Note de la fic :
L'apocalypse
Par : _Wolf
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : C'est compliqué
Chapitre 6 : Révélations
Publié le 13/06/2011 à 02:47:21 par _Wolf
Ce scientifique ... J'espère qu'il en saura plus que nous, on a l'impression d'être les seuls survivants à ces putains de trucs. En tout cas, il a pas l'air décidé à se bouger, il reste statique, ses yeux toujours posés en notre direction.
Un seul échange de regards a suffit avec Zack pour en déduire qu'on avait la même idée, on va le voir. Plus on s'approchait de l'individu, plus la silhouette de l'homme se révèle être celle d'une femme, ce qui était le cas. Elle rompit le silence avant nous:
-Qui êtes-vous ?
-Nous sommes un effectif de 11 personnes qui pratiquent l'airsoft à haut niveau, commençais-je, des simples civils, les autres sont devant l'entrée. On s'est fait attaqué par ces choses qui ont surement détruites toute la ville, hier soir.
-Comment avez-vous survécu ?
Zack fut plus rapide.
-On faisait une partie d'airsoft, à une cinquantaine de kilomètres d'ici, mais un événement interrompit notre partie. Le bâtiment s'est écroulé après un bruit phénoménale, on est donc aller voir dans l'immédiat ce qui se passait.
Je poursuivis.
-Les cris résonnaient de partout, ça en devenait inquiétant, mais ils se sont stoppés brusquement, à notre grand stupéfaction. Arrivés au bâtiment, c'était un désastre. La rue était démolie de fond en comble, et les corps défunts reposaient sur le sol en pagaille. Pris par la peur, on a décidé de s'enfuir rapidement mais une de ces choses nous a rattrapés. Il faisait noir, les lumières étaient éteintes, je n'ai pas pu distinguer quoique ce soit, elle était juste immense. Nous étions 6 quand ça c'est passé, elle en a attrapé un et l'a tué, j'ai failli y passer ...
-Comment en vous êtes vous sortis ?
-L'autre partie de l'équipe est arrivée à temps pour faire fuir la chose et m'en délivrer.
-Et maintenant, c'est à votre tour de vous présenter, déclara sèchement Zack.
-Je suis le chef de cet institut ici même, et la représentante scientifique officiel du pays, et en aucun cas nous ne sommes concernés dans cette histoire et nous n'en connaissons pas la cause. Nous ne savons pas comment régler le problème pour l'instant mais nous avons une petite idée, je peux tout vous expliquer, mais ce sera long.
-Allez-y, nous avons tout notre temps.
-Tout a commencé il y a 1 mois, des accidents similaires à ceux arrivés récemment à New-York. Mais c'était dans les bords de côte du nord de la Russie. Des témoins ont affirmé avoir aperçue des plantes géantes sortir de sous-terre, et agité des tentacules en tout sens. Le gouvernement n'y croyait pas un mot, mais des destructions massives de matériel humain ont été comptabilisés les jours qui ont suivis ce témoignage. Tous les accidents ont été caché à la population, et le gouvernement de la Russie cherchait des prétextes grotesques pour couver le problème majeur. Mais dans un même temps, ils se voilaient la face, ils n'essayaient pas de régler le problème et d'abattre ces créatures sur-le-champ, il privilégiait la censure, de peur d'affoler le pays. Les ennuies se sont multipliés par la suite, et les plantes, que nous allons appeler des "entwined" , se sont étendus à travers tous les pays, les États-Unis étant le deuxième touché, mais on peut toujours compter sur l'armée. Les chinois ont été atteints peu de temps après nous, mais ils ont l'air mieux informé quant à leur façon d'ag...
*Kshjiii*
Un signal sonore, ça provient d'un talkiewalkie. Mais ce n'était pas nous.
*Vous me recevez ?*
C'était une voix grave, mais tremblotante, une mauvaise nouvelle sûrement. La scientifique s'agita de sortir la radio de sa poche.
-Oui, je vous écoute.
*Ici le Général, l'armée se fait attaqué, je répète, l'armée se fait attaquer ! Des créatures inconnues ont surgi de nulle part, et la base est détruite, nous n'avons plus de défense, nous sommes perdus !*
Elle s’effondre par terre en lâchant la radio, le regard vide.
-C'est peine perdue, aucun moyen de protection. Nous sommes finis...
*Kjii.. Vous m'en...Kjii..dez?*
*Allô ?! .... NAN !!! A L'AI... ARGHHH!!!!*
Anéanti. Voilà ce que je, et nous étions. Je fis signe à Zack de s'en aller, il acquiesça de la tête, et nous partîmes. J'adresse un dernier regard à la scientifique, qui cherchait quelque chose dans son pantalon. Je retins l'épaule de Zack avec ma main, tout en soutenant mon regard sur la poche de la scientifique, intrigué. Elle sortit un flingue. Elle se mit à genoux, et posa fébrilement le colt sur sa tempe avec une main tremblante, et sans dire un mot, ses yeux rivés vers le ciel, ou plutôt, le plafond, appuya sur la détente. Sa tête explosa littéralement sous la puissance de feu de l'arme.
On contempla une dernière fois sa dépouille qui s'était effondrée sur sur le sol, et nous fîmes demi-tour, en direction de la sortie.
Tous les équipiers nous attendaient, espérant sûrement des explications, qu'on leur a données. Leur réaction était belle-et-bien la même que nous.
-Les gars, on va pas se laisser abattre, on va continuer à chercher jusqu'à ce qu'on crève, on aura servi au moins à une chose.
-Tu as raison Raphaël.
-Totalement d'accord.
Ils n'étaient pas démoralisés, et à vraie dire, moi non plus. La sensation que l'on ressent lorsque le monde peut se souvenir de nous n'est pas déplaisante, et puis, je suis avec mes amis.
