Note de la fic :
Chloe et moi
Par : 5xBan
Genre : Sentimental, Horreur
Statut : C'est compliqué
Chapitre 25 : Retour au point de départ.
Publié le 29/08/2015 à 09:03:20 par 5xBan
J'ai fermé les yeux et j'ai cessé de me battre.
J'en avais bien trop fait pour une seul vie.
Malgré mon jeune age, j'avais l'impression d'avoir venu trois fois plus longtemps que j'aurais du. Malgré ça, un grand sourire se dessina sur mon visage.
J’étais heureux, avec Chloé morte, plus rien ne me retenait ici.
Il y a de cela a peine un mois je n'aurais jamais pensé que c'est une fille qui bousculerait cette vie que j'avais eu du mal a bâtir.
Le coup si fatidique ne vint jamais. Je m'y étais tellement préparé que je n'osai pas ouvrir les yeux, mais rien ne se produisit.
Puis soudainement, mon corps s'allongea de lui même sans même que je puisse y résister, je n’étais pas tombé non, c'est comme si une douce brise de vent m'avait doucement posée sur le sol.
Ça faisait peut être ça de mourir, peut être que j'assiste a mes derniers instants, peut être que je suis conscient sans ressentir la douleur.
A ce stade la, je n'arrivais même plus a ouvrir les yeux.
C'est comme si mes paupières s’étaient soudées au reste de mon visage.
Mais cette sensation n’était en rien désagréable, après toutes les hallucinations cauchemardesques dont j'avais étais victime, cette dernière sensation était la plus agréable.
Puis soudain, mon corps cessa de flotter dans les airs et se posa sur quelque chose de doux, petit a petit cette sensation de légèreté disparut et des lumières vives commencèrent a clignoter non loin de moi.
Je pouvais voir la clarté a travers mes paupières, toujours incapable d'ouvrir les yeux.
Les lumières gagnèrent en intensité et tout doucement mes yeux s'ouvrirent d'eux mêmes. Je pouvais les voir maintenant, des lumières comme si quelqu'un m'avait braqué de gros spots lumineux en plein visage.
Ces lumières étaient si puissante que j’étais incapable de voir ce qu'il y avait derrière, est ce que j’étais en train de vivre la fameuse lumière au fond du tunnel ?
Ce qui se passa ensuite me donna ma réponse.
Les lumières perdirent en intensité et les détails se dessinèrent au fur et a mesure, tout doucement des murs puis un plafond et enfin le sol.
J’étais tellement assommé que j’étais à peine capable de penser rationnellement , des sortes de liens invisibles m'immobilisait sur place m’empêchant de bouger.
Le temps s’écoula ainsi dans l’incompréhension la plus totale.
Cependant, mes sens me revinrent au fur et a mesure que le temps passait.
C'est comme ça que je remarquai la porte que je n'avais pas vu plutôt, et les lumières que j'avais eu n’était en fait que les néons du plafond et les différents lampes posées ici et la dans la pièce.
Quelqu'un pénétra dans la pièce, je ne pouvais pas clairement voir son visage mais je remarquai qu'il ou elle était vêtu de blanc des pieds a la tête.
En me voyant les yeux ouverts, la personne fit volte-face et sembla crier quelque chose derrière elle. Je ne vis pas ce qu'il se passa ensuite car la fatigue pris le dessus et je m'assoupis aussitôt.
Après ce qui aurait très bien pu être une éternité, j'entendis une toute petite voix sortant de nul part.
- Joëlle ?
C’était lointain mais je l'entendais très clairement.
- Joëlle, si vous m'entendez veuillez fermer votre main gauche.
Et c'est ce que je fis, j'eus un peu de mal car ma main toujours engourdie me résista un certains temps mais je fus finalement capable de le faire.
Ma main se referma sur quelque chose de solide et mou a la fois.
- Oui il m'entend, infirmières veuillez....
Encore une fois, la suite ne me parvint pas et le sommeil fut de nouveau gagnant. Quand je revins de nouveau a moi, je pouvais désormais ouvrir grandement les yeux.
