Note de la fic :
Chloe et moi
Par : 5xBan
Genre : Sentimental, Horreur
Statut : C'est compliqué
Chapitre 7 : Je crois que je suis amoureux.
Publié le 29/08/2015 à 08:40:06 par 5xBan
Le temps s’écoula lentement, les secondes devinrent des minutes, les minutes des heures et les heures une éternité.
Après avoir zappé toutes les chaînes même la télé ne m’intéressait plus.
Bien sur je pouvais toujours presser sur ce fameux bouton qui appelait les infirmières afin d'avoir un peu d'attention mais je me disais que certains avaient sûrement plus besoin de cette attention que moi.
J'en avais plus qu'assez de rester cloîtré la, le tic-tac de l'horloge était mon seul lien avec le monde tant je me demandais parfois si je n’étais en réalité pas mort revivant mes derniers instants en boucle.
Ma blessure ne me faisait plus aussi mal qu'avant mais ce n’était pas très beau a regarder, je ne m’étais vraiment pas raté.....je....
Car aussi étrange cela pouvait l’être c’était bel et bien moi de ma propre personne qui s’était infligé cette blessure et même si j'ai eu du mal a l'accepter durant mes premières heures ici cette idée était maintenant très claire dans ma tête.
On dit souvent que le temps s’écoule lentement quand on est conscient de sa lente avancée et bon Dieu que c’était vrai.
Combien de fois me suis-je énervé en me rendant compte que seul 2 minutes s’était écoulées en vérifiant l'heure alors que j’étais persuadé que ça faisait au moins 25 minutes.
Ça aurait pu durer comme ça pendant des jours mais il finit enfin par se passer quelque chose alors que je pourrissais dans mon lit.
La porte s'ouvra en grand et un policier pénétra dans la pièce suivit de deux infirmières et le même docteur avec qui j'avais eu ma petite discussion il y a de cela des jours ou des semaines.
Ce n’était pas le même policier qu'a mon appartement, celui ci semblait plus soigné et élégant rien que par son uniforme a la Colombo mais aussi par ses traits de visage et l'air qu'il donnait, ça devait sûrement être un chef j'y mettrais ma main a couper.
Le policier tira la chaise qui était a coté de mon lit puis s'installa dessus, le docteur resta un peu en retrait au fond de la pièce et les infirmières ressortirent comme elles étaient venues.
-Bonjour Monsieur Joëlle. Dit le flic en s’éclaircissant la voix, je fus d'ailleurs impressionner par la tonalité de celle ci, on aurait dit qu'elle pourrait faire exploser les vitres si il venait a crier trop fort mais je ne devais pas me laisser impressionner
-Bonjour. Lui répondit-je simplement
C’était un vrai mastodonte bon sang, il pourrait m'enterrer d'une claque si il le voulait j'en étais persuadé mais je n'allais sûrement pas m'y risquer et c'est a mon avis une partie de son jeu d'intimidation.
Qui aimerais se frotter a une armoire d'au moins 2 mètres sans y prendre le risque de perdre un œil ou un bras ?
-Autant vous dire tout de suite que votre cas m'a assez étonné même si ce n'est pas la première fois que je vois ce genre de chose.
-Que voulait vous dire ? Demandais-je ne comprenant pas bien ou il voulait en venir
-Un voisin nous appelle signalant un cri provenant de votre appartement, j'y envoie un de mes hommes et a son arrivée vous lui ouvrez la porte et vous comportez comme si de rien n’était alors que vous avez une plaie béante dans le bras, j'aimerais que vous m'expliquiez ça
Putain dis comme ça c'est vrai que c’était plus qu’étrange, mais qu'est ce que je pourrais lui dire ?
Si je disais la vérité il ne me croirait pas ou me croira fou mais si je ne dis rien je vais paraître suspect et je n'ai vraiment pas envie d'avoir des ennuies avec la police.
Ou bien je pourrais mentionner l'auto-mutilation....non je ne veux pas être associé a ses dépressifs et même ceux qui font ça ne vont pas jusqu’à s'ouvrir tout le bras.....
Je ne sais pas quoi dire bon sang.
-Je.... commençais-je par articuler .
-Oui ?
-Je ne sais pas. Dis-je vaincu et dépité moi qui d'habitude trouvait toujours un bon stratagème pour m'en sortir
-Vous ne savez pas ? Reprit le policier comme si il se moquer de moi.
