Note de la fic :
Les péripéties d'un branleur (SAISON 1)
Par : GeneralJVC1
Genre : Nawak, Action
Statut : Terminée
Chapitre 10
Publié le 04/01/2016 à 21:18:07 par GeneralJVC1
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CHAPITRE 10 : Fraternité
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Pendant que Marc finit de ranger et nettoyer son incroyable demeure et que Tony continue de jouer sur son PC acheté 2000 boules, Momo lui continue sa sieste commencé depuis 2 heures du haut du 12ème et dernier étage de son bâtiment.
Sa chambre est imprégné de posters de ses rappeurs favoris, des caleçons et des tee-shirts traînent par terre ainsi qu'un plat de spaghetti non entamé sur son bureau. Une forte odeur de déo utilisé pour masquer le fait qu'il n'aère jamais sa chambre empeste l'air de celle-ci.
Le jeune homme, du haut de ses 16 ans et de ses nombreux survêtements, casquettes et chaussures Nike est encore profondément endormie, ayant le sommeil plutôt agité, le drap de son lit ainsi que son coussin sont désormais situés près de sa porte.
Son portable vibre et sa sonnerie s'active, on l'appel. Le téléphone affiche 16H30 ainsi que son fond d'écran constitué d'un mur en extérieur ou il est gravé : "Nik lé kondé".
La sonnerie le réveil, après quelques gémissements et une petite série de frottages de yeux, il répond.
Momo : Ouais allô ?...
Moustafa : Wsh Momo c'est Mouss ça va ou bien ?
Momo : Qu'est-c'tu veux putain j'dormais là !
Moustafa : Wsh ça va fais pas ta pute j't'appel pour prendre des nouvelles et toi m'agresses comme ça ! halalalaaa...
Momo : Azi qu'est-c'tu veux ?
Moustafa : Bah j'viens d'te l'dire j'prend des nouvelles !
Momo : Ouais ok excuses ch'ui pas bien réveillé c'tout...
Moustafa : Azi mon frère c'pas grave C'est juste que depuis la rentrée on t'vois pas souvent alors avec les khey on s'inquiète un peux tu vois ?
Momo : Ouais j'sais c'est juste qu'il c'est passé pleins de truc j'ai pas eu le temps...
Moustafa : Ouais j'ai vu ça avec le pd de pédophile là ? Azi sa mère t'imagines si y t'avais choppé ? PAN ! Y t'aurais niqué mon frère t'arriverais même plus à marcher !
Momo : Non mais wallah y m'aurait pas niqué j'lui aurait mis des balles de kalach dans l'bide il aurait saigné comme un halouf !
Moustafa : Azi dis pas wallah t'aurais chialé comme une salope !
Momo : Vas-y fermes ta gueule m'prend pas la tête !
Moustafa : Vas-y calmos j'déconne r'descend frère
Ho fait, si j't'appel c'est pour une autre raison !
Momo : T'in j'me doutais qu'y'avait un truc pas net !
Moustafa : T'inquiètes mon frère c'est juste pour une casse ce soir tranquille entre poto comme au bon vieux temps
Momo : T'in j't'avais dis plus de casse pour moi ! (">
Moustafa : Mais putain t'es un pd inchallah tu chies dans ton froc ou quoi ?
Momo : Ta gueule j'ai pas peur, c'est juste que mon daron est genre ultra malade tu vois ? Et vu qu'ma mère rentre super tard j'dois veiller sur lui.
Moustafa : Mais vas-y qu'est-ce t'en as à foutre de ton daron ? C'est tous des enculés nos putains de darons ils en ont rien à foutre de nos gueules ! Allez viens ce soir j'te dis on va s'marrer ! On a prévu d'se faire le Carrefour vers la mairie là c'est pas loins allez
Momo : Nan ch'ui pas sûr et pis depuis qu'l'autre pédo c'est échappé d'prison y'a les kondés qui surveillent tout en ville.
Moustafa : Mais t'inquiètes y'a Amine qui f'ra l'gay on risque rien
Momo : J'te jure mon daron est trop malade, si y lui arrive une couille pendant qu'ch'ui pas là se s'ra d'ma faute!
Moustafa : Mais putain tu t'en bas les couilles de ton daron ! En fait t'es juste un putain d'al-monafèk (Traître en français ) ! Tu nous laisses tomber pour un type qu'en a rien à foutre de ta gueule inchallah tu m'dégoutes !
