Note de la fic :
Papillons et Ouragans
Par : MassiveDynamic
Genre : Action, Sentimental
Statut : Terminée
Chapitre 18 : Ta Dernière Chance... Partie V
Publié le 29/09/2010 à 22:22:25 par MassiveDynamic
HS : musique fortement conseillée Pardon pour le chap de qualité moyenne niveau écriture mais je l'ai bossé que ce soir. Suite et fin de la fic ce week-end probablement.
Les faits étaient là. Nous nous étions tous fait baisés, à différents niveaux. Une putain d'orgie collective avec sodomie à sec si vous préférez, et en fourbe en plus. Une tromperie collective, un cercle vicieux, presque un carcan. Samuel, Bax et moi étions les premiers puisque Baxwell et sa copine voulaient nous doubler. Puis, c'est Beth qui s'est à son tour faite mystifiée. Fatalement. Vint le tour de Baxwell visiblement neutralisé par Bax. Puis, il y eut nous. Nous, c'est à dire Moi et Samuel. Oh, je ne parle pas de la disparition du corps, non. Baxwell avait fait bien mieux que ça. Bien plus ingénieux. Mais vous voulez que je vous dise... ?
...
----------------------
+Une heure plus tôt+
Je gare ma voiture et quitte le véhicule en trombe. Ma veste est froissée et mon arme dépasse légèrement de mon pantalon. Éreinté après une telle journée, je trouve encore la force de me précipiter chez Samuel.
Dans les escaliers, je sens mon téléphone vibrer mais ne décroche pas. Ce n'est qu'une fois devant la porte d'appartement de Samuel, et, après avoir frappé avec conviction, que je sors mon téléphone pour vérifier l'appel manqué. C'était Bax. Visiblement, ces deux-là sont très pressés de me voir.
"Disparu... ? "
Nous sommes tous trois assis. Je tape du pied, nerveux, et ironise sur la disparition ridicule de Baxwell.
"Bah... Ouais... "
"Ok. Un type KO dans TON appartement arrive à foutre le camp en étant mal en point sans que personne ne s'en rende compte ? "
Je m'énerve et perd vite mon sang froid, dévisageant mon frère. Il tante péniblement de se défendre.
" J'ai du m'absenter quelques dizaines de minutes, à mon retour il était parti ! "
Mon regard accusateur se braque alors sur Bax.
"Et toi ? Tu foutais quoi ?! T'étais censé le surveiller ! "
Bax se gratte la tête et ne daigne pas répondre. Cet abruti était d'ailleurs passé du costume smoking à une veste type casual. Penser à se changer et ne pas être capable de veiller sur un type...
"Bon... Et pourquoi tu m'as appelé, hein ? "
Il me regarde, longuement, puis daigne enfin me répondre.
" Bah... Pour prendre des nouvelles, tu sais. Veiller sur le frérot ! "
J'ai une forte envie de présenter mon poing à son jolie minois.
"Et bah si tu veux des putains de nouvelles, j'ai vu Beth mourir sous mes yeux alors qu'elle allait m'abattre, j'ai été rapidement cuisiné par les flics, et j'ai fait les quatre-cent coups pour arriver ici parce que vous n'êtes pas capable de veiller sur un type inconscient. "
Si Bax ne disait plus rien, j'avais néanmoins remarqué son net changement de regard. Ses sourcils s'étaient froncés durant plusieurs secondes, et sa respiration était forte. Très forte. Comme une personne anxieuse. Ou sous tension.
"Bon, c'est bien joli de se raconter nos journées, mais on fait quoi pour Baxwell ? On doit l'attraper avant qu'il fasse une connerie, c'est à dire avant qu'il apprenne pour Beth et devienne incontrôlable. "
Samuel s'allume une cigarette et fait tomber quelques cendres dans le cendrier. Il en tend une à Bax qui crapote beaucoup. Un peu trop même.
"Hey, calme-toi Bax, ça va aller hein. On va le rattraper. "
Dis Samuel à Bax.
Je les regarde fumer puis mon attention se porte à nouveau sur Bax. Jusqu'à ce qu'une vibration provenant de ma poche me fasse voguer vers un autre horizon. Je sors le téléphone de ma poche, las, me demandant qui peut bien vouloir m'emmerder dans un moment pareil. Je suspecte déjà ma secrétaire pour un éventuel rendez-vous avant même d'avoir vérifié le numéro. Alors que les deux compères discutent, j'ouvre calmement mon téléphone. C'est un message. Ca n'était pas pour un entretien. Ni un faux numéro. Ni même une invitation à un quelconque évènement. C'était un coup de poing. Un coup de poing que je me prenais en pleine gueule, avant même d'avoir lu le message. Pire qu'un coup de point, je ressentais comme une montée d'adrénaline soudaine. Mon sang bouillonnait.
