Note de la fic :
Papillons et Ouragans
Par : MassiveDynamic
Genre : Action, Sentimental
Statut : Terminée
Chapitre 19 : Papillons Et Ouragans
Publié le 03/10/2010 à 19:21:27 par MassiveDynamic
Hs : Avant dernier chapitre qui lève un dernier voile sur les intentions de la Famille, et qui amène les éléments de la fin sur un plateau. Le prochain chapitre clôturera la fic, et sera peut-être un énorme pavé, qui, ne vous inquiétez pas, ne sera pas une fin foirée. Par conséquent il arrivera dans la semaine le temps que je l'écrive au préalable. J'espère que les quelques personnes qui lisent n'ont pas été déçus de la tournure des évènements.
Les faits sont là. A ce moment précis de ma vie, je ne savais pas quoi faire, je n'avais pour ainsi dire aucune alternative. Mais pour la seconde fois de ma courte existence, c'est à nouveau sur les autres que j'ai pu compter. Baxwell nous avait tous bluffés, et d'une façon que je me devais bien de saluer. Et la phase dans laquelle se trouvait mon frère Samuel, c'était l'effet de surprise couplé à l'état de choc. Incapable de réagir qu'il était, ça n'était heureusement pas mon cas, ayant conservé quelques onces de lucidité. C'est d'ailleurs cette clarté d'esprit qui me permis de tenir jusqu'à ce que l'on me sorte de là. Et je me trouvais donc là, face au téléphone, assis sur ce foutu siège en cuir, matière que je ne risque plus de toucher avant très longtemps. Car oui, si Samuel était plongé dans un état de stase, Baxwell avait les idées claires. Il voulait que je me balance, moi, mais pas seulement. Il voulait que j'avoue tout. Il ne partageait définitivement pas les mêmes idées que ma mère, organisatrice du projet. Après toutes ces années, je ne comprends pas, j'ai du mal à suivre. Son arme est pointée vers moi, et je dois à présent m'adresser aux forces de l'ordre. Et mes onces de lucidité se transforment en doute. Et si, lui aussi, secrètement, n'adhérait pas aux plans de ma mère ? Et de mon frère et Bax endoctrinés ? Ce pourrait-il qu'il soit de mon côté ? Et que, manifestement, dans l'histoire, le gentil, c'était bel et bien lui ? Et non pas moi, ni encore mon Samuel ou son frère ? L'idée m'effrayait, car, dans ce cas, je serai en phase de transition, prisonnier de deux camps distincts. Les intentions de Baxwell étaient floues, mais pas la mienne. J'avais d'autres plans, la présidence, mais vu la merde que je suis devenu, causant la mort d'une innocente, je peux me permettre de les changer. De tout arrêter ici. Tout peut prendre fin, en l'espace de quelques mots.
Et, de toute façon, je ne suis pas tout à fait innocent. Je suis responsable de la mort de ma mère et de Joe. Ces gens étaient des pourritures finies, évidemment, mais ça n'excuse rien. Je reste un meurtrier manipulateur, même si ma cause est noble. Du moins, je le crois.
"Police ? Allô ? "
Et bien nous y voilà. Je ne pensais pas que ça allait arriver maintenant, et, quitte à me mettre Samuel à dos, je préfère tout balancer maintenant. Baxwell continue de tirer sur sa cigarette d'une main, me souriant.
"Bonjour, ici le candidat à la présidentielle Sam Noxway. J'appelle pour dénoncer un complot d'état dont je fais parti. "
J'entends le policier s'agiter de l'autre côté du téléphone, probablement en train de me mettre sur écoute en trifouillant de la paperasse, ou bien en me mettant sur tous les canaux du commissariat... Forcément, même maintenant, je ne suis pas prêt d'avoir fini de faire parler de moi.