Momo : ... Mais non c'est bon ch'ui pas un traître je viens !
Moustafa : Ha là j'te reconnais mon frère
Momo : ... C'est à quelle heure ?
Moustafa : Rendez-vous à minuit devant le Carrefour
Momo : ... Ok j'y s'rais.
En réalité, Momo n'avait pas du tout envie d'y aller, alors que ses potes n'avaient aucune reconnaissance, aucun attachement ou un quelconque respect envers leur parents, Momo était le seul du groupe à y tenir.
Son père est atteint d'une maladie rare au nom imprononçable, ils ne sont que 5 dans le monde à en être victimes à ce jour. Sa maladie lui donne une fièvre et des migraines atroces, lui paralyse la quasi-totalité de son corps et l'empêche de respirer convenablement, manger ou boire deviennent des tâches du quotidien très compliqué à réaliser, les médecins n'ont à ce jour trouvé aucun remède.
Le père de Momo refuse catégoriquement de rester à l’hôpital, du coup, c'est au jeune homme de veiller sur lui. Quand il est en cours, c'est une amie de sa mère qui le remplace.
Son père a toujours voulu qu'il réussisse, il ne voulait pas que son fils devienne un jour comme lui, un bon à rien qui a gâché sa jeunesse en ne foutant jamais rien en cours, en séchant plus de la moitié de l'année et en fréquentant des ordures de la pire espèce.
Il avait déjà essayé de l'envoyer dans des écoles privées mais ça ne changeait jamais rien, de son côté, le père dépensait inutilement de l'argent pour payer une école à laquelle son fils n'allait jamais.
A chaque fois, il essayait de lui inculqué le respect, la tolérance, l'aide envers autrui, mais jamais il n'écoutait, à chaque fois il essayait de le séparer de ses relations douteuses mais à chaque fois, il échouait, et son fils n'aimait pas que le père lui montre de l'autorité.
Momo lui, a toujours répété qu'il le détestait, parce qu'il préférait écouter ses "amis" plutôt que l'homme qui l'aimait plus que tout au monde et qui s'était maintes fois sacrifié pour lui.
Et aujourd'hui, maintenant que son père risque de partir, le jeune homme regrette et prend conscience de toutes ses choses là, il sait au fond que son père a toujours eu raison, mais il était trop borné et influencé pour s'en rendre compte plus tôt.
Mais ce soir, Momo décide malgré tout de se rendre à cette "casse", dans leur jargon, cela signifie, vandaliser un lieu, qu'il soit public ou non.
Il se rend dans la chambre de ses parents, son père dort, toujours en respirant difficilement. Sa couverture n'est pas remontée, le jeune homme s'approche du lit sans faire de bruit et la replace correctement. Suite à ça il prend une douche et ce change, toujours avec une panoplie Nike sur lui
Il s'occupe le temps restant avec sa console sur Fifa 16 et Call of Duty: Advanced Warfare puis sa sonnerie pré-enregistrée sonne. Il est 23h40, c'est l'heure. Il jette un dernier coup d'oeuil dans la chambre de ses parents puis se sauve.
Pas de chance, l'ascenseur est en panne... Il décide donc de prendre les escaliers, une fois au 5ème étage il percute une femme.
Momo : Excusezmoi m'dame j'vous avez pas vu...
??? : Non non c'est moi qui m'excuse, je ne faisais pas attention, ma fille est clouée au lit depuis ce matin alors j'ai du encore aller lui chercher des médicaments à la pharmacie, je me suis dépêcher de remonter et je ne vous ai pas vu
Momo : Votre fille elle s'appellerait pas Amélia par hasard
Mère d'Amélia : Si comment le savez-vous ? Vous êtes un ami à elle ?
Momo : Heu... ouais, enfin on est dans la même classe...
Mère d'Amélia : Enchanté ! Je suis contente que ma fille ai réussie à ce faire des amis dés son premier jour... Même si celui-ci ne s'est pas déroulé comme prévu...
Momo : ha ouais le pédo... enfin le mec là...
Mère d'Amélia : Ma fille a toujours eu le don pour s'attirer les ennuis, heureusement que son amie Justine est toujours à ses côtés depuis qu'elles sont toute petites, comme ça je sais qu'il y'a toujours quelqu’un pour veiller sur elle quand moi je ne le peux pas
Momo : Ouais c'est vrai qu's'est bien...
