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Le Retour d'Herobrine


Par : Mati07
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 6 : Chapitre 4


Publié le 08/02/2013 à 19:54:35 par Mati07

Il y a trois siècles, Nereth était une charmante petite bourgade sans histoire, joyeuse et naïve. Ses habitants vivaient normalement, sans se soucier de l'histoire de leur ville. Pourtant, sous leurs pieds se trouvait la raison pour laquelle Nereth avait été construite.
Plusieurs siècles auparavant, des explorateurs tels que Christian Columbs découvrirent de vastes plaines contenant beaucoup de richesses naturelles.
De nombreuses colonies s'installèrent et, au fil du temps, se développèrent. L'industrie minière n'était pas la plus importante, mais elle était tout de même conséquente. Un jour, un mineur du nom de Henry Valde découvrit à quelques mètres à peine de la surface un étrange portail. Il était constitué de pierre violette quasi-incassable. Les explorateurs qui avaient traversé le portail se comptaient par centaines, ceux qui en étaient revenus, sur les doigts de la main.
Les religieux déclarèrent ce portail "maudit" et décidèrent de l'enfermer sous la vue de Dieu. Une gigantesque et magnifique cathédrale fut ainsi érigée, et un accord fut passé entre les mineurs, les explorateurs et les religieux : il fallait garder l'existence du portail secrète, mais il fallait empêcher toute entité démoniaque d'attaquer. Et c'est ainsi que la ville fut bâtie autour de la cathédrale, tout en regroupant les colonies, et que le portail fut oublié. Nereth devint alors un village riche, prospère et heureux.
Jusqu'à son arrivée.


Lui, arrivé un jour d'hiver, blessé. La naïveté de Nereth la poussa à le soigner. Ils se questionnèrent beaucoup sur ce qui pouvait attirer un étranger ici. Cela ne pouvait pas être un hasard : Nereth était le seul village à plusieurs kilomètres alentours. Ils en conclurent donc l'impensable : Cet étranger connaissait l'existence du portail.
Ils n'eurent pas le loisir de l'interroger, car le village se fit attaquer quelques heures après l'arrivée de l'étranger.


Lorsque Herobrine se réveilla dans l'hôpital de Nereth, il découvrit un homme qui tentait de l'assassiner, mais il le tua bien avant, et sans aucune difficulté. Il était arrivé à destination. Le portail qui menait au Nether lui ferait gagner un temps précieux jusqu'à TingTown... Si il parvenait à en trouver la sortie.
Mais il parvenait toujours à ses fins.
En sortant, Herobrine découvrit un village en pleine bataille. Il vit des gardes se diriger droit sur lui et, pour ne pas semer le doute, commanda aux monstres de les attaquer, les gardes et lui. Dans le même temps, il se dirigea vers la cathédrale, faisant mine d'y aller sans le savoir. Il s'enferma à l'intérieur et descendit dans les sous-sols. Il avait "demandé" au fils de l'architecte comment y accéder, ce qu'il avait fait avant de rejoindre son père. Herobrine se dirigea vers le portail, sentant une excitation fébrile le parcourir... Le retour des Carillons était proche. Une explosion retentit et des troupes entières de gardes et de monstres jaillirent dans les sous-sols. Herobrine courut dans le portail et, avant de disparaître, commanda à un creeper d'exploser pour éteindre le portail juste après lui.



