Note de la fic :
Publié le 14/09/2011 à 18:34:55 par BeABadMan
Elle vint s'assoir. Toujours à bidouiller son téléphone. Elle a l'air de s'ennuyer. Je sais pas quoi faire. Je sais pas quoi lui dire ! Je vais l'ennuyer, je suis pas à son niveau. Une fille aussi parfaite n'a pas à se mélanger à des gens comme moi ... Je regarde Bruno dans le but d'avoir un conseil. Il me regarde avec un sourire niais, et me tourne le dos pour parler à mes parents. Je ne savais pas quoi faire. D'une part j'ai envie de la regarder, de l'effleurer ... D'autre part j'ai envie de m'enfuir en hurlant, rentrer chez moi en un sprint et ne jamais revenir. Je tremble comme une feuille et je dois sûrement être rouge écarlate. Un petit regard autour de moi, pitié ... Une aide, un cnseil ... Non ... ? Rien ...
De plus, elle n'a pas l'air motivé à faire le premier pas ! Toujours sur son portable ... Bon allez, je me lance.
- Comment tu vas, Solenne ? dis-je.
Putain, quelle merde ! T'as rien trouvé de plus original ? J'ai l'air de quoi moi ?! Quel looseur ...
- Très bien, et toi ? Je suis contente d'être en vacances de la Toussaint, enfin !
- Oui, c'est déja passé si vite ! Un petit stress du Brevet pour ma part ! (Nous sommes en 2010)
Blanc. Énorme blaanc.
- Et sinon ... Tu habites où ?
- Vers Toulon, et toi ?
Je répond pas. Je me sens mal, comme si on m'annonçait que j'avais un cancer. C'est ridicule, mais je me voyais déja avec elle, à la voir tout les soirs ...
Vous savez comment on est quand on aime vraiment pour la première fois, je me voyais déja me marier avec et tout et tout. Après avoir retrouver mes esprits, je me suis lancer dans la question ultime, bien trop précipitée quand j'y pense. Sans même lui dire où moi j'habite.
- Et ... Tu as un copain ?
- Oui, il s'appelle Geoffrey ! s'exclama-elle.
Là, je crus mourir. Mon dieu ... Comment est ce possible ? Qui donc peut bien mériter cette fille ?
J'étais furieux contre moi même. Comment j'ai pu ne pas m'en douter ?
Elle a tout pour plaire. Elle doit forcémment être accoster à tout les coins de rues, à Toulon. Pourquoi je suis venu ? Pourquoi je l'ai regardé ? Pourquoi suis je tomber amoureux, subitemment ? Je n'ai pas parlé d'une minute, mangeant à toute vitesse ma salade de coquille saint Jacques.
- Et toi, tu as une copine ?
- OUAIS !
J'ai gueulé ça de sortes à ce que tout le monde s'arrête de parler et me regarde. Mais je m'en foutais. Ces connards de vieux peuvent penser ce qu'ils veulent. Et le pire dans tout ça, c'est que c'est vrai. J'avais une copine, Céline, mais je m'en foutais. J'étais attaché à elle, mais c'était rien comparé à ce que j'éprouve depuis ... vingt minutes ?
Elle continuait à me poser quelques questions pour continuer la conversation mais je la fuyais. Je refusais de lui parler.
Puis je reçu un discret coup de coude de mon oncle Bruno. Il n'avait même pas détourné la tête, mais je savais tout ce qu'il voulait dire par là. Il était à 50 centimètres de moi et avait sûrement entendu toute notre conversation.
C'est fou ce qu'un simple geste vous remet d'aplomb. Je l'aime, mon oncle, vous savez. J'espère que vous avez ou que vous aurez un jour une personne de votre famille avec qui vous vous comprennez tout d'un simple geste.
Soudainement, avant même que je recommence à parler à Solenne, elle déposa une main sur ma jambe et me sourit "Mais je m'en fiche un peu de lui".
De plus, elle n'a pas l'air motivé à faire le premier pas ! Toujours sur son portable ... Bon allez, je me lance.
- Comment tu vas, Solenne ? dis-je.
Putain, quelle merde ! T'as rien trouvé de plus original ? J'ai l'air de quoi moi ?! Quel looseur ...
- Très bien, et toi ? Je suis contente d'être en vacances de la Toussaint, enfin !
- Oui, c'est déja passé si vite ! Un petit stress du Brevet pour ma part ! (Nous sommes en 2010)
Blanc. Énorme blaanc.
- Et sinon ... Tu habites où ?
- Vers Toulon, et toi ?
Je répond pas. Je me sens mal, comme si on m'annonçait que j'avais un cancer. C'est ridicule, mais je me voyais déja avec elle, à la voir tout les soirs ...
Vous savez comment on est quand on aime vraiment pour la première fois, je me voyais déja me marier avec et tout et tout. Après avoir retrouver mes esprits, je me suis lancer dans la question ultime, bien trop précipitée quand j'y pense. Sans même lui dire où moi j'habite.
- Et ... Tu as un copain ?
- Oui, il s'appelle Geoffrey ! s'exclama-elle.
Là, je crus mourir. Mon dieu ... Comment est ce possible ? Qui donc peut bien mériter cette fille ?
J'étais furieux contre moi même. Comment j'ai pu ne pas m'en douter ?
Elle a tout pour plaire. Elle doit forcémment être accoster à tout les coins de rues, à Toulon. Pourquoi je suis venu ? Pourquoi je l'ai regardé ? Pourquoi suis je tomber amoureux, subitemment ? Je n'ai pas parlé d'une minute, mangeant à toute vitesse ma salade de coquille saint Jacques.
- Et toi, tu as une copine ?
- OUAIS !
J'ai gueulé ça de sortes à ce que tout le monde s'arrête de parler et me regarde. Mais je m'en foutais. Ces connards de vieux peuvent penser ce qu'ils veulent. Et le pire dans tout ça, c'est que c'est vrai. J'avais une copine, Céline, mais je m'en foutais. J'étais attaché à elle, mais c'était rien comparé à ce que j'éprouve depuis ... vingt minutes ?
Elle continuait à me poser quelques questions pour continuer la conversation mais je la fuyais. Je refusais de lui parler.
Puis je reçu un discret coup de coude de mon oncle Bruno. Il n'avait même pas détourné la tête, mais je savais tout ce qu'il voulait dire par là. Il était à 50 centimètres de moi et avait sûrement entendu toute notre conversation.
C'est fou ce qu'un simple geste vous remet d'aplomb. Je l'aime, mon oncle, vous savez. J'espère que vous avez ou que vous aurez un jour une personne de votre famille avec qui vous vous comprennez tout d'un simple geste.
Soudainement, avant même que je recommence à parler à Solenne, elle déposa une main sur ma jambe et me sourit "Mais je m'en fiche un peu de lui".