Mère d'Amélia : Passez à la maison un de ces jours, on habite au sixième étage, porte n° 20, je suis sur qu'elle serait ravie de vous recevoir, et moi aussi
Momo : Heu... Ouais j'y penserais... Bon j'dois y aller ch'ui pressé...
Mère d'Amélia : Alors je ne vous retient pas, peut-être à une prochaine fois
Alors depuis tout ce temps, Amélia habitait dans le même bâtiment que Momo sans que jamais ils ne se soient croisés.
......................
[Carrefour - 00H10]
Momo : Yo les gars !
Moustafa : Azi t'es en retard on a cru qu'tu nous avais laissé frère !
Momo : Mais non t'es fou jamais
Moustafa : Bon Amine tu surveilles, si les kondés arrivent tu cris allah akbar ok ?
Amine : Mais si j'cris ça y vont m'traités de terroriste !
Moustafa : Azi on s'en fout prends pas la tête !
Amine : Mais vas-y j'ai pas envie d'crier allah akbar ! (">
Moustafa : Bah tu veux crier quoi alors ?
Amine : Bah je sais pas moi... Tu veux que j'cris quoi
Moustafa : Bah allah akbar.
Amine : Mais putain j'tai dis qu'j'voulais pas crier allah akbar (">
Moustafa : Et bah t'as qu'à crier autre chose n'importe quoi mais arrêtes de m'casser les couilles (">
Amine : Bon bah j'ai qu'à crier akbar allah ?
Moustafa : Mais putain c'est la même chose mais à l'envers !
Amine : Bon bah j'vais crier allah akbar alors ! (">
Moustafa : BON BAH VOILA ! (">
Momo : ......
Après s'être enfin mis d"accord, Momo, Moustafa et deux autres gars dont je ne parlerais pas car j'ai pas envie de m’encombrer de plus de personnages ( ) entrent dans le Carrefour par effraction, munies de leur bonnet pour masquer leur visage, pendant qu'Amine monte la garde.
L'un de leur pote random désactive l'alarme, Moustafa file dans le rayon des téléviseurs.
Moustafa : Servez-vous les gars c'est gratuit aujourd'hui !
Hey momo ! Viens m'aider à emporter une TV !
Momo : Wsh ch'sais pas vieux...
Moustafa : Quoi tu t'dégonfles ?!
Momo : J'devrais rentrer chez moi et tu devrais faire pareil...
Moustafa : J'étais sûr qu't'étais qu'une pédale ! Vas-y casses-toi sale pd j'ai pas besoins d'toi ! (">
Momo : Azi l'prends pas comme ça...
Moustafa : Casses toi j'te dis sale pd t'es qu'une pute j'vais l'prendre moi-même la télé ! (">
Momo : ...
Amine : ALLAH AKBAR ! ALLAH AKBAR !
Pote random : Putain les kondés ! On s'tire les mecs !
Momo : Mouss lâches cette télé et barres toi !
Moustafa : Ta gueules moi ch'ui pas une pédale j'vais l'emmener avec moi ! (">
Pote random : Grouillez-vous les mecs !!!
Moustafa ne veut rien savoir, après hésitation, Momo part finalement de son côté en courant.
Une voiture de police qui patrouillait dans le coin se gare à la hâte, l'un des officiers prend en chasse Momo pendant que ses collègues s'occupent des autres, mais Momo arrive à le distancer facilement et le sème après 5 minutes de course poursuite.
Caché dans une petite ruelle sombre, entre deux bacs de déchets, le jeune homme reprend son souffle, il regarde sur son portable, 00H35, soudain, il reçoit un appel, c'est sa mère :
Momo : Ouais maman ?
Mère de Momo : Mohamed mais ou est-ce que t'étais passé ?!
Momo : Quoi qu'est-ce qui se passe ?!
Mère de Momo : Pourquoi t'es pas resté auprès de ton père ?! (">
Momo : Y c'est passé un truc ?!
Mère de Momo : Il a fait une crise on l'a emmené à l'hôpital ! Mais qu'est-ce qui t'as pris de le laisser tout seul ?!
Momo se sent mal, il ne l'avait pas laissé longtemps et pourtant... Il regrette cet escapade nocturne...