-Je me suis fais mal et je ne l'ai pas remarqué, je pensais que je n'avais rien et c'est lorsque votre collègue me l'a fait remarquer que je l'ai vu.
-Je vois. Dit-il
Mais même moi je savais que ma réponse ne l'avais pas satisfait, bon sang ce que je suis stupide.
-Écoutez si vous avez été victime d'agression ou quoi que ce soit dans le genre vous pouvez me le dire vous savez ? Continua-il
Il pensait que je m’étais fais agresser et n'osait pas dire la vérité par peur des représailles ?
Bon Dieu c'est mieux pour moi, je vais devoir jouer le jeu pour l'instant ça me servira de plan B au cas ou.
-Non je vous jure rien de ce genre mais je vous remercie.
Il m'observa un long moment sans rien dire pour lâcha un soupir en se levant de sa chaise.
-Bon très bien. Dit il. Avant de vous laissez partir on va devoir vous faire remplir quelques papiers vous verrez rien de bien difficile
Enfin, je pourrais même en remplir des dizaines de ces formulaires si ca me permet enfin de sortir d'ici.
Le formulaire n'avait en effet rien de difficile, il voulait juste mes infos comme mon nom, prénom, lieu de résidence....
J'allais avoir un dossier dans la police désormais, cette pensée me fit sourire .
Le soulagement que je ressentis en quittant cet hôpital de malheur fut immense, je pouvais enfin revoir les rayons du soleil, sentir le vent sur mon visage, j'avais l'impression de vivre a nouveau et d’après les médecins j’étais resté ici seulement 2 jours.
La police se rendit au moins utile sur une chose, je fus raccompagné directement chez moi ce qui m'arrangeai énormément.
L'officier dans la voiture me fit un dernier signe de main avant de redémarrer me laissant la tout seul devant chez moi.
Me voila enfin chez moi, je gravis les marches quatre par quatre puis m’arrêtai d'un seul coup devant ma porte.
Et si ça venait a se reproduire ?
Est ce que je serais toujours aussi chanceux ?
Je savais que tout ça été dans ma tête mais ça semblait tellement réelle.
Je mis un temps a me décider mais je poussai enfin la porte et pénétrai dans mon appartement.
C’était silencieux et calme, comme ça l'avais toujours été d'ailleurs, je ne devais juste pas laisser mon imagination prendre le dessus.
J’éprouvai cependant un frisson en passant a coté de la ou se trouvait la lame.
Il n'y avait plus de sang, tout était propre.
Le concierge avait sûrement nettoyé tout ça.
J’étais maintenant libre de choisir ce que j'allais faire maintenant que j’étais de nouveau chez moi.
Et aussi étonnant que cela pouvait l’être je décidai de retourner a l’école.
Non pas que j'aimais les cours mais tout simplement parce qu'au fond de moi même une pensée enfantine espérait que je pourrais revoir Chloé.
Cette fille était un mystère pour moi, je voulais juste tirer ça au clair et puis je l'oublierais pour de bon....oui voila.
Il était déjà tard alors je me couchai sans trop penser a la suite et ma nuit se passa sans encombre.
Le lendemain en me levant j’étais excité, je n'avais que faire des cours, des profs, des autres élèves, je voulais juste revoir Chloé.
J’étais excité mais je me sentais aussi pitoyable moi qui m’était pourtant fais la promesse de rester un loup solitaire j’étais tombé sur le charme d'une fille lambda.
Non, non, je ne suis pas amoureux, je veux juste savoir qui elle est c'est tout, notre rencontre, le baiser soudain.... je veux juste savoir....oui.
Le trajet jusqu’à l’établissement se fit assez rapidement, j'avais la tête dans les étoiles anticipant ma rencontre avec Chloé.
Elle avait fait exprès de se la jouer mystérieuse puis de m'embrasser avant de repartir j'en suis certain, elle a utilisé ses charmes de fille sur moi et je suis tombé dans le panneau bête comme je suis.
Ou alors c’était sincère et dans ce cas ça changeait tout.
En arrivant a l’école je m'imaginais déjà allez droit vers elle puis lui poser toutes sortes de questions, mais j'avais oublié un détail.
Je ne savais rien d'elle, ni sa classe, si son nom de famille, ni rien.
Mon excitation se fit moins forte alors que je pénétrai dans le hall du bâtiment.