J’étais couché dans un lit dans cette même pièce que j'avais observée pendant tout un temps, autour de ce même lit se trouvait plusieurs personnes vêtues de blancs. Et c'est la que la pièce finit par tomber.
Des infirmières, et au centre le vieil homme ça devait être un médecin.
Il se tenait prés de moi au pied du lit tandis que les infirmières restaient en retrait.
- Eh bien en voila un qu'on ne pensait plus revoir debout. Dit le médecin sur un air légèrement taquin.
Ce médecin avait cette fameuse blouse blanche qui caractérisait si bien le métier, des cheveux blancs bien coiffés vers l’arrière et des rides donnant une idée de son age et sûrement de son expérience.
Il avait un air très décontracté, les yeux très posés m'observant simplement
- Je suis ou la ? Demandai-je désorienté
- Oui ils ont tendance a tous dire la même chose quand ils se réveillent. Répondit-il avec un léger sourire au lèvres.
Génial, mais ça ne répondait pas a ma question, j’étais sur le point de lui redemander mais il reprit aussitôt.
- Pour faire simple, comme tu l'a sûrement remarqué tu est a l’hôpital, en réalité tu est ici depuis quatre mois.
La dernière partie de sa phrase me fit l'effet d'une gifle, quatre mois, certes ça aurait pu être 3 ans mais quatre mois restait un laps de temps relativement long.
- Mais comment ? C'est la seul chose que je fus capable de répondre
- On t'a amenée ici dans un état grave, on a fait tout ce qu'on a pu pour te sauver mais malheureusement après l’opération tu a plongé dans un profond coma, dans le bénéfice du doute on t'a branché sur appareil en attendant ton réveil.
- Vous semblez être surpris. Fis-je remarquer
- Pour ne rien te cacher, plus le temps avançait et plus je perdais espoir de te voir debout a nouveau, c'est un véritable miracle que tu t'en sorte avec si peu de séquelles. Rétorqua-il
Ça semblait surréaliste , dans ma tête il n'y avait que quelques secondes qui me séparait de mon passage a tabac dans la ruelle a maintenant.
- Quand est ce que je pourrais partir ? Demandai-je
- Tu tiens déjà a nous quitter ? Dit-il d'un air taquin
Les infirmières sourirent elles aussi.
- On va devoir te garder encore un certains temps histoire de faire quelques tests et être sur que tu est en bonne santé.
Il termina sa phrase puis son regard s’éclaircit soudainement.
- Tiens, ça me fait penser que ton réveil va faire plaisir a quelqu'un. Dit-il en souriant
- Quelqu'un ? Répétai-je
- Tu n'a pas remarqué toutes les fleurs ?
Suivant son regard je vis en effet tout les bouquets de fleurs qui été posés dans des vases sur une table non loin de mon lit.
- C'est elle qui t'a amenée ici, elle était en pleurs et nous a suppliés de te sauver.
Je sentis mon cœur se serrer lorsqu'il dit ça.
On peut dire que j'aurais causé des ennuis a cette fille.
Mais un léger frisson me parcourut la colonne vertébral a la mention de son nom, mais le soulagement que j'avais en contrepartie de la savoir vivante et de savoir que la Chloé meurtrière n'avait jamais existé était bien plus satisfaisant que le reste.
- Elle est venu te voir pratiquement tout les jours, elle avait espoir que tu finirais par te réveiller, je pense que je devrais l’appeler pour l'avertir, après tout ce qu'elle a enduré je lui dois bien ça.
- Est ce que je pourrais vous demandez de me laisser l'appeler a votre place. Demandai-je
Il me fixa d'un air hésitant puis conclus finalement.
- Si tu y tiens, ça ne fait aucune différence de toute façon, et maintenant que nous y sommes.
Il fouilla dans la poche de sa blouse et en sortit un téléphone qui ressemblait étrangement au mien, en somme c’était le mien.
-Je m'en suis un petit peu servis tu m'excusera mais je n'ai pas résisté a la tentation. Dit il un peu gênée
- Vous avez quoi ? Répondit-je un peu perdu par ce qu'il venait de dire
-Rassure toi je n'ai pas fouillé ta messagerie. Rétorqua-il en me tendant le téléphone puis il prit la direction de la sortie. Tu a un appel a passer je reviendrais plus tard.