Il raccroche aussi tôt puis ce met en route pour l’hosto, il ne pense plus qu'à une seule chose, que son père soit encore en vie à son arrivé la-bas.
CHAPITRE 10 : Fraternité
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Pendant que Marc finit de ranger et nettoyer son incroyable demeure et que Tony continue de jouer sur son PC acheté 2000 boules, Momo lui continue sa sieste commencé depuis 2 heures du haut du 12ème et dernier étage de son bâtiment.
Sa chambre est imprégné de posters de ses rappeurs favoris, des caleçons et des tee-shirts traînent par terre ainsi qu'un plat de spaghetti non entamé sur son bureau. Une forte odeur de déo utilisé pour masquer le fait qu'il n'aère jamais sa chambre empeste l'air de celle-ci.
Le jeune homme, du haut de ses 16 ans et de ses nombreux survêtements, casquettes et chaussures Nike est encore profondément endormie, ayant le sommeil plutôt agité, le drap de son lit ainsi que son coussin sont désormais situés près de sa porte.
Son portable vibre et sa sonnerie s'active, on l'appel. Le téléphone affiche 16H30 ainsi que son fond d'écran constitué d'un mur en extérieur ou il est gravé : "Nik lé kondé".
La sonnerie le réveil, après quelques gémissements et une petite série de frottages de yeux, il répond.
Momo : Ouais allô ?...
Moustafa : Wsh Momo c'est Mouss ça va ou bien ?
Momo : Qu'est-c'tu veux putain j'dormais là !
Moustafa : Wsh ça va fais pas ta pute j't'appel pour prendre des nouvelles et toi m'agresses comme ça ! halalalaaa...
Momo : Azi qu'est-c'tu veux ?
Moustafa : Bah j'viens d'te l'dire j'prend des nouvelles !
Momo : Ouais ok excuses ch'ui pas bien réveillé c'tout...
Moustafa : Azi mon frère c'pas grave C'est juste que depuis la rentrée on t'vois pas souvent alors avec les khey on s'inquiète un peux tu vois ?
Momo : Ouais j'sais c'est juste qu'il c'est passé pleins de truc j'ai pas eu le temps...
Moustafa : Ouais j'ai vu ça avec le pd de pédophile là ? Azi sa mère t'imagines si y t'avais choppé ? PAN ! Y t'aurais niqué mon frère t'arriverais même plus à marcher !
Momo : Non mais wallah y m'aurait pas niqué j'lui aurait mis des balles de kalach dans l'bide il aurait saigné comme un halouf !
Moustafa : Azi dis pas wallah t'aurais chialé comme une salope !
Momo : Vas-y fermes ta gueule m'prend pas la tête !
Moustafa : Vas-y calmos j'déconne r'descend frère
Ho fait, si j't'appel c'est pour une autre raison !
Momo : T'in j'me doutais qu'y'avait un truc pas net !
Moustafa : T'inquiètes mon frère c'est juste pour une casse ce soir tranquille entre poto comme au bon vieux temps
Momo : T'in j't'avais dis plus de casse pour moi ! (">
Moustafa : Mais putain t'es un pd inchallah tu chies dans ton froc ou quoi ?
Momo : Ta gueule j'ai pas peur, c'est juste que mon daron est genre ultra malade tu vois ? Et vu qu'ma mère rentre super tard j'dois veiller sur lui.
Moustafa : Mais vas-y qu'est-ce t'en as à foutre de ton daron ? C'est tous des enculés nos putains de darons ils en ont rien à foutre de nos gueules ! Allez viens ce soir j'te dis on va s'marrer ! On a prévu d'se faire le Carrefour vers la mairie là c'est pas loins allez
Momo : Nan ch'ui pas sûr et pis depuis qu'l'autre pédo c'est échappé d'prison y'a les kondés qui surveillent tout en ville.
Moustafa : Mais t'inquiètes y'a Amine qui f'ra l'gay on risque rien
Momo : J'te jure mon daron est trop malade, si y lui arrive une couille pendant qu'ch'ui pas là se s'ra d'ma faute!
Moustafa : Mais putain tu t'en bas les couilles de ton daron ! En fait t'es juste un putain d'al-monafèk (Traître en français ) ! Tu nous laisses tomber pour un type qu'en a rien à foutre de ta gueule inchallah tu m'dégoutes !
Momo : ... Mais non c'est bon ch'ui pas un traître je viens !