Malgré mon effort pour les ignorer je pus sentir tout les regards qui se braquaient vers moi.
Les médecins m'avaient conseillés de ne pas trop frotter contre mes fils et du coup j'avais relevé la manche ce qui laissait entre voir ma blessure.
Ça me donnait peut être un coté guerrier mais moi ça m’embêtait plus qu'autre chose, la blessure en elle même était déjà assez embêtante mais si en plus je devais subir les regards des autres.
« Ignore les Joëlle, ignore les »
Sinon je faisais quoi maintenant ?
Bon sang je voulais juste la voir une fois, je ne suis pas amoureux, je dois juste la voir.
Une idée si bête me vint en tête que je me demandais pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt, l'accueil bon sang il me suffisait juste de me renseigner a l'accueil et je pourrais au grand minimum au moins avoir son nom complet.
-Excusez moi ? Dit-je a la secrétaire visiblement occupé au téléphone
-Hum..oui qui y a t'il ? Répondit elle en relevant la tête vers moi.
Cette secrétaire, c’était tout les stéréotypes de la secrétaire mis ensemble.
Sexy, belle,aguicheuse et a la démarche et aux déhanchements capable de faire craquer n'importe quel garçon.
Ça serait mentir que de dire qu'elle ne me faisait aucun effet mais je savais pertinemment que je n'aurais jamais aucune chance avec elle alors j'avais depuis longtemps déjà cessé de fantasmer sur quelque chose d’inaccessible.
Et puis, je n'avais aucune envie d’être avec elle, j'ignore si je me disais ça comme consolation mais c’était pourtant bien le cas.
Elle était sexy et elle le savait pertinemment elle même, blonde aux yeux bleus a forte poitrine elle avait la tête d'une actrice porno donc je parlais bien de ce « genre » de blonde.
Pourtant c’était quelqu'un de très sympathique mais elle profitait clairement des avantages que lui procurait son physique pour obtenir ce qu'elle voulait et je ne pouvais pas lui en vouloir la dessus et de ce que j'en sais tout les garçons ici rêve un jour de l'avoir dans son lit.
-Oh bonjour Joëlle. Dit elle en souriant une fois qu'elle m'eut reconnu.
Ma « réputation » m'avait précédé partout ou j'allais et tout le staff me connaissait.
-Bonjour Stacy. Lui répondit-je en lui rendant son sourire.
Normalement je n'appelle pas un adulte par son prénom mais Stacy avait insisté pour que je le fasse, sûrement que c’était sa manière de montrer son support en devenant une « proche » pour que mon « drame psychologique » soit plus simple a vivre.
Je me rappelle d'ailleurs que cela avait rendu certains garçons jaloux, elle me demandais juste de la tutoyer ce n'est pas comme si elle m'invitait dans son lit et de cette manière je n'ai jamais compris leurs réactions.
-Que puis je pour toi ?
-Je cherche le nom d'une personne en particulier.
-Hum et comment s'appelle cette personne ?
-Chloé, mais je ne connais pas son nom de famille.
-Oh. Dit elle en me faisant un clin d’œil. Est ce que mon petit Joëlle aurait eu le coup de foudre.
J'aurais pu le nier mais elle me regarda avec tant d'insistance que j'eus un petit rire discret trahissant mes intentions.
-Je ne dirais pas un coup de foudre mais j'aimerais bien voir cette personne.
Stacy ne dit rien de plus puis tapota sur son clavier d'ordinateur durant un petit moment puis se tourna de nouveau vers moi.
-Ça y est j'ai trouvé. Dit elle un sourire triomphant aux lèvres comme si elle venait d'accomplir un exploit. Chloé Frazer, elle est en 6 eme sociale.
A l'instant ou j'entendis ce nom je fus pris d'un effroi d'horreur sans vraiment comprendre pourquoi mais comme auparavant ça ne dura pas bien longtemps.
-Ça va, tu n'a pas l'air content. Fis remarquer Stacy qui me regardait d'un œil interrogateur.
-Hein ...non ça va , merci Stacy, qu'est ce que je ferais sans toi. Lui dis-j e en prenant un air taquin.
-Tu n'a qu'a m'inviter au resto pour me remercier. Répondit-elle sur le même air.
-Ça sera avec plaisir.
-Allez coquin file. Dit elle en rigolant.
Lui faisant un dernier geste de la main je pris la direction du couloir qui menait a la classe de Chloé.
