Note de la fic :
The Rain Song
Par : pooncha
Genre : Sentimental, Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 19 : I ain't no nice guy.
Publié le 09/08/2011 à 22:37:45 par pooncha
Dimanche 15 juin 2008. 9h36 PM.
-Je résume, rigole Paul, donc Julie c'est du passé. Marion tu as abandonné... Et, pour couronner le tout, tu as rencontré une fille avec laquelle tu as couché, mais! Cette dernière ne veux pas de toi!
-Exactement. acquiescé-je.
-Bah, soupir Erwan, tes semaines de révisions ont du être sympathique.
-Peu importe ces grognasses! Demain c'est le grand jour, tranche Jimmy, vous avez intérêt à tout déchirer!
Tous trois sourions nerveusement.
-T'inquiètes. lâché-je.
En rentrant chez moi je traîne les pieds et décide de faire un détour par notre parc préféré. L'air est lourd, les nuages envahissent peu à peu le ciel et la pluie finit par perler doucement. Je m'installe sur un banc et ma tête vient trouver refuge au creux de mes mains.
Ces dernières semaines ont été tellement chargé en émotion, qu'elles m'ont donné l'impression de durer une éternité. Mais, maintenant il s'agit pour moi de me concentrer sur la réalité. Je ferme les yeux et inspire lentement l'épaisse fumée qui se dégage du joint. Je colle mes mains l'une contre l'autre et entame une prière.
-Faites que tout se passe bien. supplié-je.
Vendredi 4 juillet 2008. 5h40 PM.
-PUTAIN ON L'A AUSSI! Hurle Erwan dans le combiné du téléphone.
J'entends Paul rire à l'autre bout du fil alors que Jimmy prend une photo de la scène. Nous sommes tous trois installés sur les marches d'une place, le dos calé contre une colonne, savourant notre victoire.
-Encore une fois, félicitation les...
Une sonnerie de téléphone coupe soudainement Jimmy.
-Pardon, m'excusé en répondant, allô?
-Oui c'est moi...
-Ah, salut papa.
-Alors ces résultats?
-Je l'ai.
-Super, me félicite t'il, c'est génial Tom's. Tu vas pouvoir profiter sereinement de ton été maintenant.
-Merci. Merci 'pa. Par contre, là, je suis avec des amis... On va aller boire un verre.
-D'accord, amusez vous bien. Bise mon grand.
-Merci encore, bonne soirée. terminé-je avant de raccrocher.
-C'était ton Padre? me questionne Erwan.
-Ouais... Pas un appel depuis deux semaines, il était temps qu'il se manifeste...
-Te prend pas la tête avec ça, rétorque Jimmy, le monde est à nous! Aussi... Vous allez me dire "encore" mais ce soir il s'agit de fêter ça dignement!
-Exact. sourit Erwan.
-Pour ce faire, enchaîne Jimmy enthousiaste, rendez-vous chez moi à 21 heures.
-C'est okey pour moi.
-De même. continu Erwan.
-So... See you later. nous lance Jimmy en s'éloignant.
Seuls, Erwan et moi décidons finalement de partir en direction de nos demeures respectives. Sur le chemin les appels de félicitation se succèdent, aussi, étrangement, mon ventre demeure noué. Comme si une mauvaise nouvelle allait me faire descendre de ce magnifique nuage. Mais il paraît que l'heure n'est pas à se prendre la tête. Ainsi, aux alentours de vingt et une heure je me rends d'un pas décidé chez Jimmy.
Située à une petite dizaines de minutes de chez moi, sa maison surplombe les quais et offre une magnifique vue sur la rivière qui traverse notre ville. En un coup de sonnette me voilà accueilli par mon ami.
Sa demeure à la particularité d'être composée de trois parties distinctes. La première est l'espace normale dira t-on: une cuisine séparée d'un bar, donnant sur un grand salon au baies vitrées. A côté de l'entrée on trouve l'inévitable combinaison: toilettes, salle de bain et chambre. En quelque sorte la partie réservée aux parents.
Le salon quant à lui donne sur une immense terrasse, toute en longueur. Enfin, au fond de ce petit coin de paradis de verdure se trouve une annexe où vit Jimmy.
-THOMAS!
A peine ai-je le temps de me retourner que Paul bondit sur mon dos.