-Bon, on trouve le bâtiment le plus proche, et on y passe la nuit, on décidera du programme demain matin. Nos jours sont comptés, et demain va être longue journée. Préparez-vous.
Un seul échange de regards a suffit avec Zack pour en déduire qu'on avait la même idée, on va le voir. Plus on s'approchait de l'individu, plus la silhouette de l'homme se révèle être celle d'une femme, ce qui était le cas. Elle rompit le silence avant nous:
-Qui êtes-vous ?
-Nous sommes un effectif de 11 personnes qui pratiquent l'airsoft à haut niveau, commençais-je, des simples civils, les autres sont devant l'entrée. On s'est fait attaqué par ces choses qui ont surement détruites toute la ville, hier soir.
-Comment avez-vous survécu ?
Zack fut plus rapide.
-On faisait une partie d'airsoft, à une cinquantaine de kilomètres d'ici, mais un événement interrompit notre partie. Le bâtiment s'est écroulé après un bruit phénoménale, on est donc aller voir dans l'immédiat ce qui se passait.
Je poursuivis.
-Les cris résonnaient de partout, ça en devenait inquiétant, mais ils se sont stoppés brusquement, à notre grand stupéfaction. Arrivés au bâtiment, c'était un désastre. La rue était démolie de fond en comble, et les corps défunts reposaient sur le sol en pagaille. Pris par la peur, on a décidé de s'enfuir rapidement mais une de ces choses nous a rattrapés. Il faisait noir, les lumières étaient éteintes, je n'ai pas pu distinguer quoique ce soit, elle était juste immense. Nous étions 6 quand ça c'est passé, elle en a attrapé un et l'a tué, j'ai failli y passer ...
-Comment en vous êtes vous sortis ?
-L'autre partie de l'équipe est arrivée à temps pour faire fuir la chose et m'en délivrer.
-Et maintenant, c'est à votre tour de vous présenter, déclara sèchement Zack.
-Je suis le chef de cet institut ici même, et la représentante scientifique officiel du pays, et en aucun cas nous ne sommes concernés dans cette histoire et nous n'en connaissons pas la cause. Nous ne savons pas comment régler le problème pour l'instant mais nous avons une petite idée, je peux tout vous expliquer, mais ce sera long.
-Allez-y, nous avons tout notre temps.
-Tout a commencé il y a 1 mois, des accidents similaires à ceux arrivés récemment à New-York. Mais c'était dans les bords de côte du nord de la Russie. Des témoins ont affirmé avoir aperçue des plantes géantes sortir de sous-terre, et agité des tentacules en tout sens. Le gouvernement n'y croyait pas un mot, mais des destructions massives de matériel humain ont été comptabilisés les jours qui ont suivis ce témoignage. Tous les accidents ont été caché à la population, et le gouvernement de la Russie cherchait des prétextes grotesques pour couver le problème majeur. Mais dans un même temps, ils se voilaient la face, ils n'essayaient pas de régler le problème et d'abattre ces créatures sur-le-champ, il privilégiait la censure, de peur d'affoler le pays. Les ennuies se sont multipliés par la suite, et les plantes, que nous allons appeler des "entwined" , se sont étendus à travers tous les pays, les États-Unis étant le deuxième touché, mais on peut toujours compter sur l'armée. Les chinois ont été atteints peu de temps après nous, mais ils ont l'air mieux informé quant à leur façon d'ag...
*Kshjiii*
Un signal sonore, ça provient d'un talkiewalkie. Mais ce n'était pas nous.
*Vous me recevez ?*
C'était une voix grave, mais tremblotante, une mauvaise nouvelle sûrement. La scientifique s'agita de sortir la radio de sa poche.
-Oui, je vous écoute.
*Ici le Général, l'armée se fait attaqué, je répète, l'armée se fait attaquer ! Des créatures inconnues ont surgi de nulle part, et la base est détruite, nous n'avons plus de défense, nous sommes perdus !*
Elle s’effondre par terre en lâchant la radio, le regard vide.
-C'est peine perdue, aucun moyen de protection. Nous sommes finis...
*Kjii.. Vous m'en...Kjii..dez?*
*Allô ?! .... NAN !!! A L'AI... ARGHHH!!!!*
Anéanti. Voilà ce que je, et nous étions. Je fis signe à Zack de s'en aller, il acquiesça de la tête, et nous partîmes. J'adresse un dernier regard à la scientifique, qui cherchait quelque chose dans son pantalon. Je retins l'épaule de Zack avec ma main, tout en soutenant mon regard sur la poche de la scientifique, intrigué. Elle sortit un flingue. Elle se mit à genoux, et posa fébrilement le colt sur sa tempe avec une main tremblante, et sans dire un mot, ses yeux rivés vers le ciel, ou plutôt, le plafond, appuya sur la détente. Sa tête explosa littéralement sous la puissance de feu de l'arme.
On contempla une dernière fois sa dépouille qui s'était effondrée sur sur le sol, et nous fîmes demi-tour, en direction de la sortie.
Tous les équipiers nous attendaient, espérant sûrement des explications, qu'on leur a données. Leur réaction était belle-et-bien la même que nous.
-Les gars, on va pas se laisser abattre, on va continuer à chercher jusqu'à ce qu'on crève, on aura servi au moins à une chose.
-Tu as raison Raphaël.
-Totalement d'accord.
Ils n'étaient pas démoralisés, et à vraie dire, moi non plus. La sensation que l'on ressent lorsque le monde peut se souvenir de nous n'est pas déplaisante, et puis, je suis avec mes amis.
-Bon, on trouve le bâtiment le plus proche, et on y passe la nuit, on décidera du programme demain matin. Nos jours sont comptés, et demain va être longue journée. Préparez-vous.