Note de la fic :
Publié le 25/12/2010 à 19:26:34 par pooncha
Il est 19 heures alors que j'insère ma clé dans la serrure de la porte d'entrée. J'hésite un peu avant de tourner cette dernière, mes pieds traînent quelques instants sur le paillasson, j'observe les nuages, les jours se font de plus en plus longs, malgré cela le ciel est aujourd'hui particulièrement sombre.
Enfin, je pénètre dans le hall d'entrée qui baigne dans une tiède noirceur.
-Maman? appelé-je.
Aucune réponse ne se fait entendre, je prends soin de refermer la porte à clé derrière moi et me dirige vers la cuisine. J'allume cette dernière et constate un mot posé en évidence sur le bar.
"Tom's réunion ce soir je rentre tard.
Lasagnes dans le four (5 min micro onde).
Bise, Maman."
Je froisse le papier et le jette directement dans la poubelle.
Immédiatement, je grimpe dans ma chambre, y allume une douce lumière et dépose mon sac sur mon bureau, puis je prends mes écouteurs et redescend dans la cuisine.
Il est bientôt 19 heures 30, je décide pour une fois de manger tôt. C'est donc au rythme d'accords et de pulsations de basse et batterie que je mets en route mon plat de résistance.
Enfin, exténué par cette journée hors du commun, je regagne ma chambre le ventre plein et l'esprit lourd.
Je n'arrive pas à me sortir Julie de la tête, plus j'essaye et bien sûr plus elle me reste.
Notre histoire remonte à deux ans de cela, presque jour pour jour.
J'avais 15 ans, elle était du même âge, nous nous étions rencontrés par le biais d'une amie. Je n'avais pas eu le coup de foudre immédiat mais j'avais malgré tout pris son numéro. Rapidement nous nous sommes revus et nous avons commencé à sortir ensemble.
J'étais vraiment heureux et inévitablement je suis tombé amoureux, je trouve cette expression très juste parce que je suis littéralement tombé de haut.
11 mois plus tard elle m'a quitté pour aller avec un autre, la plus belle chose dans tout ça c'est qu'elle l'a fait le jour de nos un an, je m'en rappels comme si c'était hier.
C'était un vendredi matin, la veille, ma mère étant absente, du coup elle était venue dormir chez moi. Mais au réveil je ne la trouvais pas, j'ai finalement reçu un sms aux alentours de 10 heures, elle était désolée, moi aussi.
Néanmoins, toute l'année qui a suivit elle ne m'a pas lâché. Nous sommes revenus ensemble à de nombreuses reprises, je cédais toujours et l'on finissait inlassablement par reprendre le chemin de cette spirale infernale.
J'étais malheureux, vraiment. Les gens ont beau dire que les amours de jeunesse ne valent rien, j'ai souffert comme jamais je ne pensais pouvoir.
Je n'ai cessé d'avoir peur: qu'elle me quitte, qu'elle me trompe, qu'elle soit dans les bras d'un autre. Je me suis véritablement rendu malade tellement j'étais amoureux.
Mais il y a 5 mois j'ai pris la décision d'oublier, de tenter de passer à autre chose, c'était vraisemblablement peine perdue.
Toutefois, j'ai tenu bon! Mes amis m'ont soutenu, par ailleurs j'ai surement grandis et le mal qu'elle m'avait fait m'a poussé à réaliser les choix qui s'imposaient désormais à moi... Pour mon propre bien.
Finalement nous ne sommes pas revenus ensemble, mais ce n'est pas pour autant qu'elle n'a pas gardé une emprise considérable sur ma personne.
Je suis désormais marqué et hanté par cette histoire, j'espère que l'avenir me montrera le chemin à emprunter.
Je cligne des yeux, ému par ses souvenirs. De ma fenêtre j'observe les lumières de la ville, la nuit est décidément très belle.
Et, par facilité pour oublier mes soucis je décide ce soir de fumer un joint, mais l'image de Julie ne s'efface guère.
Finalement, je finis par m'étaler sur mon lit, l'oeil hagard, l'esprit perdu.
Je repense à cette journée, au passé, je regrette et sens ce vide dans mon estomac revenir, je me roule en boule et augmente le son de la musique.
-Hum?
Mon portable vient de vibrer, j'ôte mes écouteurs et jette un coup d'oeil à ma montre qui affiche 23h passées. De la main droite j'attrape mon portable et ouvre le message, ce dernier affiche: "Tu as un nouveau mail." il est de Julie.