-Félicitation petit con! m'étrangle t-il.
-Félicitation à toi aussi.
Paul me tend alors sa main droite que je serre affectueusement.
-A nous!
-Bon, nous coupe Jimmy, c'est pas tout mais on a du matos à préparer, Paul vient m'aider. Thomas... Bah... Occupe toi comme tu peux.
-Okey. lancé-je dubitatif.
Laissé seul, je pars saluer le petit groupe de personne attablé près de la porte fenêtre. Au premier coup d'oeil je me rends compte que je ne connais personne. Ainsi, une fois les présentations faites je décide de m'isoler dans la chambre de Jim'. J'y trouve un bordel incommensurable et fini par m'asseoir sur son vieux canapé. La vitre ouverte laisse s'engouffrer un petit air frais. J'observe un peu les murs et m'attarde sur les vieux tags que nous avions fait quelques années auparavant. Sur la gauche mon ami a affiché un cadre dans lequel se trouve quelques photos: lui et Erwan, Paul, nous tous, d'autres potes et même une vieille photo de Julie et moi. A la vue de cette dernière je souris, nostalgique, comme ce temps me manque.
-On a bien grandi, hein?
Je me retourne et trouve Jimmy planté sur le rebord de la fenêtre.
-Ouais man... émis-je embarrassé.
-Ca a pas l'air d'aller Thomas, j'comprends pas trop là...
-Moi non plus je comprends pas. Toujours ce besoin de me prendre la tête.
-Descends avec nous.
-Un instant et j'arrive.
Jim' acquiesce et part retrouver les quelques personnes qui se trouvent sur la terrasse. Je les entends tous préparer la soirée, rigoler, s'amuser, insouciants. J'en deviendrai presque jaloux, comment font-ils?
Alors, après avoir consciencieusement fermé la porte à clé je viens m'écrouler contre le dossier du canapé. D'un geste lent, je passe ma main sur mon visage et la ramène jusqu'à ma nuque. Les yeux rivés sur les nuages, j'inspire longuement et finis par attraper le casque audio qui traîne sur la table basse. J'insère ce dernier dans mon baladeur et entame une vive recherche de la musique désirée. Enfin, la guitare commence et la batterie suit, douce montée, douce descente, lente chute.
En même temps que mon coeur se cale sur le rythme je prépare rapidement un bang. Au diable l'économie je verse l'intégralité de mon pochon dans l'opercule prévu à cet effet.
A cet instant une larme incompréhensible vient perler sur ma joue.
-Je ne sais pas ou je vais, mais je vais essayer, puisque ça me fait me sentir comme si j'étais un homme. récité-je.
La flamme illumine le verre et j'aspire de toutes mes forces, secouant frénétiquement la tête, les yeux clos. Mon coeur s'emballe et s'envole au moment où les résidus de cannabis viennent se noyer dans l'eau.
A ce moment, ma main droite tente maladroitement de poser l'objet qu'elle tient et vient rejoindre sa soeur sur mon crâne.
Le temps paraît suspendu. Mon cerveau vibre toujours plus fort, comme si il cherchait à me tirer du chemin que j'emprunte. Je reste là. Inconscient. Une seconde larme roule rapidement, suivit d'une troisième, puis d'une quatrième, et ainsi de suite.
Oh. Je suppose que je ne sais tout simplement pas.
A l'instant où je me lève, je sens tout mon corps s'effondrer sur lui même. Un lourd frisson parcourt mon échine. J'ouvre la porte et trébuche dans l'escalier. Ma vision se fait maintenant par flashs. Telle une succession de photos, et, celles-ci s'assombrissent de plus en plus. Partant des côtés et se rapprochant du centre, le noir envahit mon espace.
Désespérément, alors que je cède peu à peu à la panique j'essaye de reprendre mon souffle, je redresse la tête et m'assieds inconsciemment sur le pallier. Mon corps me fait mal, il hurle. Bientôt, alors qu'aucun élément extérieur ne pourrait me tirer de là. Je me retrouve pris dans un tourbillon pour finir par m'effondrer violemment contre le sol de la terrasse.
Un dernier regard à ce monde. Est-ce vraiment maintenant que tout se termine? Si facilement, si rapidement, je n'y crois pas. Vous vous attendiez à un Happy End? Moi aussi.
-THOMAS!
