Note de la fic : Non notée
Publié le 08/08/2016 à 00:05:58 par Sleezaille
Je me réveille, en pleine forme, chose que je n'avais pas connu depuis un petit moment, je jette un coup d'oeil à ma montre, il est 6h30. Je pars donc en cuisine, histoire de manger un peu avant de partir.
Ewen est assis en bout de table, entrain de déjeuner, je prends un bol de céréales et vais m'asseoir près de lui, il finit son café puis me regarde:
"En forme?
-Ouais, en pleine forme.
-Tant mieux parce que t'en aura besoin, on va se taper deux heures de marches au moins.
-C'est pas un problème, plus vite ce sera fait et mieux ce sera.
Il esquisse un léger sourire.
-C'est bien, t'as de la motivation. Mais faut que j'te dise un peu ce qui se passe ici depuis le jour où on t'a trouvé...
-Vas-y j'écoute.
-Bon, alors..heeeu..une maladie ou un truc du genre..s'est répandue sur le territoire, les gens malades sont pris d'accès de rage, leurs capacités physiques sont modifiées, ils frappent les gens "sains" jusqu'à la mort puis les bouffent, ensuite les dépouilles des malheureux reprenents vie et deviennent comme eux..
-Il se peut aussi que ces choses n'attendent pas que leurs victimes soit mortes..répondis-je
-Quoi? Et t'en a vu? Des cas comme ça?
-Un seul, le tout premier, une infirmière, elle s'était fait entaillé un bras, elle a fini par bondir sur ces patients..
-C'est pire que ce que l'on pensait alors..
-Ouais, et je suppose que ces monstres ne sont pas le seul danger, dehors?
-Malheureusement, oui, l'humain peut être vraiment très con, certains préfèrent piller et tuer pour survivre plutôt que de s'entraider.
-Ouais, y'a des cons partout quoi.
-Bref, tu sais à quoi t'en tenir alors. Donc notre objectif sera de ramener de la bouffe, des médocs et si on a de la chance des armes. Une forêt sépare Khelm de Polana, on passera à travers celle-ci pour éviter toutes rencontres, une fois arrivé là-bas on fouille toutes les maisons et on se tire aussi vite qu'on est arrivés. On prends chacun une hache et un flingue, le flingue est à utiliser qu'en cas d'extrême nécessité.
-Ok, on y va."
Sur ces mots il me donne un pistolet ainsi qu'une hache puis nous partons. Une fois dehors, je constate que Khelm a été complètement déserté, c'est vraiment bizarre comme sensation, tout a l'air encore vivant mais sans le son, on n'entend pas un bruit si ce n'est les oiseaux.
Ewen me pointe du doigt la direction à prendre, je lui emboîte le pas et nous tournons à droite après être sorti de la maison, d'icin la forêt est déjà visible, une fois la rue descendue, nous arrivons à l'orée de la forêt, d'après Ewen il faut juste que l'on continue tout droit et on devrait arrivé à destination.
Après une trentaine de minutes de marche pour le moins silencieuse, Ewen m'interpelle à voix basse:
"Dis, on se fait chier, j'voulais te demander, ça se passait bien le journalisme?
-Bof, j'me suis fait viré de mon école avant d'arriver ici.. et toi, tu faisais quoi?
-Déscolarisé..j'me suis embarqué dans des études d'informatique et j'me suis planté comme un connard.
-Bien joué.
-Ouais c'est ça, et toi tu t'es fais renvoyé pourquoi?
-Pour rien.
-Comment ça?
-Rien, je t'expliquerais plus tard.
-Comme tu voudras, et dis moi, t'a une copine?
-...
Nous avons marché comme ça durant tout le reste du trajet à, ça m'a fait plaisir de discuté avec lui, j'ai même ri une fois, il à l'air d'être quelqu'un de bien.
Cependant, plus le temps pour la causette, va falloir agir puisqu'on vient d'arriver à Polana, un patelin composé d'une seule et unique rue où se regroupent les petits commerces, les habitations (au nombre de six) et l'hôtel de ville.
Ewen s'occupe des commerces et moi des maisons, vivement qu'on finisse ça, l'ambiance ici est juste apocalyptique, des carcasses de voitures calcinées sont disséminées le long de la route, les portes des habitations ont pour la plupart été enfoncées et des débris de verre parsèment le sol, et ça ne me plait pas vraiment.