Je reconnais cette sensation. Pire que de la peur, c'était de la terreur. Une horreur. J'étais tout simplement largué, dissout entre l'univers qui me séparait moi de celui qui se tenait en face de moi. C'est à ce moment précis que j'ai réalisé que, peut-être, Baxwell avait plusieurs longueurs d'avances.
Le message était bref.
"J'étais enfermé dans le coffre de ma bagnole. Marty m'a tiré de là. Baxwell m'a eu, sois prudent. "
C'était un message de Bax. Pas en retard, il l'avait probablement rédigé à l'instant même. Je fais immédiatement le lien avec l'appel. Et, en relevant les yeux, je me rends compte que la personne qui me fixe avec des yeux prêts à me fusiller, laissant échapper des nuages de fumée de sa bouche, cette personne là, assise sur le canapé de notre salon, les jambes croisées, n'était pas celle qu'elle prétendait être. La goutte de sueur qui dégoulinait le long de mon front à cet instant précis portait ma peur. J'étais paralysé, et, même si notre échange de regard n'avait duré qu'une fraction de secondes, je savais qu'il se doutait de quelque chose.
Mes yeux étaient à nouveau braqués vers l'écran de mon téléphone. Rapidement, j'avais répondu à Bax. Le vrai. Je lui ai envoyé un unique message, message qui était ma seule échappatoire.
Mes mains tremblent. J'ai du mal à croire ce que je suis en train de vivre.
Et le silence s'était en plus rapidement installé. Silence dont le chef d'orchestre était Baxwell. Et je savais que cet enfoiré se doutait à présent de quelque chose. Je ne savais pas à quoi il jouait ni même ce qu'il attendait. Peut-être avait-il engagé des tueurs à gage en route pour nous tuer ? Ou pire encore, peut-être voulait-il carrément s'accaparer la vie de Bax ? Je n'en savais rien, mais mon silence laissait refléter ma peur, et je ne pouvais pas me taire éternellement. Pourtant, j'ai continué de me taire. Mais juste quelques secondes. Juste le temps pour moi d'avoir une idée, qui, je le croyais, allait mettre un certain coup de pression à Baxwell. Mais malheureusement les choses ne se passent pas toujours correctement...
" Bon et bah puisqu'on est à court d'options, autant appeler le principal intéressé ! "
Dis-je d'un air insouciant (ONCHE ONCHE KOM IL ET INSOUSCYAN ) tout en composant le numéro de Baxwell. Et, alors que Baxwell ne m'avait pas quitté du regard depuis que le silence s'était installé, une sonnerie résonna dans toute la pièce.
&feature=related
C'était les Castaways, un son bien rétro, groupe qu'affectionne Baxwell tout particulièrement. Et alors que la musique nous explosait les tympans, le visage de Samuel avait radicalement changé. Ses yeux fixaient le vide. Il venait de comprendre à l'instant. Et Baxwell savait à présent que je savais. Et qu'à son tour, mon frère savait aussi. Mais nous restions tous trois assis là, sans bouger. Et la musique continuait encore et encore. Puis, la main de Baxwell alla se perdre dans la poche d'où provenait la musique. Son mobile se dévoila. Et nous avions la confirmation définitive. Il me fixait encore et ne m'avait pas quitté des yeux. Il porta le téléphone à son oreille, raccrocha mon appel, puis sorti une arme à feu. Son regard me fusillait encore et toujours. Si bien que ça en devenait terrifiant. Et, à nouveau, il s'exprima.
"Astucieux, Sam. Très astucieux. Mais trop tard, malheureusement. Posez vos armes sur la table. "
Samuel fixait encore le vide et posa son arme machinalement. Le pauvre semblait complètement déboussolé. Je fis de même en retirant le pistolet de mon pantalon. Baxwell, insatisfait, nous relança à nouveau.
"Hep hep. Le mini entre le pantalon et la chaussette aussi. "
Pas con. A cet instant précis, j'étais impuissant. Je ne pouvais rien faire d'autre qu'écouter Baxwell. Et il était inutile d'attendre une quelconque réaction de Samuel qui s'était enfermé dans son monde.
Baxwell pose son téléphone sur la table. Il a composé un numéro, et la sonnerie résonne. Entre deux tuuut, il reprend la parole.
" C'est ici que tout s'arrête, les gars. T'as été trop loin, Sam. Beth était innocente. Pure. Vous êtes juste des malades. Et je vais mettre un terme à tout ça. Je vais nous dénoncer. J'espère que t'es prêt à plonger, car c'est toi qui va te charger de la conversation "
Baxwell me tend le téléphone et l'agite vers moi.
