Note de la fic :
Le Retour d'Herobrine
Par : Mati07
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 14 : Chapitre 12
Publié le 20/08/2014 à 20:07:17 par Mati07
Jack marchait si vite dans les rues de Mastyf que Derek dû courir pour le rattraper. Leurs chaussures claquaient sur les rues pavées et si quelqu'un se trouvait sur leur chemin, Jack le poussait sans ménagement. Ils se dirigeaient vers une petite tour à l'est de la ville, là où se retrouvaient Afon, le maire de la ville ainsi que le maire de Kalior, et d'autres personnes dont la fonction était inconnue pour Jack. Ce dernier serrait dans sa main deux fioles, l'une contenait de l'Argenas, et l'autre la poudre du rubis. Il avait aussi estimé bon d'apporter des parchemins sur lesquels il avait noté tous ses calculs et schémas tentant de prouver la ressemblance entre les deux poudres.
Ils arrivèrent devant la tour, grande et fière, faite de pierre taillée magnifiquement polie et aux contours ouvragés. Devant la porte massive en bois sombre, deux gardes surveillaient la rue d'un œil alerte. L'un d'eux avança et dit :
-Stop ! Qui êtes-vous et que venez-vous faire ici ?
-Jack Felton et Derek Vantom, répondit Jack. Nous venons voir Afon, c'est urgent.
Les traits du garde se détendirent soudain.
-Ah oui ! Le fameux Jack Felton. Allez-y. Ils peuvent y aller, dit-il à son collègue.
Les gardes leur ouvrirent la porte. Une fois qu'ils furent entrés, la porte se referma et ils se retrouvèrent plongés dans une semi-obscurité. L'entrée de la tour n'était éclairée que par des torches. À leur droite, une porte légèrement entrouverte laissait apercevoir des étagères s'écroulant sous le poids des livres, ainsi que des hommes qui s'affairaient.
-Qu'est-ce qu'ils font ? demanda Derek.
-On s'en fiche. L'escalier est par là.
Jack partit sur la gauche et monta des escaliers en bois précaires. Une marche manqua même de céder sous son poids, d'autant plus qu'il se dépêchait et montait les marches quatre à quatre, mettant tout son poids sur chaque marche. Enfin, ils débarquèrent dans un couloir beaucoup plus illuminé, grâce à une fenêtre située dans le mur du fond, et beaucoup plus chaleureux et décoré. Les murs étaient en argile durcie et légèrement colorée en orange, même si la couleur commençait à disparaître à certains endroits. Au bas des murs, il y avait des finitions en bois, des panneaux rectangulaires, tous différents, créés par des artistes très talentueux sans aucun doute. Des colonnes de pierre étaient collées aux murs à distance égale, et les portes, au nombre de deux de chaque côté, étaient faites dans le même bois sombre que la porte d'entrée de la tour. Au bout du couloir se tenait un garde. Lorsqu'il entendit Jack et Derek arriver, il avança d'un pas. Lorsqu'il les aperçut, il dit :
-Messieurs. Ils vous attendent dans la salle de réunion.
Il accompagna sa dernière phrase par un geste de la main qui leur indiquait la porte au fond à gauche. Jack le remercia et se précipita sur la porte. Il ne pût s'empêcher de remarquer la poignée en or, aux détails tout aussi travaillés que le reste du couloir. Il entra précipitamment, suivi de Derek, dans une pièce sombre, éclairée seulement par des torches, tout comme le rez-de-chaussée. Au centre de cette pièce se trouvait une table hexagonale sur laquelle étaient posées une nappe de soie cramoisie, ainsi qu'une carte dont les coins pendaient par-dessus la table. Un petit chandelier éclairait faiblement le centre de la pièce. Autour de la table centrale se tenaient Afon, les maires de Mastyf et de Kalior et d'autres personnes qui les écoutaient d'un air grave. Ils levèrent tous la tête devant l'arrivée fracassante de Jack et Derek. Jack s'arrêta net dans son élan, se racla la gorge, et attendit. Malgré l'envie de tout leur dire, il attendait la permission de parler.
-Et bien ? dit finalement Afon. Parlez, je vous pris. Vous avez découvert quelque chose ?
-En effet Monsieur, répondit Jack.