"Inutile de retracer mon appel, je suis au 505 Nixton Street dans le quartier des Songes. Je me dénonce pour les faits suivants. Corruption, meurtres au premier degrès, homicide volontaire, complicité de meurtre, association de malfaiteurs, meurtres en série, corruption politique, manipulation, diffamations, atteinte à autrui, et probablement des cinquantaines d'autres faits que vous vous ferez un plaisir d'énoncer dans les tabloïds, la presse à scandale. Je raconterai tout en détail lors de ma garde à vue, mais ce que vous devez savoir, c'est que le candidat démocrate à la présidentielle, Bax, trempe dans le même milieu que moi. Nous avions passé des accords pour arriver à la tête du pays et déclencher une guerre sainte et nucléaire pour gagner l'absolution. Je ne ment pas, et pour vous le prouver, je vais vous énoncer les dits noms, j'espère que vous m'écoutez attentivement et que vous avez de quoi noter. "
Mon interlocuteur n'a toujours pas dit un mot, et même après tout ce que j'ai dit Samuel est toujours plongé dans son état de stase, figé et incapable de réagir, état que je trouvais d'ailleurs de plus en plus bizarre, comme s'il était drogué, ou je ne sais quoi, alors que Baxwell est étonnement surpris de ma coopération et de l'éloquence dont je fais preuve.
" - Jordan Gliski, disparu il y a deux mois de cela, assassiné par Joe, notre nettoyeur. Homme politique influant.
- Ross Karlson, candidat démocrate en concurrence directe avec moi, la rumeur disant qu'il s'était retirée de la politique était fausse. Assassiné par Bax en ma compagnie.
"
Et ça a continué comme ça pendant trois minutes. J'en avais dit beaucoup sans pour autant en dire trop. Je m'apprêtais à raccrocher, mais avant cela, j'eus une dernière révélation.
"Oh, et, une dernière chose. Bax et moi-même sommes directement liés à Razor Blades. Vous savez tout, ou presque. J'espère que vous avez tout enregistré car je ne témoignerai plus. "
Ca y est. Je presse la touche me permettant de raccrocher. Bien évidemment, je n'étais pas idiot. Je ne tenais pas à croupir en prison. Et, évidemment, j'avais une idée derrière la tête. Un plan qui allait tout changer. Mais évoquer Razor Blades, c'est juste pour les embrouiller un peu et me permettre d'avoir plus d'assurance dans ce que j'entreprends. Le silence avait repris son rôle de maître. Je fixais longuement Baxwell qui me souriait bêtement en écrasant sa cigarette dans le cendrier posé sur la table.
J'avais une idée bien fondée, et j'étais enfin prêt à en finir. J'avais juste besoin d'un peu de temps devant moi pour conclure avec Baxwell et Samuel. Ce dernier, d'ailleurs, m'avait probablement évité bien des soucis.
"Bravo. Tu m'épates, Sam. Vraiment. "
Baxwell avait posé son pistolet sur la table avec négligence. Il était à ma portée, mais le tuer n'était pas dans mes plans. Le meurtre doit être une fatalité, un dernier recours. Et c'est tout sauf ingénieux. S'en sortir avec intelligence, c'est ça la vraie force qui nous lie, dans cette famille. Famille... Même ce mot ne signifie plus rien à présent.
"Je t'épate ? Ah ouais ? C'est plutôt à moi de te dire ça. On partageait les mêmes intentions, visiblement. Désamorcer cette course à la présidence, empêcher ce génocide, parce que maman était tarée. Elle pensait que le Mal rongeait le monde, et que c'était en réduisant à néant la population que l'Homme allait changer. Elle était tarée, et ses idées étaient implantées dans notre esprit depuis tout petit. Enfin, vous. Vous étiez endoctrinés. Même toi, Baxwell. Tu as tué, comme les autres. Avec toutes les fois où j'ai accompagné Bax dans nos escapades meurtrières, je n'ai jamais achevé personne. Je n'avais jamais pris une seule vie avant celle de maman. J'étais différent de vous, tu comprends ? Et c'est d'ailleurs la seule personne à qui je prendrai la vie, jusqu'à ma mort. Car, oui, tu avais peut-être des doutes, mais j'ai piégé Joe. Il était sur le point de me tuer après avoir appris pour maman. Mais vous vous en êtes occupé avant qu'il n'accomplisse sa besogne. Enfin, tu vois, si je te dis tout ça, c'est pour bien te faire comprendre une chose. Si t'étais pas venu foutre la merde dans tout ça, j'aurai pu rendre au moins ce pays bien plus agréable à vivre, j'avais réussi à suffisamment semer le trouble dans la famille pour que vous puissiez douter de la finalité du projet de ma mère, tout se passait bien. Tu aurais pu vivre heureux avec Beth. Mais non. Il a fallu que tu arrives en foutant ta merde ! "
Je soupire un moment, puis me lève. Samuel est endormi. Et Baxwell commence à convulser, essayant d'attraper difficilement son arme à feu.
