Publié le 13/05/2010 à 17:58:40 par faces-of-truth
Il faut avouer que l'accouchement est en lui-même un événement particulièrement intéressant. C'est censé être un moment formidable basé sur l’amour, la vie, la tendresse, et ça se passe dans les plaintes et les cris. Le bébé vient au monde en pleurant. Déjà, le ton est donné. La première chose qu'il voit ? La tête d'un médecin avec un masque blanc sur la tête. Accueillant. Après, on le plonge dans de l'eau. On le lave, on le sèche, on le torche, on le fait chier et on le rend (enfin !) à sa mère, qui pleure aussi pour la peine.
Si je devais donner une définition au nom commun « mère », je dirais :
Mère : nom féminin, personne portant sur ses épaules la responsabilité de l'éducation de sa progéniture, existant sous trois formes différentes : la chieuse (répond « non » à tout, refuse d'accepter l'idée d'avoir tort et s'interpose dans chaque entreprise de ses enfants), la faible (soumise au moindre désir, qui paye tout, dit « oui » à tout, est consentante à tout ; une pute, quoi) et la responsable (sait qu'elle ne sera pas une bonne mère, donc préfère abandonner le couffin dans une poubelle).
La mère prouve à son fils qu'elle tient à lui en le giflant et en le punissant. Elle l'envoie dans sa chambre comme on condamne un chien dans sa niche. L'enfant est l'animal du parent.
La maturité acquise, le fils devient plus fort et apprend à refuser cette hiérarchie, la fille cherche à s'extirper de l'image de la mère et dévoile sa personnalité, qui en fait n’est qu’une copie de ce qu’elle a pu voir dans les films ou dans la rue, et donc n’a rien d’unique malgré ce qu’elle croit.
De nombreux conflits éclatent. On appelle ça la crise de l'adolescence. Moi, j'appelle ça la baisse du prestige parental.
Enfin, la mère veut que nous soyons de bonnes personnes. La vérité, c'est qu'elle veut que nous soyons ce qu'elle n'a jamais pu être. Des êtres capables d’agir, de réfléchir en utilisant notre intelligence dans un but noble et de repousser la méchanceté de notre esprit.
Au final, on a tous une affection particulière pour notre chère maman, car elle nous éduque de façon à être un peu meilleurs. Mais ce que ces gourdes ne comprennent finalement pas, c'est que, si elles refusent de nous apprendre la perversité, nous nous en chargerons nous-même...
Alors que je rangeais mes vêtements tout repassés et tout propres, je me rendis compte que mon tee-shirt noir à tête de mort avait été oublié dans le bac à linge. Bon, allez... Il était quelle heure ? Dix heures du matin. Déjà la journée commençait bien. Je savais ma mère réfractaire de cette tenue vestimentaire qu'elle qualifiait de « provocatrice » et « mal avisée », et la soupçonnais de l'avoir volontairement oubliée.
En fourrant mes vêtements dans l'armoire de ma chambre, je découvrais entre deux chaussettes un petit string rouge.
-Non mais là, c'est le summum...
Je pris le vêtement, sortis de ma chambre et pénétrai dans une autre au bout du couloir. Ma sœur était à moitié nue face à son miroir. Elle ne remarqua même pas ma présence, trop occupée à s'admirer. Je lui jetai sa culotte propre en pleine figure et éclatai de rire en entendant le cri strident qu'elle poussa.
-Abruti ! s'offusqua-t-elle.
-C'est pas à moi ça.
-Prends au moins la peine de frapper avant d'entrer, râla-t-elle en se couvrant le haut du corps.
-Pourquoi, tu veux de l'intimité ? me moquai-je.
-Exactement. Tu devrais y penser, j'en peux plus de voir ton corps frêle dans la douche quand tu laisses la porte de la salle de bain ouverte.
-Ça me rire venant de toi. Les voisins aussi n'en peuvent plus de voir tes petits seins quand tu laisses tes volets ouverts.
-T'es vraiment un con, Matthieu, tu le sais ?
