Note de la fic :
Publié le 23/04/2014 à 22:08:26 par Reiks
« Réveil matin 15 heures, j'me réveille comme une fleur, marguerite,
dans le Macadam a besoin d'un doliprane »
Ni une ni deux, je me lève, éteignant ce foutu réveil. Aujourd'hui c'est Mercredi, pas besoin de vous préciser que je me réveille avec une bonne grosse boule au ventre. C'est le jour-J. Je ne cesse de me répéter pour me rassurer qu'avec ce rendez-vous, au pire des cas rien ne se passe, au meilleur des cas je suis en couple avec une déesse. L'accomplissement de tout une vie de fantasmes. (Non sexuelle, ne t'imagines rien, coquin. Un peu d'amour et de l'eau fraîche me suffisent amplement) Je prend un caleçon propre, file à la douche, me rase, me lave les dents et me voilà fin prêt, à une exception près c'est que je ne sais pas quoi enfiler comme vêtements.
J'opte finalement pour un accoutrement basique, Jean, T-shirt, Sweat-Shirt. J'ai pas envie de faire mon canard en m'habillant comme un jour de fête pour une sorte de rencard. Je ne sais même pas si elle est au courant de ce que j'ai en tête ou si elle trouve mon invitation comme une façon de passer un mercredi après-midi tout comme on irait au cinéma. Est-ce qu'elle va venir tout court déjà ? Qui vivra verra. Je regarde l'heure, il est 13h. Je m'active un peu, fait à manger, me relave les dents et vais visiter et éventuellement poster deux trois talc sur le 15-18. L'heure tant attendue approchant je commence à m'orienter vers le centre-ville.
Elle arrive. Je regrette bien vite de ne m'être fringué qu'aussi ridiculement, car contrairement à moi elle est magnifique, une vraie princesse. Je suis loin d'être expérimenté en mode, (il n'y a qu'à voir ma garde robe) mais pour faire simple elle porte une robe noir avec des talons noirs plutôt haut qui me font oublié qu'en effet, c'est une femme plutôt petite. En tant que galant que je suis je lui tire sa chaise et fait mon gentleman. Elle rigole. C'est un bon point, femme qui rit, femme à moitié dans ton lit ! Je lui paye aussi sa boisson, elle prend un sprite, moi une bière. On parle longuement de tout et de rien, mais majoritairement d'elle. J'aime pas trop parler de moi et sa vie est nettement plus intéressante que la mienne. Alors bien sur qu'elle me pose des questions, bien sur qu'elle se renseigne sur ma vie privée, mais sans être trop méchant j'évite simplement la discussion.
Une bonne heure passe avant que je prenne vraiment mon courage à deux mains. Il était temps en plus, les sujets de conversations étaient essoufflés ; nous avions déjà refait le monde.
« Au fait tu sais, je voulais te parler d'un truc plutôt important en t'invitant ici, aujourd'hui.
-Hm ? Elle sirotait une gorgée d'un second verre de sprite
-Tu sais mon programme de musculation, je suis partit d'un rien, avec un corps d'adolescents très fin et me voilà avec un vrai corps d'homme
-C'est vrai que sur ce coup là tu as géré. On sourit tout les deux.
-Mais une transformation comme celle-ci, qui n'est non pas physique mais aussi mentale est très difficile à réaliser.
-J'imagine.
-Ca va être complétement fou ce que je vais te dire maintenant, mais bon tu le sais bien, je suis un mec comme ça et j'ai besoin de dire ce que je pense. C'est très sérieux. Elle hausse un sourcil.
-Je vois pas où tu veux en venir.
-Laisse moi le temps, fais pas ta gourmande aussi. Je souris, moqueur, elle, rigole. Je vais donc abréger puisque madame veut savoir. Je voulais te remercier. J'enfile mes doigts dans les siens et ait donc ses mains dans les miennes, elle ne se retire pas et se laisse faire. Je suis depuis la quatrième le mec le plus fou amoureux de toi, et j'ai donc essayé de me faire remarqué par toi, en fréquentant d'autre fille puis en me mettant à la musculation, c'est toi qui m'a aidé à m'y mettre. Et même si aujourd'hui j'ai compris que je suis sûrement pas assez bien pour toi, j'ai pris un peu de recul et voulait vraiment te remercier, car ça me tenait à cœur. Je souris très sincèrement.
-Je … Je sais pas quoi dire …
-Y a pas grand chose à dire »
A ces mots je m'approche d'elle dans l'espoir de l'embrasser, Alea Jacta Est, on verra bien si c'est le vent le plus minable au monde ou bien la plus belle réussite au monde.
Explosion de saveur. Il y a bien trop de sensations en si peu de temps. Je n'aurais jamais cru qu'une bouche puisse dégager une chaleur et une douceur aussi agréable. Suis-je mort durant un de mes nombreux rêves à propos de cette muse ? Suis-je enfin au Paradis ? Réalité ou non, je dois profiter du moment. C'est aussi un nouveau goût que je découvre, une nouvelle salive, une nouvelle haleine. C'est la récompense charnelle tant attendu, la victoire, la réussite. Elle ne s'est donc pas retirée au final. J'aurais juré il y a de ça une semaine que nous n'étions qu'amis, que frère et sœur spirituels. Et pourtant.
Ces quelques secondes semblent me paraître des minutes, des jours mêmes, et pourtant, ce ne sont que quinze misérables secondes. Après nos lèvres, se sont nos langues qui s'entrechoquent, et elle comme moi nous nous découvrons sous un autre aspect. Nous devenons tout deux plus à l'aise et commençons à nous taquiner buccale ment. Si seulement ce moment pouvait durer une éternité.
