Note de la fic :
Publié le 27/03/2010 à 14:54:25 par Neiden
[c]L'enterrement[/c]
Ils étaient tous tristes... Faut dire qu'elle était aimé par tous. Tous étaient tristes et presque tous pleuraient. Même le ciel s'était joint au deuil en revêtissant ses plus noires nuages et en déversant ses larmes abondantes.
Presque tous pleuraient... Et je faisais parti de ceux qui ne pleuraient pas. Non pas que je n'était pas triste, bien au contraire, mais je n'arrivais pas à pleurer. Selon le psy, le choc émotionnel avait été trop grand, bloquant ainsi les larmes dans mon corps. Et, au lieu de se déverser à l'extérieur, elle se déversait dans mon âme, la refroidissant petit à petit, me rendant de plus en plus triste. Toujours selon le psy, il faudra que je fasse mon deuil pour réapprendre à vivre normalement. A vivre sans elle...
Elle, c'était ma mère. La seule personne à m'avoir vraiment aimé et la seule qui m'ait jamais parlé avec gentillesse. Enfin... mis à part le psy, mais lui, il faisait ça pour le pognon, alors... Ma mère... J'ai beau y repensé, je ne me rappelle pas l'avoir un jour appelé "Maman"... Ma mère... La bénévole du quartier, la plus gentille banquière, l'employée modèle... Elle brillait tel le Soleil et s'est éteinte aussi vite qu'une lampe...
Moi, c'est Maxime, 17 ans, QI de 160 et qui a une "logique si développée qu'il analyse chaque chose avant d'agir. Le problème, c'est qu'il analyse aussi les personnes avec qui il parle et qu'il leur soumet cette analyse pour savoir si elle semble juste. C'est pourquoi les autres personnes sont gênées en lui parlant et que les autres élèves de son école l'évitent.", comme disait le psy. En effet, j'ai une "petite" pathologie mentale qui a ruiné toutes les relations que j'ai essayé d'entreprendre. Si bien que, à force, j'ai fini par abandonner et à m'enfermer dans ma bulle. Sauf avec ma mère, elle, elle était toujours prête à me réconforter ou à me prendre dans ses bras... Ce qu'elle ne fera plus jamais...
Le psy... Je me demande encore aujourd'hui pourquoi j'utilise le masculin pour parler d'elle... En fait de psy, j'avais une bimbo blonde attiré par le pognon et totalement insupportable. En plus, c'était la maîtresse de mon père et la meilleure amie de ma mère...
Mon père, lui, c'était l'honorable, le gentille et l'attentionné docteur March. Le gentil docteur qui a continué à aimer ma mère jusqu'à ce qu'elle tombe malade, un an auparavant. A partir de ce moment-là, il s'est mis à coucher avec ma psy. Ma mère ne s'en ait jamais rendu compte. Non pas qu'elle était stupide. Non. Elle était simplement amoureuse. Et elle n'a jamais accordé de crédit à la rumeur, rumeur que diffusait les infirmières de l'hôpital où travaillait mon père, infirmières qui les avaient vus lui et sa maîtresse s'enlaçant soit dans une salle d'opération soit à la morgue...
Le reste de l'assemblée était composé soit d'amis, soit de pique-assiette, soit de personnes qui n'étaient là que parce qu'il y avait un cadavre dans la pièce d'à côté...
Une voiture se gara dans l'entrée. D'après ce que je pouvais voir de la fenêtre, il s'agissait du corbillard. On allait bientôt la mettre en terre, et je ne pourrai alors plus la voir que via sa photo... Les personnes chargées de l'emmener, je ne sais pas si leur fonction à une appellation particulière, sonnèrent à la porte. Mon père alla leur ouvrir.
Quelques minutes plus tard, il hurla...
Ils étaient tous tristes... Faut dire qu'elle était aimé par tous. Tous étaient tristes et presque tous pleuraient. Même le ciel s'était joint au deuil en revêtissant ses plus noires nuages et en déversant ses larmes abondantes.
Presque tous pleuraient... Et je faisais parti de ceux qui ne pleuraient pas. Non pas que je n'était pas triste, bien au contraire, mais je n'arrivais pas à pleurer. Selon le psy, le choc émotionnel avait été trop grand, bloquant ainsi les larmes dans mon corps. Et, au lieu de se déverser à l'extérieur, elle se déversait dans mon âme, la refroidissant petit à petit, me rendant de plus en plus triste. Toujours selon le psy, il faudra que je fasse mon deuil pour réapprendre à vivre normalement. A vivre sans elle...
Elle, c'était ma mère. La seule personne à m'avoir vraiment aimé et la seule qui m'ait jamais parlé avec gentillesse. Enfin... mis à part le psy, mais lui, il faisait ça pour le pognon, alors... Ma mère... J'ai beau y repensé, je ne me rappelle pas l'avoir un jour appelé "Maman"... Ma mère... La bénévole du quartier, la plus gentille banquière, l'employée modèle... Elle brillait tel le Soleil et s'est éteinte aussi vite qu'une lampe...
Moi, c'est Maxime, 17 ans, QI de 160 et qui a une "logique si développée qu'il analyse chaque chose avant d'agir. Le problème, c'est qu'il analyse aussi les personnes avec qui il parle et qu'il leur soumet cette analyse pour savoir si elle semble juste. C'est pourquoi les autres personnes sont gênées en lui parlant et que les autres élèves de son école l'évitent.", comme disait le psy. En effet, j'ai une "petite" pathologie mentale qui a ruiné toutes les relations que j'ai essayé d'entreprendre. Si bien que, à force, j'ai fini par abandonner et à m'enfermer dans ma bulle. Sauf avec ma mère, elle, elle était toujours prête à me réconforter ou à me prendre dans ses bras... Ce qu'elle ne fera plus jamais...
Le psy... Je me demande encore aujourd'hui pourquoi j'utilise le masculin pour parler d'elle... En fait de psy, j'avais une bimbo blonde attiré par le pognon et totalement insupportable. En plus, c'était la maîtresse de mon père et la meilleure amie de ma mère...
Mon père, lui, c'était l'honorable, le gentille et l'attentionné docteur March. Le gentil docteur qui a continué à aimer ma mère jusqu'à ce qu'elle tombe malade, un an auparavant. A partir de ce moment-là, il s'est mis à coucher avec ma psy. Ma mère ne s'en ait jamais rendu compte. Non pas qu'elle était stupide. Non. Elle était simplement amoureuse. Et elle n'a jamais accordé de crédit à la rumeur, rumeur que diffusait les infirmières de l'hôpital où travaillait mon père, infirmières qui les avaient vus lui et sa maîtresse s'enlaçant soit dans une salle d'opération soit à la morgue...
Le reste de l'assemblée était composé soit d'amis, soit de pique-assiette, soit de personnes qui n'étaient là que parce qu'il y avait un cadavre dans la pièce d'à côté...
Une voiture se gara dans l'entrée. D'après ce que je pouvais voir de la fenêtre, il s'agissait du corbillard. On allait bientôt la mettre en terre, et je ne pourrai alors plus la voir que via sa photo... Les personnes chargées de l'emmener, je ne sais pas si leur fonction à une appellation particulière, sonnèrent à la porte. Mon père alla leur ouvrir.
Quelques minutes plus tard, il hurla...
Commentaires
- hui
28/03/2010 à 08:43:04
Sweeeeeet