Note de la fic : :noel: :noel:

Le récit d'une collègienne


Par : Lune_Le_Retour
Genre : Fantastique, Sentimental
Statut : C'est compliqué



Chapitre 10 : Un coup de fil émouvant


Publié le 07/12/2010 à 20:16:21 par Lune_Le_Retour

« J’avais le choix entre aller acheter des courses et aller manger dans un autre restaurant. Je décidai de choisir les deux options. »


Cette fois, tout était prévu. J’avais pris un sac contenant de l’argent, une carte de la ville avec le chemin dessus, une lampe torche, mon téléphone portable, des sacs et une liste pour les courses.

Avec l’aide du plan, je trouvai rapidement un magasin « Auchan ». Le seul inconvénient était peut être que les passants dans la rue me regardaient bizarrement. Voir une personne avec une carte ne devait pas leur être familier.

Le magasin était très grand, le choix était vaste et cela compliqua les courses déjà ennuyeuses.

Premiers achat : Le repas de ce soir. J’avais décidée de manger un steak haché et des pâtes. Je ne voulais plus manger dans un restaurant sinon mon porte monnaie en prendrait un coup. Ensuite pour le repas de demain midi, j’avais opté pour un hamburger et de la salade et pour demain soir un gratin de légumes.

Ensuite j’allai dans le rayon des boissons, puis je mis dans mon sac quelques bouteilles de sodas et d’eaux. Je n’avais rien oubliée, il était 21hoo et ma mère ne devait pas être rentrée. Il me restait un peu de temps alors je fis un petit saut dans le rayon jouet.

J’avais une petite sœur que je ne voyais plus depuis le déménagement il y a déjà un mois. Elle vivait chez mon père depuis leur divorce et elle me manquait terriblement. Je voulais lui acheter un petit cadeau, ce petit quelque chose qui fera briller ses yeux bleus. Elle était si petite et si belle ! Elle avait toujours le sourire, elle rigolait souvent, elle profitait de sa vie. Mais en ce moment mon père m’avait dit qu’elle n’allait pas très bien par téléphone. Elle pleurait souvent, je lui manquais. Je ne voulais pas la voir triste et j’avais hâte de la revoir.

En voyant un petit tigre blanc en peluche, je craquai immédiatement. Cela plairait surement à ma sœur, Charlotte.

Les courses finies, je repartis chez moi. Les rues étaient noires mais je ne me perdis pas. Je pris mon temps sur la route.

En rentrant chez moi ma mère n’était toujours pas là. Je commençais à m’inquiéter. Alors je l’appelai mais je tombais chaque fois sur son répondeur. J’appelai donc ses collègues de travail puis ses amies. Mais aucunes de ces personnes ne l’avait vu. Elle s’était volatilisée. Je décidai d'appelais mon père, pour prendre de ses nouvelles, à lui et à Charlotte.

Pendant ce petit coup de fil, il me dit que tout aller bien là bas malgré le mal être de Chacha. Celle-ci ne supportait plus la distance qui nous séparait. Elle voulait revivre le temps d’avant, quand mes parents n’étaient pas divorcés, quand nous étions tous ensemble, ou même quand je pouvais la voir toutes les semaines. Je voulais revoir ses petits yeux en forme de billes qui brillaient sans cesse. Je voulais voir son sourire se plissait de bonheur et sa petite bouche sourire. Ses petites bouclettes blondes reflétaient par le soleil et ses petites mains qui allaient partout… Oui elle me manquait et bien plus que je ne le pensais. Je l’ai eue au téléphone. La discussion ne dura pas longtemps avec elle mais cela m’émouvait. Le fait d’entendre sa petite voix me fit vibrer.

Elle me disait qu’elle apprenait à lire et a écrire. Elle faisait des efforts pour bien travaillais à l’école et avait de bonnes notes. J’étais fier d’elle.
Mes yeux me piquaient, j’avais du mal à retenir mes émotions.

Il faut dire que j’étais très sensible à l’époque. Je ne voulais pas qu’elle sentait tout ça, je voulais restée forte. J’étais la plus grande et je devais donner l’exemple.

Le coup de fils terminé, je ne pus m’empêchais de verser une petite larme sur ma joue. Il n’était pas le temps de pleurnicher, je devais faire à manger. Alors je partis dans la cuisine puis je préparai mon diner qui n’était qu’un steak- pâtes.

Je ne mis pas longtemps à faire ce repas. Par contre, j’avais du mal à l’avaler. Il y avait ce petit quelque chose qui me bloquait ma gorge et qui me donnait un goût amer.
Vers 22h30, ma mère n’était toujours pas revenue…..


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