Instantanément, je fonce sur mon ordinateur et l'allume, je relance une musique le temps de patienter, je sens mon coeur battre plus vite qu'il ne le devrait.
La page internet met un temps infini à charger et enfin je distingue les premiers mots qu'elle m'a écrit.
"Thomas,
J'ai longtemps hésité avant de t'écrire. Depuis notre rupture et mes erreurs je n'ai cessé de te regretter."
J'ouvre de grands yeux, ma main se resserre sur la souris, je continu de lire.
"...je n'ai cessé de te regretter. Je n'arrive pas à vivre sans toi, je n'arrive pas à avancer!
Thomas je ne te l'ai pas assez dis mais je t'aime, tu m'as rendu amoureuse bien plus que n'importe qui ne le fera jamais.
Je suis consciente du mal que je t'ai fait mais j'aimerai que tu trouves la force de me laisser une dernière chance.
Je peux te rendre heureux, autant que toi tu me rends heureuse et c'est peu dire.
Ta tendresse, ta présence, tes câlins me manquent.
On a merdé tous les deux depuis le début, j'ai une part de responsabilité énorme dans ce qui s'est passé, je te demande pardon pour ça.
Quoi que tu fasses je t'attendrai tu le sais. On se crée sans cesse des problèmes alors que l'on a tout pour être heureux. Personne ne m'intéresse si ce n'est toi. J'ai tellement envie que l'on passe ce cap. Que l'on se fasse confiance et que tout redevienne comme à nos débuts...
Rappelle toi juste ce poème que tu m'as écris un jour:
" Quand tu doutes et que tu hésites,
Quand tu me détestes et que tu me hais,
Regarde juste à côté de ton coeur,
Et vois que j'y suis toujours. "
Julie."
Je me mets à pleurer sur-le-champ, je ne contrôle plus mes émotions. J'ai beau vouloir me libérer de son emprise, là c'est trop, je l'aime tellement, il est inconcevable que je la laisse partir.
Vivement, je me saisis de mon téléphone et commence à composer son numéro, quand je remarque un dernier paragraphe. J'essuie mes yeux et entreprend de terminer son mail.
" Voilà ce que je t'avais écris il y a quelques soirs ce cela.
Mais oublie tout ça, c'est du passé. Tu m'as trop prise pour une conne, trop fait attendre.
J'ai eu l'illusion que ma vie ne dépendait que de toi, c'était faux. Je peux avoir bien mieux qu'une personne aussi minable.
Maintenant c'est terminé et crois moi sur parole: c'est définitif.
Adieu."
Mon coeur se stoppe net.
Je relis ces quelques mots, je ne comprends pas.
Une fois encore j'entreprends une relecture.
Les larmes ruissellent sur mes joues, je referme violemment mon ordinateur, me lève et commence à tourner en rond.
-PUTAIN! Pourquoi?! Pourquoi t'as fait ça BORDEL?! je hurle, furieux, blessé.
Je marche partout dans ma chambre, ma respiration s'accélère et mon esprit s'embrouille de plus en plus sous le flot d'émotions qui le submerge.
-C'est pas possible, c'est pas possible... je ne cesse de me répéter.
Je m'avance vers ma salle de bain et observe mon reflet dans la glace. mon visage est rouge, tout comme mes yeux.
Furieusement, je dirige mon poing vers celui-ci et me stoppe à quelques centimètres.
Un nombre incalculable de possibilités me passe par la tête. Je ne sais plus quoi faire, je commence à ouvrir les tiroirs et à en vider le contenu, finalement je me saisis de me mon rasoir et en retire une lame.
-Ah ouais tu veux jouer à ça!?
Je fonce vers mon lit et attrape mon portable, je compose son numéro.
Ca sonne, une fois, deux fois, trois...
-Allo?
-PUTAIN pourquoi t'as fait ça?!
-C'est terminé Thomas, j'en peux plus de tout ça... répond-elle.
-Tu t'es foutu de ma gueule! J'attendais! Je ne faisais rien.. Je... balbutié-je.
-...
-POURQUOI TU FAIS CA?! Ca t'amuses de me faire mal?! HEIN?! hurlé-je de toutes mes forces dans le combiné.
-J'en ai marre c'est tout.
-Je vais faire une connerie Julie je te préviens! T'avais pas le droit! T'avais pas le droit! continué je.
-Arrête, laisse moi maintenant, ne me rappelle plus.