Moustafa : Ha là j'te reconnais mon frère
Momo : ... C'est à quelle heure ?
Moustafa : Rendez-vous à minuit devant le Carrefour
Momo : ... Ok j'y s'rais.
En réalité, Momo n'avait pas du tout envie d'y aller, alors que ses potes n'avaient aucune reconnaissance, aucun attachement ou un quelconque respect envers leur parents, Momo était le seul du groupe à y tenir.
Son père est atteint d'une maladie rare au nom imprononçable, ils ne sont que 5 dans le monde à en être victimes à ce jour. Sa maladie lui donne une fièvre et des migraines atroces, lui paralyse la quasi-totalité de son corps et l'empêche de respirer convenablement, manger ou boire deviennent des tâches du quotidien très compliqué à réaliser, les médecins n'ont à ce jour trouvé aucun remède.
Le père de Momo refuse catégoriquement de rester à l’hôpital, du coup, c'est au jeune homme de veiller sur lui. Quand il est en cours, c'est une amie de sa mère qui le remplace.
Son père a toujours voulu qu'il réussisse, il ne voulait pas que son fils devienne un jour comme lui, un bon à rien qui a gâché sa jeunesse en ne foutant jamais rien en cours, en séchant plus de la moitié de l'année et en fréquentant des ordures de la pire espèce.
Il avait déjà essayé de l'envoyer dans des écoles privées mais ça ne changeait jamais rien, de son côté, le père dépensait inutilement de l'argent pour payer une école à laquelle son fils n'allait jamais.
A chaque fois, il essayait de lui inculqué le respect, la tolérance, l'aide envers autrui, mais jamais il n'écoutait, à chaque fois il essayait de le séparer de ses relations douteuses mais à chaque fois, il échouait, et son fils n'aimait pas que le père lui montre de l'autorité.
Momo lui, a toujours répété qu'il le détestait, parce qu'il préférait écouter ses "amis" plutôt que l'homme qui l'aimait plus que tout au monde et qui s'était maintes fois sacrifié pour lui.
Et aujourd'hui, maintenant que son père risque de partir, le jeune homme regrette et prend conscience de toutes ses choses là, il sait au fond que son père a toujours eu raison, mais il était trop borné et influencé pour s'en rendre compte plus tôt.
Mais ce soir, Momo décide malgré tout de se rendre à cette "casse", dans leur jargon, cela signifie, vandaliser un lieu, qu'il soit public ou non.
Il se rend dans la chambre de ses parents, son père dort, toujours en respirant difficilement. Sa couverture n'est pas remontée, le jeune homme s'approche du lit sans faire de bruit et la replace correctement. Suite à ça il prend une douche et ce change, toujours avec une panoplie Nike sur lui
Il s'occupe le temps restant avec sa console sur Fifa 16 et Call of Duty: Advanced Warfare puis sa sonnerie pré-enregistrée sonne. Il est 23h40, c'est l'heure. Il jette un dernier coup d'oeuil dans la chambre de ses parents puis se sauve.
Pas de chance, l'ascenseur est en panne... Il décide donc de prendre les escaliers, une fois au 5ème étage il percute une femme.
Momo : Excusezmoi m'dame j'vous avez pas vu...
??? : Non non c'est moi qui m'excuse, je ne faisais pas attention, ma fille est clouée au lit depuis ce matin alors j'ai du encore aller lui chercher des médicaments à la pharmacie, je me suis dépêcher de remonter et je ne vous ai pas vu
Momo : Votre fille elle s'appellerait pas Amélia par hasard
Mère d'Amélia : Si comment le savez-vous ? Vous êtes un ami à elle ?
Momo : Heu... ouais, enfin on est dans la même classe...
Mère d'Amélia : Enchanté ! Je suis contente que ma fille ai réussie à ce faire des amis dés son premier jour... Même si celui-ci ne s'est pas déroulé comme prévu...
Momo : ha ouais le pédo... enfin le mec là...
Mère d'Amélia : Ma fille a toujours eu le don pour s'attirer les ennuis, heureusement que son amie Justine est toujours à ses côtés depuis qu'elles sont toute petites, comme ça je sais qu'il y'a toujours quelqu’un pour veiller sur elle quand moi je ne le peux pas
Momo : Ouais c'est vrai qu's'est bien...
