L’avion atterrit sur la piste brusquement, c’était le sentiment que j’avais du moins. J’avais l’impression que le pilote était un novice car durant le voyage il arrivait que l’avion fasse des mouvements haut/bas dans des zones non perturbatrices. Peut-être me faisais-je simplement des illusions, les voyages de retours sont toujours pénible.


Les policiers de l’aéroport me contrôlèrent comme à l’habitude et me laissèrent m’avancer vers mes baguages. Je dus attendre anormalement longtemps pour les récupérer, c’était bizarre. Je voyais des valises défilés et trouver preneur devant moi et celles-ci se faisaient de plus en plus rares. La foule se dissipait peu à peu me laissant seul avec deux familles qui attendaient également, aurais-je paru suspect en dormant dans l’avion ? Je commençais sérieusement à m’impatienter. Mais enfin, ma grosse valise arriva, je la saisis en poussant un soupir qui signifiait un soulagement de pouvoir enfin rentrer à la maison. Cependant, lorsque j’essayai de m’en aller en faisant rouler ma valise grâce à ses minis roues intégrés, celle-ci se vautra lamentablement sur le sol. Je me retournais fatigués et contemplait ce nouveau problème sans dire un mot. Une des roues arrière avait disparue, sans doute le fruit de nombreuses collisions durant neuf heures dans un cockpit. Alors exténué, je saisis mon baguage d’une main et le transporta : dans un bus, un train et enfin, le posa chez moi. Je m’endormis.


Mes parents arrivèrent pour me réveiller, il fallait manger et j’avais une faim de loup. Le décalage horaire me rendait extrêmement fatigué en plein après midi et je savais que cela allait être difficile puisque dans deux jours je recommençais les cours. Le samedi soir, j’avais la pêche, j’étais surexcité et j’avais toujours la dalle, et oui, pout moi c’était l’après midi. Mes amis étaient impressionnés, les aléas d’un voyage lointain c’est ça, surtout ça…


Et ce que je redoutais arriva, le dimanche soir, je ne dormis pas. Pourtant j’essayais, mais ça ne servait à rien, c’est comme si vous vous forciez à dormir à 15h00… Impossible. Après une longue nuit, à me promener dans ma maison et à allumer mon ordinateur pour voir des vidéos daubesque sur youtube et dailymotion mon réveil sonna, 5h30 ? Mais non on commence le dimanche soir là ! Ce que je ressentais n’avait pas d’importance, il fallait aller à l’école.


Et pour la première fois de ma vie, je rentrai en classe le sourire aux lèvres et excité comme une puce. Je participais en classe, je voulais bouger, m’amuser, m’éclater, sauter, nager, voler, manger : Il était 8h30. Puis, vers midi, mes yeux commencèrent à me torturer avec acharnement, il fallait que je dorme mais j’avais encore des cours, là commença l’enfer, résister au sommeil en plein après midi, les élèves trouvaient ça marrant moi je trouvais ça … heu… Endormant.


Mon corps se réhabitua au décalage horaire vers la fin de la semaine, c’était vraiment quelques jours très bizarres. La prochaine fois je me préparerais mieux. Enfin…





Samedi, je retrouvais tous les autres pour m’éclater à l’anniversaire d’une amie à une amie, je ne la connaissais pas mais bon, c’était plus vraiment grave faire de nouvelles rencontres ça fait trois ans que j’adore ça !


Il y avait plein de monde, c’était incroyable. Les gens dansaient, rigolaient, se rencontraient et buvaient. Je rentrai dans la salle et soudain, Mélanie, une amie, me pris par le bras et me dirigea vers une bande filles :


- Hey les filles, vous vous rappelez le mec qui a les yeux bleus et qui fait que se plaindre ? Bah c’est lui !

- Saluuuuuuut


Ah ok, bien de parler de moi ? Je dis quelques conneries et les fis marrer. J’étais à l’aise même si personne me connaissais. J’avais beaucoup confiance en moi et cela m’aider à engager une conversation et créer une interaction. La soirée se passa admirablement bien, sous une bonne humeur exemplaire et beaucoup de rires.


Le lendemain, en me réveillant, je reçu un message de Mélanie « Si jamais y’a Océane qui va t’ajouter sur Facebook juste pour te prévenir ». Et effectivement, en me connectant je vis une nouvelle demande d’ajout. Allez, faisons plus amples connaissance…