Tout le monde était en cours mais ça m'importais peu je l'attendrais.
La porte de cette fameuse classe apparut alors dans mon champ de vision alors que mon excitation se faisait de plus en plus forte.
Après avoir zappé toutes les chaînes même la télé ne m’intéressait plus.
Bien sur je pouvais toujours presser sur ce fameux bouton qui appelait les infirmières afin d'avoir un peu d'attention mais je me disais que certains avaient sûrement plus besoin de cette attention que moi.
J'en avais plus qu'assez de rester cloîtré la, le tic-tac de l'horloge était mon seul lien avec le monde tant je me demandais parfois si je n’étais en réalité pas mort revivant mes derniers instants en boucle.
Ma blessure ne me faisait plus aussi mal qu'avant mais ce n’était pas très beau a regarder, je ne m’étais vraiment pas raté.....je....
Car aussi étrange cela pouvait l’être c’était bel et bien moi de ma propre personne qui s’était infligé cette blessure et même si j'ai eu du mal a l'accepter durant mes premières heures ici cette idée était maintenant très claire dans ma tête.
On dit souvent que le temps s’écoule lentement quand on est conscient de sa lente avancée et bon Dieu que c’était vrai.
Combien de fois me suis-je énervé en me rendant compte que seul 2 minutes s’était écoulées en vérifiant l'heure alors que j’étais persuadé que ça faisait au moins 25 minutes.
Ça aurait pu durer comme ça pendant des jours mais il finit enfin par se passer quelque chose alors que je pourrissais dans mon lit.
La porte s'ouvra en grand et un policier pénétra dans la pièce suivit de deux infirmières et le même docteur avec qui j'avais eu ma petite discussion il y a de cela des jours ou des semaines.
Ce n’était pas le même policier qu'a mon appartement, celui ci semblait plus soigné et élégant rien que par son uniforme a la Colombo mais aussi par ses traits de visage et l'air qu'il donnait, ça devait sûrement être un chef j'y mettrais ma main a couper.
Le policier tira la chaise qui était a coté de mon lit puis s'installa dessus, le docteur resta un peu en retrait au fond de la pièce et les infirmières ressortirent comme elles étaient venues.
-Bonjour Monsieur Joëlle. Dit le flic en s’éclaircissant la voix, je fus d'ailleurs impressionner par la tonalité de celle ci, on aurait dit qu'elle pourrait faire exploser les vitres si il venait a crier trop fort mais je ne devais pas me laisser impressionner
-Bonjour. Lui répondit-je simplement
C’était un vrai mastodonte bon sang, il pourrait m'enterrer d'une claque si il le voulait j'en étais persuadé mais je n'allais sûrement pas m'y risquer et c'est a mon avis une partie de son jeu d'intimidation.
Qui aimerais se frotter a une armoire d'au moins 2 mètres sans y prendre le risque de perdre un œil ou un bras ?
-Autant vous dire tout de suite que votre cas m'a assez étonné même si ce n'est pas la première fois que je vois ce genre de chose.
-Que voulait vous dire ? Demandais-je ne comprenant pas bien ou il voulait en venir
-Un voisin nous appelle signalant un cri provenant de votre appartement, j'y envoie un de mes hommes et a son arrivée vous lui ouvrez la porte et vous comportez comme si de rien n’était alors que vous avez une plaie béante dans le bras, j'aimerais que vous m'expliquiez ça
Putain dis comme ça c'est vrai que c’était plus qu’étrange, mais qu'est ce que je pourrais lui dire ?
Si je disais la vérité il ne me croirait pas ou me croira fou mais si je ne dis rien je vais paraître suspect et je n'ai vraiment pas envie d'avoir des ennuies avec la police.
Ou bien je pourrais mentionner l'auto-mutilation....non je ne veux pas être associé a ses dépressifs et même ceux qui font ça ne vont pas jusqu’à s'ouvrir tout le bras.....
Je ne sais pas quoi dire bon sang.
-Je.... commençais-je par articuler .
-Oui ?
-Je ne sais pas. Dis-je vaincu et dépité moi qui d'habitude trouvait toujours un bon stratagème pour m'en sortir
-Vous ne savez pas ? Reprit le policier comme si il se moquer de moi.
-Je me suis fais mal et je ne l'ai pas remarqué, je pensais que je n'avais rien et c'est lorsque votre collègue me l'a fait remarquer que je l'ai vu.