Quelque chose me saisit par les épaules et semble me tirer vers la lumière. J'entends indistinctement un flot de paroles incompréhensibles. L'accélération persiste malgré mon retour. Et, brutalement, tout s'arrête.
-THOMAS!
Mes yeux s'ouvrent brusquement, la pièce est maintenant intégralement blanche, immaculée. Une personne est assise là.
-Marion?
-Alors ce rêve il est bien? rigole t-elle
-Je.. je... bafouillé, je ne comprends pas.
-Dis moi, soupira t-elle en se redressant, tu vas toujours aussi mal?
-Je ne suis pas très bien en ce moment, c'est tout. articulé-je abasourdi.
-Pourquoi ne m'as-tu pas appelé pour que je vienne t'aider?
Elle me sourit, puis, poursuit.
-Tu devais surement être trop occupé par Julie ou encore Agathe.
-Comment sais-tu ça?! suffoqué-je.
-Ne cours pas si vite Thomas, apprécie ce présent.
-Je ne comprends pas Marion, lâché-je, qu'est ce qu'on fait ici?!
-Qui sait, peut-être que nous ça aurait marché. Du moins, si tu ne m'avais pas laissé tourner de la sorte. Pardon, esquisse t-elle tristement, c'est de ma faute au fond...
-Qu'est-ce que tu veux dire? demandé-je désemparé.
-Ouvre les yeux Thomas, l'avenir est à toi. Après tout, tu n'es plus un petit garçon.
Sa main vint soulever ma frange et ses lèvres y déposer un baiser. Et d'une voix à peine audible, au creux de mon oreille, un murmure.
-I'm yours.
Un flash aveuglant fait se condamner mes yeux, soudain, un cri résonne.
-THOMAS!
-Hum..
-THOMAS!
-Jimmy?
-Putain... Man, sanglote t-il, tu nous as fait peur!
-Qu'est... Qu'est ce qui s'est passé?
-T'étais dans les pommes! Totalement inconscient!
Stupéfait, Jimmy me tend la main et m'aide à me relever. Je prends appuis contre le mur et scrute la scène. Les invités nous regardent tous, effarés. A l'autre bout de la terrasse je vois Paul revenir paniqué avec Erwan.
-Et bien, soupiré-je , que la fête commence...
-Je résume, rigole Paul, donc Julie c'est du passé. Marion tu as abandonné... Et, pour couronner le tout, tu as rencontré une fille avec laquelle tu as couché, mais! Cette dernière ne veux pas de toi!
-Exactement. acquiescé-je.
-Bah, soupir Erwan, tes semaines de révisions ont du être sympathique.
-Peu importe ces grognasses! Demain c'est le grand jour, tranche Jimmy, vous avez intérêt à tout déchirer!
Tous trois sourions nerveusement.
-T'inquiètes. lâché-je.
En rentrant chez moi je traîne les pieds et décide de faire un détour par notre parc préféré. L'air est lourd, les nuages envahissent peu à peu le ciel et la pluie finit par perler doucement. Je m'installe sur un banc et ma tête vient trouver refuge au creux de mes mains.
Ces dernières semaines ont été tellement chargé en émotion, qu'elles m'ont donné l'impression de durer une éternité. Mais, maintenant il s'agit pour moi de me concentrer sur la réalité. Je ferme les yeux et inspire lentement l'épaisse fumée qui se dégage du joint. Je colle mes mains l'une contre l'autre et entame une prière.
-Faites que tout se passe bien. supplié-je.
Vendredi 4 juillet 2008. 5h40 PM.
-PUTAIN ON L'A AUSSI! Hurle Erwan dans le combiné du téléphone.
J'entends Paul rire à l'autre bout du fil alors que Jimmy prend une photo de la scène. Nous sommes tous trois installés sur les marches d'une place, le dos calé contre une colonne, savourant notre victoire.
-Encore une fois, félicitation les...
Une sonnerie de téléphone coupe soudainement Jimmy.
-Pardon, m'excusé en répondant, allô?
-Oui c'est moi...
-Ah, salut papa.
-Alors ces résultats?
-Je l'ai.
-Super, me félicite t'il, c'est génial Tom's. Tu vas pouvoir profiter sereinement de ton été maintenant.
-Merci. Merci 'pa. Par contre, là, je suis avec des amis... On va aller boire un verre.