"Police, j'écoute ? " $
"Fais ton choix. Meurs en prison... "
Et de rajouter en agitant son arme vers moi.
"Ou meurs ici. "
Les faits étaient là. Nous nous étions tous fait baisés, à différents niveaux. Une putain d'orgie collective avec sodomie à sec si vous préférez, et en fourbe en plus. Une tromperie collective, un cercle vicieux, presque un carcan. Samuel, Bax et moi étions les premiers puisque Baxwell et sa copine voulaient nous doubler. Puis, c'est Beth qui s'est à son tour faite mystifiée. Fatalement. Vint le tour de Baxwell visiblement neutralisé par Bax. Puis, il y eut nous. Nous, c'est à dire Moi et Samuel. Oh, je ne parle pas de la disparition du corps, non. Baxwell avait fait bien mieux que ça. Bien plus ingénieux. Mais vous voulez que je vous dise... ?
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+Une heure plus tôt+
Je gare ma voiture et quitte le véhicule en trombe. Ma veste est froissée et mon arme dépasse légèrement de mon pantalon. Éreinté après une telle journée, je trouve encore la force de me précipiter chez Samuel.
Dans les escaliers, je sens mon téléphone vibrer mais ne décroche pas. Ce n'est qu'une fois devant la porte d'appartement de Samuel, et, après avoir frappé avec conviction, que je sors mon téléphone pour vérifier l'appel manqué. C'était Bax. Visiblement, ces deux-là sont très pressés de me voir.
"Disparu... ? "
Nous sommes tous trois assis. Je tape du pied, nerveux, et ironise sur la disparition ridicule de Baxwell.
"Bah... Ouais... "
"Ok. Un type KO dans TON appartement arrive à foutre le camp en étant mal en point sans que personne ne s'en rende compte ? "
Je m'énerve et perd vite mon sang froid, dévisageant mon frère. Il tante péniblement de se défendre.
" J'ai du m'absenter quelques dizaines de minutes, à mon retour il était parti ! "
Mon regard accusateur se braque alors sur Bax.
"Et toi ? Tu foutais quoi ?! T'étais censé le surveiller ! "
Bax se gratte la tête et ne daigne pas répondre. Cet abruti était d'ailleurs passé du costume smoking à une veste type casual. Penser à se changer et ne pas être capable de veiller sur un type...
"Bon... Et pourquoi tu m'as appelé, hein ? "
Il me regarde, longuement, puis daigne enfin me répondre.
" Bah... Pour prendre des nouvelles, tu sais. Veiller sur le frérot ! "
J'ai une forte envie de présenter mon poing à son jolie minois.
"Et bah si tu veux des putains de nouvelles, j'ai vu Beth mourir sous mes yeux alors qu'elle allait m'abattre, j'ai été rapidement cuisiné par les flics, et j'ai fait les quatre-cent coups pour arriver ici parce que vous n'êtes pas capable de veiller sur un type inconscient. "
Si Bax ne disait plus rien, j'avais néanmoins remarqué son net changement de regard. Ses sourcils s'étaient froncés durant plusieurs secondes, et sa respiration était forte. Très forte. Comme une personne anxieuse. Ou sous tension.
"Bon, c'est bien joli de se raconter nos journées, mais on fait quoi pour Baxwell ? On doit l'attraper avant qu'il fasse une connerie, c'est à dire avant qu'il apprenne pour Beth et devienne incontrôlable. "
Samuel s'allume une cigarette et fait tomber quelques cendres dans le cendrier. Il en tend une à Bax qui crapote beaucoup. Un peu trop même.
"Hey, calme-toi Bax, ça va aller hein. On va le rattraper. "
Dis Samuel à Bax.
Je les regarde fumer puis mon attention se porte à nouveau sur Bax. Jusqu'à ce qu'une vibration provenant de ma poche me fasse voguer vers un autre horizon. Je sors le téléphone de ma poche, las, me demandant qui peut bien vouloir m'emmerder dans un moment pareil. Je suspecte déjà ma secrétaire pour un éventuel rendez-vous avant même d'avoir vérifié le numéro. Alors que les deux compères discutent, j'ouvre calmement mon téléphone. C'est un message. Ca n'était pas pour un entretien. Ni un faux numéro. Ni même une invitation à un quelconque évènement. C'était un coup de poing. Un coup de poing que je me prenais en pleine gueule, avant même d'avoir lu le message. Pire qu'un coup de point, je ressentais comme une montée d'adrénaline soudaine. Mon sang bouillonnait.
Je reconnais cette sensation. Pire que de la peur, c'était de la terreur. Une horreur. J'étais tout simplement largué, dissout entre l'univers qui me séparait moi de celui qui se tenait en face de moi. C'est à ce moment précis que j'ai réalisé que, peut-être, Baxwell avait plusieurs longueurs d'avances.