Il montra les deux fioles qu'il tenait dans sa main. Il les avait tellement serrés qu'ils en étaient chauds, faisant crépiter les deux poudres rouges.
-C'est de la redstone ? demanda un homme à la barbe bien garnie.
-C'est ce que j'allais vous expliquer, Monsieur le Maire. Mr. Felton ici présent est celui qui a détruit le Carillon qui avait envahi notre ville. Et en sa compétence d'Archi-Joailler, il a analysé le rubis. Pour une raison que j'ignore encore, il a tenu à le comparer avec de l'Argenas. Jack, pouvez-vous poursuivre ?
-Bien sûr Monsieur.
Il leur tendit les parchemins. Ils lui prirent des mains et les lires presque avidement.
-J'ai découvert, Messieurs, que l'Argenas est en quelque sorte un dérivé du Rubis du Carillon. Pour utiliser une vieille expression, on pourrait dire qu'il a été créé « avec les moyens du bord ».
-Mais, commença le maire de Mastyf, si je me souviens bien de mes cours d'Histoire, l'Argenas a été créé par Hype Melchior.
-En effet Monsieur.
-Qu'est-ce que cela signifie ? demanda Afon, soudainement inquiet. Vous ne pensez quand même pas que Hype était un traître ?
-Je dirais plutôt, Monsieur, que Hype a dû trouver une carcasse de Carillon, répondit Jack en croisant les mains derrière son dos. Ce n'est qu'une hypothèse, bien sûr.
-Bien sûr, railla soudain le Maire de Kalior. Comment Hype aurait pu tomber sur un Carillon ? À moins qu'il n'ait été de mèche avec Herobrine, il est impossible qu'il en ait vu un de son vivant. C'est absurde !
Un grand silence s'ensuivit. Jack baissa la tête, un peu honteux, ne savait pas quoi dire. Après quelques minutes, il osa relever la tête de quelques centimètres et vit les hommes se regarder entre eux.
-Il y a un problème ? demanda-t-il timidement.
-En fait, nous avons une très mauvaise nouvelle, dit Afon. Des pirates aériens, plus communément appelés Praedantis. Ils sont au-dessus des Monts de Katerbands, et imposent un péage à quiconque tente d'éviter les Monts par les airs.
-Pourquoi éviter les Monts ? demanda Derek.
-Auriez-vous oublié les milliers de monstres qui se trouvent dans ses tunnels ?
-Nous devons passer Monsieur, dit Jack d'un air déterminé. Il le faut. Ou l'Humanité tombera.
-Alors il va vous falloir choisir.
-Quel serait le pire, Monsieur ?
-Entre les pirates et les monstres ? On raconte que l'Enfer n'est rien face aux hordes de créatures envoyées par Herobrine.
-Alors nous passerons par les airs.
-Une chance que vous ayez le meilleur pilote de zeppelin avec vous ! s'écria Derek en souriant fièrement, ce qui n'était pas très beau à voir.
Deux heures plus tard, Jack et Derek allèrent aux portes de la ville, où ils retrouvèrent John.
-T'étais où ? demanda Derek.
-Je nous ai achetés de l'équipement. Enfin, c'est Afon qui l'a financé. Vous savez, ajouta-t-il devant les regards interrogateurs des deux autres, on est considérés comme des héros. Autant en profiter.
-Tant qu'on ne va pas dans l'excès, prévint Jack.
-Bien sûr. On achète juste le nécessaire pour notre mission. Tenez.
Il tendit à chacun une épée neuve, une mitraillette et un fourreau qui pouvait porter les deux armes. Jack refusa l'épée – il en avait déjà une, et elle était en parfait état. Une fois que John eut rapporté l'épée à l'armurerie, en récupérant la moitié de son prix (« J'accepte déjà de vous la reprendre alors vous plaignez pas ! » avait grogné le vendeur d'un ton bourru.), ils entrèrent dans un fiacre qui les mena à Kalior en une demi-heure à peine. Une fois arrivés, ils entrèrent dans la grande gare de la ville et se dirigèrent vers le quai où se trouvaient les minecarts qui devaient les mener à Hostyr, de l'autre côté des montagnes. Ils devaient partir dans dix minutes. Ils prirent place dans les petits wagons et attendirent le départ automatique. Cinq minutes avant le départ, le Maire de Kalior les rejoignit.