-T'es qu'une putain de salope! T'avais pas le droit! T'avais...
-Adieu Thomas. dit-elle avant de raccrocher.
-NON RACCROCHE PAS! PUTAIN! JULIE!
Immédiatement je la rappels et tombe sur sa messagerie.
-Julie répond moi! Putain répond!
Je rappels une seconde fois, puis une troisième, quatrième... En vain. Je finis par balancer mon portable sur le sol.
Je pleure toutes les larmes de mon corps et m'assois dans un coin et tenant fermement la lame entre mon pouce et mon index.
-Ah ouais tu t'en fou de moi? Et bien on va bien voir! Soliloqué-je.
J'appose la lame sur mon avant bras gauche et hésite une seconde avant d'appliquer cette dernière d'un coup sec. Une petite trace se dessine, pas plus grosse qu'une égratignure.
Je suis envahis par une colère telle que je continue mon manège pendant 5 minutes, tout en veillant à ne pas me blesser, je suis ridicule, noyé sous mes pleures.
Soudain, un coup plus vif que les autres me fait pousser un petit cri, je regarde mon bras et distingue ma peau qui se fend sur cinq centimètres, doucement elle s'écarte et laisse place au sang qui se répand rapidement sur toute ma chaire.
Je m'arrête de pleurer et observe la scène, pendant une seconde je ne réalise pas l'étendu de mon geste, ce n'est que lorsque mon sang commence à perler sur mon jeans que la panique m'envahit. Ma tête se met à tourner, mon ventre se noue, j'ai véritablement peur de mourir.
Je me lève attrape une serviette dans la salle de bain afin de l'appliquer sur la plaie. J'ai mal, et les larmes se mettent à revenir presque immédiatement.
Alors, d'une main je me mets à chercher à tâtons mon téléphone lancé quelques minutes auparavant.
Première sonnerie... Décroche je t'en prie.
Deuxième sonnerie... S'il te plaît.
Troisième sonnerie... Ne me laisse pas seul, pas maintenant.
Quatrième sonnerie...
-Ouais?
-Jimmy... dis-je entre deux sanglots.
-Qu'est ce qu'il y a? répond t-il étonné.
-Je t'en supplie... Vient tout de suite j'ai fait une énorme connerie...
Enfin, je pénètre dans le hall d'entrée qui baigne dans une tiède noirceur.
-Maman? appelé-je.
Aucune réponse ne se fait entendre, je prends soin de refermer la porte à clé derrière moi et me dirige vers la cuisine. J'allume cette dernière et constate un mot posé en évidence sur le bar.
"Tom's réunion ce soir je rentre tard.
Lasagnes dans le four (5 min micro onde).
Bise, Maman."
Je froisse le papier et le jette directement dans la poubelle.
Immédiatement, je grimpe dans ma chambre, y allume une douce lumière et dépose mon sac sur mon bureau, puis je prends mes écouteurs et redescend dans la cuisine.
Il est bientôt 19 heures 30, je décide pour une fois de manger tôt. C'est donc au rythme d'accords et de pulsations de basse et batterie que je mets en route mon plat de résistance.
Enfin, exténué par cette journée hors du commun, je regagne ma chambre le ventre plein et l'esprit lourd.
Je n'arrive pas à me sortir Julie de la tête, plus j'essaye et bien sûr plus elle me reste.
Notre histoire remonte à deux ans de cela, presque jour pour jour.
J'avais 15 ans, elle était du même âge, nous nous étions rencontrés par le biais d'une amie. Je n'avais pas eu le coup de foudre immédiat mais j'avais malgré tout pris son numéro. Rapidement nous nous sommes revus et nous avons commencé à sortir ensemble.
J'étais vraiment heureux et inévitablement je suis tombé amoureux, je trouve cette expression très juste parce que je suis littéralement tombé de haut.
11 mois plus tard elle m'a quitté pour aller avec un autre, la plus belle chose dans tout ça c'est qu'elle l'a fait le jour de nos un an, je m'en rappels comme si c'était hier.
C'était un vendredi matin, la veille, ma mère étant absente, du coup elle était venue dormir chez moi. Mais au réveil je ne la trouvais pas, j'ai finalement reçu un sms aux alentours de 10 heures, elle était désolée, moi aussi.
Néanmoins, toute l'année qui a suivit elle ne m'a pas lâché. Nous sommes revenus ensemble à de nombreuses reprises, je cédais toujours et l'on finissait inlassablement par reprendre le chemin de cette spirale infernale.
