Note de la fic :
The Rain Song
Par : pooncha
Genre : Sentimental, Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 4 : The doors of perception.
Publié le 06/12/2010 à 17:48:07 par pooncha
-Thomas?
Une main tapote mon épaule.
-Hum?
-Putain Thomas réveille-toi, t'as failli te cramer la gueule!
Défoncé je me redresse avec difficulté et constate l'état de la moquette.
-Et merde putain c'est le joint ça...
-Ouais, me répond Jimmy, mais c'est pas le pire... j'ai dégueulé partout dans l'escalier.
Je rigole nerveusement. La musique continue de retentir dans la pièce du dessous, quel vacarme!
-Il est quelle heure? interroge-je mon ami.
-2 heures... On a eu un blanc d'une bonnes vingtaine de minutes... Je crois qu'il est temps de se barrer gros!
-Bonne idée! dis-je tout en me relevant et en attrapant ma guitare.
Le bordel est tel que par magie nous passons inapercus, une fois dehors nous entamons une course poursuite vers une direction inconnue, coupant à travers chant, riant comme des gosses.
-Oh... Quelle soirée, c'était un sacré bordel quand même!
-Tu l'as dit, bon mais on fait quoi maintenant?
-Bah on marche...
-Certes mais chez moi c'est où? me questionne t'il.
-Bah on a qu'à suivre la route et on verra bien!
Jimmy me sourit.
-On se fume un mystique?
Abasourdi je ne sais quoi répondre. Il rigole et me lance:
-Qui ne dit mot consent!
C'est ainsi que nous entamons notre marche dans la nuit, armés d'un joint, d'une guitare et d'aucun plan.
Un panneau dans la brume nous indique la direction à prendre, le froid peu à peu nous fait redescendre et le fait de marcher accentue l'instant bad trip.
C'est comme lorsque l'on commence à planer, l'on monte peu à peu sans vraiment en sentir l'effet et d'un coup telle une explosion, la drogue agit et tout devient clair.
Ca y est. Nous avions passés le point de non retour et nous nous préparions à passer les 2 prochaines heures à éviter de nous écraser comme un avion sans pilote aurait pu le faire.
Jimmy, l'air grave, tire avec difficulté une dernière latte:
-C'était peut-être celui de trop. articule t-il.
-Peut-être que celui de trop c'est celui qui t'as fait vomir surtout... lui lancé-je avec ironie.
-Ah oui celui qui t'as fait cramer la moquette c'est ça?
Amusé je tente de me souvenir de ce qui s'est passé, et alors que nous faisons le tour de sa maison je me rappelle d'un point crucial: je l'ai revue.
Exténués nous nous asseyons dans l'herbe,
-Je peux te poser une question? demandé-je à Jimmy
-Pose toujours. répondit-il.
-Est-ce que tu te rappelles avoir vu une fille aux yeux bleus avec une veste violette à la soirée?
Jimmy tente de réfléchir une fraction de secondes mais en vain.
-J'en sais foutrement rien, j'en ai vues plein, mais j'ai surtout un petit black out, on va se coucher tu crois pas?
-Mouais... aquiescé-je en titubant en direction de la chambre à coucher.
-Peut-être que j'ai rêvé après tout. chuchoté-je.
Un week-end comme les autres s'achève. Déjà le dimanche soir approche, annonciateur de la reprise de la semaine imminente. Je n'ai toujours pas commencé le travail que j'ai à faire et je suis rattrapé par un effroyable sentiment d'insatisfaction.
Assis contre un mur de ma chambre j'écoute une musique des Rolling Stones, assez triste d'ailleurs et naturellement les larmes me montent aux yeux.
C'est tout le temps ainsi depuis des années, je cherche et j'attends désespérement quelque chose, refusant d'agir, refusant de ne pas me laisser aller, je me complais dans ce cocon de tristesse.
La soir passe à une vitesse folle il est déjà minuit alors que je décide de déconnecter ma console afin de pouvoir aller me coucher.