Le message était bref.
"J'étais enfermé dans le coffre de ma bagnole. Marty m'a tiré de là. Baxwell m'a eu, sois prudent. "
C'était un message de Bax. Pas en retard, il l'avait probablement rédigé à l'instant même. Je fais immédiatement le lien avec l'appel. Et, en relevant les yeux, je me rends compte que la personne qui me fixe avec des yeux prêts à me fusiller, laissant échapper des nuages de fumée de sa bouche, cette personne là, assise sur le canapé de notre salon, les jambes croisées, n'était pas celle qu'elle prétendait être. La goutte de sueur qui dégoulinait le long de mon front à cet instant précis portait ma peur. J'étais paralysé, et, même si notre échange de regard n'avait duré qu'une fraction de secondes, je savais qu'il se doutait de quelque chose.
Mes yeux étaient à nouveau braqués vers l'écran de mon téléphone. Rapidement, j'avais répondu à Bax. Le vrai. Je lui ai envoyé un unique message, message qui était ma seule échappatoire.
Mes mains tremblent. J'ai du mal à croire ce que je suis en train de vivre.
Et le silence s'était en plus rapidement installé. Silence dont le chef d'orchestre était Baxwell. Et je savais que cet enfoiré se doutait à présent de quelque chose. Je ne savais pas à quoi il jouait ni même ce qu'il attendait. Peut-être avait-il engagé des tueurs à gage en route pour nous tuer ? Ou pire encore, peut-être voulait-il carrément s'accaparer la vie de Bax ? Je n'en savais rien, mais mon silence laissait refléter ma peur, et je ne pouvais pas me taire éternellement. Pourtant, j'ai continué de me taire. Mais juste quelques secondes. Juste le temps pour moi d'avoir une idée, qui, je le croyais, allait mettre un certain coup de pression à Baxwell. Mais malheureusement les choses ne se passent pas toujours correctement...
" Bon et bah puisqu'on est à court d'options, autant appeler le principal intéressé ! "
Dis-je d'un air insouciant (ONCHE ONCHE KOM IL ET INSOUSCYAN ) tout en composant le numéro de Baxwell. Et, alors que Baxwell ne m'avait pas quitté du regard depuis que le silence s'était installé, une sonnerie résonna dans toute la pièce.
&feature=related
C'était les Castaways, un son bien rétro, groupe qu'affectionne Baxwell tout particulièrement. Et alors que la musique nous explosait les tympans, le visage de Samuel avait radicalement changé. Ses yeux fixaient le vide. Il venait de comprendre à l'instant. Et Baxwell savait à présent que je savais. Et qu'à son tour, mon frère savait aussi. Mais nous restions tous trois assis là, sans bouger. Et la musique continuait encore et encore. Puis, la main de Baxwell alla se perdre dans la poche d'où provenait la musique. Son mobile se dévoila. Et nous avions la confirmation définitive. Il me fixait encore et ne m'avait pas quitté des yeux. Il porta le téléphone à son oreille, raccrocha mon appel, puis sorti une arme à feu. Son regard me fusillait encore et toujours. Si bien que ça en devenait terrifiant. Et, à nouveau, il s'exprima.
"Astucieux, Sam. Très astucieux. Mais trop tard, malheureusement. Posez vos armes sur la table. "
Samuel fixait encore le vide et posa son arme machinalement. Le pauvre semblait complètement déboussolé. Je fis de même en retirant le pistolet de mon pantalon. Baxwell, insatisfait, nous relança à nouveau.
"Hep hep. Le mini entre le pantalon et la chaussette aussi. "
Pas con. A cet instant précis, j'étais impuissant. Je ne pouvais rien faire d'autre qu'écouter Baxwell. Et il était inutile d'attendre une quelconque réaction de Samuel qui s'était enfermé dans son monde.
Baxwell pose son téléphone sur la table. Il a composé un numéro, et la sonnerie résonne. Entre deux tuuut, il reprend la parole.
" C'est ici que tout s'arrête, les gars. T'as été trop loin, Sam. Beth était innocente. Pure. Vous êtes juste des malades. Et je vais mettre un terme à tout ça. Je vais nous dénoncer. J'espère que t'es prêt à plonger, car c'est toi qui va te charger de la conversation "
Baxwell me tend le téléphone et l'agite vers moi.
"Police, j'écoute ? " $
"Fais ton choix. Meurs en prison... "
Et de rajouter en agitant son arme vers moi.
"Ou meurs ici. "
Commentaires
- Khamsou
02/10/2010 à 21:38:18
Oh bordel, tu sais y faire mon vieux avec les gros retournements de situation, suite, vite !!