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CHAPITRE 6 : La volte-Face
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Amélia est là, attachée de la tête aux pieds, incapable de bouger, ou d'appeler à l'aide.
Marc n'y comprend rien, pourquoi son professeur d'Education physique et sportive s'en est prit à elle ?
Il souhaites plus que tout qu'il ne s'agisse que d'une simple blague, d'une caméra cachée, mais au fond, il sait qu'il est profondément dans la merde.

Sa respiration se fait de plus en plus forte, son cœur bat à la chamade, jamais dans sa vie il ne s'est sentie aussi mal. Il reste immobile, terrorisé, faisant face à un individu qui révéle sous ses yeux sa véritable nature.

Marc : M... M... Mai... Ma...
Mr. Duval : M-m-m-m-m-m... Bah alors ça y'est ? T'as perdu ta langue ?
Marc : Pour... Pourquoi vous faites ça ?
Mr. Duval : Pourquoi je fais ça ? Mhmhmh... Laisse-moi réfléchir...
Je crois que c'est parce que j'aime ça tout simplement... M'enfin... Plus précisément, ce sont les délicieuses et si charmantes créatures comme elle que j'aime par dessus tout
Bon en général je les préfèrent bien plus jeunes, surtout les petites collégiennes, mais tout ce que j'ai réussi à avoir jusque là c'est ce poste en tant que prof d'EPS, alors il faut que je m'en contente
Comme me disais ma mère il y'a bien longtemps, contente toi de ce que tu as et profites en le plus possible
Marc : Vous... Vous êtes un pédophile ?
Mr. Duval : Pédophile ? Roh... Je n'apprécie pas beaucoup ce terme, c'est un mot trop... archaïque à mes yeux. Définie moi plutôt comme... Un homme qui aime passer un peut de bon temps avec les jeunes enfants
Marc : Mais c'est la même chose...
Mr. Duval : Quoi qu'il en soit, tu t'imagines bien que je ne t'aurais pas tout dévoilé si je n'avais pas une idée derrière la tête !
Marc : Qu'est-ce que vous voulez dire ?
Mr. Duval : He bien... Les jeunes garçons ne m'attirent pas beaucoup mais... Toi tu es plutôt mignon... Alors je pense t’emmener avec moi
Marc : Non attendez ! Je vous jure que je ne dirais rien ! Laissez-moi partir je vous en prie
Mr. Duval : Certainement pas

Le pédo s'approche de Marc et tente de l'attraper, mais ce dernier l'esquive dans un dernier élan de désespoir puis sort de la pièce en courant le plus vite possible.
Mr. Duval doit absolument le rattraper s'il ne veut pas finir au trou.

Mr. Duval : REVIENT LA ESPÈCE DE PETIT MERDEUX ! (">
Marc : A L'AIDE AIDEZ-MOI !

Heureusement pour Marc, l'homme rondouillard n'a pas vraiment les conditions physique pour le rattraper. Malgré tout ce dernier ne lâche pas l'affaire, et le suit à la trace, il ne faut absolument pas qu'il lui échappe. Après deux minutes de poursuite intense, Marc se retrouve dans la cour intérieur du lycée, celle qui ne sert à rien puisque personne n'y va, la raison est toute simple, interdiction de fumer... Il trébuche mais se releve aussi tôt, l'adrénaline lui donne la force de continuer sa course sans ressentir une seule once de fatigue. C'est une première pour lui qui n'arrive jamais à parcourir plus de 20 mètres en marche rapide.

Il arrive enfin dans le bâtiment principal, il cherche désespérément une autre personne pouvant lui venir en aide. C'est là qu'il aperçoit la fille qui recherche justement Amélia... C'est quoi son nom déjà ? Juliette... Julie... Jus... JUSTINE !

Marc : JUSTINE AU SECOURS !
Justine :
Marc : Aide-moi je suis poursuivit par...