La main sous l'oreiller je murmure:
-Demain je change...
Une main tapote mon épaule.
-Hum?
-Putain Thomas réveille-toi, t'as failli te cramer la gueule!
Défoncé je me redresse avec difficulté et constate l'état de la moquette.
-Et merde putain c'est le joint ça...
-Ouais, me répond Jimmy, mais c'est pas le pire... j'ai dégueulé partout dans l'escalier.
Je rigole nerveusement. La musique continue de retentir dans la pièce du dessous, quel vacarme!
-Il est quelle heure? interroge-je mon ami.
-2 heures... On a eu un blanc d'une bonnes vingtaine de minutes... Je crois qu'il est temps de se barrer gros!
-Bonne idée! dis-je tout en me relevant et en attrapant ma guitare.
Le bordel est tel que par magie nous passons inapercus, une fois dehors nous entamons une course poursuite vers une direction inconnue, coupant à travers chant, riant comme des gosses.
-Oh... Quelle soirée, c'était un sacré bordel quand même!
-Tu l'as dit, bon mais on fait quoi maintenant?
-Bah on marche...
-Certes mais chez moi c'est où? me questionne t'il.
-Bah on a qu'à suivre la route et on verra bien!
Jimmy me sourit.
-On se fume un mystique?
Abasourdi je ne sais quoi répondre. Il rigole et me lance:
-Qui ne dit mot consent!
C'est ainsi que nous entamons notre marche dans la nuit, armés d'un joint, d'une guitare et d'aucun plan.
Un panneau dans la brume nous indique la direction à prendre, le froid peu à peu nous fait redescendre et le fait de marcher accentue l'instant bad trip.
C'est comme lorsque l'on commence à planer, l'on monte peu à peu sans vraiment en sentir l'effet et d'un coup telle une explosion, la drogue agit et tout devient clair.
Ca y est. Nous avions passés le point de non retour et nous nous préparions à passer les 2 prochaines heures à éviter de nous écraser comme un avion sans pilote aurait pu le faire.
Jimmy, l'air grave, tire avec difficulté une dernière latte:
-C'était peut-être celui de trop. articule t-il.
-Peut-être que celui de trop c'est celui qui t'as fait vomir surtout... lui lancé-je avec ironie.
-Ah oui celui qui t'as fait cramer la moquette c'est ça?
Amusé je tente de me souvenir de ce qui s'est passé, et alors que nous faisons le tour de sa maison je me rappelle d'un point crucial: je l'ai revue.
Exténués nous nous asseyons dans l'herbe,
-Je peux te poser une question? demandé-je à Jimmy
-Pose toujours. répondit-il.
-Est-ce que tu te rappelles avoir vu une fille aux yeux bleus avec une veste violette à la soirée?
Jimmy tente de réfléchir une fraction de secondes mais en vain.
-J'en sais foutrement rien, j'en ai vues plein, mais j'ai surtout un petit black out, on va se coucher tu crois pas?
-Mouais... aquiescé-je en titubant en direction de la chambre à coucher.
-Peut-être que j'ai rêvé après tout. chuchoté-je.
Un week-end comme les autres s'achève. Déjà le dimanche soir approche, annonciateur de la reprise de la semaine imminente. Je n'ai toujours pas commencé le travail que j'ai à faire et je suis rattrapé par un effroyable sentiment d'insatisfaction.
Assis contre un mur de ma chambre j'écoute une musique des Rolling Stones, assez triste d'ailleurs et naturellement les larmes me montent aux yeux.
C'est tout le temps ainsi depuis des années, je cherche et j'attends désespérement quelque chose, refusant d'agir, refusant de ne pas me laisser aller, je me complais dans ce cocon de tristesse.
La soir passe à une vitesse folle il est déjà minuit alors que je décide de déconnecter ma console afin de pouvoir aller me coucher.
La main sous l'oreiller je murmure:
-Demain je change...