-Je vois. Dit-il
Mais même moi je savais que ma réponse ne l'avais pas satisfait, bon sang ce que je suis stupide.
-Écoutez si vous avez été victime d'agression ou quoi que ce soit dans le genre vous pouvez me le dire vous savez ? Continua-il
Il pensait que je m’étais fais agresser et n'osait pas dire la vérité par peur des représailles ?
Bon Dieu c'est mieux pour moi, je vais devoir jouer le jeu pour l'instant ça me servira de plan B au cas ou.
-Non je vous jure rien de ce genre mais je vous remercie.
Il m'observa un long moment sans rien dire pour lâcha un soupir en se levant de sa chaise.
-Bon très bien. Dit il. Avant de vous laissez partir on va devoir vous faire remplir quelques papiers vous verrez rien de bien difficile
Enfin, je pourrais même en remplir des dizaines de ces formulaires si ca me permet enfin de sortir d'ici.
Le formulaire n'avait en effet rien de difficile, il voulait juste mes infos comme mon nom, prénom, lieu de résidence....
J'allais avoir un dossier dans la police désormais, cette pensée me fit sourire .
Le soulagement que je ressentis en quittant cet hôpital de malheur fut immense, je pouvais enfin revoir les rayons du soleil, sentir le vent sur mon visage, j'avais l'impression de vivre a nouveau et d’après les médecins j’étais resté ici seulement 2 jours.
La police se rendit au moins utile sur une chose, je fus raccompagné directement chez moi ce qui m'arrangeai énormément.
L'officier dans la voiture me fit un dernier signe de main avant de redémarrer me laissant la tout seul devant chez moi.
Me voila enfin chez moi, je gravis les marches quatre par quatre puis m’arrêtai d'un seul coup devant ma porte.
Et si ça venait a se reproduire ?
Est ce que je serais toujours aussi chanceux ?
Je savais que tout ça été dans ma tête mais ça semblait tellement réelle.
Je mis un temps a me décider mais je poussai enfin la porte et pénétrai dans mon appartement.
C’était silencieux et calme, comme ça l'avais toujours été d'ailleurs, je ne devais juste pas laisser mon imagination prendre le dessus.
J’éprouvai cependant un frisson en passant a coté de la ou se trouvait la lame.
Il n'y avait plus de sang, tout était propre.
Le concierge avait sûrement nettoyé tout ça.
J’étais maintenant libre de choisir ce que j'allais faire maintenant que j’étais de nouveau chez moi.
Et aussi étonnant que cela pouvait l’être je décidai de retourner a l’école.
Non pas que j'aimais les cours mais tout simplement parce qu'au fond de moi même une pensée enfantine espérait que je pourrais revoir Chloé.
Cette fille était un mystère pour moi, je voulais juste tirer ça au clair et puis je l'oublierais pour de bon....oui voila.
Il était déjà tard alors je me couchai sans trop penser a la suite et ma nuit se passa sans encombre.
Le lendemain en me levant j’étais excité, je n'avais que faire des cours, des profs, des autres élèves, je voulais juste revoir Chloé.
J’étais excité mais je me sentais aussi pitoyable moi qui m’était pourtant fais la promesse de rester un loup solitaire j’étais tombé sur le charme d'une fille lambda.
Non, non, je ne suis pas amoureux, je veux juste savoir qui elle est c'est tout, notre rencontre, le baiser soudain.... je veux juste savoir....oui.
Le trajet jusqu’à l’établissement se fit assez rapidement, j'avais la tête dans les étoiles anticipant ma rencontre avec Chloé.
Elle avait fait exprès de se la jouer mystérieuse puis de m'embrasser avant de repartir j'en suis certain, elle a utilisé ses charmes de fille sur moi et je suis tombé dans le panneau bête comme je suis.
Ou alors c’était sincère et dans ce cas ça changeait tout.
En arrivant a l’école je m'imaginais déjà allez droit vers elle puis lui poser toutes sortes de questions, mais j'avais oublié un détail.
Je ne savais rien d'elle, ni sa classe, si son nom de famille, ni rien.
Mon excitation se fit moins forte alors que je pénétrai dans le hall du bâtiment.
Malgré mon effort pour les ignorer je pus sentir tout les regards qui se braquaient vers moi.
Les médecins m'avaient conseillés de ne pas trop frotter contre mes fils et du coup j'avais relevé la manche ce qui laissait entre voir ma blessure.
