Note de la fic :
Chloe et moi
Par : 5xBan
Genre : Sentimental, Horreur
Statut : C'est compliqué
Chapitre 6 : Qu'est ce que tu désire réellement ?
Publié le 29/08/2015 à 08:37:46 par 5xBan
La mort, enfin, l’achèvement, le repos éternel, mon âme torturée pouvait enfin profiter d'un repos qui lui était mérite.
De tout ce que j'avais pu entendre je ne voyais pas de tunnel avec une lumière au bout du chemin, je ne me sentais pas flotter.
Non, je ressentais juste une aura apaisante planant au dessus de moi, comme me poussant a ne pas résister.
Une irrésistible aura, ne pas résister.
Je ne voyais rien, j’étais plongé dans le noir mais malgré ce fait je n'arrivais pas a avoir peur.
C'est a ce moment qu'alors que je pensais avoir perdu la vue j'apercu quelque chose briller dans l'obscurité, c’était faible mais je pouvais le voir a travers la brume ténébreuse qui emplissait ce lieu.
Intrigué je décidai de m'en rapprochai, un pas devant l'autre, ça dura 5 minutes, j'avais beau marcher la lumière était toujours aussi éloignée.
J’accélérai la cadence passant de la marche au trot mais rien n'y fit, cette chose scintillante était soudainement devenu une obsession sans que je puisse expliquer pourquoi.
Du trot je me mis alors a sprinter de toute mes forces, seul le bruit des mes pas perturber le silence tandis que je courais a en perdre l'haleine, loin.... c’était si loin.
Mais alors que j'allais de nouveau abandonner la lumière sembla enfin se faire plus proche, et encore plus proche, et encore plus proche.
En arrivant finalement au bout je me rendis compte que ce n’était pas une lumière ou quoi que ce soit de ce genre mais un miroir.
Mon reflet y apparut quand je me plaçai devant et même si je m’étais déjà regardé dans un miroir des centaines de fois je restai la comme hypnotisé par cette glace.
Pourtant je ne voyais que moi, j'avais l'air en piteux état.
Les cernes sous mes yeux, mes cheveux décoiffes, mes vêtements ressemblant a des loques,...
Je levai tout doucement la main et la posai contre la glace, le contact était froid et dur comme on pourrait s'y attendre.
Mais alors que j'observais en silence mon reflet sembla changer.
C’était toujours moi mais je n’étais plus « le même ».
J'avais une cicatrice sur le visage au niveau de l’œil, mon regard semblait vidé d’émotion et mes vêtements était tachés de sang.
Bon sang, j'avais peur de moi même, c’était moi mais en même temps ce n’était pas moi.
Je voulais retirer ma main mais elle resta collé a la glace, je tirai légèrement dessus mais je ne pouvais plus le bouger.
En me tournant de nouveau vers mon reflet je remarquai qu'il ne regardait plus dans ma direction comme un reflet devrait le faire mais vers ma main comme si c’était « lui » qui me la tenait.
La glace se fissura alors depuis le centre puis de part en part et se brisa aussi instantanément relâchant enfin son emprise.
En se brisant l'un des morceaux m'entailla la paume de la main mais ce n’était rien de bien grave même si la douleur se faisait de plus en plus présente.
Le sang s’écoula de ma main jusqu’à mon poignet puis goutta sur le sol, a la seconde ou la première goutte toucha le sol l’atmosphère sembla changer.... comme si l'air était différent.
Je sentis mes forces m'abandonner encore une fois et je m’écroulai au sol alors que tout semblait s’écrouler autour de moi.
- Merde ça marche pas .... !
- On recommence !
-Très bien, contact !
Une douleur intense me parcourra l’échine avant de disparaître.
-On le perd bon sang ! Hurla une voix qui me sembla venir de loin.
-On recommence !
-Très bien, très bien, contact !
Une seconde décharge me parcourra tout le corps et ce fut cette fois ci si violent que j'eus l'impression d’émerger d'un rêve.
Les voix qui me semblait si lointaine se rapprochèrent et devinrent plus audible comme si je venais de sortir la tête de l'eau.
Je n'arrivais pas a voir ou j’étais, je ne percevais que des sources de lumières trop flou pour que je puisse en déduire quelques choses.
-Attendez.... ça y est j'ai un signe !
-Bon sang, oui vous avez raison, on la ....
Je n'entendis pas la suite et sombra dans un profond sommeil.
A mon réveil, je crus l'espace d'un instant que je venais de rêver de tout ça mais avant même que j'eus le temps de bouger mon bras me fit si mal que j'avais l'impression qu'on venait de me l'arracher.
