En revenant chez moi, je me couchai sur mon lit les mains derrière la tête et commença à réfléchir. J’essayais de comprendre le râteau que je venais de me prendre, elle avait accepté un deuxième rendez-vous, un cinéma et ma main dans la sienne. Je tournais la situation de toutes les façons mais je n’arrivais pourtant pas à comprendre, c’était mon premier râteau et il me faisait durement redescendre sur terre et comprendre que rien n’était acquit dans la vie.


Cet échec me rappela durement ma relation avec Natalia et mon inconscient me montrait avec douleur la beauté de la jeune russe qui était devenue inaccessible grâce à mes soins. De plus sa meilleure amie, Laetitia, venait récemment de me communiquer son mot de passe pour que je continu dans ma lancée de fausse identité comme avec Damien et que je bousille tous ses comptes : Myspace, Netlog, Facebook, Skyblog et hotmail. Je me contentai simplement de passer sur sa boîte mail de temps en temps, elle ne parlait jamais de moi, pourtant je l’avais fait souffrir mais apparemment elle avait l’intention de cacher cette partie de sa vie. Son copain américain, naïvement, croyait au tendre amour de sa fiancée… Lui aussi, un jour, payera pour avoir été si…. Amoureux.


Des gens me conseillaient de lui envoyer la fameuse lettre destructrice pour faire d’avantage de dégâts à Natalia, mais qu’est-ce que cela allait changer réellement ? Ce serait simplement un brisement de cœur pour lui et une nouvelle chose à cacher pour elle, non, hors de question de participer à un carnage sentimental pareil.


Alors je restais là, indigné par ce que je voyais sur ses comptes sans pouvoir faire la moindre chose. Détruire ces comptes de m’aurait gratifié d’aucune satisfaction, un compte sa se refait et puis c’est facile comme vengeance. Je crois qu’il était temps de passer à autre chose, j’avais fait ce qu’il fallait, nous nous rappellerons de Natalia, comme une fille à la personnalité flamboyante manquant cependant d’éthique sentimentale. Une pute quoi


Vers la fin des vacances, je me posais également certaines questions au sujet de mon histoire Six semaines en Allemagne. J’étais content du résultat, d’avoir put écrire cette expérience mais la fin commençais un peu à me déranger, peut-être était elle trop heureuse quand on voit ma situation aujourd’hui, bien que je sois toujours heureux il y a certaines erreurs notamment dans l’épilogue où une petite partie fait référence à Natalia. Et puis je n’ai pas trouvé le temps de raconter mon passé douloureux ni mon état actuel en ce moment, beaucoup d’éléments qui pourraient compléter Six semaines en Allemagne. Alors après réflexion, je me décidais à écrire la suite de cette histoire et c’est ainsi que débuta « Je suis un ex no-life ».


L’écriture m’aidait à tenir le coup face à la rupture avec Natalia, c’était une sorte de thérapie qui me guidait pour tourner convenablement la page. J’adorais me remémorer ces anciens moments où elle et moi étions en flirt et que la vie était un paradis à ses cotés, chaque chapitre me donner un certains reculs sur les événements passés et je fais aujourd’hui un deuil réussi de cette fille qui n’a plus autant d’importance à mes yeux à l’heure où j’écris ces quelques lignes.


Quelques semaines plus tard, la rentrée commença et je retrouvais Sofia, Alex, Nathaniel et Gilles. Il fallait qu’on se voit tous discuter du projet d’entreprise qu’il fallait créer, on était sensé commencer en mars dernier mais notre motivation était un peu en contradiction avec ce mois. J’étais tout de même confiant car Nathaniel et moi avions travaillé sur le nom de l’entreprise et avions commencer un document sur le sujet. Nous étions aussi les seuls à avoir réfléchit pour ce travail et on pensait déjà à guidé un peu les autres pour continuer ce projet, cependant la nouvelle attitude de Sofia changea malheureusement la donne. Habillé de façon adulte, elle ne comprenait toujours pas que l’habit ne faisait pas le moine et se permettait de critiquer notre document, seul travail effectué pour ce projet en le comparant à de la merde. Je lui rétorquai un de faire preuve d’un peu plus de respect, que sa réaction était pas « mature » comme elle voulait tant être et les autres ricanèrent. Sofia ne trouva comme réponse qu’un simple « bouffon » histoire d’avoir le dernier mot…


Plus tard, ce document sera gardé dans le rapport final, Sofia voulant se la jouer adulte commençait à créer des tensions dans notre petite classe et cela empirait de semaines en semaines. Le ton montait progressivement et cela gelait l’avancement du rapport, tout cela allait dans un mauvais sens et nous en ferions tous les frais un jour. Mais ce moment futur était bien trop loin pour qu’on en soit sensible au début de cette année…


Mais pour comprendre la haine de Sofia il faut aussi mentionner qu’en l’embrassant durant l’année passé, j’avais osé dire à la chère personne mature qu’elle n’embrassait pas bien. Effectivement, sa bouche essayant de me manger le nez et le menton je m’étais très vite retirer et lui lançait sûrement un des plus grands râteaux de sa vie, il fallait peut être le mentionné…