Note de la fic : Non notée
Publié le 08/08/2016 à 00:08:02 par Sleezaille
Le chemin aura été long, même si Ewen m'a bien fait rire tout le long, j'en peux vraiment plus, et mentalement, et physiquement, désormais il ne me tarde qu'une chose: Pouvoir m'allonger dans un lit et pioncer.
Nous sommes donc à la lisière de la forêt, plus qu'une cinquantaine de mètres et je pourrais me débarrasser du poids que représentent l'arme et le sac à dos.
Ewen s'approche de la porte et frappe en rythme dessus. "C'est le code" me dit-il.
On pénètre dans la maison et nous dirigeons à la cuisine ou le reste du groupe nous attends, nous les saluons d'un geste qu'ils nous renvoient aussitôt, excepté Mélanie, qui elle, comme à son habitude, reste aussi aimable qu'une porte de prison.
Paul est le premier à remarquer le sang sur mes fringues:
"T'es tombé sur l'un d'eux?
-Trois exactement.
-Oh putain... dit-il en soufflant.
-Et il est aussi tombé sur un humain. dit Ewen tout en vidant son sac sur la table.
-Et alors? Il était du genre hostile?
-Un peu ouais, il a voulu me coller une balle, mais sa fille l'a appelé, j'ai profité de son moment d'inattention pour lui refaire le portrait.
Damien, qui était resté silencieux jusque la se manifeste.
-C'est vraiment entrain de partir en couilles la les gars..
-J'te le fais pas dire..répondis-je"
Suite à ce bref résumé, je vide mon sac à mon tour, prends quelques vêtements et pars dans ma chambre afin de me changer, on ne mange que dans dix minutes d'après Mélanie.
Je monte donc l'escalier en bois et me dirige vers ma chambre, je me débarrasse de mes vêtements souillés et enfile les nouveaux, un pantalon cargo bleu et une veste marron. Le haut est un peu trop grand mais va falloir faire avec.
J'ai dix minutes à tuer, je décide d'écrire le résumé de ce qui m'est arrivé depuis le début sur un calepin, j'ai décider de faire cela jusqu'à ce que je sorte de ce maudit pays afin de dévoiler aux gens ce qui se passe ici (si je m'en sors et si ça ne s'est pas propagé.), alors j'écris, l'hôpital, l'accident, le réveil et cette matinée.
Etant pris dans mon écriture, je ne vois pas le temps passer et l'on m'appelle pour manger, je pose le calepin, le stylo et descends à la salle à manger.
"On mange quoi? dis-je
-Des spaghettis, en boîte évidemment. me dit Ewen
-Sans blague? dis-je ironiquement
-Si si j'te jure."
Le repas se passe bien, on discute de tout et de rien, de nos vies d'avant, j'apprends que Damien était mécanicien, Mélanie faisait des études pour faire comptable et Paul allait reprendre l'entreprise de son père, quant à Ewen, je connais déjà son parcours scolaire, nous discutons aussi de ce qu'on va faire pour la suite, pour l'instant rien n'est encore décidé, mais on se dirigerais plus vers un départ en avion, seulement, petit problème, personne ne sais piloter, on ne sais pas où en trouver et on sais encore moins si les frontières sont surveillées et si ils abattent à vue tout véhicules ou personnes sortant du territoire.
Après avoir mangé, je décide d'aller faire un petit somme car j'en ait vraiment besoin.
Je gravis encore les escaliers, rentre dans la chambre et m'affale sur le lit, je tombe dans un profond sommeil..
-------------------------------------------------
"Mon fils, je veux que tu sois fort.
-Mais papa, j'ai pas envie...
-Alexy, on a plus le temps, les méchants, ils sont dehors, ils vont venir et vont nous faire du mal.
-Mais non..
-SI, c'est un ordre, enfile ce noeud autour de ton cou et monte sur la chaise!
-Je veux pas mourir papa..steuplaiiiit.