La vitesse dont il était passée d'un personnage sérieux a un comportement d'un enfant qu'on aurait surpris a faire une bêtise me perturbai légèrement.
Ne pouvant plus attendre je saisis le numéro et appuya sur la touche d'appel. Alors que la tonalité résonnait je pouvais sentir mon cœur battre dans ma poitrine et ma main trembler.
Je crus même que j'allais lâcher mon GSM tant j'avais du mal a me contrôler. Ça faisait étrange de me dire que j'allais parler a la vrai Chloé, je venais juste de la perdre mais celle la n’était qu'une vulgaire copie crée par mon imagination.
Ça décrocha enfin, Chloé aurait pu savoir que j'appelais mais je me rappelai que je me mettais toujours en privée lors des appels.
- Allô ? Dit-elle de cette voix douce que je connaissais maintenant si bien
J'allais répondre mais je ne dis rien, je voulais profiter encore quelques instants de ce moment avant la surprise.
- Allô ?! Dit-elle encore une fois en insistant
- Chloé, tu ne va jamais deviner qui sait. Lui dis-je finalement
Elle ne répondit pas tout de suite mais je pu entendre son petit cri d’étonnement.
- Joëlle ? Dit-elle semblant a peine y croire
- Le seul et l'unique ! Répondit-je en riant
Une fois encore elle ne répondit pas mais je pouvais l'entendre dire « Oh mon dieu » sa voix était tout émue, elle était sur le point de pleurer mais s contenait. Sur l'instant une telle attention a mon égard me fit chaud au cœur.
- Mais depuis quand ? Demanda-elle
-Je me suis réveillé ce matin, le médecin m'a tout expliqué.
- Quand est ce que je peux venir te voir ? Repris elle aussitôt.
- Je pense qu'aujourd'hui ça ne poserait pas de problème mais il faudrait que je demande a ...
- Alors je viendrais aujourd'hui. Dit -elle en me coupant dans ma phrase
Puis elle raccrocha aussitôt, elle était sûrement partit se préparer.
Alors ça allait bientôt être ma fête pensais je en souriant.
J'en avais bien trop fait pour une seul vie.
Malgré mon jeune age, j'avais l'impression d'avoir venu trois fois plus longtemps que j'aurais du. Malgré ça, un grand sourire se dessina sur mon visage.
J’étais heureux, avec Chloé morte, plus rien ne me retenait ici.
Il y a de cela a peine un mois je n'aurais jamais pensé que c'est une fille qui bousculerait cette vie que j'avais eu du mal a bâtir.
Le coup si fatidique ne vint jamais. Je m'y étais tellement préparé que je n'osai pas ouvrir les yeux, mais rien ne se produisit.
Puis soudainement, mon corps s'allongea de lui même sans même que je puisse y résister, je n’étais pas tombé non, c'est comme si une douce brise de vent m'avait doucement posée sur le sol.
Ça faisait peut être ça de mourir, peut être que j'assiste a mes derniers instants, peut être que je suis conscient sans ressentir la douleur.
A ce stade la, je n'arrivais même plus a ouvrir les yeux.
C'est comme si mes paupières s’étaient soudées au reste de mon visage.
Mais cette sensation n’était en rien désagréable, après toutes les hallucinations cauchemardesques dont j'avais étais victime, cette dernière sensation était la plus agréable.
Puis soudain, mon corps cessa de flotter dans les airs et se posa sur quelque chose de doux, petit a petit cette sensation de légèreté disparut et des lumières vives commencèrent a clignoter non loin de moi.
Je pouvais voir la clarté a travers mes paupières, toujours incapable d'ouvrir les yeux.
Les lumières gagnèrent en intensité et tout doucement mes yeux s'ouvrirent d'eux mêmes. Je pouvais les voir maintenant, des lumières comme si quelqu'un m'avait braqué de gros spots lumineux en plein visage.
Ces lumières étaient si puissante que j’étais incapable de voir ce qu'il y avait derrière, est ce que j’étais en train de vivre la fameuse lumière au fond du tunnel ?
