Note de la fic : Non notée
Le retour au Paradis d'Alexander Minervae
Par : Adonis-Shibo
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 2
Publié le 24/07/2014 à 13:50:13 par Adonis-Shibo
[c]Prologue: Varofiel et Alexander[/c]
Danemark, Sønderborg, Mardi 30 août 2095, 11h30.
Avant Varofiel:
Les vacances d'été touchaient à leur fin. C'était bientôt le moment d'entrer au lycée. Plus que quelques jours à attendre. Rien que d'y penser, je sentais le stress monter. En réalité, c'était un mélange entre le stress et l'impatience. J'allais rentrer dans l'âge d'or de mon existence. Fini, ces idiots de collégiens. J'allais enfin montrer aux autres à quel point je leur étais supérieur. Des déchets. Ils n'étaient tous que des déchets, à côté de moi. Et pourtant, ils avaient osé se moquer de moi. Encore une preuve de leur infériorité, ils ne savaient pas distinguer le majestueux de l'infime. Eh bien peu importe. Ils allaient vite comprendre. Mon plan était simple. Me débarrasser des abrutis qui me servaient d'amis, et en trouver des plus populaires. Gravir l'échelle sociale, et arriver où était ma place. J'étais juste au-dessus des autres, c'était dans ma nature. Ils n'étaient que des pions dans mes mains. Maintenant, je devais juste atteindre le respect qui m'était dû.
D'aucuns auraient dit que j'étais mégalomane. Peut-être, mais je ne le montrais pas. Tout ce que les autres voyaient en moi était le petit garçon timide, avec son grand sourire. Physiquement, c'est vrai que je n'étais pas très grand. Un mètre soixante à peu près. Mais j'étais loin d'être aussi moche que les autres losers qui me servaient de bouche-trous. J'avais des cheveux mi-longs, bruns, qui me tombaient sur le front. J'avais un visage plutôt rond, recouvert de quelques boutons, mais rien de grave. J'avais quelque poils en guise de moustache, mais pas assez pour que me raser en vaille la peine, de toutes manières. Je n'étais pas musclé non plus, mais ce n'était pas grave, car la musculation n'était que pour les idiots qui avaient besoin de ça pour séduire. Non pas que j'avais déjà eu une copine, mais cela viendrait en temps et en heure, et jamais je n'aurais recours à quelque chose d'aussi stupide que la musculation. J'étais beaucoup trop bien pour ça.
Mes centres d'intérêts? Bah, comme tout le monde à mon âge. Les films pornos et les jeux vidéo, j'imagine. J'aimais bien la lecture également. Cela n'était qu'une preuve de plus de mon intellect supérieur. Si je devais décrire ma personnalité, je dirais que je ne suis pas un homme d'action, et que je suis plutôt pacifique. Il n'y avait rien de plus dégradant pour son image que d'être associé à la violence. J'ai toujours été d'avantage tourné vers la théorie que la pratique. Je suis bien plus habile à réfléchir sur un sujet abstrait qu'à réaliser des tâches physiques, comme le ménage ou la cuisine. Mais peu importe, j'étais trop bien pour ça, et je pouvais toujours me débrouiller pour que quelqu'un le fasse à ma place.
Qu'est ce que je pouvais dire de plus sur moi? J'avais quelque tics, comme me craquer les doigts à tout bout de champ, ou ne pas pouvoir m'empêcher de fixer le paysage à travers la fenêtre à chaque fois que je mangeais.
Bon. Il était 11h30.Je pouvais arrêter de m'imaginer que je me présentais à un quelconque public, preuve du doute existentiel que je traversais, pour me lever. Il était temps de manger. C'est sur cette pensée que je me levai, pour sortir de ma chambre. C'était une petite pièce, aux murs entièrement blancs, et quasiment vide de meubles . J'aimais bien la sobriété. Malgré le manque de meubles, des affaires traînaient partout. Seule la moitié devait m'appartenir pour de vrai. Les autres avaient sûrement été laissé là par mon frère ou ma sœur. Peu importe, je pouvais toujours retarder l'heure du rangement. Mon lit était sobre, en bois. Parallèle à mon lit, le long du mur d'en face, un grand bureau métallique gris, sur lequel était posé mon ordinateur. Il commençait à dater, mais peu importe, il fonctionnait toujours convenablement. Le long du troisième mur, ma bibliothèque, sur laquelle étaient entreposés une pile de live, acquis tout au long de mes 15 années de vie. Alors que je sortais de ma chambre, ma sœur me croisa. Elle était plutôt petite, du haut de ses 12 ans, et un peu ronde. Elle avait des cheveux blonds raides qui lui tombaient au niveau des épaules.