-Messieurs, il faut que vous sachiez que les minecarts s'arrêteront à l'entrée des Monts. De là, vous pourrez prendre un Zeppelin qui vous emmènera de l'autre côté.
-Très bien, dit Jack.
Après un léger silence, le Maire ajouta :
-Soyez prudents, surtout. Les Praedantis n'ont aucune pitié. S'ils passent à l'abordage, je ne peux pas vous garantir que vous vous en sortiez vivants. Mais Afon a insisté pour que je laisse des gardes avec vous.
-Combien ? demanda John.
-Une trentaine. Selon ses dires, vous êtes des héros – ce que je ne conteste pas puisque vous avez sauvé ma ville – et les derniers espoirs de l'humanité.
Ces derniers mots furent teintés de moquerie. Jack s'empressa d'ajouter, légèrement contrarié :
-C'est la vérité. Nous allons traverser le continent, réunir les armées de chaque ville, puis attaquer Esmond. Si nous mourons avant ça, ou que nous n'arrivons pas à reprendre la Capitale, ce sera notre fin à tous.
Le Maire le toisa du regard d'un air sombre. Ils devaient partir dans deux minutes. Il leur dit alors d'un ton beaucoup plus grave :
-Vous feriez bien de ne pas crier ce plan haut et fort une fois passé les Monts. On ne sait jamais qui est au compte d'Herobrine. On ne se méfie jamais assez, on est jamais à l'abri d'une trahison.
-Qui pourrait rejoindre ce foutu Dieu déchu ? s'étonna John.
-Ne prenez pas cet air surpris, beaucoup de monde le ferait ici. Pas par envie, heureusement, mais par peur. Ces gens seraient prêts à n'importe quoi pour rester en vie. Même à nous trahir.
Un nouveau silence s'ensuivit, plus lourd cette fois. Une minute avant le départ. Derek demanda alors :
-Alors les Praedantis au-dessus des Monts...
-Il n'est pas à exclure qu'ils soient avec Herobrine. Ou bien avec le Culte, ce qui revient à peu près au même. Peut-être même que leur présence a été ordonnée par Herobrine lui-même. Méfiez-vous, Messieurs, cela pourrait vous sauver la vie.
Sur ces mots, les minecarts s'élancèrent sur les rails. Dans une heure, ils auraient rejoint les Monts de Katerbands. Et le début des problèmes.
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N'hésitez pas à laisser un petit commentaire constructif pour que je puisse m'améliorer ! ;)
Ils arrivèrent devant la tour, grande et fière, faite de pierre taillée magnifiquement polie et aux contours ouvragés. Devant la porte massive en bois sombre, deux gardes surveillaient la rue d'un œil alerte. L'un d'eux avança et dit :
-Stop ! Qui êtes-vous et que venez-vous faire ici ?
-Jack Felton et Derek Vantom, répondit Jack. Nous venons voir Afon, c'est urgent.
Les traits du garde se détendirent soudain.
-Ah oui ! Le fameux Jack Felton. Allez-y. Ils peuvent y aller, dit-il à son collègue.
Les gardes leur ouvrirent la porte. Une fois qu'ils furent entrés, la porte se referma et ils se retrouvèrent plongés dans une semi-obscurité. L'entrée de la tour n'était éclairée que par des torches. À leur droite, une porte légèrement entrouverte laissait apercevoir des étagères s'écroulant sous le poids des livres, ainsi que des hommes qui s'affairaient.
-Qu'est-ce qu'ils font ? demanda Derek.
-On s'en fiche. L'escalier est par là.
Jack partit sur la gauche et monta des escaliers en bois précaires. Une marche manqua même de céder sous son poids, d'autant plus qu'il se dépêchait et montait les marches quatre à quatre, mettant tout son poids sur chaque marche. Enfin, ils débarquèrent dans un couloir beaucoup plus illuminé, grâce à une fenêtre située dans le mur du fond, et beaucoup plus chaleureux et décoré. Les murs étaient en argile durcie et légèrement colorée en orange, même si la couleur commençait à disparaître à certains endroits. Au bas des murs, il y avait des finitions en bois, des panneaux rectangulaires, tous différents, créés par des artistes très talentueux sans aucun doute. Des colonnes de pierre étaient collées aux murs à distance égale, et les portes, au nombre de deux de chaque côté, étaient faites dans le même bois sombre que la porte d'entrée de la tour. Au bout du couloir se tenait un garde. Lorsqu'il entendit Jack et Derek arriver, il avança d'un pas. Lorsqu'il les aperçut, il dit :
-Messieurs. Ils vous attendent dans la salle de réunion.