Non je n’étais pas chez moi, mais dans un lit qui n’était pas le mien, dans une chambre qui n’était pas la mienne mais plutôt celle d'un hôpital.
J’étais torse nue mais j'avais toujours mon jeans, c’était toujours ça.
En levant légèrement mon bras je remarquai que la partie qui avait faillit provoquer ma mort était maintenant complètement recousu.
Mais le simple fait de bouger mon bras me faisait horriblement mal.
Trop faible pour tenter quoi que ce soit, je n'eus pour solution que d'attendre et c'est ce que je fis.
Après un long moment que je ne vis même pas passer une personne pénétra dans la pièce, visiblement ce qui semblait être un médecin.
Il resta longtemps la tête plongé dans son calepin avant de finalement relever la tête ou il se rendit compte que j’étais éveillé.
-Oh pardonnez moi. Dit-il de manière assez maladroite.
-Ce n'est pas grave. Lui répondit-je aussi fort et audiblement que je le pouvais.
-Vous nous avez fait une sacré frayeur tout a l'heure. Dit-il pour commencer. On pensait vraiment vous perdre tout a l'heure et alors que tout espoir semblait perdu vous nous êtes revenu.
-Ouais ouais on me dit souvent que je suis chanceux.
Je n'avais pas voulu paraître moqueur en disant ça mais la phrase sortit tout seul de ma bouche.
Le médecin visiblement habitué a ce genre de réaction continua de me fixer d'un sourire bienveillant.
Il était clairement le stéréotype du médecin d’hôpital, blouse blanche, un petit badge comportant son nom et prénom, des lunettes trop grosses pour lui et une coiffure qui devait sûrement tenir a la laque ou au gel.
-Je sais que d'autres personnes vont vous poser cette question mais j'aimerais le savoir aussi par soucis de dossier médical.
Comment vous êtes vous retrouvez avec une telle blessure ?
Est-ce-que quelqu'un vous l'a infligez , ou alors vous êtes vous auto-mutiler ?
Sa question me pris de court car je ne savais moi même pas comment j'avais réussit a me faire ça et lui raconter que c’était une hallucination ne servirait a rien.
D'ailleurs que voulait il dire par « D'autres personnes » ?
-Je ne sais pas très bien. Lui répondit-je en levant les épaules. C'est encore flou dans ma tête.
-Oui je vois. Me dit-il comme non convaincu de ma réponse. Vous devriez vous reposez un peu vous en avez besoin.
Et avant même que j'eus le temps de répondre il tourna les talons et quitta la pièce.
Me reposer, c'est sûrement ce que je devrais faire oui...
De tout ce que j'avais pu entendre je ne voyais pas de tunnel avec une lumière au bout du chemin, je ne me sentais pas flotter.
Non, je ressentais juste une aura apaisante planant au dessus de moi, comme me poussant a ne pas résister.
Une irrésistible aura, ne pas résister.
Je ne voyais rien, j’étais plongé dans le noir mais malgré ce fait je n'arrivais pas a avoir peur.
C'est a ce moment qu'alors que je pensais avoir perdu la vue j'apercu quelque chose briller dans l'obscurité, c’était faible mais je pouvais le voir a travers la brume ténébreuse qui emplissait ce lieu.
Intrigué je décidai de m'en rapprochai, un pas devant l'autre, ça dura 5 minutes, j'avais beau marcher la lumière était toujours aussi éloignée.
J’accélérai la cadence passant de la marche au trot mais rien n'y fit, cette chose scintillante était soudainement devenu une obsession sans que je puisse expliquer pourquoi.
Du trot je me mis alors a sprinter de toute mes forces, seul le bruit des mes pas perturber le silence tandis que je courais a en perdre l'haleine, loin.... c’était si loin.
Mais alors que j'allais de nouveau abandonner la lumière sembla enfin se faire plus proche, et encore plus proche, et encore plus proche.
En arrivant finalement au bout je me rendis compte que ce n’était pas une lumière ou quoi que ce soit de ce genre mais un miroir.
Mon reflet y apparut quand je me plaçai devant et même si je m’étais déjà regardé dans un miroir des centaines de fois je restai la comme hypnotisé par cette glace.
Pourtant je ne voyais que moi, j'avais l'air en piteux état.
Les cernes sous mes yeux, mes cheveux décoiffes, mes vêtements ressemblant a des loques,...
Je levai tout doucement la main et la posai contre la glace, le contact était froid et dur comme on pourrait s'y attendre.
Mais alors que j'observais en silence mon reflet sembla changer.
C’était toujours moi mais je n’étais plus « le même ».
J'avais une cicatrice sur le visage au niveau de l’œil, mon regard semblait vidé d’émotion et mes vêtements était tachés de sang.
