Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Coward


Par : Coward-
Genre : Action, Réaliste
Statut : Abandonnée



Chapitre 10 : Jamais deux sans trois.


Publié le 04/07/2011 à 12:51:58 par Coward-

Chapitre 9

Je me retournai, et vis trois jeunes, qui devait avoir mon âge.

-Hmm... ouais ?
-Hier, t'as tapé deux potes à moi mon frère, et la ils sont à l'hosto tu vois, donc maintenant c'est toi qui va y aller.

Ma soeur était tétanisée et je la comprends. Ils avaient des barres de fer en mains... Bon sang, pourquoi on fait peur à toutes les filles que je connais ou que je suis susceptible de connaitre, c'est pas possible...

-Leana, recule un peu, éloigne toi de moi.
-Mais... Tu vas faire quoi ?
-Bah je vais les envoyer la ou ils veulent m'envoyer.
-Eh mon gars, tu veux encore faire le malin, tu vois pas qu'on est trois et qu'on va te tuer ? La fille va prendre comme toi j'te préviens, repris le seul qui jusqu'à présent m'avait adressé la parole.
-Bon, déja j'suis pas ton pote, ni ton frère, ni quoi que ce soit. Ensuite c'est pas parce-que vous êtes trois et avec des barres de fer que vous me faites peur. Et si vous commencer à vouloir me cogner dessus, j'vais vous casser les reins à vous aussi.

Ils se mirent à rigoler. Encore des inconscients, tant pis pour eux. Je regardai ma soeur, elle était déja en train de pleurer. Elle va encore être étonné, pensais-je.

-Bon, amenez-vous, disais-je en souriant.

Celui qui l'avait ouvert en premier s'approcha, je me mis en garde. Il courut vers moi; arrivé à ma hauteur, je lui rentrai dedans, tel un rugbymen, et lui donna un coup de genou au niveau du bassin (Pourquoi changer de tactique quand ça marche ?), il fléchissait les jambes et j'en profitai pour lui mettre un coup entre la cuisse et le mollet. Sa jambe venait de craquer.

-Vous êtes sur que vous voulez terminer comme lui ? disais-je aux deux autres.
-Ta gueule, on va te défoncer ! dis le deuxième en fonçant sur moi.

Il arriva à pleine vitesse sur moi, et essaya de me donner un coup de sa barre, sans tactique, juste comme un bourrin. J'attrapai le fer, lui arracha des mains, et lui mis un coup dans les jambes. Il était à terre et je continuai à lui taper dans les jambes, jusqu'à ce qu'elle se casse. Après trente secondes d'acharnement, sa jambe était en miette. Je me releva.

-T'es aussi débile que tes potes ou tu veux pas plutôt appeler les urgences ?

Il ne me répondait pas, il était énervé, mais paniqué parce qu'il venait d'arriver à ses potes.

-T'es un homme mort, on va ramener toute notre cité, on va te tuer.
-Ca m'étonnerait, finalement, je crois que je vais être obligé de te casser en deux aussi. Dommage pour toi.

Je sprintai vers lui, avec la barre de fer d'un des deux qui était à terre et assenai un coup sur son poignet, qui lui fit lacher sa barre, avant de lui mettre un coup de genou la ou ça fait mal.

-Visiblement, tes enfants auront des têtes d'enfants maltraités je crois... Bon j'vais rien te casser à toi, tu pourras appeler les secours comme ça.

Je me rapprocha de Leana, et lui fit signe de partir. Elle ne dit rien pendant une minute avant de reprendre la parole.

-Putain, mais comment t'as fait ça, tu as défoncé trois gars alors que t'étais seul... dit-elle abasourdie.
-Tu croyais vraiment que je passais ma vie à mater des films et réparer ou monter des ordi comme un chinois ? A vrai dire, c'est vrai que tu pourrais m'appeler le chinois, vu que je me bas aussi bien qu'eux, disais-je en me bombant le torse et en levant la tête, tel Ben Affleck.
-Je... savais pas.

Après avoir finalement marcher une dizaine de minutes, on arrivait enfin chez nous. Je passai mon début d'après-midi tranquillement, quand Jeremy m'appela.

-Yo, ça va ?
-Ouais tranquille, répondai-je.
-T'as pas oublié ce soir, on rentre chez Dylan, on doit récupérer des infos compromettantes pour le foutre dans la merde.
-Ouais t'inquiète j'ai pas oublié. Mais pourquoi tu m'appelles pour me dire ça ?
-Ben, faudrait qu'on se retrouve au Town plus tôt, tu peux aller la-bas d'ici quinze minutes. Faut qu'on se mette au point...
-Ouais pas de problème, je me met en route. A toute...


Commentaires