Ce qui se passa ensuite me donna ma réponse.
Les lumières perdirent en intensité et les détails se dessinèrent au fur et a mesure, tout doucement des murs puis un plafond et enfin le sol.
J’étais tellement assommé que j’étais à peine capable de penser rationnellement , des sortes de liens invisibles m'immobilisait sur place m’empêchant de bouger.
Le temps s’écoula ainsi dans l’incompréhension la plus totale.
Cependant, mes sens me revinrent au fur et a mesure que le temps passait.
C'est comme ça que je remarquai la porte que je n'avais pas vu plutôt, et les lumières que j'avais eu n’était en fait que les néons du plafond et les différents lampes posées ici et la dans la pièce.
Quelqu'un pénétra dans la pièce, je ne pouvais pas clairement voir son visage mais je remarquai qu'il ou elle était vêtu de blanc des pieds a la tête.
En me voyant les yeux ouverts, la personne fit volte-face et sembla crier quelque chose derrière elle. Je ne vis pas ce qu'il se passa ensuite car la fatigue pris le dessus et je m'assoupis aussitôt.
Après ce qui aurait très bien pu être une éternité, j'entendis une toute petite voix sortant de nul part.
- Joëlle ?
C’était lointain mais je l'entendais très clairement.
- Joëlle, si vous m'entendez veuillez fermer votre main gauche.
Et c'est ce que je fis, j'eus un peu de mal car ma main toujours engourdie me résista un certains temps mais je fus finalement capable de le faire.
Ma main se referma sur quelque chose de solide et mou a la fois.
- Oui il m'entend, infirmières veuillez....
Encore une fois, la suite ne me parvint pas et le sommeil fut de nouveau gagnant. Quand je revins de nouveau a moi, je pouvais désormais ouvrir grandement les yeux.
J’étais couché dans un lit dans cette même pièce que j'avais observée pendant tout un temps, autour de ce même lit se trouvait plusieurs personnes vêtues de blancs. Et c'est la que la pièce finit par tomber.
Des infirmières, et au centre le vieil homme ça devait être un médecin.
Il se tenait prés de moi au pied du lit tandis que les infirmières restaient en retrait.
- Eh bien en voila un qu'on ne pensait plus revoir debout. Dit le médecin sur un air légèrement taquin.
Ce médecin avait cette fameuse blouse blanche qui caractérisait si bien le métier, des cheveux blancs bien coiffés vers l’arrière et des rides donnant une idée de son age et sûrement de son expérience.
Il avait un air très décontracté, les yeux très posés m'observant simplement
- Je suis ou la ? Demandai-je désorienté
- Oui ils ont tendance a tous dire la même chose quand ils se réveillent. Répondit-il avec un léger sourire au lèvres.
Génial, mais ça ne répondait pas a ma question, j’étais sur le point de lui redemander mais il reprit aussitôt.
- Pour faire simple, comme tu l'a sûrement remarqué tu est a l’hôpital, en réalité tu est ici depuis quatre mois.
La dernière partie de sa phrase me fit l'effet d'une gifle, quatre mois, certes ça aurait pu être 3 ans mais quatre mois restait un laps de temps relativement long.
- Mais comment ? C'est la seul chose que je fus capable de répondre
- On t'a amenée ici dans un état grave, on a fait tout ce qu'on a pu pour te sauver mais malheureusement après l’opération tu a plongé dans un profond coma, dans le bénéfice du doute on t'a branché sur appareil en attendant ton réveil.
- Vous semblez être surpris. Fis-je remarquer
- Pour ne rien te cacher, plus le temps avançait et plus je perdais espoir de te voir debout a nouveau, c'est un véritable miracle que tu t'en sorte avec si peu de séquelles. Rétorqua-il
Ça semblait surréaliste , dans ma tête il n'y avait que quelques secondes qui me séparait de mon passage a tabac dans la ruelle a maintenant.
- Quand est ce que je pourrais partir ? Demandai-je
- Tu tiens déjà a nous quitter ? Dit-il d'un air taquin
Les infirmières sourirent elles aussi.