-Je t'aime, mon fils, je vous aime tous, on se retrouve de l'autre côté
-
-------------------------------------------------
Je me réveille en sursaut, les mains tremblantes comme des feuilles, suant à grosses gouttes, la respiration haletante, ce n'était qu'un mauvais rêve, un mauvais rêve horrible, j'étais comme bloqué dans les airs, en voyant ce père et son fils ensemble et le reste de la famille pendue dans le salon d'une maison..la maison ou je les ait vu à Polana, une vision du passé? Mais qu'est-ce qu'il m'arrive? C'est bizarre et ça me fais juste flipper d'être traumatisé à ce point, il faut que je me reprenne, je commence un exercice de relaxation pour me détendre
"inspire...expire, voila c'est ça, me calmer et les oublier, les oublier, à tout jamais."me dis-je.
Une fois ceci fait, je regarde ma montre et d'après celle-ci il est 18h22, j'ai dormi toute l'après-midi, autant dire que j'ai bien récupéré, je sors de ma chambre, descends l'escalier et décide d'aller voir ce que font les autres. J'arrive dans le salon et je les vois joué aux cartes, Ewen est le premier à capter mon entrée dans la pièce:
"Bien dormi?
-Ouais, très bien, vous faites quoi?
-Président, tu connais?
-Tu sais pas à qui tu parles la . Dis-je en m'installant.
La soirée passe à une vitesse affolante, on discute une fois de plus de nos vies, on se raconte des souvenirs, des blagues, des "tactiques" pour gagner au Président, on rigole, on s'amuse, on en oublierait presque l'endroit où nous sommes et, chose étonnante même Mélanie n'a pas fait de remarques désobligeantes à mon égard, au contraire même, elle est peut-être entrain d'accepter mon intégration au groupe, mais je reste quand même sur mes gardes, elle me fait encore un peu peur je dois dire.
Il est désormais 21h et nous mettons à table:
" Ca va être l'heure de la surprise me dit Ewen.
-J'suis impatient. dis-je comme un gamin la veille de Noël.
-Tu va pas être déçu mon pauvre. dit-il avec un grand sourire
Et la, Mélanie arrive avec plusieurs petits sachets, j'en ouvre un et..wtf? Des kebabs?
-C'est ça ta surprise? Mais j'hallucine quoi
-Mais c'est épique mec, des kebabs..ici !
-Bah il manque juste les frites, mis bon app' !"
Le repas aura été divin, on a tous le bide éclaté, on discute encore longuement autour de la table comme si de rien n'était jusqu'à ce que l'heure nous rappelle dans quelle monde nous vivons, il est en effet 21h30 et la lumière du soleil commence à décliner, et devons nous préparer pour les tours de garde, Ewen entame la discussion:
Bon alors, on garde la formule deux et deux pendant quatre heures, et vu qu'on est cinq, il y en a un d'entre nous qui peut se reposer toute la nuit, alors qui veut roupiller toute la nuit?
-Bah pourquoi pas toi? C'est vrai quoi, depuis que je me suis réveillé je t'ai jamais vu dormir.
-Il a raison Ewen, tu devrais te reposer un peu. dit Mélanie
-Bien, si vous y tenez..
-Damien et moi couvrons la première partie de soirée et ensuite Mél' et Lucas vous prenez la relève, ça vous va?
-Ouais. dit-on en choeur."
Evidemment, cela ne m'enchante pas vraiment de faire équipe avec elle, mais s'il le faut, je le ferais, Paul et Damien sont parti sur le champ, encore quatre heures à attendre...
Il est désormais 1h20, c'est l'heure de se préparer. Je rejoins donc Mélanie dans la cuisine afin de nous préparer:
"Tiens, prend cette lampe, ce pistolet et la hachette. me dit-elle d'un ton neutre.
je m'exécute donc.
La lampe c'est pour voir où on marche, la hache c'est au cas ou on tombe sur l'un d'eux, le flingue c'est le signal de détresse, on tire une fois et on se barre vers la maison. Tu devrais prendre un haut plus chaud que ta veste, il fait pas chaud dehors.
-Mais j'en ait pas d'autres.
-Pas grave, on doit en avoir un pas loin t'inquiète. Concernant le chemin de ronde, on reste ensemble je connais le chemin moi.
