Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Aux marginaux


Par : Kidcult
Genre : Sentimental
Statut : C'est compliqué



Chapitre 3


Publié le 30/12/2013 à 14:42:08 par Kidcult

Le soleil passe à travers les rideaux et flirt avec mes paupières. C'est du viol connard.
Christine dormait tranquillement a côté de moi, en même temps, cette nuit elle avait tout donné. Elle en avait fait des tonnes au point que pendant un instant j'avais imaginé que son mari rentrait dans la pièce et lui collait son engin dans la bouche pour qu'elle cesse de gueuler.
-Je suis un merdeux détestable.
Je me lève et fait le tour de la chambre. Un truc moderne tout blanc, on se croirait dans une chambre d'hospital. Au dessus de la cheminée y'a une photo d'elle et de son mari et je m'imagine que l'enfoiré qui m'avait fait passer l'entretient d'embauche la veille était ce type. C'était plutôt comique.
J'entrepend de m'habiller sans faire trop de bruit -manquerait plus qu'elle se réveille- mais je suis trahi par mes clés qui sautent hors de mon jean.
- Tu pars sans me dire au revoir mon petit chéri? qu'elle marmonne.
Je réponds pas, je met mes chaussures.
- Je te parle.
- Je sais.
- Et pourquoi tu ne me réponds pas? dit elle en riant.
- Parce que la réponse est évidente.
Elle se lève en furie et se plante devant moi.
- C'est quoi ton problème? Tu crois que tu peux me faire l'amour et me snober comme ça?
- Je t'ai baisé, c'est différent. Et c'est les femmes comme toi qui snobent les hommes comme moi en général alors permet de moi de profiter de la situation. Dis je en me levant.
Elle court et se place entre moi et la porte.
- Tu vas me séquestrer?
- Ne me manque pas de respect petit merdeux. Mon mari est quelqu'un d'important.
- Et toi, t'es qui? Sans lui je veux dire.
Elle me gifle. Je la "pousse" sur le coté histoire de pouvoir sortir.
- Reviens ici! gueule-t-elle en faisant mine de me courir après.
Je dévale les escaliers, la porte principale est fermée alors prend la première à droite et me retrouve dans la cuisine en face d'un ado de 16ans qui bouffait des céréales. Bon courage pour les explications.
- Salut mon gars, c'est ou là sortie s'il te plait?
- T'es qui?
- Laisse tomber.
J'ouvre une fenêtre et me ramasse dans les roses.

Je marche jusqu'à mon appart' en faisant un détour par la boulangerie : Aujourd'hui j'ai 23 ans, je peux bien me payer un muffin. Tout ce que j'aurai comme cadeau c'est une proposition d'entretient d'embauche dans ma boîte au lettre.
Je me laisse tomber dans mon pieu qui n'a plus de ressort depuis longtemps et me roule un spliff en pensant qu'aujourd'hui j'ai 23 ans et que je suis une merde.
Finalement, j'allume mon joint sur mon muffin. Je me dis qu'il n'y a rien de plus cliché pour un mec seul que de souffler une bougie unique plantée sur un putain de muffin.

Je me déteste autant que vous me détestez mais j'ai beau essayer, on change pas, on change jamais, pas sans aide.
Et de l'aide, c'est tout ce que je demande.


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