J'arrive donc dans la rue et décide de fouiller la première maison sur ma gauche, une maison beige avec un étage. La porte est bousillée, à terre, j'y vois une inscription écrite en russe dessus, sûrement un truc du genre "survivants à l'intérieur" je pense.
Je passe le porche et m'engouffre dans la maison, hache à la main, j'arrive dans un couloir avec une seule et unique porte au fond a gauche. Il fait plutôt sombre à l'intérieur, heureusement que le soleil est de sortie ce matin.
Je me dirige donc vers cette porte, et arrive dans ce qui semble être la cuisine et commence à ouvrir les placards, la plupart ont déjà été fouillés ou pillés, je ne récupère qu'une lampe torche encore en état de marche. Après inspection de tout le rez-de-chausée, je me dirige vers l'escalier menant à l'étage pour trouver la salle de bain et des médocs.
Une odeur de renfermé envahi mes narines au fur et à mesure que je gravis les marches. J'espère sincèrement que ce n'est pas ce à quoi je pense..
Il fait beaucoup plus sombre ici qu'en bas, je décide d'utiliser ma lampe torche pour me repérer, je parcours du faisceau lumineux l'endroit, je suis dans un couloir composé d'une porte au fond, une sur ma gauche et une autre sur ma droite, la porte du fond est ouverte, c'est la salle de bain, tandis que les deux autres sont fermées et c'est sans doute mieux comme ça.
Le sol du couloir est parsemés de petites gouttes foncées ici et là, les portes sur ma droite et ma gauche quant à elles, sont tachées de traces de sang. L'ambiance est vraiment malsaine ici, des gouttes de sueur commencent à perler sur mon front et je sens mon coeur battre jusque dans mes tempes, je me dépêche de fouiller l'armoire à pharmacie et j'me tire d'ici vite fait. Je récupère quelques médicaments contre le mal de tête, les maux d'estomacs et des cachets contre l'angine, maintenant je me barre.
Une fois dehors, j'aspire de grandes goulées d'air frais pour m'aérer les poumons et dégager cet air sale que je viens de respiré dans cette baraque. Bon plus que cinq, ça devrait aller.
Les autres maisons avaient toutes plus ou moins la même ambiance mais on finit par s'y habituer, j'ai récupérer pas mal de choses dans celles-ci, des conserves, de l'eau, des habits chaud en prévision de l'automne, et un tas d'autre trucs dont je ne sais même pas si ils vont nous être utiles. Il ne me reste plus qu'une seule maison à faire, une maison en brique , sans étage, barricadée et dont la porte est encore en état de marche .
Je me dirige vers la porte, allume la lampe, et actionne la poignée, "peut-être que les occupants sont encore en vie." me dis-je.
La porte ouvre directement sur le salon, un relan de pourriture vient titiller mes narines, je couvre mon nez avec mon t-shirt pour éviter de gerber, je dirige le faisceau dans la pièce et..oh mon Dieu..la gerbe me monte encore plus à la gorge, c'est insoutenable, je vois quatre silhouettes partiellement dévorées et pendues, deux d'entre elles sont plus petites que les autres, des enfants bordel de merde!
Je ne peux m'empêcher de sortir un cri de panique et de dégoût.Je ferme la porte, m'assieds sur le porche et vomi mes tripes jusqu'à épuisement. C'est la vision la plus horrible qui m'ait été donné de voir et l'odeur la plus pestilentielle que j'ai reniflé de toute ma vie. Cette image, elle va resté encrée en moi à jamais. Je plonge mon visage dans mes mains et pleures à m'en déshydrater.
"Put your hands on your head!
Cette voix ne m'est pas du tout familière, de plus j'y déniche un fort accent russe.
-Wh..what? dis-je tout en levant les yeux, c'est un homme d'une quarantaine d'années , cheveux rasés, l'air menaçant,il pointe une carabine sur moi.
-Put your weapons down and give me your backpack, NOW!
Merde, je flippe à mort là. J'espère qu'Ewen l'a entendu gueulé. faut que j'gagne du temps, je pose donc mes armes à terre le plus lentement possible pour ne pas le brusquer.