Mère d'Amélia : Passez à la maison un de ces jours, on habite au sixième étage, porte n° 20, je suis sur qu'elle serait ravie de vous recevoir, et moi aussi
Momo : Heu... Ouais j'y penserais... Bon j'dois y aller ch'ui pressé...
Mère d'Amélia : Alors je ne vous retient pas, peut-être à une prochaine fois
Alors depuis tout ce temps, Amélia habitait dans le même bâtiment que Momo sans que jamais ils ne se soient croisés.
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[Carrefour - 00H10]
Momo : Yo les gars !
Moustafa : Azi t'es en retard on a cru qu'tu nous avais laissé frère !
Momo : Mais non t'es fou jamais
Moustafa : Bon Amine tu surveilles, si les kondés arrivent tu cris allah akbar ok ?
Amine : Mais si j'cris ça y vont m'traités de terroriste !
Moustafa : Azi on s'en fout prends pas la tête !
Amine : Mais vas-y j'ai pas envie d'crier allah akbar ! (">
Moustafa : Bah tu veux crier quoi alors ?
Amine : Bah je sais pas moi... Tu veux que j'cris quoi
Moustafa : Bah allah akbar.
Amine : Mais putain j'tai dis qu'j'voulais pas crier allah akbar (">
Moustafa : Et bah t'as qu'à crier autre chose n'importe quoi mais arrêtes de m'casser les couilles (">
Amine : Bon bah j'ai qu'à crier akbar allah ?
Moustafa : Mais putain c'est la même chose mais à l'envers !
Amine : Bon bah j'vais crier allah akbar alors ! (">
Moustafa : BON BAH VOILA ! (">
Momo : ......
Après s'être enfin mis d"accord, Momo, Moustafa et deux autres gars dont je ne parlerais pas car j'ai pas envie de m’encombrer de plus de personnages ( ) entrent dans le Carrefour par effraction, munies de leur bonnet pour masquer leur visage, pendant qu'Amine monte la garde.
L'un de leur pote random désactive l'alarme, Moustafa file dans le rayon des téléviseurs.
Moustafa : Servez-vous les gars c'est gratuit aujourd'hui !
Hey momo ! Viens m'aider à emporter une TV !
Momo : Wsh ch'sais pas vieux...
Moustafa : Quoi tu t'dégonfles ?!
Momo : J'devrais rentrer chez moi et tu devrais faire pareil...
Moustafa : J'étais sûr qu't'étais qu'une pédale ! Vas-y casses-toi sale pd j'ai pas besoins d'toi ! (">
Momo : Azi l'prends pas comme ça...
Moustafa : Casses toi j'te dis sale pd t'es qu'une pute j'vais l'prendre moi-même la télé ! (">
Momo : ...
Amine : ALLAH AKBAR ! ALLAH AKBAR !
Pote random : Putain les kondés ! On s'tire les mecs !
Momo : Mouss lâches cette télé et barres toi !
Moustafa : Ta gueules moi ch'ui pas une pédale j'vais l'emmener avec moi ! (">
Pote random : Grouillez-vous les mecs !!!
Moustafa ne veut rien savoir, après hésitation, Momo part finalement de son côté en courant.
Une voiture de police qui patrouillait dans le coin se gare à la hâte, l'un des officiers prend en chasse Momo pendant que ses collègues s'occupent des autres, mais Momo arrive à le distancer facilement et le sème après 5 minutes de course poursuite.
Caché dans une petite ruelle sombre, entre deux bacs de déchets, le jeune homme reprend son souffle, il regarde sur son portable, 00H35, soudain, il reçoit un appel, c'est sa mère :
Momo : Ouais maman ?
Mère de Momo : Mohamed mais ou est-ce que t'étais passé ?!
Momo : Quoi qu'est-ce qui se passe ?!
Mère de Momo : Pourquoi t'es pas resté auprès de ton père ?! (">
Momo : Y c'est passé un truc ?!
Mère de Momo : Il a fait une crise on l'a emmené à l'hôpital ! Mais qu'est-ce qui t'as pris de le laisser tout seul ?!
Momo se sent mal, il ne l'avait pas laissé longtemps et pourtant... Il regrette cet escapade nocturne...
Il raccroche aussi tôt puis ce met en route pour l’hosto, il ne pense plus qu'à une seule chose, que son père soit encore en vie à son arrivé la-bas.