J'étais malheureux, vraiment. Les gens ont beau dire que les amours de jeunesse ne valent rien, j'ai souffert comme jamais je ne pensais pouvoir.
Je n'ai cessé d'avoir peur: qu'elle me quitte, qu'elle me trompe, qu'elle soit dans les bras d'un autre. Je me suis véritablement rendu malade tellement j'étais amoureux.
Mais il y a 5 mois j'ai pris la décision d'oublier, de tenter de passer à autre chose, c'était vraisemblablement peine perdue.
Toutefois, j'ai tenu bon! Mes amis m'ont soutenu, par ailleurs j'ai surement grandis et le mal qu'elle m'avait fait m'a poussé à réaliser les choix qui s'imposaient désormais à moi... Pour mon propre bien.
Finalement nous ne sommes pas revenus ensemble, mais ce n'est pas pour autant qu'elle n'a pas gardé une emprise considérable sur ma personne.
Je suis désormais marqué et hanté par cette histoire, j'espère que l'avenir me montrera le chemin à emprunter.
Je cligne des yeux, ému par ses souvenirs. De ma fenêtre j'observe les lumières de la ville, la nuit est décidément très belle.
Et, par facilité pour oublier mes soucis je décide ce soir de fumer un joint, mais l'image de Julie ne s'efface guère.
Finalement, je finis par m'étaler sur mon lit, l'oeil hagard, l'esprit perdu.
Je repense à cette journée, au passé, je regrette et sens ce vide dans mon estomac revenir, je me roule en boule et augmente le son de la musique.
-Hum?
Mon portable vient de vibrer, j'ôte mes écouteurs et jette un coup d'oeil à ma montre qui affiche 23h passées. De la main droite j'attrape mon portable et ouvre le message, ce dernier affiche: "Tu as un nouveau mail." il est de Julie.
Instantanément, je fonce sur mon ordinateur et l'allume, je relance une musique le temps de patienter, je sens mon coeur battre plus vite qu'il ne le devrait.
La page internet met un temps infini à charger et enfin je distingue les premiers mots qu'elle m'a écrit.
"Thomas,
J'ai longtemps hésité avant de t'écrire. Depuis notre rupture et mes erreurs je n'ai cessé de te regretter."
J'ouvre de grands yeux, ma main se resserre sur la souris, je continu de lire.
"...je n'ai cessé de te regretter. Je n'arrive pas à vivre sans toi, je n'arrive pas à avancer!
Thomas je ne te l'ai pas assez dis mais je t'aime, tu m'as rendu amoureuse bien plus que n'importe qui ne le fera jamais.
Je suis consciente du mal que je t'ai fait mais j'aimerai que tu trouves la force de me laisser une dernière chance.
Je peux te rendre heureux, autant que toi tu me rends heureuse et c'est peu dire.
Ta tendresse, ta présence, tes câlins me manquent.
On a merdé tous les deux depuis le début, j'ai une part de responsabilité énorme dans ce qui s'est passé, je te demande pardon pour ça.
Quoi que tu fasses je t'attendrai tu le sais. On se crée sans cesse des problèmes alors que l'on a tout pour être heureux. Personne ne m'intéresse si ce n'est toi. J'ai tellement envie que l'on passe ce cap. Que l'on se fasse confiance et que tout redevienne comme à nos débuts...
Rappelle toi juste ce poème que tu m'as écris un jour:
" Quand tu doutes et que tu hésites,
Quand tu me détestes et que tu me hais,
Regarde juste à côté de ton coeur,
Et vois que j'y suis toujours. "
Julie."
Je me mets à pleurer sur-le-champ, je ne contrôle plus mes émotions. J'ai beau vouloir me libérer de son emprise, là c'est trop, je l'aime tellement, il est inconcevable que je la laisse partir.
Vivement, je me saisis de mon téléphone et commence à composer son numéro, quand je remarque un dernier paragraphe. J'essuie mes yeux et entreprend de terminer son mail.
" Voilà ce que je t'avais écris il y a quelques soirs ce cela.
Mais oublie tout ça, c'est du passé. Tu m'as trop prise pour une conne, trop fait attendre.
J'ai eu l'illusion que ma vie ne dépendait que de toi, c'était faux. Je peux avoir bien mieux qu'une personne aussi minable.
Maintenant c'est terminé et crois moi sur parole: c'est définitif.
Adieu."
Mon coeur se stoppe net.