-D'accord, amusez vous bien. Bise mon grand.
-Merci encore, bonne soirée. terminé-je avant de raccrocher.
-C'était ton Padre? me questionne Erwan.
-Ouais... Pas un appel depuis deux semaines, il était temps qu'il se manifeste...
-Te prend pas la tête avec ça, rétorque Jimmy, le monde est à nous! Aussi... Vous allez me dire "encore" mais ce soir il s'agit de fêter ça dignement!
-Exact. sourit Erwan.
-Pour ce faire, enchaîne Jimmy enthousiaste, rendez-vous chez moi à 21 heures.
-C'est okey pour moi.
-De même. continu Erwan.
-So... See you later. nous lance Jimmy en s'éloignant.
Seuls, Erwan et moi décidons finalement de partir en direction de nos demeures respectives. Sur le chemin les appels de félicitation se succèdent, aussi, étrangement, mon ventre demeure noué. Comme si une mauvaise nouvelle allait me faire descendre de ce magnifique nuage. Mais il paraît que l'heure n'est pas à se prendre la tête. Ainsi, aux alentours de vingt et une heure je me rends d'un pas décidé chez Jimmy.
Située à une petite dizaines de minutes de chez moi, sa maison surplombe les quais et offre une magnifique vue sur la rivière qui traverse notre ville. En un coup de sonnette me voilà accueilli par mon ami.
Sa demeure à la particularité d'être composée de trois parties distinctes. La première est l'espace normale dira t-on: une cuisine séparée d'un bar, donnant sur un grand salon au baies vitrées. A côté de l'entrée on trouve l'inévitable combinaison: toilettes, salle de bain et chambre. En quelque sorte la partie réservée aux parents.
Le salon quant à lui donne sur une immense terrasse, toute en longueur. Enfin, au fond de ce petit coin de paradis de verdure se trouve une annexe où vit Jimmy.
-THOMAS!
A peine ai-je le temps de me retourner que Paul bondit sur mon dos.
-Félicitation petit con! m'étrangle t-il.
-Félicitation à toi aussi.
Paul me tend alors sa main droite que je serre affectueusement.
-A nous!
-Bon, nous coupe Jimmy, c'est pas tout mais on a du matos à préparer, Paul vient m'aider. Thomas... Bah... Occupe toi comme tu peux.
-Okey. lancé-je dubitatif.
Laissé seul, je pars saluer le petit groupe de personne attablé près de la porte fenêtre. Au premier coup d'oeil je me rends compte que je ne connais personne. Ainsi, une fois les présentations faites je décide de m'isoler dans la chambre de Jim'. J'y trouve un bordel incommensurable et fini par m'asseoir sur son vieux canapé. La vitre ouverte laisse s'engouffrer un petit air frais. J'observe un peu les murs et m'attarde sur les vieux tags que nous avions fait quelques années auparavant. Sur la gauche mon ami a affiché un cadre dans lequel se trouve quelques photos: lui et Erwan, Paul, nous tous, d'autres potes et même une vieille photo de Julie et moi. A la vue de cette dernière je souris, nostalgique, comme ce temps me manque.
-On a bien grandi, hein?
Je me retourne et trouve Jimmy planté sur le rebord de la fenêtre.
-Ouais man... émis-je embarrassé.
-Ca a pas l'air d'aller Thomas, j'comprends pas trop là...
-Moi non plus je comprends pas. Toujours ce besoin de me prendre la tête.
-Descends avec nous.
-Un instant et j'arrive.
Jim' acquiesce et part retrouver les quelques personnes qui se trouvent sur la terrasse. Je les entends tous préparer la soirée, rigoler, s'amuser, insouciants. J'en deviendrai presque jaloux, comment font-ils?
Alors, après avoir consciencieusement fermé la porte à clé je viens m'écrouler contre le dossier du canapé. D'un geste lent, je passe ma main sur mon visage et la ramène jusqu'à ma nuque. Les yeux rivés sur les nuages, j'inspire longuement et finis par attraper le casque audio qui traîne sur la table basse. J'insère ce dernier dans mon baladeur et entame une vive recherche de la musique désirée. Enfin, la guitare commence et la batterie suit, douce montée, douce descente, lente chute.