"Tu vois, on partageait peut-être les mêmes idées, tu voulais peut-être aussi empêcher ce génocide, mais tu t'y es mal pris. Et surtout, tu n'es pas comme moi. T'as tout foutu en l'air en me forçant avec ce coup de fil. A cause de tes émotions. Parce que tu viens de perdre ta copine, et tu veux rejeter la faute sur moi ? Hein ? Mais elle est morte à cause de toi ! Ne l'oublie pas, tout ce qui va arriver, c'est de ta faute. J'aurai pu tous vous tuer, mais je sais que ça n'était pas de votre faute si vous étiez devenu comme ça. Que c'était à cause de ma mère. J'ai voulu vous laisser une chance, mais toi tu nous condamne tous. "
Je sors une cigarette de ma poche et m'en allume une. J'entends des gens gravir les escaliers de l'appartement à toute vitesse. La cavalerie arrive.
"Alors, écoute-moi bien. Je ne vous laisserai pas tomber, tous les deux, mais réparer tes conneries, ça sera long. Vous allez devoir payer le prix de mon appel un petit bout de temps, mais on viendra vous chercher... "
Je prends mon manteau, puis expire profondément.
" Ah, et, une dernière chose avant que tu ne t'endormes. Des anesthésiants. C'est ce qu'il y avait dans les clopes de Samuel. Et dans celle qu'il t'as tendu. Enfin, c'est la seule option que je vois, et vu son état léthargique depuis qu'il a fumé, ça ne m'étonnerait pas. Mon frère n'est pas con. C'est mon frère jumeau. Il est aussi voir plus intelligent que moi. Il a du comprendre, quand tu as pris la place de Bax. Et il a choisi de vous endormir et de me laisser m'en aller ou du moins le sortir de ce pétrin. Cependant, je pense que tout comme moi il ne s'attendait pas à cette conversation avec la police. Il risque d'être drôlement surpris en se réveillant, mais je lui fais confiance. Ca sera sa parole contre la tienne. Jouez le jeu. Je reviendrai. Pour vous. Parce que tu m'as prouvé que vous n'êtes pas dénués d'humanité. "
J'entends des gens s'approcher de la porte de l'appartement. Mes yeux jettent un dernier regard en direction de Samuel endormi, et de Baxwell qui vient tout juste de sombrer dans les bras de Morphée.
"Et... Pardonne-moi pour Beth. "
Les faits sont là. A ce moment précis de ma vie, je ne savais pas quoi faire, je n'avais pour ainsi dire aucune alternative. Mais pour la seconde fois de ma courte existence, c'est à nouveau sur les autres que j'ai pu compter. Baxwell nous avait tous bluffés, et d'une façon que je me devais bien de saluer. Et la phase dans laquelle se trouvait mon frère Samuel, c'était l'effet de surprise couplé à l'état de choc. Incapable de réagir qu'il était, ça n'était heureusement pas mon cas, ayant conservé quelques onces de lucidité. C'est d'ailleurs cette clarté d'esprit qui me permis de tenir jusqu'à ce que l'on me sorte de là. Et je me trouvais donc là, face au téléphone, assis sur ce foutu siège en cuir, matière que je ne risque plus de toucher avant très longtemps. Car oui, si Samuel était plongé dans un état de stase, Baxwell avait les idées claires. Il voulait que je me balance, moi, mais pas seulement. Il voulait que j'avoue tout. Il ne partageait définitivement pas les mêmes idées que ma mère, organisatrice du projet. Après toutes ces années, je ne comprends pas, j'ai du mal à suivre. Son arme est pointée vers moi, et je dois à présent m'adresser aux forces de l'ordre. Et mes onces de lucidité se transforment en doute. Et si, lui aussi, secrètement, n'adhérait pas aux plans de ma mère ? Et de mon frère et Bax endoctrinés ? Ce pourrait-il qu'il soit de mon côté ? Et que, manifestement, dans l'histoire, le gentil, c'était bel et bien lui ? Et non pas moi, ni encore mon Samuel ou son frère ? L'idée m'effrayait, car, dans ce cas, je serai en phase de transition, prisonnier de deux camps distincts. Les intentions de Baxwell étaient floues, mais pas la mienne. J'avais d'autres plans, la présidence, mais vu la merde que je suis devenu, causant la mort d'une innocente, je peux me permettre de les changer. De tout arrêter ici. Tout peut prendre fin, en l'espace de quelques mots.