Doucement, tout deux retrouvant nos esprits, nos bouches se séparent.
dans le Macadam a besoin d'un doliprane »
Ni une ni deux, je me lève, éteignant ce foutu réveil. Aujourd'hui c'est Mercredi, pas besoin de vous préciser que je me réveille avec une bonne grosse boule au ventre. C'est le jour-J. Je ne cesse de me répéter pour me rassurer qu'avec ce rendez-vous, au pire des cas rien ne se passe, au meilleur des cas je suis en couple avec une déesse. L'accomplissement de tout une vie de fantasmes. (Non sexuelle, ne t'imagines rien, coquin. Un peu d'amour et de l'eau fraîche me suffisent amplement) Je prend un caleçon propre, file à la douche, me rase, me lave les dents et me voilà fin prêt, à une exception près c'est que je ne sais pas quoi enfiler comme vêtements.
J'opte finalement pour un accoutrement basique, Jean, T-shirt, Sweat-Shirt. J'ai pas envie de faire mon canard en m'habillant comme un jour de fête pour une sorte de rencard. Je ne sais même pas si elle est au courant de ce que j'ai en tête ou si elle trouve mon invitation comme une façon de passer un mercredi après-midi tout comme on irait au cinéma. Est-ce qu'elle va venir tout court déjà ? Qui vivra verra. Je regarde l'heure, il est 13h. Je m'active un peu, fait à manger, me relave les dents et vais visiter et éventuellement poster deux trois talc sur le 15-18. L'heure tant attendue approchant je commence à m'orienter vers le centre-ville.
Elle arrive. Je regrette bien vite de ne m'être fringué qu'aussi ridiculement, car contrairement à moi elle est magnifique, une vraie princesse. Je suis loin d'être expérimenté en mode, (il n'y a qu'à voir ma garde robe) mais pour faire simple elle porte une robe noir avec des talons noirs plutôt haut qui me font oublié qu'en effet, c'est une femme plutôt petite. En tant que galant que je suis je lui tire sa chaise et fait mon gentleman. Elle rigole. C'est un bon point, femme qui rit, femme à moitié dans ton lit ! Je lui paye aussi sa boisson, elle prend un sprite, moi une bière. On parle longuement de tout et de rien, mais majoritairement d'elle. J'aime pas trop parler de moi et sa vie est nettement plus intéressante que la mienne. Alors bien sur qu'elle me pose des questions, bien sur qu'elle se renseigne sur ma vie privée, mais sans être trop méchant j'évite simplement la discussion.
Une bonne heure passe avant que je prenne vraiment mon courage à deux mains. Il était temps en plus, les sujets de conversations étaient essoufflés ; nous avions déjà refait le monde.
« Au fait tu sais, je voulais te parler d'un truc plutôt important en t'invitant ici, aujourd'hui.
-Hm ? Elle sirotait une gorgée d'un second verre de sprite
-Tu sais mon programme de musculation, je suis partit d'un rien, avec un corps d'adolescents très fin et me voilà avec un vrai corps d'homme
-C'est vrai que sur ce coup là tu as géré. On sourit tout les deux.
-Mais une transformation comme celle-ci, qui n'est non pas physique mais aussi mentale est très difficile à réaliser.
-J'imagine.
-Ca va être complétement fou ce que je vais te dire maintenant, mais bon tu le sais bien, je suis un mec comme ça et j'ai besoin de dire ce que je pense. C'est très sérieux. Elle hausse un sourcil.
-Je vois pas où tu veux en venir.
-Laisse moi le temps, fais pas ta gourmande aussi. Je souris, moqueur, elle, rigole. Je vais donc abréger puisque madame veut savoir. Je voulais te remercier. J'enfile mes doigts dans les siens et ait donc ses mains dans les miennes, elle ne se retire pas et se laisse faire. Je suis depuis la quatrième le mec le plus fou amoureux de toi, et j'ai donc essayé de me faire remarqué par toi, en fréquentant d'autre fille puis en me mettant à la musculation, c'est toi qui m'a aidé à m'y mettre. Et même si aujourd'hui j'ai compris que je suis sûrement pas assez bien pour toi, j'ai pris un peu de recul et voulait vraiment te remercier, car ça me tenait à cœur. Je souris très sincèrement.
-Je … Je sais pas quoi dire …
-Y a pas grand chose à dire »
A ces mots je m'approche d'elle dans l'espoir de l'embrasser, Alea Jacta Est, on verra bien si c'est le vent le plus minable au monde ou bien la plus belle réussite au monde.
Explosion de saveur. Il y a bien trop de sensations en si peu de temps. Je n'aurais jamais cru qu'une bouche puisse dégager une chaleur et une douceur aussi agréable. Suis-je mort durant un de mes nombreux rêves à propos de cette muse ? Suis-je enfin au Paradis ? Réalité ou non, je dois profiter du moment. C'est aussi un nouveau goût que je découvre, une nouvelle salive, une nouvelle haleine. C'est la récompense charnelle tant attendu, la victoire, la réussite. Elle ne s'est donc pas retirée au final. J'aurais juré il y a de ça une semaine que nous n'étions qu'amis, que frère et sœur spirituels. Et pourtant.
Ces quelques secondes semblent me paraître des minutes, des jours mêmes, et pourtant, ce ne sont que quinze misérables secondes. Après nos lèvres, se sont nos langues qui s'entrechoquent, et elle comme moi nous nous découvrons sous un autre aspect. Nous devenons tout deux plus à l'aise et commençons à nous taquiner buccale ment. Si seulement ce moment pouvait durer une éternité.
Doucement, tout deux retrouvant nos esprits, nos bouches se séparent.