Ça me donnait peut être un coté guerrier mais moi ça m’embêtait plus qu'autre chose, la blessure en elle même était déjà assez embêtante mais si en plus je devais subir les regards des autres.
« Ignore les Joëlle, ignore les »
Sinon je faisais quoi maintenant ?
Bon sang je voulais juste la voir une fois, je ne suis pas amoureux, je dois juste la voir.
Une idée si bête me vint en tête que je me demandais pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt, l'accueil bon sang il me suffisait juste de me renseigner a l'accueil et je pourrais au grand minimum au moins avoir son nom complet.
-Excusez moi ? Dit-je a la secrétaire visiblement occupé au téléphone
-Hum..oui qui y a t'il ? Répondit elle en relevant la tête vers moi.
Cette secrétaire, c’était tout les stéréotypes de la secrétaire mis ensemble.
Sexy, belle,aguicheuse et a la démarche et aux déhanchements capable de faire craquer n'importe quel garçon.
Ça serait mentir que de dire qu'elle ne me faisait aucun effet mais je savais pertinemment que je n'aurais jamais aucune chance avec elle alors j'avais depuis longtemps déjà cessé de fantasmer sur quelque chose d’inaccessible.
Et puis, je n'avais aucune envie d’être avec elle, j'ignore si je me disais ça comme consolation mais c’était pourtant bien le cas.
Elle était sexy et elle le savait pertinemment elle même, blonde aux yeux bleus a forte poitrine elle avait la tête d'une actrice porno donc je parlais bien de ce « genre » de blonde.
Pourtant c’était quelqu'un de très sympathique mais elle profitait clairement des avantages que lui procurait son physique pour obtenir ce qu'elle voulait et je ne pouvais pas lui en vouloir la dessus et de ce que j'en sais tout les garçons ici rêve un jour de l'avoir dans son lit.
-Oh bonjour Joëlle. Dit elle en souriant une fois qu'elle m'eut reconnu.
Ma « réputation » m'avait précédé partout ou j'allais et tout le staff me connaissait.
-Bonjour Stacy. Lui répondit-je en lui rendant son sourire.
Normalement je n'appelle pas un adulte par son prénom mais Stacy avait insisté pour que je le fasse, sûrement que c’était sa manière de montrer son support en devenant une « proche » pour que mon « drame psychologique » soit plus simple a vivre.
Je me rappelle d'ailleurs que cela avait rendu certains garçons jaloux, elle me demandais juste de la tutoyer ce n'est pas comme si elle m'invitait dans son lit et de cette manière je n'ai jamais compris leurs réactions.
-Que puis je pour toi ?
-Je cherche le nom d'une personne en particulier.
-Hum et comment s'appelle cette personne ?
-Chloé, mais je ne connais pas son nom de famille.
-Oh. Dit elle en me faisant un clin d’œil. Est ce que mon petit Joëlle aurait eu le coup de foudre.
J'aurais pu le nier mais elle me regarda avec tant d'insistance que j'eus un petit rire discret trahissant mes intentions.
-Je ne dirais pas un coup de foudre mais j'aimerais bien voir cette personne.
Stacy ne dit rien de plus puis tapota sur son clavier d'ordinateur durant un petit moment puis se tourna de nouveau vers moi.
-Ça y est j'ai trouvé. Dit elle un sourire triomphant aux lèvres comme si elle venait d'accomplir un exploit. Chloé Frazer, elle est en 6 eme sociale.
A l'instant ou j'entendis ce nom je fus pris d'un effroi d'horreur sans vraiment comprendre pourquoi mais comme auparavant ça ne dura pas bien longtemps.
-Ça va, tu n'a pas l'air content. Fis remarquer Stacy qui me regardait d'un œil interrogateur.
-Hein ...non ça va , merci Stacy, qu'est ce que je ferais sans toi. Lui dis-j e en prenant un air taquin.
-Tu n'a qu'a m'inviter au resto pour me remercier. Répondit-elle sur le même air.
-Ça sera avec plaisir.
-Allez coquin file. Dit elle en rigolant.
Lui faisant un dernier geste de la main je pris la direction du couloir qui menait a la classe de Chloé.
Tout le monde était en cours mais ça m'importais peu je l'attendrais.
La porte de cette fameuse classe apparut alors dans mon champ de vision alors que mon excitation se faisait de plus en plus forte.