"-Bouge de là gros con, me dit-elle, je vais dans la salle de bain.
-Ta gueule, sale pute, répondis-je en la poussant sur le côté."
Une vraie peste. Mon frère se jeta sur moi. J'avais juste envie de manger, moi! Il avait 9 ans. Il était très petit, même pour son âge. Il avait des cheveux courts en bataille, en accord avec ses tâches de rousseurs.
"-Je prends la console!
-Ouais, ouais..."
Je croisai ma mère dans l'escalier. Je descendait alors qu'elle montait. Elle avait une quarantaine d'année. La plupart des gens qui me rencontraient ou qui la rencontrait elle disaient que j'étais son portrait craché. Je n'avais jamais su comment le prendre. A part ça, elle était plutôt autoritaire, et semblait toujours vouloir nous maintenir sous son contrôle. Incompréhensible. Au moins, elle m'avait appris que le plus important était de toujours se faire bien voir, même auprès de quelqu'un qu'on détestait. Alors que j'arrivai dans la cuisine, j'entendis la voix de mon père:
"-Ah, la Boule se lève! Tu viens bouffer?
-Ta gueule, lui lançais-je."
Lui, c'était le pire de la famille. Toujours à se foutre de moi, peu importe la situation. Il était toujours énervant, sans aucun gêne. Il avait des lunettes carrées, un début d’embonpoint et des cheveux blonds ras. Agacé par sa présence, je pris un un bol de céréales rapidement, avant de retourner dans ma chambre, où j'allais passer encore une fois toute la journée.
Après Varofiel:
Danemark, Sønderborg, Mardi 30 août 2095, 11h30.
Cela faisait trois jours que j'avais remonté le temps. J'avais eu du mal à retrouver mes repères chez moi, et cela m'avait attiré des regards suspicieux à plusieurs reprises, mais c'était bon de repartir du début. Par contre, mon état était juste une calamité. J'avais très vite pris rendez-vous chez la coiffeuse, pour coiffer mes cheveux. Ma mère s'était étonnée au premier abord que je me mette à les laver aussi souvent. Ça, ça avait été vexant. J'étais vraiment autant un porc? Bref, je les coiffait comme avant. Courts sur les côtés, et en hauteur à l'avant. J'avais déjà tenté la cire coiffante, mais mes cheveux n'était pas assez stables à mon goût, et j'avais opté pour le gel, même si la texture était moins agréable. Je m'étais empressé de faire disparaître mes boutons d’acnés, au grand bonheur de ma soeur, et de me raser. Ca faisait du bien. Je faisais vraiment beaucoup plus jeune qu'avant, mais au moins je n'étais pas moche. Comment j'avais pu me trouver beau à l'époque? Ahaha, j'étais vraiment un sale gosse. Mon corps était pâle, et flasque. Tant pis pour le bronzage, j'avais recommencé la musculation, avec les moyens du bord. Je n'avais jamais été un athlète, ni même vraiment musclé, mais là c'était juste trop. C'était insoutenable pour moi de me regarder dans la glace. Au final, j'avais une apparence à peu près convenable. C'était satisfaisant. Après, venait le problème des vêtements. Ceux que j'avais dans mon armoire étaient juste immondes, et ma mère n'avait pas voulu m'aider à les remplacer, sous prétexte que "je ne m'étais jamais plaint avant". Logique. J'allais devoir faire avec, mais j'avais réussi à négocier deux-trois t-shirts un peu plus présentables. Je pourrais au moins faire bonne impression le jour de la rentrée...
Assez médité, je sorti de la douche. Mais il me restait une question en tête. Cette Varofiel, pourquoi elle m'avait fait ça? Et comment c'était possible, de remonter le temps? On m'avait toujours dit que c'était scientifiquement impossible! Tant de mystères, mais qui n'effaçaient en rien ma joie d'être de retour.
