Note de la fic :
Publié le 29/03/2010 à 20:29:07 par Neiden
Mon père attrapa Andrew. Celui-ci essaya de débattre et de tirer sur mon père, mais en vain... Son agresseur lui tira sur le bras jusqu'à ce qu'un crac sinistre retentit dans l'air, bientôt suivi par les cris de douleur d'Andrew. Le fusil tomba au sol et mon père jeta sa victime au sol pour commencer son repas, Andrew hurlant encore de douleur.
Pendant un instant, j'eus l'idée de foncer prendre la Winchester pour sauver Andrew, mais la proximité de l'arme avec mon père me dissuada vite.
Par contre, j'avais franchement un problème... Devant moi se trouvait mon père et un futur zombie, tous deux ayant une winchester à portée. Derrière moi se tenait une assemblée de morts-vivants occupés à se propager en ville. Et, alors que je ressassais ces macabres pensées, je vis le cadavre du policier zombie et, à ses côtés, son fusil... Et cette fois, aucune proximité dangereuse ne me gênait pour le prendre.
Je me jetai au sol pour prendre l'arme , en jetant tout de même un regard au policier zombie pour vérifier que se deuxième mort n'était pas une feinte pour m'attirer dans sa toile, et, une fois le calibre 33 en ma possession, je visa mon père.
Je ne sais combien de temps j'hésitai avant de tirer , une foule de remords me traversant l'âme, accompagnés des images des quelques moments heureux que j'avais vécu avec mon père, avant que ma pathologie mentale ne se développa. J'eus aussi une pensée à cette pathologie, me disant que, depuis le début des évènements, j'avais cessé d'agir avec logique. L'instinct de survie avait pris le dessus et je ne pouvais que m'en réjouir.
Le temps passa, mon doigt se rapprochant inexorablement de la détente sans appuyer, mon père continuant de manger Andrew. Puis, il eut fini et me regarda, en souriant. Il allait me manger et je ne pouvais appuyer sur cette détente.
Le zombie se releva et courut. Je fermai les yeux.
Un coup de feu partit.
Je rouvris les yeux et vis le canon fumant de mon arme et mon père gisant au sol, la balle lui ayant traversée l'oeil.
Mon canon fumant, mon père une balle dans l'oeil...
J'avais tiré, il était mort. J'avais tué un homme. Bien que celui-ci fut déjà mort avant et qu'il ait essayé de me manger, je ne pus empêcher les remords de franchir les barrages de mon âme et de la déchirer. Lâchant l'arme, je m'écroulai au sol.
J'avais tué mon père, mon propre père, la personne qui m'avait certes exclus peu à peu de sa vie mais qui m'avait aussi élevé.
J'entendis des pas devant moi. Andrew s'était relevé et venait me chercher. Il n'avait pas pris la winchester. Sûrement parce qu'il avait un bras cassé. J'allais le laisser me tuer, ainsi je pourrai expier mon meurtre...
Telle était la pensée qui m'habitait lorsque le zombie s'approcha de moi. Mais, je ne sais pour quelle raison, je ne pus tenir mes résolutions et décidai de fuir.
Restant au sol, je fauchai les jambes de mon ancien protecteur et, lorsqu'il fut à terre, m'enfuis.
Je ne sais combien de temps je courus, tout ce que je sais c'est que je partis loin du meurtre de mon père, loin de ma maison où reposait le corps de ma mère, loin de la rue où s'était déroulé une véritable tuerie. Je savais bien que je ne pouvais courir éternellement et que, à un moment, je m'arrêterai, ne fut-ce que de fatigue. Je savais aussi que je ne pourrai fuir complètement cette épidémie. Elle se répandra partout sur la planète et nul n'y échappera.
Je sais aussi que mes pas me conduisirent à une maison délabrée et que je décidai d'y élire domicile en attendant soit que les choses se calment, soit que les zombies m'en délogent, soit qu'ils ne me tuent pendant la nuit...
Pendant un instant, j'eus l'idée de foncer prendre la Winchester pour sauver Andrew, mais la proximité de l'arme avec mon père me dissuada vite.
Par contre, j'avais franchement un problème... Devant moi se trouvait mon père et un futur zombie, tous deux ayant une winchester à portée. Derrière moi se tenait une assemblée de morts-vivants occupés à se propager en ville. Et, alors que je ressassais ces macabres pensées, je vis le cadavre du policier zombie et, à ses côtés, son fusil... Et cette fois, aucune proximité dangereuse ne me gênait pour le prendre.
Je me jetai au sol pour prendre l'arme , en jetant tout de même un regard au policier zombie pour vérifier que se deuxième mort n'était pas une feinte pour m'attirer dans sa toile, et, une fois le calibre 33 en ma possession, je visa mon père.
Je ne sais combien de temps j'hésitai avant de tirer , une foule de remords me traversant l'âme, accompagnés des images des quelques moments heureux que j'avais vécu avec mon père, avant que ma pathologie mentale ne se développa. J'eus aussi une pensée à cette pathologie, me disant que, depuis le début des évènements, j'avais cessé d'agir avec logique. L'instinct de survie avait pris le dessus et je ne pouvais que m'en réjouir.
Le temps passa, mon doigt se rapprochant inexorablement de la détente sans appuyer, mon père continuant de manger Andrew. Puis, il eut fini et me regarda, en souriant. Il allait me manger et je ne pouvais appuyer sur cette détente.
Le zombie se releva et courut. Je fermai les yeux.
Un coup de feu partit.
Je rouvris les yeux et vis le canon fumant de mon arme et mon père gisant au sol, la balle lui ayant traversée l'oeil.
Mon canon fumant, mon père une balle dans l'oeil...
J'avais tiré, il était mort. J'avais tué un homme. Bien que celui-ci fut déjà mort avant et qu'il ait essayé de me manger, je ne pus empêcher les remords de franchir les barrages de mon âme et de la déchirer. Lâchant l'arme, je m'écroulai au sol.
J'avais tué mon père, mon propre père, la personne qui m'avait certes exclus peu à peu de sa vie mais qui m'avait aussi élevé.
J'entendis des pas devant moi. Andrew s'était relevé et venait me chercher. Il n'avait pas pris la winchester. Sûrement parce qu'il avait un bras cassé. J'allais le laisser me tuer, ainsi je pourrai expier mon meurtre...
Telle était la pensée qui m'habitait lorsque le zombie s'approcha de moi. Mais, je ne sais pour quelle raison, je ne pus tenir mes résolutions et décidai de fuir.
Restant au sol, je fauchai les jambes de mon ancien protecteur et, lorsqu'il fut à terre, m'enfuis.
Je ne sais combien de temps je courus, tout ce que je sais c'est que je partis loin du meurtre de mon père, loin de ma maison où reposait le corps de ma mère, loin de la rue où s'était déroulé une véritable tuerie. Je savais bien que je ne pouvais courir éternellement et que, à un moment, je m'arrêterai, ne fut-ce que de fatigue. Je savais aussi que je ne pourrai fuir complètement cette épidémie. Elle se répandra partout sur la planète et nul n'y échappera.
Je sais aussi que mes pas me conduisirent à une maison délabrée et que je décidai d'y élire domicile en attendant soit que les choses se calment, soit que les zombies m'en délogent, soit qu'ils ne me tuent pendant la nuit...