Mr. Duval : CETTE FOIS TU NE M’ÉCHAPPERA PAS !
Justine : Mr. Duval ? Qu'est-ce qui se passe
Marc : C'est un pédophile, il a capturé Amélia !
Justine : Mais qu'est-ce que tu racontes ?
Mr. Duval : C'est pas très sympa de me traiter de pédophile
Justine : Si je me souviens bien tu t'appels Marc c'est ça ?
Marc : Il faut que tu me crois, il a attaché Amélia dans des locaux de l'autre bâtiment interdit aux élèves !
Je l'ai vu et il m'a poursuivit jusqu’ici !
Mr. Duval : Haha les jeunes, quelle imagination débordante
Je suis juste venu pour m'expliquer avec lui concernant son absence de tout à l'heure, rien de plus
Marc : Il ment, il faut que tu me crois
Justine : ...
Mr. Duval :
Justine : Je me disais bien que cette histoire avec Amélia était louche, elle qui a toujours été accroché à son portable mais qui ne me répond pas...
Marc : Alors tu me crois ?
Mr. Duval : D'accord cette fois ça suffit, je vais vous éliminer tous les deux, les gêneurs, j'aime pas ça
Marc : Non j'veux pas mourir, j'ai jamais eu la chance d'avoir une petite copine

??? : Qu'est-ce qui se passe ici ?

Mr. Duval fait volte-face, il se retrouve nez à nez avec un individu qui semble familier à Marc, mais oui, c'est l'étrange jeune homme en costard-cravate de ce matin qui était au départ accompagné de l'autre homme plus âgé, sauf que cette fois, il est seul.

Mr. Duval : Ho mais rien du tout
Marc : Aidez-nous c'est un pédophile il veut nous tuer !
??? : Un pédo... Attendez une minute...

Il sort une photo de sa poche de pantalon, il fixe le pédophile un court instant puis la range.

??? : Vous êtes bien Robert Denira ?
Mr. Duval : Mais comment ?! ... Je vois... Alors il m'a retrouvé... Je suppose que tu es son nouveau co-équipier ?
??? : Si vous faites allusion à monsieur Gilbert alors oui, c'est exact.
Robert : Il t'a dit ce qu'il était advenu de son ancien co-équipier ?
??? : Il n'a rien voulu me dire à ce sujet. Maintenant que je vous tient, il serait regrettable de vous laissez vous échapper une fois de plus vous n'êtes pas d'accord ?
Robert : Ha oui et comment ? Avec ton flingue caché derrière ton dos je présume ?
??? : Je n'aurais pas besoin de ça pour vous maîtriser.
Robert : Tu me sembles vachement confiant le bleu Bah vient, je t'attend
??? : Les enfants, allez vous en mais ne prévenez pas la police, c'est entre lui et moi.
Marc : D'accord merci, merci d'être venu à notre secours

Marc et Justine prennent la poudre d'escampette. Cette dernière demande à Marc ou Amélia est détenue.
Malheureusement, Marc ne se souvient pas du chemin exact. Ils trouvent finalement un plan du lycée et tombent nez à nez avec Tony et Julien.

Marc : LES GARS !!!
Tony : Putain mais lâche-moi enfoiré !
Julien : On t'a cherché partout, ou est-ce que tu étais passé ?
Marc : Vous avez quitté le cours pour moi ?
Julien : Tony a fait croire au professeur qu'il ne se sentait pas bien, j'ai ensuite demandé de l'accompagner à l'infirmerie
Marc : Les gars j'vous aimes
Tony : J'ai surtout fais ça parce que je me faisais chier... C'est tout
Julien : Tient Justine tu es là toi aussi ?
Justine : Oui et on a un sérieux problème !
Tony : Qu'est-ce qui se passe ? Marc c'est pissé dessus
Justine : Mr. Duval notre prof de sport, il s'appel en réalité Robert Denira !
Tony : Ha oui effectivement ça c'est un gros problème, comment on peut s'appeler Robert en 2015
Justine : C'est un pédophile et il a enfermé Amélia dans le lycée !
Tony : Dafuq
Marc : Elle dit la vérité ! Je l'ai vu de mes propres yeux ! Il m'a poursuivit et finalement un mec qui était à sa recherche lui est tombé dessus ! J’espère qu'il va réussir à l'avoir !
Tony : Putain sérieux notre prof d'EPS est un pédobear et en plus il s'appel Robert Quand j'vais dire ça sur le 15-18 ce soir, ils voudront jamais me croire...
Justine : Il faut qu'on aille la chercher !
Julien : Ou est elle ?
Justine : Dans l'autre bâtiment juste à côté, Marc s'en souvient vaguement mais ça devrait pas être difficile pour se repérer.
Julien : Très bien alors dépêchons-nous !
Marc : Oui chef !