Il accompagna sa dernière phrase par un geste de la main qui leur indiquait la porte au fond à gauche. Jack le remercia et se précipita sur la porte. Il ne pût s'empêcher de remarquer la poignée en or, aux détails tout aussi travaillés que le reste du couloir. Il entra précipitamment, suivi de Derek, dans une pièce sombre, éclairée seulement par des torches, tout comme le rez-de-chaussée. Au centre de cette pièce se trouvait une table hexagonale sur laquelle étaient posées une nappe de soie cramoisie, ainsi qu'une carte dont les coins pendaient par-dessus la table. Un petit chandelier éclairait faiblement le centre de la pièce. Autour de la table centrale se tenaient Afon, les maires de Mastyf et de Kalior et d'autres personnes qui les écoutaient d'un air grave. Ils levèrent tous la tête devant l'arrivée fracassante de Jack et Derek. Jack s'arrêta net dans son élan, se racla la gorge, et attendit. Malgré l'envie de tout leur dire, il attendait la permission de parler.
-Et bien ? dit finalement Afon. Parlez, je vous pris. Vous avez découvert quelque chose ?
-En effet Monsieur, répondit Jack.
Il montra les deux fioles qu'il tenait dans sa main. Il les avait tellement serrés qu'ils en étaient chauds, faisant crépiter les deux poudres rouges.
-C'est de la redstone ? demanda un homme à la barbe bien garnie.
-C'est ce que j'allais vous expliquer, Monsieur le Maire. Mr. Felton ici présent est celui qui a détruit le Carillon qui avait envahi notre ville. Et en sa compétence d'Archi-Joailler, il a analysé le rubis. Pour une raison que j'ignore encore, il a tenu à le comparer avec de l'Argenas. Jack, pouvez-vous poursuivre ?
-Bien sûr Monsieur.
Il leur tendit les parchemins. Ils lui prirent des mains et les lires presque avidement.
-J'ai découvert, Messieurs, que l'Argenas est en quelque sorte un dérivé du Rubis du Carillon. Pour utiliser une vieille expression, on pourrait dire qu'il a été créé « avec les moyens du bord ».
-Mais, commença le maire de Mastyf, si je me souviens bien de mes cours d'Histoire, l'Argenas a été créé par Hype Melchior.
-En effet Monsieur.
-Qu'est-ce que cela signifie ? demanda Afon, soudainement inquiet. Vous ne pensez quand même pas que Hype était un traître ?
-Je dirais plutôt, Monsieur, que Hype a dû trouver une carcasse de Carillon, répondit Jack en croisant les mains derrière son dos. Ce n'est qu'une hypothèse, bien sûr.
-Bien sûr, railla soudain le Maire de Kalior. Comment Hype aurait pu tomber sur un Carillon ? À moins qu'il n'ait été de mèche avec Herobrine, il est impossible qu'il en ait vu un de son vivant. C'est absurde !
Un grand silence s'ensuivit. Jack baissa la tête, un peu honteux, ne savait pas quoi dire. Après quelques minutes, il osa relever la tête de quelques centimètres et vit les hommes se regarder entre eux.
-Il y a un problème ? demanda-t-il timidement.
-En fait, nous avons une très mauvaise nouvelle, dit Afon. Des pirates aériens, plus communément appelés Praedantis. Ils sont au-dessus des Monts de Katerbands, et imposent un péage à quiconque tente d'éviter les Monts par les airs.
-Pourquoi éviter les Monts ? demanda Derek.
-Auriez-vous oublié les milliers de monstres qui se trouvent dans ses tunnels ?
-Nous devons passer Monsieur, dit Jack d'un air déterminé. Il le faut. Ou l'Humanité tombera.
-Alors il va vous falloir choisir.