-Ok, on y va?
-Ouais, Paul et Damien doivent nous attendre."
Nous sortons donc de la maison, il fais frais, j'ai bien fais de prendre le manteau que ma donné Mélanie, le ciel est dégagé et laisse apparaître la pleine lune. Je ne me sens pas à l'aise dehors les rues ont l'air encore plus mortes que la journée, tout à l'air si..froid..si dangereux, j'en ait des frissons. Nous marchons jusqu'au point de rendez-vous qui n'est qu'a une centaine de mètres de la maison, à l'orée de la forêt par laquelle je suis passé plus tôt dans la journée. Nous y retrouvons Damien et Paul, prenons la relève et entamons notre tour de garde. Je suis donc Mélanie, après une dizaine de marche en silence, elle décide d'entamer la conversation:
"T'es un gars bien tu sais?
J'avoue être un peu sur le cul, elle qui me dit ça.
-Heu..merci, ça fait plaisir.
-C'est vrai quoi, mon frère m'a raconté ce qui s'est passé ce matin, t'a sauvé la fille d'un mec qui allait t'en coller une. Peu de gens aujourd'hui aurait fait ce que toi tu as fait.
-Ouais enfin j'lui ai quand même refait le portrait et voler son flingue.
-Ca fait partie du jeu, si je peux dire ça comme ça, et concernant sa fille, d'après ce que m'a dit Ewen, j'pense que vous avez raison, elle saura se débrouiller seule.
-Je l'espère..
-Et..désolée, pour ce que je t'ai dit hier, je suis un peu à cran en ce moment.
-Y'a pas de problèmes."
Elle m'a l'air sincère,n'a plus du tout cet air agressif envers moi, au contraire même, je n'ai cependant pas entière confiance en elle, même si j'espère que cela viendra avec le temps.
Suite à cet discussion, l'atmosphère est beaucoup moins tendue, je le sens et elle aussi sans doute. Il est désormais 5h30, les premiers rayons de soleil commencent à se montrer et, trois heures durant j'ai subi ses sujets de discussion dont les filles raffolent, mais je ne me suis pas ennuyé et le tour de garde s'est bien passé. Nous prenons donc le chemin de la maison afin de nous reposer de cette nuit blanche.
Nous sommes donc à la lisière de la forêt, plus qu'une cinquantaine de mètres et je pourrais me débarrasser du poids que représentent l'arme et le sac à dos.
Ewen s'approche de la porte et frappe en rythme dessus. "C'est le code" me dit-il.
On pénètre dans la maison et nous dirigeons à la cuisine ou le reste du groupe nous attends, nous les saluons d'un geste qu'ils nous renvoient aussitôt, excepté Mélanie, qui elle, comme à son habitude, reste aussi aimable qu'une porte de prison.
Paul est le premier à remarquer le sang sur mes fringues:
"T'es tombé sur l'un d'eux?
-Trois exactement.
-Oh putain... dit-il en soufflant.
-Et il est aussi tombé sur un humain. dit Ewen tout en vidant son sac sur la table.
-Et alors? Il était du genre hostile?
-Un peu ouais, il a voulu me coller une balle, mais sa fille l'a appelé, j'ai profité de son moment d'inattention pour lui refaire le portrait.
Damien, qui était resté silencieux jusque la se manifeste.
-C'est vraiment entrain de partir en couilles la les gars..
-J'te le fais pas dire..répondis-je"
Suite à ce bref résumé, je vide mon sac à mon tour, prends quelques vêtements et pars dans ma chambre afin de me changer, on ne mange que dans dix minutes d'après Mélanie.
Je monte donc l'escalier en bois et me dirige vers ma chambre, je me débarrasse de mes vêtements souillés et enfile les nouveaux, un pantalon cargo bleu et une veste marron. Le haut est un peu trop grand mais va falloir faire avec.
J'ai dix minutes à tuer, je décide d'écrire le résumé de ce qui m'est arrivé depuis le début sur un calepin, j'ai décider de faire cela jusqu'à ce que je sorte de ce maudit pays afin de dévoiler aux gens ce qui se passe ici (si je m'en sors et si ça ne s'est pas propagé.), alors j'écris, l'hôpital, l'accident, le réveil et cette matinée.