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De leur côté, Robert et le jeune homme se font face, le pédobear semble calme et serein.

Robert : Ho fait, c'est quoi ton p'tit nom à toi ?
??? : Officier Gaden, chargé de la cyber-pédopornographie, et vous, vous êtes mon premier client.
Robert : Gaden ? C'est étrange comme nom. Tu sais, tu me rappelles un peut ce type qui faisait équipe autrefois avec Gilbert avant toi. Lui aussi était droit, bien habillé, tout beau tout propre... Puis un jour, alors qu'il me poursuivait, je lui ai tendu une embuscade avec des amis à moi
On l'a enfermé dans notre Q.G pendant 6 mois, tu veux que je te dise ce qu'on lui a fait subir pendant toute cette durée ?

A peine eut il le temps de finir sa phrase que Gaden lui fonçe dessus et lui décroche un direct dans la mâchoire. Robert tombe au sol et plaque ses mains contre sa bouche, Gaden tente de l'immobiliser mais Robert est bien plus imposant que le jeune homme. Il n'a aucun mal à le repousser, il se baisse, prend son couteau caché dans sa chaussure droite puis essaye de planter l'officier. Ce dernier esquive, une fois, deux fois, puis trois fois et lui remet un direct en pleine gueule.
Cette fois Robert saigne, il crache à la figure de Gaden le sang qui s'est infiltré dans sa bouche.
Ce dernier, en voulant s'essuyer le visage à la hâte n'a pas le temps d'esquiver cet ultime coup de couteau.

Gaden ressent une intense douleur à la poitrine, il titube en arrière et se plaque contre le mur.
Sa vision devient trouble, il a du mal à rester debout.
Robert s'approche de lui, Gaden tente de récupérer son arme à feu mais Robert le plaque contre le sol, il appui sur le couteau déjà bien enfoncé dans la poitrine du jeune homme, ce dernier hurle de douleur.
Le pédobear prend l'arme de l'officier puis la pointe sur son front.

Robert : J'ai hâte de voir la tête de ce pauvre Gilbert quand il découvrira le cadavre de son nouveau larbin

Un coup de feu retentit, mais ça ne vient pas de l'arme du jeune officier.
Robert tombe au sol, il vient de se prendre une balle dans le dos.

Gilbert : Désolé de te décevoir, mais le seul cadavre que l'on va découvrir aujourd'hui, c'est le tient.
Robert : Gilbert ?!
Gilbert : Ne t'en fais, je ne vais pas te tuer tout de suite, je vais te faire souffrir, autant que tu l'a fait souffrir à l'époque !
Robert : NON GILBERT ATTEND !! ...... Je... Je suis désolé
Gilbert : Désolé ? Vraiment ?
Robert : NAN J'DECONNE !

Robert puise dans ses dernière ressources, malgré la douleur, il s'empare du flingue et tire en direction du vieil homme. Ce dernier se met à l'abri, le pédobear en profite pour sortir vers la cours intérieur.
Gilbert se hâte vers le corps de son équipier.

Gilbert : Gaden, ne t'en fais pas, ça va aller ! Je vais appeler les secours !
Gaden : Non.... Ne vous occupez pas de moi... Vous devez le rattraper... et le faire payer pour tous ce qu'il... tousse tousse... tous ce qu'il a fait...
Gilbert : Nan j'te laisserais pas ici, on fait équipe tous les deux !
Gaden : Non... Plus... Plus maintenant...
Gilbert : Gaden, regarde-moi ! GADEN !

Le jeune officier ferme doucement les paupières avant de rendre son dernier souffle.