- On va devoir te garder encore un certains temps histoire de faire quelques tests et être sur que tu est en bonne santé.
Il termina sa phrase puis son regard s’éclaircit soudainement.
- Tiens, ça me fait penser que ton réveil va faire plaisir a quelqu'un. Dit-il en souriant
- Quelqu'un ? Répétai-je
- Tu n'a pas remarqué toutes les fleurs ?
Suivant son regard je vis en effet tout les bouquets de fleurs qui été posés dans des vases sur une table non loin de mon lit.
- C'est elle qui t'a amenée ici, elle était en pleurs et nous a suppliés de te sauver.
Je sentis mon cœur se serrer lorsqu'il dit ça.
On peut dire que j'aurais causé des ennuis a cette fille.
Mais un léger frisson me parcourut la colonne vertébral a la mention de son nom, mais le soulagement que j'avais en contrepartie de la savoir vivante et de savoir que la Chloé meurtrière n'avait jamais existé était bien plus satisfaisant que le reste.
- Elle est venu te voir pratiquement tout les jours, elle avait espoir que tu finirais par te réveiller, je pense que je devrais l’appeler pour l'avertir, après tout ce qu'elle a enduré je lui dois bien ça.
- Est ce que je pourrais vous demandez de me laisser l'appeler a votre place. Demandai-je
Il me fixa d'un air hésitant puis conclus finalement.
- Si tu y tiens, ça ne fait aucune différence de toute façon, et maintenant que nous y sommes.
Il fouilla dans la poche de sa blouse et en sortit un téléphone qui ressemblait étrangement au mien, en somme c’était le mien.
-Je m'en suis un petit peu servis tu m'excusera mais je n'ai pas résisté a la tentation. Dit il un peu gênée
- Vous avez quoi ? Répondit-je un peu perdu par ce qu'il venait de dire
-Rassure toi je n'ai pas fouillé ta messagerie. Rétorqua-il en me tendant le téléphone puis il prit la direction de la sortie. Tu a un appel a passer je reviendrais plus tard.
La vitesse dont il était passée d'un personnage sérieux a un comportement d'un enfant qu'on aurait surpris a faire une bêtise me perturbai légèrement.
Ne pouvant plus attendre je saisis le numéro et appuya sur la touche d'appel. Alors que la tonalité résonnait je pouvais sentir mon cœur battre dans ma poitrine et ma main trembler.
Je crus même que j'allais lâcher mon GSM tant j'avais du mal a me contrôler. Ça faisait étrange de me dire que j'allais parler a la vrai Chloé, je venais juste de la perdre mais celle la n’était qu'une vulgaire copie crée par mon imagination.
Ça décrocha enfin, Chloé aurait pu savoir que j'appelais mais je me rappelai que je me mettais toujours en privée lors des appels.
- Allô ? Dit-elle de cette voix douce que je connaissais maintenant si bien
J'allais répondre mais je ne dis rien, je voulais profiter encore quelques instants de ce moment avant la surprise.
- Allô ?! Dit-elle encore une fois en insistant
- Chloé, tu ne va jamais deviner qui sait. Lui dis-je finalement
Elle ne répondit pas tout de suite mais je pu entendre son petit cri d’étonnement.
- Joëlle ? Dit-elle semblant a peine y croire
- Le seul et l'unique ! Répondit-je en riant
Une fois encore elle ne répondit pas mais je pouvais l'entendre dire « Oh mon dieu » sa voix était tout émue, elle était sur le point de pleurer mais s contenait. Sur l'instant une telle attention a mon égard me fit chaud au cœur.
- Mais depuis quand ? Demanda-elle
-Je me suis réveillé ce matin, le médecin m'a tout expliqué.
- Quand est ce que je peux venir te voir ? Repris elle aussitôt.
- Je pense qu'aujourd'hui ça ne poserait pas de problème mais il faudrait que je demande a ...
- Alors je viendrais aujourd'hui. Dit -elle en me coupant dans ma phrase
Puis elle raccrocha aussitôt, elle était sûrement partit se préparer.
Alors ça allait bientôt être ma fête pensais je en souriant.