Je relis ces quelques mots, je ne comprends pas.
Une fois encore j'entreprends une relecture.
Les larmes ruissellent sur mes joues, je referme violemment mon ordinateur, me lève et commence à tourner en rond.
-PUTAIN! Pourquoi?! Pourquoi t'as fait ça BORDEL?! je hurle, furieux, blessé.
Je marche partout dans ma chambre, ma respiration s'accélère et mon esprit s'embrouille de plus en plus sous le flot d'émotions qui le submerge.
-C'est pas possible, c'est pas possible... je ne cesse de me répéter.
Je m'avance vers ma salle de bain et observe mon reflet dans la glace. mon visage est rouge, tout comme mes yeux.
Furieusement, je dirige mon poing vers celui-ci et me stoppe à quelques centimètres.
Un nombre incalculable de possibilités me passe par la tête. Je ne sais plus quoi faire, je commence à ouvrir les tiroirs et à en vider le contenu, finalement je me saisis de me mon rasoir et en retire une lame.
-Ah ouais tu veux jouer à ça!?
Je fonce vers mon lit et attrape mon portable, je compose son numéro.
Ca sonne, une fois, deux fois, trois...
-Allo?
-PUTAIN pourquoi t'as fait ça?!
-C'est terminé Thomas, j'en peux plus de tout ça... répond-elle.
-Tu t'es foutu de ma gueule! J'attendais! Je ne faisais rien.. Je... balbutié-je.
-...
-POURQUOI TU FAIS CA?! Ca t'amuses de me faire mal?! HEIN?! hurlé-je de toutes mes forces dans le combiné.
-J'en ai marre c'est tout.
-Je vais faire une connerie Julie je te préviens! T'avais pas le droit! T'avais pas le droit! continué je.
-Arrête, laisse moi maintenant, ne me rappelle plus.
-T'es qu'une putain de salope! T'avais pas le droit! T'avais...
-Adieu Thomas. dit-elle avant de raccrocher.
-NON RACCROCHE PAS! PUTAIN! JULIE!
Immédiatement je la rappels et tombe sur sa messagerie.
-Julie répond moi! Putain répond!
Je rappels une seconde fois, puis une troisième, quatrième... En vain. Je finis par balancer mon portable sur le sol.
Je pleure toutes les larmes de mon corps et m'assois dans un coin et tenant fermement la lame entre mon pouce et mon index.
-Ah ouais tu t'en fou de moi? Et bien on va bien voir! Soliloqué-je.
J'appose la lame sur mon avant bras gauche et hésite une seconde avant d'appliquer cette dernière d'un coup sec. Une petite trace se dessine, pas plus grosse qu'une égratignure.
Je suis envahis par une colère telle que je continue mon manège pendant 5 minutes, tout en veillant à ne pas me blesser, je suis ridicule, noyé sous mes pleures.
Soudain, un coup plus vif que les autres me fait pousser un petit cri, je regarde mon bras et distingue ma peau qui se fend sur cinq centimètres, doucement elle s'écarte et laisse place au sang qui se répand rapidement sur toute ma chaire.
Je m'arrête de pleurer et observe la scène, pendant une seconde je ne réalise pas l'étendu de mon geste, ce n'est que lorsque mon sang commence à perler sur mon jeans que la panique m'envahit. Ma tête se met à tourner, mon ventre se noue, j'ai véritablement peur de mourir.
Je me lève attrape une serviette dans la salle de bain afin de l'appliquer sur la plaie. J'ai mal, et les larmes se mettent à revenir presque immédiatement.
Alors, d'une main je me mets à chercher à tâtons mon téléphone lancé quelques minutes auparavant.
Première sonnerie... Décroche je t'en prie.
Deuxième sonnerie... S'il te plaît.
Troisième sonnerie... Ne me laisse pas seul, pas maintenant.
Quatrième sonnerie...
-Ouais?
-Jimmy... dis-je entre deux sanglots.
-Qu'est ce qu'il y a? répond t-il étonné.
-Je t'en supplie... Vient tout de suite j'ai fait une énorme connerie...
Commentaires
- Games
14/01/2011 à 19:09:07
bien écrit tout en restant sobre.. suite
- Fifoudelavie
13/01/2011 à 20:27:24
Mec continue ta fic, c'est un ordre
- C4MeL
10/01/2011 à 21:40:31
Sweet demandée
- Vaga55
10/01/2011 à 18:20:55
Need la suite