-I can't give you my backpack, sorry.
-Oh, really my friend? But you have to or you will die.
-No, please sir..."
Putin de merde Ewen magne toi..
Ewen est assis en bout de table, entrain de déjeuner, je prends un bol de céréales et vais m'asseoir près de lui, il finit son café puis me regarde:
"En forme?
-Ouais, en pleine forme.
-Tant mieux parce que t'en aura besoin, on va se taper deux heures de marches au moins.
-C'est pas un problème, plus vite ce sera fait et mieux ce sera.
Il esquisse un léger sourire.
-C'est bien, t'as de la motivation. Mais faut que j'te dise un peu ce qui se passe ici depuis le jour où on t'a trouvé...
-Vas-y j'écoute.
-Bon, alors..heeeu..une maladie ou un truc du genre..s'est répandue sur le territoire, les gens malades sont pris d'accès de rage, leurs capacités physiques sont modifiées, ils frappent les gens "sains" jusqu'à la mort puis les bouffent, ensuite les dépouilles des malheureux reprenents vie et deviennent comme eux..
-Il se peut aussi que ces choses n'attendent pas que leurs victimes soit mortes..répondis-je
-Quoi? Et t'en a vu? Des cas comme ça?
-Un seul, le tout premier, une infirmière, elle s'était fait entaillé un bras, elle a fini par bondir sur ces patients..
-C'est pire que ce que l'on pensait alors..
-Ouais, et je suppose que ces monstres ne sont pas le seul danger, dehors?
-Malheureusement, oui, l'humain peut être vraiment très con, certains préfèrent piller et tuer pour survivre plutôt que de s'entraider.
-Ouais, y'a des cons partout quoi.
-Bref, tu sais à quoi t'en tenir alors. Donc notre objectif sera de ramener de la bouffe, des médocs et si on a de la chance des armes. Une forêt sépare Khelm de Polana, on passera à travers celle-ci pour éviter toutes rencontres, une fois arrivé là-bas on fouille toutes les maisons et on se tire aussi vite qu'on est arrivés. On prends chacun une hache et un flingue, le flingue est à utiliser qu'en cas d'extrême nécessité.
-Ok, on y va."
Sur ces mots il me donne un pistolet ainsi qu'une hache puis nous partons. Une fois dehors, je constate que Khelm a été complètement déserté, c'est vraiment bizarre comme sensation, tout a l'air encore vivant mais sans le son, on n'entend pas un bruit si ce n'est les oiseaux.
Ewen me pointe du doigt la direction à prendre, je lui emboîte le pas et nous tournons à droite après être sorti de la maison, d'icin la forêt est déjà visible, une fois la rue descendue, nous arrivons à l'orée de la forêt, d'après Ewen il faut juste que l'on continue tout droit et on devrait arrivé à destination.
Après une trentaine de minutes de marche pour le moins silencieuse, Ewen m'interpelle à voix basse:
"Dis, on se fait chier, j'voulais te demander, ça se passait bien le journalisme?
-Bof, j'me suis fait viré de mon école avant d'arriver ici.. et toi, tu faisais quoi?
-Déscolarisé..j'me suis embarqué dans des études d'informatique et j'me suis planté comme un connard.
-Bien joué.
-Ouais c'est ça, et toi tu t'es fais renvoyé pourquoi?
-Pour rien.
-Comment ça?
-Rien, je t'expliquerais plus tard.
-Comme tu voudras, et dis moi, t'a une copine?
-...
Nous avons marché comme ça durant tout le reste du trajet à, ça m'a fait plaisir de discuté avec lui, j'ai même ri une fois, il à l'air d'être quelqu'un de bien.
Cependant, plus le temps pour la causette, va falloir agir puisqu'on vient d'arriver à Polana, un patelin composé d'une seule et unique rue où se regroupent les petits commerces, les habitations (au nombre de six) et l'hôtel de ville.
Ewen s'occupe des commerces et moi des maisons, vivement qu'on finisse ça, l'ambiance ici est juste apocalyptique, des carcasses de voitures calcinées sont disséminées le long de la route, les portes des habitations ont pour la plupart été enfoncées et des débris de verre parsèment le sol, et ça ne me plait pas vraiment.
