Note de la fic :
Publié le 11/10/2012 à 23:13:44 par Bay
Chapitre 84
Le pire dans cette histoire, c'est que je ne pouvais pas m'empêcher de penser à Laura. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien penser de tout ça ? Que penserait-elle de mon attitude ? C'était bien la personne aux yeux de laquelle je voulais être irréprochable. C'était semble t'il raté, elle n'était pas encore au courant pour Mélanie et moi, mais elle ne tarderait pas à le savoir, elle qui m'avait soutenue disant me comprendre lorsque j'ai eu l'histoire avec Julie, tout en admettant que j'étais entièrement en tort. Le pire, c'est que je n'arrivais plus à raisonner entièrement à son égard depuis que j'avais eu ces discutions avec Laura.
Depuis maintenant quelques jours, je ne savais plus comment réagir. Peut-être était-ce pour cela que j'agissais sans grand discernement depuis quelques temps. A chaque fois que j'essayais d'être rationnel, ma tête se brouillait et j'avais une sensation étrange, comme celle quand vous avez l'impression d'être triste, sans en distinguer la raison ni l'origine. Jusque là c'était normal. Après tout, quand les choses se compliquent, et que vous éprouvez des remords, ce genre de sentiments peuvent apparaitre. Seulement ça ne s'arrêtait pas là. J'avais réellement des doutes, et bien qu'il serait logique que ce soit envers Mélanie compte tenu de la situation, c'est envers Laura que mes interrogations se dirigeaient.
Depuis quelques temps, je sentais Laura distante, sans que je puisse l'expliquer. Quand l'affaire avec Julie éclata au sein de notre groupe, j'ai eu l'impression d'être délaissé par tout le monde. Étrangement, seule Cassandra était toujours là pour moi, mais ce n'était pas d'elle dont j'avais besoin, elle avec qui, malgré tout, parler de ce genre de choses restait toujours compliqué. J'étais allé la voir, un soir où ses parents; grossièrement mon oncle et ma tante, compte tenu de notre situation particulière, pourraient m'ouvrir la porte. Dans le cas contraire, je n'aurais eu aucune chance qu'elle m'ouvre, tout du moins c'est ce que je pensais. Elle n'avait pas vraiment envie de me voir, elle en me l'avait pas dit mais son comportement me le faisait comprendre, subtilement.
Je trouvais ça quand même un peu fort. Je ne lui avais rien fait de mal, peu importe la déception que j'ai pu lui apporter dans mes actions envers Mélanie et Julie. J'étais bien décidé à la mettre devant le fait accompli. Je comptais bien me faire engueuler ou envoyer chier, mais je souhaitais la mettre devant le fait accompli, qu'on se déballe tout et en arrêter avec cette façade. Elle comptait énormément pour moi, et depuis ce noël chez mes grands-parents, je ne pouvais me passer d'elle, et je ne m?imaginais pas être brouillé avec elle, quelle que soit la période.
Sonnant chez elle à 21h, c'est son père qui était venu m'ouvrir. Après m'avoir chaleureusement accueilli, et un peu discuté avec lui, notamment des cours, de la famille, et des motivations qui m'avaient poussées à être ici ce soir, il m'avait directement dit de monter voir Laura, sans même la prévenir au préalable, mon plan avait parfaitement fonctionné Ni une ni deux, j'entrai dans sa chambre après avoir feinté d'être son père, en toquant à la porte
- COUCOU
- Vincent ?! Mais qu'est-ce que tu fais là , je...
- C'est ton père qui m'a dit de monter directement dans ta chambre.
- Mais qu'est-ce que tu viens faire ici? T'aurais pu me passer un coup de fil quand même...
- Pour que tu me répondes pas ? Je sais pas ce qu'il se passe en ce moment avec toi, mais j'en ai marre. Tu sais tu comptes pour moi, j'ai pas envie que mes conneries gâchent quelque chose.
Un léger silence s'installa. Elle me regardait toujours fixement, sans froncer un sourcil. Je ne savais pas quoi dire d'autres, je n'aimais pas étaler mes sentiments, surtout quand j'étais dans une situation défavorable comme celle ci et qu'il fallait que je me rachète auprès d'une personne. Alors que je cherchais quoi dire de plus, elle mit fin à ce silence et poursuivit :
- Je suis désolé si tu as eu cette sensation, mais ce n'est pas le cas. Peu importe ce qui s'est passé avec Mélanie, quand bien même c'est mon amie, tu l'es aussi. Je ne peux pas t'en vouloir pour ça. C'est vrai que j'ai été déçu, tu n'as aucune excuse mais je ne suis pas en mesure de te juger pour ça ni de t'en vouloir.
J'étais rassuré. J'avais un sourire béat pendant qu'elle parlait, tout en gardant une tête chien battu, mais j'étais vraiment content au fond de moi de ce qu'elle venait de me dire. C?était vraiment la meilleure, je ne méritais pas de l'avoir auprès de moi. Au moment où j'ai réalisé que j'étais dans sa chambre, elle vint se blottir contre moi, ses bras autour de ma taille. Cet excès d'affection n'était pas dans ses habitudes, elle qui n'était pas des plus tactiles, mais je mis ça sur le fait qu'elle souhaitait me montrer qu'elle ne m'en voulait pas et que tout allait bien entre nous. Cette explication me suffit, et je lui renvoyais la pareille. Après plusieurs secondes dans cette position, sans bouger, elle me dit "Tu comptes beaucoup pour moi, toi aussi".