Etant pris dans mon écriture, je ne vois pas le temps passer et l'on m'appelle pour manger, je pose le calepin, le stylo et descends à la salle à manger.
"On mange quoi? dis-je
-Des spaghettis, en boîte évidemment. me dit Ewen
-Sans blague? dis-je ironiquement
-Si si j'te jure."
Le repas se passe bien, on discute de tout et de rien, de nos vies d'avant, j'apprends que Damien était mécanicien, Mélanie faisait des études pour faire comptable et Paul allait reprendre l'entreprise de son père, quant à Ewen, je connais déjà son parcours scolaire, nous discutons aussi de ce qu'on va faire pour la suite, pour l'instant rien n'est encore décidé, mais on se dirigerais plus vers un départ en avion, seulement, petit problème, personne ne sais piloter, on ne sais pas où en trouver et on sais encore moins si les frontières sont surveillées et si ils abattent à vue tout véhicules ou personnes sortant du territoire.
Après avoir mangé, je décide d'aller faire un petit somme car j'en ait vraiment besoin.
Je gravis encore les escaliers, rentre dans la chambre et m'affale sur le lit, je tombe dans un profond sommeil..
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"Mon fils, je veux que tu sois fort.
-Mais papa, j'ai pas envie...
-Alexy, on a plus le temps, les méchants, ils sont dehors, ils vont venir et vont nous faire du mal.
-Mais non..
-SI, c'est un ordre, enfile ce noeud autour de ton cou et monte sur la chaise!
-Je veux pas mourir papa..steuplaiiiit.
-Je t'aime, mon fils, je vous aime tous, on se retrouve de l'autre côté
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Je me réveille en sursaut, les mains tremblantes comme des feuilles, suant à grosses gouttes, la respiration haletante, ce n'était qu'un mauvais rêve, un mauvais rêve horrible, j'étais comme bloqué dans les airs, en voyant ce père et son fils ensemble et le reste de la famille pendue dans le salon d'une maison..la maison ou je les ait vu à Polana, une vision du passé? Mais qu'est-ce qu'il m'arrive? C'est bizarre et ça me fais juste flipper d'être traumatisé à ce point, il faut que je me reprenne, je commence un exercice de relaxation pour me détendre
"inspire...expire, voila c'est ça, me calmer et les oublier, les oublier, à tout jamais."me dis-je.
Une fois ceci fait, je regarde ma montre et d'après celle-ci il est 18h22, j'ai dormi toute l'après-midi, autant dire que j'ai bien récupéré, je sors de ma chambre, descends l'escalier et décide d'aller voir ce que font les autres. J'arrive dans le salon et je les vois joué aux cartes, Ewen est le premier à capter mon entrée dans la pièce:
"Bien dormi?
-Ouais, très bien, vous faites quoi?
-Président, tu connais?
-Tu sais pas à qui tu parles la . Dis-je en m'installant.
La soirée passe à une vitesse affolante, on discute une fois de plus de nos vies, on se raconte des souvenirs, des blagues, des "tactiques" pour gagner au Président, on rigole, on s'amuse, on en oublierait presque l'endroit où nous sommes et, chose étonnante même Mélanie n'a pas fait de remarques désobligeantes à mon égard, au contraire même, elle est peut-être entrain d'accepter mon intégration au groupe, mais je reste quand même sur mes gardes, elle me fait encore un peu peur je dois dire.
Il est désormais 21h et nous mettons à table:
" Ca va être l'heure de la surprise me dit Ewen.
-J'suis impatient. dis-je comme un gamin la veille de Noël.
-Tu va pas être déçu mon pauvre. dit-il avec un grand sourire
Et la, Mélanie arrive avec plusieurs petits sachets, j'en ouvre un et..wtf? Des kebabs?
-C'est ça ta surprise? Mais j'hallucine quoi
-Mais c'est épique mec, des kebabs..ici !
-Bah il manque juste les frites, mis bon app' !"