Et, de toute façon, je ne suis pas tout à fait innocent. Je suis responsable de la mort de ma mère et de Joe. Ces gens étaient des pourritures finies, évidemment, mais ça n'excuse rien. Je reste un meurtrier manipulateur, même si ma cause est noble. Du moins, je le crois.
"Police ? Allô ? "
Et bien nous y voilà. Je ne pensais pas que ça allait arriver maintenant, et, quitte à me mettre Samuel à dos, je préfère tout balancer maintenant. Baxwell continue de tirer sur sa cigarette d'une main, me souriant.
"Bonjour, ici le candidat à la présidentielle Sam Noxway. J'appelle pour dénoncer un complot d'état dont je fais parti. "
J'entends le policier s'agiter de l'autre côté du téléphone, probablement en train de me mettre sur écoute en trifouillant de la paperasse, ou bien en me mettant sur tous les canaux du commissariat... Forcément, même maintenant, je ne suis pas prêt d'avoir fini de faire parler de moi.
"Inutile de retracer mon appel, je suis au 505 Nixton Street dans le quartier des Songes. Je me dénonce pour les faits suivants. Corruption, meurtres au premier degrès, homicide volontaire, complicité de meurtre, association de malfaiteurs, meurtres en série, corruption politique, manipulation, diffamations, atteinte à autrui, et probablement des cinquantaines d'autres faits que vous vous ferez un plaisir d'énoncer dans les tabloïds, la presse à scandale. Je raconterai tout en détail lors de ma garde à vue, mais ce que vous devez savoir, c'est que le candidat démocrate à la présidentielle, Bax, trempe dans le même milieu que moi. Nous avions passé des accords pour arriver à la tête du pays et déclencher une guerre sainte et nucléaire pour gagner l'absolution. Je ne ment pas, et pour vous le prouver, je vais vous énoncer les dits noms, j'espère que vous m'écoutez attentivement et que vous avez de quoi noter. "
Mon interlocuteur n'a toujours pas dit un mot, et même après tout ce que j'ai dit Samuel est toujours plongé dans son état de stase, figé et incapable de réagir, état que je trouvais d'ailleurs de plus en plus bizarre, comme s'il était drogué, ou je ne sais quoi, alors que Baxwell est étonnement surpris de ma coopération et de l'éloquence dont je fais preuve.
" - Jordan Gliski, disparu il y a deux mois de cela, assassiné par Joe, notre nettoyeur. Homme politique influant.
- Ross Karlson, candidat démocrate en concurrence directe avec moi, la rumeur disant qu'il s'était retirée de la politique était fausse. Assassiné par Bax en ma compagnie.
"
Et ça a continué comme ça pendant trois minutes. J'en avais dit beaucoup sans pour autant en dire trop. Je m'apprêtais à raccrocher, mais avant cela, j'eus une dernière révélation.
"Oh, et, une dernière chose. Bax et moi-même sommes directement liés à Razor Blades. Vous savez tout, ou presque. J'espère que vous avez tout enregistré car je ne témoignerai plus. "
Ca y est. Je presse la touche me permettant de raccrocher. Bien évidemment, je n'étais pas idiot. Je ne tenais pas à croupir en prison. Et, évidemment, j'avais une idée derrière la tête. Un plan qui allait tout changer. Mais évoquer Razor Blades, c'est juste pour les embrouiller un peu et me permettre d'avoir plus d'assurance dans ce que j'entreprends. Le silence avait repris son rôle de maître. Je fixais longuement Baxwell qui me souriait bêtement en écrasant sa cigarette dans le cendrier posé sur la table.
J'avais une idée bien fondée, et j'étais enfin prêt à en finir. J'avais juste besoin d'un peu de temps devant moi pour conclure avec Baxwell et Samuel. Ce dernier, d'ailleurs, m'avait probablement évité bien des soucis.
"Bravo. Tu m'épates, Sam. Vraiment. "
Baxwell avait posé son pistolet sur la table avec négligence. Il était à ma portée, mais le tuer n'était pas dans mes plans. Le meurtre doit être une fatalité, un dernier recours. Et c'est tout sauf ingénieux. S'en sortir avec intelligence, c'est ça la vraie force qui nous lie, dans cette famille. Famille... Même ce mot ne signifie plus rien à présent.
