Elle me sourit. Combien de temps je suis resté là à la regarder ? Je sais pas. Trop pour que ça passe inaperçu. J'aurai pu passer des heures à la contempler et à l'examiner.
Pire que tout pour passer pour un con, elle a du se lever pour me faire la bise. Et elle sourit toujours, affichant des dents blanches comme on n'en voit que dans les films ou dans les magazines peoples.
- Solenne ! s'exclama elle.
Je ne répond pas. Solenne, ou n'importe comment tu t'appelles, je suis amoureux de toi. Non, je ne t'aime pas. C'est bien plus que ça. Je suis fou amoureux. À partir de cet instant, je n'avais qu'un désir. Ce n'est même pas, de ... t'embrasser ou quoi que ce soit. Tout simplement te regarder, que tu me regardes le plus longtemps que tu peux. Te caresser le visage, t'effleurer même, par peur de t'abîmer. Tu m'as l'air tellement fragile, tu es tellement ... féminine, envoutante, délicate.
- Je ... Thomas.
J'ai lâché ça comme un robot. Est ce que je l'ai dis, d'ailleurs ? M'en souviens pas. Ce n'est qu'après que j'avais l'impression d'être comme dans un feuilleton débile comme "Les feux de l'amour". Un coup de foudre, comme on raconte dans les contes pour enfants. Mais qu'est ce que j'écris moi ? Des commentaires "philosophiques" sur l'amour, comme avec les photos des kikoo. C'est pas grave ... Je sais pas de quel moyen exprimer ce que je ressens, on me prend pour un fou quand je dis que je tombe de suite amoureux d'une inconnue ...
Sûrement par timidité, je pars discuter avec mon oncle. Je me contente de lâcher des réponses brèves, moi qui aime pourtant tant parler avec lui. Je ne sors pas l'image de son visage de mon esprit. Toutes les dix secondes, je me retourne. Peut être pour voir si elle me regarde, peut être tout simplement pour la contempler.
- T'as un rencard ou quoi ? me railla il en me voyant regarder partout.
Il ne me laissa pas me justifier quand il apperçut Solenne au buffet qui grignotait des biscuits apéro.
- Ah ! Je vois ! rigola il. Mais qu'est ce que t'attends pour aller la voir, Tom ? T'as rien dans le froc mon petit ?
Je baissai les yeux, rouge de honte.
- Arrête tonton ... J'ose pas ...
Sauvé par le gong ! Voilà les vieux qui annoncent le repas, je passerai pas pour un dégonflé devant Bruno ! D'ailleurs je vois le billet "Bruno" à droite du miens, là où est ma place. Devant moi, une vieille, pour pas changer.
Et forcémment, à ma gauche ... Le billet "Solenne"
Seul derrière lui, une fille rousse assise qui jouait avec son téléphone.
Elle était là. Elle croisait ses genoux comme beaucoup de fille le font. Elle avait un petit pull en laine légèrement décolleté sans que ce soit provocant. Un slim qui mettait en valeur ses délicates formes, de longues jambes qui se terminaient par des cuisses modestes sans la moindre marque de gras.
Oui, une fille rousse. Moi qui me suis toujours moqué des roux et des rousses, me voilà comme un santon devant cette fill. Elle a levé son visage pour voir qui la fixait comme un idiot de cette manière.
Deux yeux bleu. Une peau très blanche avec de discrètes tâches de rousseur. Des cheveux mi longs avec une mèche relevée qui dégageait son front.
Elle me sourit. Combien de temps je suis resté là à la regarder ? Je sais pas. Trop pour que ça passe inaperçu. J'aurai pu passer des heures à la contempler et à l'examiner.
Pire que tout pour passer pour un con, elle a du se lever pour me faire la bise. Et elle sourit toujours, affichant des dents blanches comme on n'en voit que dans les films ou dans les magazines peoples.
- Solenne ! s'exclama elle.
Je ne répond pas. Solenne, ou n'importe comment tu t'appelles, je suis amoureux de toi. Non, je ne t'aime pas. C'est bien plus que ça. Je suis fou amoureux. À partir de cet instant, je n'avais qu'un désir. Ce n'est même pas, de ... t'embrasser ou quoi que ce soit. Tout simplement te regarder, que tu me regardes le plus longtemps que tu peux. Te caresser le visage, t'effleurer même, par peur de t'abîmer. Tu m'as l'air tellement fragile, tu es tellement ... féminine, envoutante, délicate.
- Je ... Thomas.
J'ai lâché ça comme un robot. Est ce que je l'ai dis, d'ailleurs ? M'en souviens pas. Ce n'est qu'après que j'avais l'impression d'être comme dans un feuilleton débile comme "Les feux de l'amour". Un coup de foudre, comme on raconte dans les contes pour enfants. Mais qu'est ce que j'écris moi ? Des commentaires "philosophiques" sur l'amour, comme avec les photos des kikoo. C'est pas grave ... Je sais pas de quel moyen exprimer ce que je ressens, on me prend pour un fou quand je dis que je tombe de suite amoureux d'une inconnue ...
Sûrement par timidité, je pars discuter avec mon oncle. Je me contente de lâcher des réponses brèves, moi qui aime pourtant tant parler avec lui. Je ne sors pas l'image de son visage de mon esprit. Toutes les dix secondes, je me retourne. Peut être pour voir si elle me regarde, peut être tout simplement pour la contempler.
- T'as un rencard ou quoi ? me railla il en me voyant regarder partout.
Il ne me laissa pas me justifier quand il apperçut Solenne au buffet qui grignotait des biscuits apéro.
- Ah ! Je vois ! rigola il. Mais qu'est ce que t'attends pour aller la voir, Tom ? T'as rien dans le froc mon petit ?
Je baissai les yeux, rouge de honte.
- Arrête tonton ... J'ose pas ...
Sauvé par le gong ! Voilà les vieux qui annoncent le repas, je passerai pas pour un dégonflé devant Bruno ! D'ailleurs je vois le billet "Bruno" à droite du miens, là où est ma place. Devant moi, une vieille, pour pas changer.
Et forcémment, à ma gauche ... Le billet "Solenne"