Herobrine marchait parmi ces gravats poussiéreux. C'était tout ce qu'il restait de Nereth depuis une siècle et demi. Le fait d'être la cause de la destruction de ce village amusa Herobrine. Il prit une nouvelle fois la direction de la cathédrale. Il voyait des squelettes éparpillés ici et là, ce qui ne fit qu'accentuer son rictus.
Les débris – à moins que ce ne soit des ossements – craquaient sous ses pas. Le ciel grisâtre, la pluie fine et le silence funeste qui régnaient ici auraient suffit à faire fuir n'importe quel humain.
Mais, même si les Dieux avaient forcé son âme à n'être compatible qu'avec des corps humains, Herobrine n'en restait pas moins un Dieu. Un Dieu déchu, peut-être, et condamné à vivre dans un corps d'un de ses ennemis avec à peine le quart de ses pouvoirs. Mais un Dieu tout de même.
Pendant qu'il cherchait les ruines de la cathédrale, il tenta de se rappeler pourquoi il avait été déchu. Après tout, tellement de siècles s'étaient écoulés depuis... Plusieurs siècles à errer sur Terre et dans l'Autre Monde. A tenter de régner sur Terre, à y invoquer les Carillons...
Mais maintenant qu'ils étaient là, l'éradication des espèces faibles ne serait plus qu'une question de temps. Il devait constituer une armée, juste au cas où. La plus grande partie de ses troupes commencerait par se rendre à Esmond pendant quelques dizaines d'années. Puis il les éparpillera dans tout le continent. Et alors son règne pourra commencer... Et c'est pour cela qu'il était retourné à Nereth : il allait proposer un pacte aux créatures du Nether. Leur survie contre leur aide. Puis il se rendra dans l'Enderworld. Et cette fois, si ce minable dragon refuse, il devra en payer le prix.
Herobrine n'était revenu que depuis deux jours, et il s'était vite rendu compte que la vie à Esmond avait encore changée. Mais il connaissait l'essentiel : la magie, les améliorations de la Redstone, l'Argenas (il y repensa avec une pointe d'amertume.) et le plus important, le Conseil. Sa destruction déstabiliserait suffisamment les humains pour qu'il puisse les anéantir.
Il fallait affaiblir l'Humanité, et il savait exactement comment faire pour cela.

Herobrine sauta dans les sous-sols ruinés de la Cathédrale. Là, le nombre de squelettes était plus important que n'importe où ailleurs dans la ville. Et les restes du portail étaient là, devant lui. L'explosion du creeper avait était juste assez puissante pour l'éteindre. Mais grâce à la magie contenue dans son nouveau corps, il pouvait le rallumer sans aucun problème. Il tendit une main devant lui, se concentra, et une boule de feu apparu dans sa main. Il la projeta contre la base du portail, où elle éclata. Le portail se ralluma. Un portail violet, qui menait droit au Nether. Il lui semblait entendre des cris qui émanaient du portail lui-même... Loin de le décourager, ces cris le firent sourire, et il entra dans le portail.

Herobrine sortit du portail et faillit trébucher sur le sol inégal. Il regarda autour de lui. L'explosion de Ghasts, un siècle et demi plus tôt, avait fait s'écrouler cette partie du Nether. Et, comme la dernière fois, il aperçu un peu partout les silhouettes des cochons-zombies. Il avança d'un pas, tentant de trouver un bon équilibre, et il fut aussitôt encerclé par ces êtres étranges. Au loin, dans les airs, il vit non pas un, ni deux, mais trois Ghasts flotter d'un air tranquille. Et les cochons-zombies parlèrent à nouveau, de ce même murmure commun qui semblait venir de partout et nulle part.

-Nous te reconnaissons... Tu a beau avoir changé de corps, ton âme reste souillée...
-Je sais que nous avons mal commencé, débuta Herobrine. Mais je viens ici pour me racheter.
-On ne rachète pas son âme, répliquèrent-ils. Nous savons quel est ton but, et nous savons que tu nous considère comme une espèce faible.
-Qu'est-il arrivé à Ghast ?
-Après que tu ait manqué de le tuer ? Il a divisé sa puissance en plusieurs parties. Il était sur le point de mourir après la destruction de cette partie du Nether. Plus le Nether est détruit, plus Ghast se meurt.
-Pourquoi cela ? s'étonna Herobrine.
-Ghast est Nether, répondirent-ils simplement. Il a donc divisé sa puissance et a créé d'autres corps, identiques au sien. Et il mit dans chacun d'eux une partie de sa puissance.
-Soit. C'est un peu pour cela que je viens ici, continua Herobrine. Comme je vous l'ai dit, c'est pour me racheter. Aidez-moi, et vous en serez récompensé.
-Si la mort est notre récompense, nous resterons ici, et nous t'attendrons. Nous préférons mourir en te combattant plutôt que nous allier à toi pour que tu nous trahisse.
-Moi, vous trahir ? Je n'y ait pas songé un seul instant, mentit Herobrine.
-Alors quelle serait la récompense ?
-La survie. Et... (Il venait d'avoir une idée.) J'aiderais Ghast à retrouver sa pleine puissance.

Les cochons-zombies se regardèrent, puis fixèrent les Ghasts quelques instants.

-Vous aurez enfin un véritable chef. Mais pour cela, vous devrez m'aider, ajouta Herobrine.

Quelques minutes passèrent, puis les cochons-zombies répondirent :

-C'est d'accord.


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