Dans un quartier tranquille des Etats-Unis, le soleil se levait en pleine matinée. Le climat était doux, un petit vent faisait bouger les arbres, les feuilles se frottaient l’une contre l’autre et doucement, tout ceci me réveillait dans la chambre d’ami de mon oncle. Je me levais et sortais du lit en m’étirant, que ce voyage était long et fatiguant mais j’y étais enfin, pour la première fois de ma vie j’avais traversé l’atlantique et je ne regrettais vraiment pas.


Etant dans l’étage du bas, je montais l’escalier qui mènait vers un salon spacieux se tenant à coté de la cuisine. Mon oncle, sa femme et les enfants étaient déjà là en train de manger leur petit déjeuner. Je les saluais tous et les regardais avec étonnement. Ils ne mangeaient pas de Bacon comme dans les films !!


Au contraire, le petit déjeuner se faisait plutôt comme en France, enfin tant pis ce n’était pas grave. Je regardais à travers les vitre et apercevait toutes ces maisons, géante avec de grands jardins : un standard américain. Soudain, je me rendais compte de quelque chose, j’avais complètement oublié d’acheter un appareil photo ! Je demandais à mon oncle si on peut passer dans un centre commercial pour que je puisse m’en acheter un avec ma carte de crédit. Celui-ci me répondis que ça tombait bien car on pourrait passer prendre des donuts en passant, ses enfants adoraient ça. Pour moi, les donuts n’avaient rien de très spécial mais lorsque je franchis la porte de l’endroit où on vendait des donuts, l’odeur m’enivra. Lorsque mon oncle dit que je venais d’arriver de France, les employés m’offrirent un donut gratuit, qui sortait du four et quand je le mis en bouche toute la pâte succulente et sucré fondit sur ma langue, le paradis existait et il était délicieux !


Mon oncle en commanda une douzaine pour seulement quelques dollars, j’étais impressionné. Puis, nous allâmes dans un centre commercial gigantesque acheter mon appareil photo. Je m’approchai d’un employé pour lui demander le prix d’un appareil que je venais de repéré. Celui-ci me répondit en langage de rue, j’avais beau lui faire répéter cinq fois sa phrase je dus finalement abdiquer et appeler à la rescousse mon oncle.


- Voila Florian, tu as ton appareil, on ira cette semaine en ville de Chicago pour te montrer un peu. Mais plutôt après demain, j’aimerais te montrer l’université de notre dame avant.


Je ne pus refuser, c’était eux qui m’accueillaient et puis il paraît que les universités sont très différente là-bas. Qui sait peut être vais. j'allais tomber amoureux des lieux


Mon oncle démarrait la voiture et nous partions pour qu’il me présente à des amis à lui, des gens très drôle et très intelligent. Il portait tous des pulls « Notre Dame » et cela m’interloqua, je demandais à mon oncle pourquoi il y avait tant d’engouement en vers cette université, il me répondit qu’aux états unis les choses étaient ainsi, les gens étaient très fier de leur université et il le montrait, wao.


Je discutais, je parlais anglais, nous riions ensemble tout allait bien. Doucement, j’oubliais tous mes problèmes, je profitais simplement de l’instant présent en souriant.


En revenant à la maison, je passais devant une boite lettre typique de l’Amérique, cela me faisait sourire, mon oncle alluma la télé pour voir le deuxième grand débat entre McCain et Obama. Mon oncle se retourna vers moi et me demanda « au fait, tu es pour qui ? ». Il fallait que je choisisse, je répondis « Heu… Barack Obama » et il me sourit. Il me tendit un verre de coca remplit abondement de glaçon et ensemble, nous regardions le débat. Le soir même je m’endormis léger, l’esprit vide ne consommant plus que ces petits moment avec une partie de la famille que je voyais très rarement dans un pays que je découvrais au fils des jours…