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Le Retour d'Herobrine


Par : Mati07
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 12 : Chapitre 10


Publié le 06/04/2014 à 17:56:01 par Mati07

La nuit tombait lentement sur Mastyf. L'armée se réunissait en dehors de l'enceinte de la ville. Jack et ses compagnons accompagnaient Afon à sa tête. Afon attendit quelques minutes, prononça un rapide discours d'encouragement à ses hommes – et Jack dû bien reconnaître qu'il avait un talent pour ça – puis l'armée se mis en marche vers Kalior. Après une heure de marche, la ville apparut à l'horizon.

-Vous vous sentez prêt ? lança Afon à Jack ainsi qu'aux deux autrres, sans tourner la tête.
-Plus que jamais, répondit Jack.
-N'oubliez pas : dès qu'on investit la ville, vous montez dans les remparts. Tuez tout ceux qui se trouvent sur votre passage. Si vous mourrez, la ville est perdue. C'est bien compris ?
-Oui chef !

Jack se tourna alors vers les deux autres et murmura :

-Vous inquiétez pas, je m'en sortirais. Et de votre côté, faites attention à vous. Bonne chance.
-A toi aussi, répondit John.

A une centaine de mètres de la ville, l'armée se stoppa. Afon lança des instructions de dernière minute. Il demanda même à ce que l'armée toute entière souhaite bonne chance à Jack. Puis il se tourna vers la ville et tout le monde pris quelques instants pour la regarder.

Kalior était une ville construite en cercle, avec de grandes et épaisses murailles, ainsi que des douves. Elle surplombait une légère colline, afin de prendre l'avantage sur les envahisseurs en cas d'attaque. De là où il était, Jack pouvait aperçevoir une tour immense à l'intérieur de la ville, assez semblable à la Tour du Conseil à Esmond, quoiqu'un peu plus petite. Dans un périmètre d'un kilomètre tout autour d'elle, un immense bouclier bleu quasi transparent empêcherait toute personne de pénétrer à l'intérieur. Au même instant, il décela un mouvement. Une masse surgit de derrière la tour, qui était légèrement plus petite. Il reconnut aussitôt de quoi il s'agissait : le Carillon. Un frisson le parcouru et il commença à ressentir une pointe de peur. Comme s'il l'avait remarqué, Derek s'approcha et lui posa un peu brutalement la main sur l'épaule.

-T'inquiètes mon gars, tu va t'en sortir. Et tu sait quoi ? Tu va faire un super boulot. Quand on en aura fini ici, je louerais un zeppelin et on ira faire un tour à Ifalk. Il paraît que c'est une ville super touristique !
-Merci Derek, répondit Jack avec un petit sourire amusé. Mais je ne pense pas que ce soit le bon moment pour jouer les touristes.
-Mais ce sera peut-être le dernier.

Se rendant compte qu'il aggravait plus son cas qu'autre chose, Derek se contenta de tapoter l'épaule de Jack en ajoutant :

-Euh... Je compte sur toi, mon gars. On se retrouve quand tout est fini. Bonne chance.
-A vous aussi, répondit Jack.

L'armée attendit, encore et encore. Lorsque la nuit fût totalement tombée, Afon cria :

-Chargez !

Jack ne se préoccupa alors plus de rien : Il devait rentrer dans la ville et monter sur les remparts. Il remarqua qu'ils étaient attendu à l'entrée de la ville. De petites créatures aux yeux rouges, humanoïdes, au dos voûté et les doigts dotés de grandes griffes. Ils étaient désormais à moins de trente mètres. Dans le bruit de la foule, Jack parvint à distinguer un cri. Aussitôt, une pluie de flèches s'abattit depuis les remparts jusqu'à l'armée de Mastyf. Quelques soldats tombèrent, mais personne ne devait s'arrêter : la ville avant tout. Les morts, c'est trop tard pour eux.
Dix mètres.
Soudain, les armées se rencontrèrent, et les épées s'entrechoquèrent contre les griffes des monstres des Carillons. Les mitraillettes résonnèrent en crachant des gerbes de balles. Parmi les créatures, Jack distingua aussi des membres du Culte d'Herobrine, des Creepers, des squelettes et des Zombies. Il remarqua aussi un genre d'Enderman, plus gros et entièrement déformés. Leurs bras droit ressemblait à une masse à pointe. Leur pattes arrières étaient plus petites que leurs bras, mais ils se tenait sur leurs quatre pattes, ce qui faisait que leur arrière-train était à ras le sol, tandis que leurs tête était à deux mètre de hauteur. Instinctivement, il chercha à les éviter, et se mit à la recherche de l'entrée des remparts. La bataille faisait rage, et il essaya de ne pas penser à John et Derek, qui devaient sûrement se battre non loin de lui.
Il trouva enfin la porte, qu'il ouvrit sans problèmes. Il monta les marches quatre à quatre, et, arrivé tout en haut, essaya d'ouvrir la porte. Elle était verrouillée. Il donna un coup d'épaule, puis un deuxième. Au troisième, il parvient à arracher la porte de ses gonds, et il tombèrent en avant. Jack se releva et sourit immédiatement : Le canon à Argenas était juste devant lui, comme si il l'attendait. Il s'élança vers lui.