A présent, je n'avais qu'une seule hâte: Retourner au lycée.
Danemark, Sønderborg, Mardi 30 août 2095, 11h30.
Avant Varofiel:
Les vacances d'été touchaient à leur fin. C'était bientôt le moment d'entrer au lycée. Plus que quelques jours à attendre. Rien que d'y penser, je sentais le stress monter. En réalité, c'était un mélange entre le stress et l'impatience. J'allais rentrer dans l'âge d'or de mon existence. Fini, ces idiots de collégiens. J'allais enfin montrer aux autres à quel point je leur étais supérieur. Des déchets. Ils n'étaient tous que des déchets, à côté de moi. Et pourtant, ils avaient osé se moquer de moi. Encore une preuve de leur infériorité, ils ne savaient pas distinguer le majestueux de l'infime. Eh bien peu importe. Ils allaient vite comprendre. Mon plan était simple. Me débarrasser des abrutis qui me servaient d'amis, et en trouver des plus populaires. Gravir l'échelle sociale, et arriver où était ma place. J'étais juste au-dessus des autres, c'était dans ma nature. Ils n'étaient que des pions dans mes mains. Maintenant, je devais juste atteindre le respect qui m'était dû.
D'aucuns auraient dit que j'étais mégalomane. Peut-être, mais je ne le montrais pas. Tout ce que les autres voyaient en moi était le petit garçon timide, avec son grand sourire. Physiquement, c'est vrai que je n'étais pas très grand. Un mètre soixante à peu près. Mais j'étais loin d'être aussi moche que les autres losers qui me servaient de bouche-trous. J'avais des cheveux mi-longs, bruns, qui me tombaient sur le front. J'avais un visage plutôt rond, recouvert de quelques boutons, mais rien de grave. J'avais quelque poils en guise de moustache, mais pas assez pour que me raser en vaille la peine, de toutes manières. Je n'étais pas musclé non plus, mais ce n'était pas grave, car la musculation n'était que pour les idiots qui avaient besoin de ça pour séduire. Non pas que j'avais déjà eu une copine, mais cela viendrait en temps et en heure, et jamais je n'aurais recours à quelque chose d'aussi stupide que la musculation. J'étais beaucoup trop bien pour ça.
Mes centres d'intérêts? Bah, comme tout le monde à mon âge. Les films pornos et les jeux vidéo, j'imagine. J'aimais bien la lecture également. Cela n'était qu'une preuve de plus de mon intellect supérieur. Si je devais décrire ma personnalité, je dirais que je ne suis pas un homme d'action, et que je suis plutôt pacifique. Il n'y avait rien de plus dégradant pour son image que d'être associé à la violence. J'ai toujours été d'avantage tourné vers la théorie que la pratique. Je suis bien plus habile à réfléchir sur un sujet abstrait qu'à réaliser des tâches physiques, comme le ménage ou la cuisine. Mais peu importe, j'étais trop bien pour ça, et je pouvais toujours me débrouiller pour que quelqu'un le fasse à ma place.
Qu'est ce que je pouvais dire de plus sur moi? J'avais quelque tics, comme me craquer les doigts à tout bout de champ, ou ne pas pouvoir m'empêcher de fixer le paysage à travers la fenêtre à chaque fois que je mangeais.
Bon. Il était 11h30.Je pouvais arrêter de m'imaginer que je me présentais à un quelconque public, preuve du doute existentiel que je traversais, pour me lever. Il était temps de manger. C'est sur cette pensée que je me levai, pour sortir de ma chambre. C'était une petite pièce, aux murs entièrement blancs, et quasiment vide de meubles . J'aimais bien la sobriété. Malgré le manque de meubles, des affaires traînaient partout. Seule la moitié devait m'appartenir pour de vrai. Les autres avaient sûrement été laissé là par mon frère ou ma sœur. Peu importe, je pouvais toujours retarder l'heure du rangement. Mon lit était sobre, en bois. Parallèle à mon lit, le long du mur d'en face, un grand bureau métallique gris, sur lequel était posé mon ordinateur. Il commençait à dater, mais peu importe, il fonctionnait toujours convenablement. Le long du troisième mur, ma bibliothèque, sur laquelle étaient entreposés une pile de live, acquis tout au long de mes 15 années de vie. Alors que je sortais de ma chambre, ma sœur me croisa. Elle était plutôt petite, du haut de ses 12 ans, et un peu ronde. Elle avait des cheveux blonds raides qui lui tombaient au niveau des épaules.