"Je t'épate ? Ah ouais ? C'est plutôt à moi de te dire ça. On partageait les mêmes intentions, visiblement. Désamorcer cette course à la présidence, empêcher ce génocide, parce que maman était tarée. Elle pensait que le Mal rongeait le monde, et que c'était en réduisant à néant la population que l'Homme allait changer. Elle était tarée, et ses idées étaient implantées dans notre esprit depuis tout petit. Enfin, vous. Vous étiez endoctrinés. Même toi, Baxwell. Tu as tué, comme les autres. Avec toutes les fois où j'ai accompagné Bax dans nos escapades meurtrières, je n'ai jamais achevé personne. Je n'avais jamais pris une seule vie avant celle de maman. J'étais différent de vous, tu comprends ? Et c'est d'ailleurs la seule personne à qui je prendrai la vie, jusqu'à ma mort. Car, oui, tu avais peut-être des doutes, mais j'ai piégé Joe. Il était sur le point de me tuer après avoir appris pour maman. Mais vous vous en êtes occupé avant qu'il n'accomplisse sa besogne. Enfin, tu vois, si je te dis tout ça, c'est pour bien te faire comprendre une chose. Si t'étais pas venu foutre la merde dans tout ça, j'aurai pu rendre au moins ce pays bien plus agréable à vivre, j'avais réussi à suffisamment semer le trouble dans la famille pour que vous puissiez douter de la finalité du projet de ma mère, tout se passait bien. Tu aurais pu vivre heureux avec Beth. Mais non. Il a fallu que tu arrives en foutant ta merde ! "
Je soupire un moment, puis me lève. Samuel est endormi. Et Baxwell commence à convulser, essayant d'attraper difficilement son arme à feu.
"Tu vois, on partageait peut-être les mêmes idées, tu voulais peut-être aussi empêcher ce génocide, mais tu t'y es mal pris. Et surtout, tu n'es pas comme moi. T'as tout foutu en l'air en me forçant avec ce coup de fil. A cause de tes émotions. Parce que tu viens de perdre ta copine, et tu veux rejeter la faute sur moi ? Hein ? Mais elle est morte à cause de toi ! Ne l'oublie pas, tout ce qui va arriver, c'est de ta faute. J'aurai pu tous vous tuer, mais je sais que ça n'était pas de votre faute si vous étiez devenu comme ça. Que c'était à cause de ma mère. J'ai voulu vous laisser une chance, mais toi tu nous condamne tous. "
Je sors une cigarette de ma poche et m'en allume une. J'entends des gens gravir les escaliers de l'appartement à toute vitesse. La cavalerie arrive.
"Alors, écoute-moi bien. Je ne vous laisserai pas tomber, tous les deux, mais réparer tes conneries, ça sera long. Vous allez devoir payer le prix de mon appel un petit bout de temps, mais on viendra vous chercher... "
Je prends mon manteau, puis expire profondément.
" Ah, et, une dernière chose avant que tu ne t'endormes. Des anesthésiants. C'est ce qu'il y avait dans les clopes de Samuel. Et dans celle qu'il t'as tendu. Enfin, c'est la seule option que je vois, et vu son état léthargique depuis qu'il a fumé, ça ne m'étonnerait pas. Mon frère n'est pas con. C'est mon frère jumeau. Il est aussi voir plus intelligent que moi. Il a du comprendre, quand tu as pris la place de Bax. Et il a choisi de vous endormir et de me laisser m'en aller ou du moins le sortir de ce pétrin. Cependant, je pense que tout comme moi il ne s'attendait pas à cette conversation avec la police. Il risque d'être drôlement surpris en se réveillant, mais je lui fais confiance. Ca sera sa parole contre la tienne. Jouez le jeu. Je reviendrai. Pour vous. Parce que tu m'as prouvé que vous n'êtes pas dénués d'humanité. "
J'entends des gens s'approcher de la porte de l'appartement. Mes yeux jettent un dernier regard en direction de Samuel endormi, et de Baxwell qui vient tout juste de sombrer dans les bras de Morphée.
"Et... Pardonne-moi pour Beth. "
Commentaires
- Khamsou
03/10/2010 à 20:57:19
Et là, Sam saute par la fenêtre tel un criminel... De la présidence à la traîtrise...
Ton texte démonte. - Pseudo supprimé
03/10/2010 à 19:28:46
Owii