En même temps que mon coeur se cale sur le rythme je prépare rapidement un bang. Au diable l'économie je verse l'intégralité de mon pochon dans l'opercule prévu à cet effet.
A cet instant une larme incompréhensible vient perler sur ma joue.
-Je ne sais pas ou je vais, mais je vais essayer, puisque ça me fait me sentir comme si j'étais un homme. récité-je.
La flamme illumine le verre et j'aspire de toutes mes forces, secouant frénétiquement la tête, les yeux clos. Mon coeur s'emballe et s'envole au moment où les résidus de cannabis viennent se noyer dans l'eau.
A ce moment, ma main droite tente maladroitement de poser l'objet qu'elle tient et vient rejoindre sa soeur sur mon crâne.
Le temps paraît suspendu. Mon cerveau vibre toujours plus fort, comme si il cherchait à me tirer du chemin que j'emprunte. Je reste là. Inconscient. Une seconde larme roule rapidement, suivit d'une troisième, puis d'une quatrième, et ainsi de suite.
Oh. Je suppose que je ne sais tout simplement pas.
A l'instant où je me lève, je sens tout mon corps s'effondrer sur lui même. Un lourd frisson parcourt mon échine. J'ouvre la porte et trébuche dans l'escalier. Ma vision se fait maintenant par flashs. Telle une succession de photos, et, celles-ci s'assombrissent de plus en plus. Partant des côtés et se rapprochant du centre, le noir envahit mon espace.
Désespérément, alors que je cède peu à peu à la panique j'essaye de reprendre mon souffle, je redresse la tête et m'assieds inconsciemment sur le pallier. Mon corps me fait mal, il hurle. Bientôt, alors qu'aucun élément extérieur ne pourrait me tirer de là. Je me retrouve pris dans un tourbillon pour finir par m'effondrer violemment contre le sol de la terrasse.
Un dernier regard à ce monde. Est-ce vraiment maintenant que tout se termine? Si facilement, si rapidement, je n'y crois pas. Vous vous attendiez à un Happy End? Moi aussi.
-THOMAS!
Quelque chose me saisit par les épaules et semble me tirer vers la lumière. J'entends indistinctement un flot de paroles incompréhensibles. L'accélération persiste malgré mon retour. Et, brutalement, tout s'arrête.
-THOMAS!
Mes yeux s'ouvrent brusquement, la pièce est maintenant intégralement blanche, immaculée. Une personne est assise là.
-Marion?
-Alors ce rêve il est bien? rigole t-elle
-Je.. je... bafouillé, je ne comprends pas.
-Dis moi, soupira t-elle en se redressant, tu vas toujours aussi mal?
-Je ne suis pas très bien en ce moment, c'est tout. articulé-je abasourdi.
-Pourquoi ne m'as-tu pas appelé pour que je vienne t'aider?
Elle me sourit, puis, poursuit.
-Tu devais surement être trop occupé par Julie ou encore Agathe.
-Comment sais-tu ça?! suffoqué-je.
-Ne cours pas si vite Thomas, apprécie ce présent.
-Je ne comprends pas Marion, lâché-je, qu'est ce qu'on fait ici?!
-Qui sait, peut-être que nous ça aurait marché. Du moins, si tu ne m'avais pas laissé tourner de la sorte. Pardon, esquisse t-elle tristement, c'est de ma faute au fond...
-Qu'est-ce que tu veux dire? demandé-je désemparé.
-Ouvre les yeux Thomas, l'avenir est à toi. Après tout, tu n'es plus un petit garçon.
Sa main vint soulever ma frange et ses lèvres y déposer un baiser. Et d'une voix à peine audible, au creux de mon oreille, un murmure.
-I'm yours.
Un flash aveuglant fait se condamner mes yeux, soudain, un cri résonne.
-THOMAS!
-Hum..
-THOMAS!
-Jimmy?
-Putain... Man, sanglote t-il, tu nous as fait peur!
-Qu'est... Qu'est ce qui s'est passé?
-T'étais dans les pommes! Totalement inconscient!
Stupéfait, Jimmy me tend la main et m'aide à me relever. Je prends appuis contre le mur et scrute la scène. Les invités nous regardent tous, effarés. A l'autre bout de la terrasse je vois Paul revenir paniqué avec Erwan.
-Et bien, soupiré-je , que la fête commence...