Bon sang, j'avais peur de moi même, c’était moi mais en même temps ce n’était pas moi.
Je voulais retirer ma main mais elle resta collé a la glace, je tirai légèrement dessus mais je ne pouvais plus le bouger.
En me tournant de nouveau vers mon reflet je remarquai qu'il ne regardait plus dans ma direction comme un reflet devrait le faire mais vers ma main comme si c’était « lui » qui me la tenait.
La glace se fissura alors depuis le centre puis de part en part et se brisa aussi instantanément relâchant enfin son emprise.
En se brisant l'un des morceaux m'entailla la paume de la main mais ce n’était rien de bien grave même si la douleur se faisait de plus en plus présente.
Le sang s’écoula de ma main jusqu’à mon poignet puis goutta sur le sol, a la seconde ou la première goutte toucha le sol l’atmosphère sembla changer.... comme si l'air était différent.
Je sentis mes forces m'abandonner encore une fois et je m’écroulai au sol alors que tout semblait s’écrouler autour de moi.
- Merde ça marche pas .... !
- On recommence !
-Très bien, contact !
Une douleur intense me parcourra l’échine avant de disparaître.
-On le perd bon sang ! Hurla une voix qui me sembla venir de loin.
-On recommence !
-Très bien, très bien, contact !
Une seconde décharge me parcourra tout le corps et ce fut cette fois ci si violent que j'eus l'impression d’émerger d'un rêve.
Les voix qui me semblait si lointaine se rapprochèrent et devinrent plus audible comme si je venais de sortir la tête de l'eau.
Je n'arrivais pas a voir ou j’étais, je ne percevais que des sources de lumières trop flou pour que je puisse en déduire quelques choses.
-Attendez.... ça y est j'ai un signe !
-Bon sang, oui vous avez raison, on la ....
Je n'entendis pas la suite et sombra dans un profond sommeil.
A mon réveil, je crus l'espace d'un instant que je venais de rêver de tout ça mais avant même que j'eus le temps de bouger mon bras me fit si mal que j'avais l'impression qu'on venait de me l'arracher.
Non je n’étais pas chez moi, mais dans un lit qui n’était pas le mien, dans une chambre qui n’était pas la mienne mais plutôt celle d'un hôpital.
J’étais torse nue mais j'avais toujours mon jeans, c’était toujours ça.
En levant légèrement mon bras je remarquai que la partie qui avait faillit provoquer ma mort était maintenant complètement recousu.
Mais le simple fait de bouger mon bras me faisait horriblement mal.
Trop faible pour tenter quoi que ce soit, je n'eus pour solution que d'attendre et c'est ce que je fis.
Après un long moment que je ne vis même pas passer une personne pénétra dans la pièce, visiblement ce qui semblait être un médecin.
Il resta longtemps la tête plongé dans son calepin avant de finalement relever la tête ou il se rendit compte que j’étais éveillé.
-Oh pardonnez moi. Dit-il de manière assez maladroite.
-Ce n'est pas grave. Lui répondit-je aussi fort et audiblement que je le pouvais.
-Vous nous avez fait une sacré frayeur tout a l'heure. Dit-il pour commencer. On pensait vraiment vous perdre tout a l'heure et alors que tout espoir semblait perdu vous nous êtes revenu.
-Ouais ouais on me dit souvent que je suis chanceux.
Je n'avais pas voulu paraître moqueur en disant ça mais la phrase sortit tout seul de ma bouche.
Le médecin visiblement habitué a ce genre de réaction continua de me fixer d'un sourire bienveillant.
Il était clairement le stéréotype du médecin d’hôpital, blouse blanche, un petit badge comportant son nom et prénom, des lunettes trop grosses pour lui et une coiffure qui devait sûrement tenir a la laque ou au gel.
-Je sais que d'autres personnes vont vous poser cette question mais j'aimerais le savoir aussi par soucis de dossier médical.
Comment vous êtes vous retrouvez avec une telle blessure ?
Est-ce-que quelqu'un vous l'a infligez , ou alors vous êtes vous auto-mutiler ?
Sa question me pris de court car je ne savais moi même pas comment j'avais réussit a me faire ça et lui raconter que c’était une hallucination ne servirait a rien.
D'ailleurs que voulait il dire par « D'autres personnes » ?
-Je ne sais pas très bien. Lui répondit-je en levant les épaules. C'est encore flou dans ma tête.
-Oui je vois. Me dit-il comme non convaincu de ma réponse. Vous devriez vous reposez un peu vous en avez besoin.
Et avant même que j'eus le temps de répondre il tourna les talons et quitta la pièce.
Me reposer, c'est sûrement ce que je devrais faire oui...