Le pire dans cette histoire, c'est que je ne pouvais pas m'empêcher de penser à Laura. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien penser de tout ça ? Que penserait-elle de mon attitude ? C'était bien la personne aux yeux de laquelle je voulais être irréprochable. C'était semble t'il raté, elle n'était pas encore au courant pour Mélanie et moi, mais elle ne tarderait pas à le savoir, elle qui m'avait soutenue disant me comprendre lorsque j'ai eu l'histoire avec Julie, tout en admettant que j'étais entièrement en tort. Le pire, c'est que je n'arrivais plus à raisonner entièrement à son égard depuis que j'avais eu ces discutions avec Laura.
Depuis maintenant quelques jours, je ne savais plus comment réagir. Peut-être était-ce pour cela que j'agissais sans grand discernement depuis quelques temps. A chaque fois que j'essayais d'être rationnel, ma tête se brouillait et j'avais une sensation étrange, comme celle quand vous avez l'impression d'être triste, sans en distinguer la raison ni l'origine. Jusque là c'était normal. Après tout, quand les choses se compliquent, et que vous éprouvez des remords, ce genre de sentiments peuvent apparaitre. Seulement ça ne s'arrêtait pas là. J'avais réellement des doutes, et bien qu'il serait logique que ce soit envers Mélanie compte tenu de la situation, c'est envers Laura que mes interrogations se dirigeaient.
Depuis quelques temps, je sentais Laura distante, sans que je puisse l'expliquer. Quand l'affaire avec Julie éclata au sein de notre groupe, j'ai eu l'impression d'être délaissé par tout le monde. Étrangement, seule Cassandra était toujours là pour moi, mais ce n'était pas d'elle dont j'avais besoin, elle avec qui, malgré tout, parler de ce genre de choses restait toujours compliqué. J'étais allé la voir, un soir où ses parents; grossièrement mon oncle et ma tante, compte tenu de notre situation particulière, pourraient m'ouvrir la porte. Dans le cas contraire, je n'aurais eu aucune chance qu'elle m'ouvre, tout du moins c'est ce que je pensais. Elle n'avait pas vraiment envie de me voir, elle en me l'avait pas dit mais son comportement me le faisait comprendre, subtilement.
Je trouvais ça quand même un peu fort. Je ne lui avais rien fait de mal, peu importe la déception que j'ai pu lui apporter dans mes actions envers Mélanie et Julie. J'étais bien décidé à la mettre devant le fait accompli. Je comptais bien me faire engueuler ou envoyer chier, mais je souhaitais la mettre devant le fait accompli, qu'on se déballe tout et en arrêter avec cette façade. Elle comptait énormément pour moi, et depuis ce noël chez mes grands-parents, je ne pouvais me passer d'elle, et je ne m?imaginais pas être brouillé avec elle, quelle que soit la période.
Sonnant chez elle à 21h, c'est son père qui était venu m'ouvrir. Après m'avoir chaleureusement accueilli, et un peu discuté avec lui, notamment des cours, de la famille, et des motivations qui m'avaient poussées à être ici ce soir, il m'avait directement dit de monter voir Laura, sans même la prévenir au préalable, mon plan avait parfaitement fonctionné Ni une ni deux, j'entrai dans sa chambre après avoir feinté d'être son père, en toquant à la porte
- COUCOU
- Vincent ?! Mais qu'est-ce que tu fais là , je...
- C'est ton père qui m'a dit de monter directement dans ta chambre.
- Mais qu'est-ce que tu viens faire ici? T'aurais pu me passer un coup de fil quand même...
- Pour que tu me répondes pas ? Je sais pas ce qu'il se passe en ce moment avec toi, mais j'en ai marre. Tu sais tu comptes pour moi, j'ai pas envie que mes conneries gâchent quelque chose.
Un léger silence s'installa. Elle me regardait toujours fixement, sans froncer un sourcil. Je ne savais pas quoi dire d'autres, je n'aimais pas étaler mes sentiments, surtout quand j'étais dans une situation défavorable comme celle ci et qu'il fallait que je me rachète auprès d'une personne. Alors que je cherchais quoi dire de plus, elle mit fin à ce silence et poursuivit :
- Je suis désolé si tu as eu cette sensation, mais ce n'est pas le cas. Peu importe ce qui s'est passé avec Mélanie, quand bien même c'est mon amie, tu l'es aussi. Je ne peux pas t'en vouloir pour ça. C'est vrai que j'ai été déçu, tu n'as aucune excuse mais je ne suis pas en mesure de te juger pour ça ni de t'en vouloir.
J'étais rassuré. J'avais un sourire béat pendant qu'elle parlait, tout en gardant une tête chien battu, mais j'étais vraiment content au fond de moi de ce qu'elle venait de me dire. C?était vraiment la meilleure, je ne méritais pas de l'avoir auprès de moi. Au moment où j'ai réalisé que j'étais dans sa chambre, elle vint se blottir contre moi, ses bras autour de ma taille. Cet excès d'affection n'était pas dans ses habitudes, elle qui n'était pas des plus tactiles, mais je mis ça sur le fait qu'elle souhaitait me montrer qu'elle ne m'en voulait pas et que tout allait bien entre nous. Cette explication me suffit, et je lui renvoyais la pareille. Après plusieurs secondes dans cette position, sans bouger, elle me dit "Tu comptes beaucoup pour moi, toi aussi".
Commentaires
- kanou-77
12/10/2012 à 21:31:09
YEAH une suite
bonne suite un peu court