"-Bouge de là gros con, me dit-elle, je vais dans la salle de bain.
-Ta gueule, sale pute, répondis-je en la poussant sur le côté."
Une vraie peste. Mon frère se jeta sur moi. J'avais juste envie de manger, moi! Il avait 9 ans. Il était très petit, même pour son âge. Il avait des cheveux courts en bataille, en accord avec ses tâches de rousseurs.
"-Je prends la console!
-Ouais, ouais..."
Je croisai ma mère dans l'escalier. Je descendait alors qu'elle montait. Elle avait une quarantaine d'année. La plupart des gens qui me rencontraient ou qui la rencontrait elle disaient que j'étais son portrait craché. Je n'avais jamais su comment le prendre. A part ça, elle était plutôt autoritaire, et semblait toujours vouloir nous maintenir sous son contrôle. Incompréhensible. Au moins, elle m'avait appris que le plus important était de toujours se faire bien voir, même auprès de quelqu'un qu'on détestait. Alors que j'arrivai dans la cuisine, j'entendis la voix de mon père:
"-Ah, la Boule se lève! Tu viens bouffer?
-Ta gueule, lui lançais-je."
Lui, c'était le pire de la famille. Toujours à se foutre de moi, peu importe la situation. Il était toujours énervant, sans aucun gêne. Il avait des lunettes carrées, un début d’embonpoint et des cheveux blonds ras. Agacé par sa présence, je pris un un bol de céréales rapidement, avant de retourner dans ma chambre, où j'allais passer encore une fois toute la journée.
Après Varofiel:
Danemark, Sønderborg, Mardi 30 août 2095, 11h30.
Cela faisait trois jours que j'avais remonté le temps. J'avais eu du mal à retrouver mes repères chez moi, et cela m'avait attiré des regards suspicieux à plusieurs reprises, mais c'était bon de repartir du début. Par contre, mon état était juste une calamité. J'avais très vite pris rendez-vous chez la coiffeuse, pour coiffer mes cheveux. Ma mère s'était étonnée au premier abord que je me mette à les laver aussi souvent. Ça, ça avait été vexant. J'étais vraiment autant un porc? Bref, je les coiffait comme avant. Courts sur les côtés, et en hauteur à l'avant. J'avais déjà tenté la cire coiffante, mais mes cheveux n'était pas assez stables à mon goût, et j'avais opté pour le gel, même si la texture était moins agréable. Je m'étais empressé de faire disparaître mes boutons d’acnés, au grand bonheur de ma soeur, et de me raser. Ca faisait du bien. Je faisais vraiment beaucoup plus jeune qu'avant, mais au moins je n'étais pas moche. Comment j'avais pu me trouver beau à l'époque? Ahaha, j'étais vraiment un sale gosse. Mon corps était pâle, et flasque. Tant pis pour le bronzage, j'avais recommencé la musculation, avec les moyens du bord. Je n'avais jamais été un athlète, ni même vraiment musclé, mais là c'était juste trop. C'était insoutenable pour moi de me regarder dans la glace. Au final, j'avais une apparence à peu près convenable. C'était satisfaisant. Après, venait le problème des vêtements. Ceux que j'avais dans mon armoire étaient juste immondes, et ma mère n'avait pas voulu m'aider à les remplacer, sous prétexte que "je ne m'étais jamais plaint avant". Logique. J'allais devoir faire avec, mais j'avais réussi à négocier deux-trois t-shirts un peu plus présentables. Je pourrais au moins faire bonne impression le jour de la rentrée...
Assez médité, je sorti de la douche. Mais il me restait une question en tête. Cette Varofiel, pourquoi elle m'avait fait ça? Et comment c'était possible, de remonter le temps? On m'avait toujours dit que c'était scientifiquement impossible! Tant de mystères, mais qui n'effaçaient en rien ma joie d'être de retour.
A présent, je n'avais qu'une seule hâte: Retourner au lycée.