Je partais, ne cherchant même pas de réponse. Sylvie était ma sœur aînée. Elle avait dix-sept ans et moi quinze. J'étais assez petit, brun, les yeux marrons et renfermé. Elle était de taille moyenne, blonde, les yeux bleus et très sociale. On ne se ressemblait pas du tout, j'étais plus comme notre père et elle plus comme notre mère. D'ailleurs, quand on s'engueulait, elle me répliquait souvent :
-Mais avec qui Maman a trompé Papa pour accoucher d'un débile comme toi ?
Ce à quoi je répondais :
-Avant de connaître Maman, Papa a dû baiser une pute vraiment débile qui est tombée enceinte et il t’a adoptée, t'as vu la blonde que t'es ?
Mais quels frères et quelles sœurs ne s’engueulent pas ? C’est un effet de conséquence aussi logique que la pluie qui mouille et le feu qui brûle. Les hommes ne sont pas faits pour s’entendre. Ils ne sont pas programmés pour vivre ensemble. Ce n’est tout simplement pas dans leurs gènes, contrairement à ce qu’un certain cloué dont je ne citerai pas le nom mais que tout le monde connaît prétendait. C’est pour ça que les enfants se battent dans leurs chambres. C’est pour ça que les couples se séparent. C’est pour ça que la société est un échec.
Je rentrai dans ma chambre. Mon portable venait de vibrer. Je jetais un œil à l’écran encore allumé. Virginie m’avait envoyé un sms. Je savais déjà de quoi ça parlait. Ce n’est pas que recevoir des messages amoureux du style « tu me manques » ou « je pense à toi » m’irritaient ; c’est juste que ça fleurait l’eau de rose et le déballage de sentiments bon marché et ridicule comme ceux qu’on doit supporter toute la journée lors d’un mariage. Je lus le message. « Jai envi de te voire, je t’aime ». Joli texte. Jolies fautes d’orthographe aussi. Je suis satisfait, elle a fait original, je n’avais encore jamais reçu cette phrase. Et Dieu sait qu’elle m’en a envoyées.
J’avais rencontré Virginie lors d’un match de handball. Elle m’avait aussitôt captivé avec ses yeux noirs aussi brillants que deux scarabées du désert, et ses longs cheveux bruns. Virginie avait des origines arabes. Sans doute le parfum de l’exotisme m’avait poussé à l’aborder. Je l’aimais bien. Elle était sympa, assez drôle et pas conne. La fille assez intelligente pour briser le stéréotype oriental et faire chier ceux qui disent « gare aux musulmanes si tu veux pas te retrouver avec une bombe dans ton sandwich ». Non, j’appréciais ma copine. Mais putain, quel pot de colle !
Je ne répondis pas à son sms. Je le ferai plus tard. L’excuse de la panne de batterie est vieille comme le monde mais est bougrement efficace.
Je regardai par la fenêtre de ma chambre. Croquette, le chat de la maison était occupé à renifler les pneus des voitures. Quel con ce chat quand même. Vous me direz, avec un nom pareil… Quelle idée d’appeler son chat « croquette » ?! Je suis sûr que s’il pouvait, il collerait un procès à ma mère pour lui avoir refilé un nom pareil.
En parlant de ma mère, je vis sa voiture s’engager dans la petite impasse où nous habitions et se garer devant notre entrée. Elle sortit. Assez grande, les cheveux mi-longs bruns, le regard très maquillé, un manteau en cuir. Celle qui m’avait mis au monde.
Je n’étais pas spécialement heureux de la voir. Il est vrai qu’aucun adolescent ne prend de plaisir à voir ses parents revenir du travail un soir. Ils apparaissent plutôt comme les trouble-fête de service car ils sonnent la fin de la solitude et de l’indépendance. Mais ce n’est pas ce sentiment qui me prit à cet instant. C’était le fait de la voir elle. Seule.
Je n’avais jamais supporté la séparation entre elle et mon père. Ils avaient divorcé il y a de cela cinq ans. Le juge avait confié la garde des enfants à ma mère et elle nous avait fait déménager dans une autre ville, à plusieurs centaines de kilomètres de là où habitait mon paternel. On ne pouvait le voir qu’un week-end tous les mois.
Souvent, je posais la question « Maman, pourquoi vous avez rompu avec Papa ? ». «Ça ne marchait plus entre lui et moi ». « Et pourquoi ? ». « Tu comprendras quand tu seras plus mature. ». Plus mature ? Mon cul, oui. Tu devais tellement être chiante, ma pauvre mère, qu’il est allé en voir une autre. Mais je ne le blâmerai pas pour ça.
