Je descendais pour aller ouvrir la porte à la personne qui avait sonné. Quand j’ai ouvert, j’ai vu le visage de Cassy, triste.

-Que fais tu la ?
-C’est Antoine, il a essayé de me frapper…
-Quoi ?! Où est-il ?
-Dans le parc.
-J’y vais.

J’allais dans le parc accompagné de Cassy, sur le coup, quand elle m’a dit ça, la seule chose que j’avais envie de faire, c’est frapper cette vermine ! Lever la main sur une fille, déjà c’est d’être lâche, et après, c’est un manque de respect. Quand je suis arrivé au parc, Antoine était vers la fontaine, seul.
Je me suis approché de lui.

-Antoine ! Il faut qu’on parle.
-Tu veux quoi le morveux ?
-T’as essayé de frapper Cassy ?
-Hey attends petit, je te pose une question, tu y réponds et après, je réponds à ta question.
-Joue pas à ça avec moi !

Antoine commençait à rigoler, moi j’étais en colère après lui.

-Tu te souviens de cet endroit ? C’est l’endroit ou tu as été agressé… Tu te demandes encore c’était qui cet homme n’est ce pas ?
-Qu’est ce que tu veux dire ?!
-Le mec, c’est moi qui l’ai envoyé. C’était mon cousin.

Il se mit à rire encore plus fort, et sous le coup de la colère, j’ai froncé les sourcils et serrés les poings puis je me suis approché de lui en lui mettant un coup de poing en plein visage.

-T’aurais jamais du faire ça ordure !

Je crois que j’étais mal à ce moment là.
Il me mit plusieurs coups au visage, droite, gauche et il n’arrêtait pas et je ne pouvais rien faire contre cette force. Je commençais à ressentir la douleur à la tête mais j’ai esquivé un de ces coups et je lui ai mis un coup de pied dans le ventre, il a reculé mais ça ne l’a pas empêché de m’envoyer au sol juste en me poussant. Il me prit par le col et me mis des droites sans s’arrêter. Il me lâcha, je crachais du sang et j’avançais un peu en rampant.

Je ne pouvais plus me lever, et les souvenirs sont montés dans ma tête, j’avais très mal et tout ça est revenu d’un coup, je me voyais contre l’arbre et je sentais à nouveau le couteau. J’avais peur et je savais qu’il me laisserait pas vivre lui, c’était une vraie brute.
Il continuait à me taper en me mettant des coups dans le ventre avec son pied droit.

Cassy essayait de l’arrêter mais rien à faire, il ne voulait pas et c’était comme si il était content de frapper quelqu’un. Et surtout moi…
Cassy le prit par le bras pour le stopper mais il l’envoya valser. Moi qui étais à moitié mort, je ne savais plus quoi faire. A part me laisser faire…