-Quel serait le pire, Monsieur ?
-Entre les pirates et les monstres ? On raconte que l'Enfer n'est rien face aux hordes de créatures envoyées par Herobrine.
-Alors nous passerons par les airs.
-Une chance que vous ayez le meilleur pilote de zeppelin avec vous ! s'écria Derek en souriant fièrement, ce qui n'était pas très beau à voir.
Deux heures plus tard, Jack et Derek allèrent aux portes de la ville, où ils retrouvèrent John.
-T'étais où ? demanda Derek.
-Je nous ai achetés de l'équipement. Enfin, c'est Afon qui l'a financé. Vous savez, ajouta-t-il devant les regards interrogateurs des deux autres, on est considérés comme des héros. Autant en profiter.
-Tant qu'on ne va pas dans l'excès, prévint Jack.
-Bien sûr. On achète juste le nécessaire pour notre mission. Tenez.
Il tendit à chacun une épée neuve, une mitraillette et un fourreau qui pouvait porter les deux armes. Jack refusa l'épée – il en avait déjà une, et elle était en parfait état. Une fois que John eut rapporté l'épée à l'armurerie, en récupérant la moitié de son prix (« J'accepte déjà de vous la reprendre alors vous plaignez pas ! » avait grogné le vendeur d'un ton bourru.), ils entrèrent dans un fiacre qui les mena à Kalior en une demi-heure à peine. Une fois arrivés, ils entrèrent dans la grande gare de la ville et se dirigèrent vers le quai où se trouvaient les minecarts qui devaient les mener à Hostyr, de l'autre côté des montagnes. Ils devaient partir dans dix minutes. Ils prirent place dans les petits wagons et attendirent le départ automatique. Cinq minutes avant le départ, le Maire de Kalior les rejoignit.
-Messieurs, il faut que vous sachiez que les minecarts s'arrêteront à l'entrée des Monts. De là, vous pourrez prendre un Zeppelin qui vous emmènera de l'autre côté.
-Très bien, dit Jack.
Après un léger silence, le Maire ajouta :
-Soyez prudents, surtout. Les Praedantis n'ont aucune pitié. S'ils passent à l'abordage, je ne peux pas vous garantir que vous vous en sortiez vivants. Mais Afon a insisté pour que je laisse des gardes avec vous.
-Combien ? demanda John.
-Une trentaine. Selon ses dires, vous êtes des héros – ce que je ne conteste pas puisque vous avez sauvé ma ville – et les derniers espoirs de l'humanité.
Ces derniers mots furent teintés de moquerie. Jack s'empressa d'ajouter, légèrement contrarié :
-C'est la vérité. Nous allons traverser le continent, réunir les armées de chaque ville, puis attaquer Esmond. Si nous mourons avant ça, ou que nous n'arrivons pas à reprendre la Capitale, ce sera notre fin à tous.
Le Maire le toisa du regard d'un air sombre. Ils devaient partir dans deux minutes. Il leur dit alors d'un ton beaucoup plus grave :
-Vous feriez bien de ne pas crier ce plan haut et fort une fois passé les Monts. On ne sait jamais qui est au compte d'Herobrine. On ne se méfie jamais assez, on est jamais à l'abri d'une trahison.
-Qui pourrait rejoindre ce foutu Dieu déchu ? s'étonna John.
-Ne prenez pas cet air surpris, beaucoup de monde le ferait ici. Pas par envie, heureusement, mais par peur. Ces gens seraient prêts à n'importe quoi pour rester en vie. Même à nous trahir.
Un nouveau silence s'ensuivit, plus lourd cette fois. Une minute avant le départ. Derek demanda alors :
-Alors les Praedantis au-dessus des Monts...
-Il n'est pas à exclure qu'ils soient avec Herobrine. Ou bien avec le Culte, ce qui revient à peu près au même. Peut-être même que leur présence a été ordonnée par Herobrine lui-même. Méfiez-vous, Messieurs, cela pourrait vous sauver la vie.
Sur ces mots, les minecarts s'élancèrent sur les rails. Dans une heure, ils auraient rejoint les Monts de Katerbands. Et le début des problèmes.
_____________________
N'hésitez pas à laisser un petit commentaire constructif pour que je puisse m'améliorer ! ;)