Mon père me manquait. Cruellement. Je sais qu’il est injuste de dire ce genre de choses. Maman faisait tout pour nous rendre heureux. Elle devait jouer le rôle des deux parents. Mais ça ne suffisait pas. Et même, ça m’agaçait.
J’étais parfaitement conscient qu’elle vivait une rude épreuve. Toujours surmenée, fatiguée, stressée, énervée, en retard… Il aurait fallu quelqu’un pour lui dire qu’elle était une héroïne. Mais en fin de compte, il fallait bien avouer qu’elle n’était pas à la hauteur.
L’autre soir, je l’entendais au téléphone. Elle était allongée sur le canapé, regardait la télévision avec le son coupé et fumait une cigarette. « C’est très difficile, je ne sais pas comment faire. Tu te rends compte ? À mon âge ? Dans cette situation ? »
Et oui, ma mère… Tu vivais difficilement. Mais c’était ta faute tout ça. Tu n’avais qu’à rester avec Papa. Tu n’avais qu’à tenir le rythme. Tu n’étais pas une bonne mère. Nous, tes enfants, n’étions pas ta responsabilité mais tes boulets.
Et je te haïssais pour ça. Et pour le reste…
À huit heures, je descendis les escaliers avec ma sœur pour le dîner. Maman nous avait préparé une soupe. Soit dit en passant la troisième de la semaine. Et pas question de protester en soulignant son manque d’originalité sous peine de fustigations immédiates du genre « J’ai pas le temps ; j’ai autre chose à faire ». Le tout en postillonnant.
C’est très facile de trouver les points négatifs chez une personne. On relève toujours au premier abord les imperfections physiques, les fautes de langage, la façon de manger, de se tenir ou de marcher. Il est nettement plus ardu de trouver des qualités. On en trouve chez tout le monde, je ne dis pas le contraire. Chacun a son mérite. Mais la quantité n’est jamais de taille face à son opposée. Léonard de Vinci était un génie incomparable, mais c’était un pédé.
-Alors, Matthieu, t’as eu ta note de maths ? demanda ma mère.
C’était dans ces situations que je me demandais si ma mère espérait vraiment qu’on passe une bonne soirée.
-Non. Pas de nouvelles.
Ma sœur gloussa discrètement, mais s’arrangea pour que je la remarque.
-Quoi ?
-De toute façon, tu sais que tu t’es raté, lança-t-elle.
-Il faut toujours que tu l’ouvres pour faire ton intéressante, toi ?
Ma frangine prit un air narquois. Elle adorait me rabaisser. Et moi j’adorais ce jeu.
-Et c’est quand que tu l’ouvres pour que ton copain puisse y fourrer sa…
-Matthieu !
Mais ma mère n’aimait pas.
-Non mais enfin ! Ça va pas ?
Les joues de Sylvie avaient viré au rouge.
-Pardon d’avoir été aussi direct, dis-je avec un air faussement désolé, je voulais juste savoir où ça en était avec ton jules ?
-Il s’appelle Julien.
-C’est une expression « jules », me moquai-je.
-Je le sais bien, abruti.
-Alors ?
-Alors quoi ?
-Vous en êtes où ?
-En quoi ça te regarde ?
-Bah, t’es ma sœur.
-Genre ça t’intéresse…
-Totalement.
-Et qu’est-ce qui te fait croire que je m’intéresse à lui ?
-Oh, à part le fait que tu mouilles sur ton portable toute la journée depuis qu’il t’a demandé ton num…
-MATTHIEU ! ÇA SUFFIT !!
-Quoi ?
-Non mais tu te crois où ?
-J’en ai marre de toi, s’énerva Sylvie.
Elle se leva et quitta la cuisine. Laissant son plat chaud et à peine entamé. La garce. Elle n’avait même pas besoin de dire que c’était dégueulasse pour sortir de table.
-Tu es content ? m’accusa ma mère, furieuse.
J’avais envie de répondre que « oui », mais je m’abstins.
-J’en ai par dessus la tête de toi et de tes conneries !
Et moi donc…
-Tu te lèves et tu vas t’excuser auprès de ta sœur !
-Alors là, jamais de la vie.
-Obéis.
