Note de la fic : :noel: :noel:

Le récit d'une collègienne


Par : Lune_Le_Retour
Genre : Fantastique, Sentimental
Statut : C'est compliqué



Chapitre 11 : Nostalgie


Publié le 27/12/2010 à 20:14:03 par Lune_Le_Retour

Je décidai de commencer mes devoirs. Rien de bien passionnant, il fallait compléter et signer des papiers, ramener l’assurance etc.
Ma mère avait déjà reçu l’assurance alors je pris le papier et le mis dans mon agenda pour ne pas le perdre. Ensuite je complétais les papiers et je les signais. J’avais l’habitude d’imiter l’écriture de ma mère. Je faisais souvent sa sans aucun mal, et jamais je ne me suis fais prendre. J’avais tout fini vers 23hoo. Ma mère, étant toujours absente, je partis me coucher. Je trouvai le sommeil rapidement.


Il était 10h30, nous étions dimanche quand je me réveillai. J’étais par terre, entre mon armoire et mon lit. J’avais du m’agiter durant la nuit. Mais au point de tombée par terre !
Je sortis de ma chambre et allai dans la cuisine. Ma mère était là.
« Coucou ma puce ! Commença-t-elle.
_ ‘Lut… répondis-je
-Ça va, bien dormi ?
_Heu, ouais, c’est plutôt à moi de te poser la question. Je n’ai pas eu de tes nouvelles de tout le week-end.
_ Je suis désolée…
_Et, j’peux savoir ou tu étais ?
_ J’étais à une galerie d’art. »
Ma mère est une « artiste ». Mais elle fait un autre boulot à mi temps car ses œuvres ne lui permettent pas de vivre aisément. Elle aime peindre, dessiner, en y pensant c’est vrai qu’elle est douée. Elle aurait du faire des études d’art ou quelque chose comme ça, mais ses parents n’ont jamais admis que leur fille devienne une artiste. Quand ma mère fus enceinte de moi, ses parents ne voulurent pas qu’elle me garde. Ma mère décida de me garder en étant sur de ne pas faire une erreur et elle se fâcha avec mes grands-parents. Je ne l’ai ai jamais connues ni même vues. J’ai juste cette histoire que ma mère m’a racontée. Et c’est tout…

« Et t’as aussi dormis dans la galerie d’art ? Demandais-je.
_ Non, un ami m’a invité chez lui.
_ Et il n’y avait pas de téléphone chez lui, tu ne pouvais pas prévenir.
_ Oh ! Sophie ! Je suis si désolée de t’avoir laissée seule.
_ J’ai l’habitude à force. »

Elle ne sut pas me répondre. Elle continuait de manger doucement comme si de rien n’était. Tout était calme, aucun mot, aucun regard, comme deux êtres indifférents l’un de l’autre.

Après mon petit déjeuner avalé, je pris une douche puis je pris mon MP4 et je sortis.

Il faisait bon dehors, il y avait un peu de vent. Je pris la direction du parc public que j’avais visitée le samedi soir.
Mes écouteurs aux oreilles, je repensais aux choses qui s’étaient passées. Je repensais surtout aux propos d’Émeline.
Sois disant qu’il y avait une pièce secrète dans laquelle se passaient des choses étranges. Sois disant qu’il y avait un plan contre moi. Sois disant qu’il y avait des cameras dans un collège. Plus j’y pensais et plus je me disais que tout n’étaient que mensonges. Émeline m’avait bien eue. Elle avait réussie à me faire remettre en question. Mais maintenant je ne l’a croyais plus.

Pendant mes réflexions je me disais aussi que tout n’étaient pas que mensonges, qu’il y avait peut être une part de vérité dans toute ces choses. Demain j’allais avoir le cœur net. J’allais enfin savoir le vrai du faux, j’allais aussi savoir si je pouvais faire confiance à Émeline. Mais si cela était vrai. Qu’aller-je faire ? Je ne devais pas me pose de questions car tout cela est peut être faux. Même surement faux.

Puis, je fus arrivée à ce fameux parc. Il était aussi joli dans le noir et les lampadaires allumés que dans la lumière du jour. Il y avait une petite cascade d’eau avec des canards. Il y avait un petit zoo avec beaucoup d’espèces d’animaux. Il y avait des jeux pour les touts petits, pour les petits et pour les grands. Il y avait un terrain de sport, et de grands espaces verts. Le jardin public était vraiment très grand, calme. Bref, il me plaisait.

Je me souvenais, du temps ou j’habitais encore dans une petite ville dans le sud, il y avait un grand terrain qu’on appelait « espace vert ». J’adorais aller là-bas avec mes amies. L’été on se retrouvait et on y restait des heures. Des heures à parler, à rigoler et à s’amuser. Et l’hiver, cet endroit était aussi beau. Surtout avec la neige, on s’allongeait dans l’herbe devenu blanche. On avait froid mais qu’est ce que c’était bien. J’y allais quelque fois seule, le matin, l’herbe était fraiche avec la rosée du matin. J’aimais cette fraicheur surtout l’été. Il y avait aussi dans ce terrain un petit lac. Je m’y baignais quelque fois.

J’avais envie de retourner en arrière, de revivre cet ancien temps. Mais rien ne seras plus jamais comme avant. Depuis le déménagement, je changée, je me renfermée sur moi. Je n’avais rien à quoi m’attacher dans cette région. Tandis que j’avais tout dans le sud. Mes amies, ma famille, mon enfance, mes endroits préférés. Même ma joie de vivre était restée là bas. Tout me manquait.

C’est dur de ce dire que tous ces souvenirs appartiennent désormais au passé. Que tout cela ne sera plus jamais pareil. Tout cela était fini. Je devais tirée un trait sur toute cette période de ma vie.

Bien sur j’y retournerais. Mais tout auras changé, tout le monde m’aura oublié.

Je me souviens encore du dernier jour, le jour ou j’ai quittée ma région natale. Quand j’ai vu tout mes proches tristes. Quand j’ai entendus le moteur s’allumer, quand j’ai vus ces personnes devenir si loin de moi. Quand je ne l’ai ai plus vu à travers ma vitre. Je peux vous dire que ce moment était très dur. Peut être le plus dur de ma vie. Aucuns mots ne pouvaient expliquer je que je ressentais. Mais je peux vous dire que ce moment resteras graver dans ma mémoire.



Il était maintenant l’heure de rentrer. Je me relevai puis je partis dans la direction de la sortie.


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