Le repas aura été divin, on a tous le bide éclaté, on discute encore longuement autour de la table comme si de rien n'était jusqu'à ce que l'heure nous rappelle dans quelle monde nous vivons, il est en effet 21h30 et la lumière du soleil commence à décliner, et devons nous préparer pour les tours de garde, Ewen entame la discussion:
Bon alors, on garde la formule deux et deux pendant quatre heures, et vu qu'on est cinq, il y en a un d'entre nous qui peut se reposer toute la nuit, alors qui veut roupiller toute la nuit?
-Bah pourquoi pas toi? C'est vrai quoi, depuis que je me suis réveillé je t'ai jamais vu dormir.
-Il a raison Ewen, tu devrais te reposer un peu. dit Mélanie
-Bien, si vous y tenez..
-Damien et moi couvrons la première partie de soirée et ensuite Mél' et Lucas vous prenez la relève, ça vous va?
-Ouais. dit-on en choeur."
Evidemment, cela ne m'enchante pas vraiment de faire équipe avec elle, mais s'il le faut, je le ferais, Paul et Damien sont parti sur le champ, encore quatre heures à attendre...
Il est désormais 1h20, c'est l'heure de se préparer. Je rejoins donc Mélanie dans la cuisine afin de nous préparer:
"Tiens, prend cette lampe, ce pistolet et la hachette. me dit-elle d'un ton neutre.
je m'exécute donc.
La lampe c'est pour voir où on marche, la hache c'est au cas ou on tombe sur l'un d'eux, le flingue c'est le signal de détresse, on tire une fois et on se barre vers la maison. Tu devrais prendre un haut plus chaud que ta veste, il fait pas chaud dehors.
-Mais j'en ait pas d'autres.
-Pas grave, on doit en avoir un pas loin t'inquiète. Concernant le chemin de ronde, on reste ensemble je connais le chemin moi.
-Ok, on y va?
-Ouais, Paul et Damien doivent nous attendre."
Nous sortons donc de la maison, il fais frais, j'ai bien fais de prendre le manteau que ma donné Mélanie, le ciel est dégagé et laisse apparaître la pleine lune. Je ne me sens pas à l'aise dehors les rues ont l'air encore plus mortes que la journée, tout à l'air si..froid..si dangereux, j'en ait des frissons. Nous marchons jusqu'au point de rendez-vous qui n'est qu'a une centaine de mètres de la maison, à l'orée de la forêt par laquelle je suis passé plus tôt dans la journée. Nous y retrouvons Damien et Paul, prenons la relève et entamons notre tour de garde. Je suis donc Mélanie, après une dizaine de marche en silence, elle décide d'entamer la conversation:
"T'es un gars bien tu sais?
J'avoue être un peu sur le cul, elle qui me dit ça.
-Heu..merci, ça fait plaisir.
-C'est vrai quoi, mon frère m'a raconté ce qui s'est passé ce matin, t'a sauvé la fille d'un mec qui allait t'en coller une. Peu de gens aujourd'hui aurait fait ce que toi tu as fait.
-Ouais enfin j'lui ai quand même refait le portrait et voler son flingue.
-Ca fait partie du jeu, si je peux dire ça comme ça, et concernant sa fille, d'après ce que m'a dit Ewen, j'pense que vous avez raison, elle saura se débrouiller seule.
-Je l'espère..
-Et..désolée, pour ce que je t'ai dit hier, je suis un peu à cran en ce moment.
-Y'a pas de problèmes."
Elle m'a l'air sincère,n'a plus du tout cet air agressif envers moi, au contraire même, je n'ai cependant pas entière confiance en elle, même si j'espère que cela viendra avec le temps.
Suite à cet discussion, l'atmosphère est beaucoup moins tendue, je le sens et elle aussi sans doute. Il est désormais 5h30, les premiers rayons de soleil commencent à se montrer et, trois heures durant j'ai subi ses sujets de discussion dont les filles raffolent, mais je ne me suis pas ennuyé et le tour de garde s'est bien passé. Nous prenons donc le chemin de la maison afin de nous reposer de cette nuit blanche.