Note de la fic :
Publié le 08/05/2014 à 17:16:09 par Reiks
« Hé oh, gamin ça va ? » J'ouvre les yeux, mal de crâne affreux, devant se dresse un homme d'une soixantaine d'année. Son visage inspire le bonheur et on ne peut que lui sourire même dans une telle situation. En fait il ressemble énormément au stéréotype du Marseillais avec une bonne bedaine, une moustache, une calvitie bien entamée et le sourire jusqu'aux oreilles. Enfin bon c'est ma vision ahah.
« Oui oui monsieur, je faisais un petit somme. Faut pas se leurrer mais les trottoirs de nos jours c'est sacrément confortable ! » Je me retourne et m'aperçoit que je suis allongé en plein devant de sa maison. « Surtout le votre ! »
Il s'esclaffe : « Aller viens boire un verre, d'eau j'imagine, vu comment t'as l'air mal en point ! Faut dire à ton age j'ai aussi fais les 400 coups ! » Patrice (C'était son nom) était vraiment le bon vivant par excellence. Un homme bien. Je pris donc un verre d'eau avec lui pendant qu'il me racontait sa vie. Rien de péjoratif dans mon expression, loin de là, j'ai toujours apprécié les histoires qui résument une vie, c'est bénéfique pour les deux partis. Celui qui raconte entre dans une situation de nostalgie, se rappelle du « bon vieux temps ». Et celui qui écoute apprend à connaître son interlocuteur.
Je rentre donc chez moi après une bonne heure et demi de parlote avec cet homme de grand cœur et encore une fois je me retrouve seul chez moi, ma mère travaillant. J'ai besoin de dormir, cependant il faut d'abord que je prenne un doliprane, j'ai un mal de crâne affreux. Je m'oriente vers la boite à pharmacie et récupère un comprimé. Je m'empresse d'aller chercher le fameux verre d'eau et fissa avale le cachet. Mon devoir achevé, je vais m'endormir, me promettant que si je me réveille à cause de le sonnerie de ma porte, je n'irais pas ouvrir.
Ça n'a pas manqué. J'ouvre la porte, brisant la promesse que j'avais faite plus tôt. Je n'ai même pas pris le temps de mieux m'habiller, et je suis donc vêtu d'un caleçon et d'un t shirt. Elle était là, devant moi (encore une fois), assise sur le seuil de la porte. Elle semble vouloir justifier la raison de sa présence : « Excuses-moi, j'ai sonné deux trois fois et personne n'a répondu, du coup j'étais inquiète alors j'ai décidé d'attendre ton retour assise devant la porte. » J'ouvre entièrement la porte puis sans mot dire lui tourne le dos, allant vers la cuisine afin de me faire un café.
Elle me suit et ferme la porte derrière elle. Je lui présente une tasse :
« Tu veux un café ?
-Non ça ira merci. »
J'hausse les épaules et me prépare un espresso bien corsé. Je regarde la pendule accrochée sur le mur de la cuisine : 14h30. Chaud j'ai très peu dormis. Enfin pas assez pour la marmotte que je suis. Tant pis. Pendant que je regarde dans le vide, colmatant, elle me scrute de ses doux yeux, sûrement inquiète. Revenant à moi :
« Tu voulais ?
-M'excuser.
-Je croyais l'affaire close. Tout est de ma faute, j'ai trop bu, j'étais fatigué, et je suis un connard. T'as rien à y voir là dedans, tout viens de moi. C'est bon maintenant ? »
Encore une fois je m'emporte mais j'ai tout sauf envie de revenir sur un sujet tel quel. J'adopte une attitude de marbre et dépose dans mon café un carré de sucre. Je ne pouvais rien faire d'autre pour faire avancer notre relation. J'avais trop de fierté pour m'approcher d'elle et l'embrasser. Du coup j’attends comme un attardé, croisant les doigts pour qu'elle fasse le premier pas.
« T'es vraiment qu'un idiot, mais t'as de la chance, c'est ça qui fait ton charme. »
Je lève un sourcil et dépose la tasse de café que je sirotais à l'instant. Pas le temps de faire grand chose qu'elle enfile déjà ses bras autour de mon cou et m'embrasse. Je ferme les yeux et pense fort : « Merci Dieu … Et pourtant j'ai tout sauf mérité ça. »
Jamais deux sans trois c'est donc vrai.
Je ne savais pourtant toujours pas ce que j'étais à ses yeux. Un kiff personnel, un ami un peu trop proche, une façon de faire passer le temps ou son petit copain. Et j'avais besoin de le savoir pour franchir la passe. Je n'ai pas vraiment le temps de penser à ça qu'elle résout immédiatement le problème : « Écoutes j'y ai beaucoup réfléchis. Et j'ai trouvé la réponse à ta question. Oui. Oui nous sommes un couple. Enfin si tu le veux bien. » Elle sourit. Moi aussi. Parfois des actions parlent plus fort que des mots alors je l'embrasse, ne me lassant pas du parfum de sa bouche.