En bas, John para les griffes d'un monstre, qu'il projeta en avant avant de lui planté son épée dans le crâne. Pas très loin de lui, Derek tirait avec sa mitraillette en comptant :

-Trente-trois, trente-quatre... Et toi John, combien ?
-Je sais pas, je pense pas à compter moi ! répliqua John.
-Ah, tu plaisante ! C'est du tir au pigeon !
-Bon, je dois en avoir une trentaine aussi alors..
-Comment ça "aussi" ? Je viens de passer les quarante moi !

Leur conversation fût interrompue par un bruit indescriptible ; le même que celui que John avait entendu à Esmond avant l'arrivée des Carillons. Il jeta un coup d’œil derrière lui : Le Carillon approchait, mais en prenant bien garde à entretenir les boucliers autour de la tour. Il s'immobilisa soudainement, et quatre plaques coulissèrent sur sa face avant..
Un rayon rouge éclata sur la carapace du Démon. Ce dernier se retourna à une vitesse impressionnante. Là-haut, sur les remparts, on pouvait voir un homme debout sur un canon.

-Alors ! cria Jack. T'attends quoi ? Amène-toi, que je t'explose !

Comme si le Carillon l'avait entendu, il commença à se diriger vers lui. Aussitôt, Jack se rassit et enclencha la marche arrière du canon. Il fût soulager de constater que les plaques qui abritaient le rubis du Carillon s'étaient refermées. Il passa le canon en coup par coup et commença à bombarder le Carillon, en espérant que les armes lourdes arriveront à temps. Après avoir fait un tour de la ville sans s'arrêter de tirer, il vit quatre autres plaques s'ouvrir sur les côtés du Carillon. Des missiles en jaillirent. Trois d'entre eux explosèrent juste en face de Jack, faisant s'écrouler l'arche sous laquelle il venait de passer, et le reste explosa à l'intérieur de la ville. Jack activa son oreillette, tout en continuant de tirer au canon.

-Afon ? Afon !
-... Ici Afon ! C'est toi Jack ?
-Oui ! Je vais pas pouvoir tenir plus longtemps, les armes lourdes arrivent ?
-Attends, je vais essayer de leur demander !

Afon éteignit son oreillette. Jack en fit autant et attendit qu'il le recontacte. Les réserves d'Argenas s'épuisaient à vue d’œil.
Soudain, une roue se bloqua, et Jack faillit être projeté en avant. Il se rattrapa de justesse et descendit pour débloquer la roue. Il donna un coup de pied, qui n'eut d'autres effets que de lui faire mal. Le Carillon approchait. Après trois autres coups de pied, la douleur était insupportable, mais la roue se débloqua. Alors, Jack se précipita dans le canon qui commençait à repartir sans lui. Jack respira lentement pour se calmer. Quelques secondes plus tard, il entendit la voix d'Afon dans son oreille :

-Ils sont là !

En effet, le dernier mot fût étouffé par le bruit des missiles explosant sur le bouclier. Le Carillon ne fît rien pour autant, il continua à se précipiter sur Jack. Ce dernier n'avait plus qu'un baril d'Argenas.
Quatre plaques coulissèrent une nouvelle fois sur la face avant du Carillon. Jack eut une idée – celle de la dernière chance. Il chargea le dernier baril, passa le canon en tir continu, et attendit. Dès que le rubis fût en vue, Jack tira droit dedans. Il resta ainsi une bonne minute avant que le baril soit vidé.

-Jack ! Qu'est-ce que vous foutez ? Sautez de là, il va tout faire péter !

Jack entendit à peine ces mots dans son oreille. Toutefois, il entendit distinctement la fin lorsque le baril d'Argenas fût vide. Il jeta un œil par dessus le canon : son tir avait fait mouche. Le rubis du Carillon avait explosé, et l'immense machine faibli sous son propre toit, avant de s'écrouler. Il ne se releva pas.
Au loin, les missiles achevaient le bouclier, qui céda lui aussi.

Kalior avait été reconquise.


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