J'arrive donc dans la rue et décide de fouiller la première maison sur ma gauche, une maison beige avec un étage. La porte est bousillée, à terre, j'y vois une inscription écrite en russe dessus, sûrement un truc du genre "survivants à l'intérieur" je pense.
Je passe le porche et m'engouffre dans la maison, hache à la main, j'arrive dans un couloir avec une seule et unique porte au fond a gauche. Il fait plutôt sombre à l'intérieur, heureusement que le soleil est de sortie ce matin.
Je me dirige donc vers cette porte, et arrive dans ce qui semble être la cuisine et commence à ouvrir les placards, la plupart ont déjà été fouillés ou pillés, je ne récupère qu'une lampe torche encore en état de marche. Après inspection de tout le rez-de-chausée, je me dirige vers l'escalier menant à l'étage pour trouver la salle de bain et des médocs.
Une odeur de renfermé envahi mes narines au fur et à mesure que je gravis les marches. J'espère sincèrement que ce n'est pas ce à quoi je pense..
Il fait beaucoup plus sombre ici qu'en bas, je décide d'utiliser ma lampe torche pour me repérer, je parcours du faisceau lumineux l'endroit, je suis dans un couloir composé d'une porte au fond, une sur ma gauche et une autre sur ma droite, la porte du fond est ouverte, c'est la salle de bain, tandis que les deux autres sont fermées et c'est sans doute mieux comme ça.
Le sol du couloir est parsemés de petites gouttes foncées ici et là, les portes sur ma droite et ma gauche quant à elles, sont tachées de traces de sang. L'ambiance est vraiment malsaine ici, des gouttes de sueur commencent à perler sur mon front et je sens mon coeur battre jusque dans mes tempes, je me dépêche de fouiller l'armoire à pharmacie et j'me tire d'ici vite fait. Je récupère quelques médicaments contre le mal de tête, les maux d'estomacs et des cachets contre l'angine, maintenant je me barre.
Une fois dehors, j'aspire de grandes goulées d'air frais pour m'aérer les poumons et dégager cet air sale que je viens de respiré dans cette baraque. Bon plus que cinq, ça devrait aller.
Les autres maisons avaient toutes plus ou moins la même ambiance mais on finit par s'y habituer, j'ai récupérer pas mal de choses dans celles-ci, des conserves, de l'eau, des habits chaud en prévision de l'automne, et un tas d'autre trucs dont je ne sais même pas si ils vont nous être utiles. Il ne me reste plus qu'une seule maison à faire, une maison en brique , sans étage, barricadée et dont la porte est encore en état de marche .
Je me dirige vers la porte, allume la lampe, et actionne la poignée, "peut-être que les occupants sont encore en vie." me dis-je.
La porte ouvre directement sur le salon, un relan de pourriture vient titiller mes narines, je couvre mon nez avec mon t-shirt pour éviter de gerber, je dirige le faisceau dans la pièce et..oh mon Dieu..la gerbe me monte encore plus à la gorge, c'est insoutenable, je vois quatre silhouettes partiellement dévorées et pendues, deux d'entre elles sont plus petites que les autres, des enfants bordel de merde!
Je ne peux m'empêcher de sortir un cri de panique et de dégoût.Je ferme la porte, m'assieds sur le porche et vomi mes tripes jusqu'à épuisement. C'est la vision la plus horrible qui m'ait été donné de voir et l'odeur la plus pestilentielle que j'ai reniflé de toute ma vie. Cette image, elle va resté encrée en moi à jamais. Je plonge mon visage dans mes mains et pleures à m'en déshydrater.
"Put your hands on your head!
Cette voix ne m'est pas du tout familière, de plus j'y déniche un fort accent russe.
-Wh..what? dis-je tout en levant les yeux, c'est un homme d'une quarantaine d'années , cheveux rasés, l'air menaçant,il pointe une carabine sur moi.
-Put your weapons down and give me your backpack, NOW!
Merde, je flippe à mort là. J'espère qu'Ewen l'a entendu gueulé. faut que j'gagne du temps, je pose donc mes armes à terre le plus lentement possible pour ne pas le brusquer.
-I can't give you my backpack, sorry.
-Oh, really my friend? But you have to or you will die.
-No, please sir..."
Putin de merde Ewen magne toi..