Elle se retire. Je réalise que pendant tout ce temps j'étais habillé comme un poltron, je m'éclipse donc en m'excusant de mon piètre accoutrement par rapport à la compagnie dont je dispose. Je prend une rapide douche et m'habille à neuf. J'enfile ensuite mes chaussures de moto puis lui apporte un casque :
« Une ballade ? »
« Oui oui monsieur, je faisais un petit somme. Faut pas se leurrer mais les trottoirs de nos jours c'est sacrément confortable ! » Je me retourne et m'aperçoit que je suis allongé en plein devant de sa maison. « Surtout le votre ! »
Il s'esclaffe : « Aller viens boire un verre, d'eau j'imagine, vu comment t'as l'air mal en point ! Faut dire à ton age j'ai aussi fais les 400 coups ! » Patrice (C'était son nom) était vraiment le bon vivant par excellence. Un homme bien. Je pris donc un verre d'eau avec lui pendant qu'il me racontait sa vie. Rien de péjoratif dans mon expression, loin de là, j'ai toujours apprécié les histoires qui résument une vie, c'est bénéfique pour les deux partis. Celui qui raconte entre dans une situation de nostalgie, se rappelle du « bon vieux temps ». Et celui qui écoute apprend à connaître son interlocuteur.
Je rentre donc chez moi après une bonne heure et demi de parlote avec cet homme de grand cœur et encore une fois je me retrouve seul chez moi, ma mère travaillant. J'ai besoin de dormir, cependant il faut d'abord que je prenne un doliprane, j'ai un mal de crâne affreux. Je m'oriente vers la boite à pharmacie et récupère un comprimé. Je m'empresse d'aller chercher le fameux verre d'eau et fissa avale le cachet. Mon devoir achevé, je vais m'endormir, me promettant que si je me réveille à cause de le sonnerie de ma porte, je n'irais pas ouvrir.
Ça n'a pas manqué. J'ouvre la porte, brisant la promesse que j'avais faite plus tôt. Je n'ai même pas pris le temps de mieux m'habiller, et je suis donc vêtu d'un caleçon et d'un t shirt. Elle était là, devant moi (encore une fois), assise sur le seuil de la porte. Elle semble vouloir justifier la raison de sa présence : « Excuses-moi, j'ai sonné deux trois fois et personne n'a répondu, du coup j'étais inquiète alors j'ai décidé d'attendre ton retour assise devant la porte. » J'ouvre entièrement la porte puis sans mot dire lui tourne le dos, allant vers la cuisine afin de me faire un café.
Elle me suit et ferme la porte derrière elle. Je lui présente une tasse :
« Tu veux un café ?
-Non ça ira merci. »
J'hausse les épaules et me prépare un espresso bien corsé. Je regarde la pendule accrochée sur le mur de la cuisine : 14h30. Chaud j'ai très peu dormis. Enfin pas assez pour la marmotte que je suis. Tant pis. Pendant que je regarde dans le vide, colmatant, elle me scrute de ses doux yeux, sûrement inquiète. Revenant à moi :
« Tu voulais ?
-M'excuser.
-Je croyais l'affaire close. Tout est de ma faute, j'ai trop bu, j'étais fatigué, et je suis un connard. T'as rien à y voir là dedans, tout viens de moi. C'est bon maintenant ? »
Encore une fois je m'emporte mais j'ai tout sauf envie de revenir sur un sujet tel quel. J'adopte une attitude de marbre et dépose dans mon café un carré de sucre. Je ne pouvais rien faire d'autre pour faire avancer notre relation. J'avais trop de fierté pour m'approcher d'elle et l'embrasser. Du coup j’attends comme un attardé, croisant les doigts pour qu'elle fasse le premier pas.
« T'es vraiment qu'un idiot, mais t'as de la chance, c'est ça qui fait ton charme. »
Je lève un sourcil et dépose la tasse de café que je sirotais à l'instant. Pas le temps de faire grand chose qu'elle enfile déjà ses bras autour de mon cou et m'embrasse. Je ferme les yeux et pense fort : « Merci Dieu … Et pourtant j'ai tout sauf mérité ça. »
Jamais deux sans trois c'est donc vrai.
Je ne savais pourtant toujours pas ce que j'étais à ses yeux. Un kiff personnel, un ami un peu trop proche, une façon de faire passer le temps ou son petit copain. Et j'avais besoin de le savoir pour franchir la passe. Je n'ai pas vraiment le temps de penser à ça qu'elle résout immédiatement le problème : « Écoutes j'y ai beaucoup réfléchis. Et j'ai trouvé la réponse à ta question. Oui. Oui nous sommes un couple. Enfin si tu le veux bien. » Elle sourit. Moi aussi. Parfois des actions parlent plus fort que des mots alors je l'embrasse, ne me lassant pas du parfum de sa bouche.
Elle se retire. Je réalise que pendant tout ce temps j'étais habillé comme un poltron, je m'éclipse donc en m'excusant de mon piètre accoutrement par rapport à la compagnie dont je dispose. Je prend une rapide douche et m'habille à neuf. J'enfile ensuite mes chaussures de moto puis lui apporte un casque :
« Une ballade ? »