-Non.
-Obéis !
-C’est pour ça que t’as tant fait chier le juge pour avoir notre garde ? Pour qu’on t’obéisse et ainsi avoir encore deux personnes que tu puisses dominer ?
C’était la phrase de trop. La main de ma mère fut si rapide que je ne la vis même pas se lever et la gifle fut si soudaine que je ne sentis la douleur qu’après coup. La peau commença à me picoter. Je me levai de rage et quittai à mon tour la cuisine. Le seul point positif fut que je n’avais pas à finir cette soupe immonde.
Je filai dans ma chambre et la refermai en la claquant. J’étais énervé. Je donnais des coups de poings et de pieds dans les coussins. Se prendre une vérité en pleine face ne lui plaisait pas. Tout ce que je tenais dans ma main, je le serrai le plus fort possible, comme pour soulager ma frénésie.
Il me fallut dix minutes pour me calmer. J’inspirai et expirai profondément. J’en avais marre de ma mère. Je ne la supportais plus. Elle était à la fois nulle dans son rôle parental, et bidon sur le plan social. J’avais quinze ans. Il me faudrait me la coltiner encore quelques années. Rien que cette idée m’irritait au plus haut point.
Il n’en était pas question. C’était décidé.
J’allais assassiner ma mère.
Commentaires
- Greatfire
28/07/2010 à 18:20:11
Troublant et fascinant.
Si tu n'avais pas précisé que c'était juste de l'humour, je t'aurais déjà traité de malade
Super bien écrit, et aussi très sombre
Je me languis de voir les chapitres suivants - SyndroMantic
29/05/2010 à 11:12:31
Vraiment pas mal, ce premier chapitre. En dehors de ce que je t?ai dit par mail, faces, ça fait toujours plaisir de lire quelque chose de vénère et de rebelle, avec une énergie à libérer. J?en regrette presque ce dans quoi Matthieu la gâche. Mais quelques vannes au début sont assez sympas, notamment celle qui décrit l?enfant comme l?animal domestique des parents (est-ce que tu connais les 4 accords toltèques ? Au cas où tu veuilles trouver à balancer sur l?éducation) ou l?intro sur la naissance. Les transitions entre accouchement et assassinat, au début comme à la fin, aurait pu être meilleure, et les idées un peu plus osées (quand on compte les gens qui ont la phobie de l?hôpital, ou certaines idées à propos de la souffrance « symbolique »), mais c?est un bon tremplin pour le genre de ta fic, c?est vraiment ce qu?il fallait pour débuter l?histoire, et c?est déjà relativement assez.
Cependant, le commencement de l?intrigue, avec le T-shirt disparu, est assez bizarre. Je comprends pas trop pourquoi tu fais démarrer l?histoire de ton perso comme ça. Tu amènes un peu la situation initiale de manière décousue : un string dans le linge pour parler de sa sœur (du vécu ?), un sms pour parler de sa petite amie, le débarquement de la mère pour des infos plus globales. Ces trois passages ne constituent aucune unité, alors que séparément, les deux premiers semblent vraiment anodins. Par exemple, j?aurais mieux vu la parlotte sur son père directement après leur dispute, en raccordant avec la vanne de Sylvie (« tiens, tant qu?on en parle, ce mystérieux paternel, putain quelle affaire... »). Ça me fait penser à l?un de mes chapitres qui ne t?avait pas plu, dont le début est un peu « Kaileena va à la pêche ». Direct après cette mention, je m?étais arrangé pour montrer tous les éléments essentiels auxquels ça renvoit, et je pense que l?unité de ce passage est clairement visible (à défaut de sa qualité, peut-être).
En revanche, si je l?ai bien compris, la transition vers la dernière scène est assez marrante : « Je te détestais pour tout ça, et aussi pour... ta soupe ! »
Idem, lol le gars qui juge l?homosexualité, premièrement, comme un défaut, et en plus primordiale face au génie de Léonard De Vinci
C?est là où on voit que t?as l?air de bien t?éclater avec la provoc, à coup de phrases brutes, sans nuance, et parfois tellement catégoriques et peu réfléchies qu?on sent leur gratuité. Par ailleurs, c?est la première fois, je crois, que je lis quelque chose de toi à la première personne. Je pense que c?est de là que doit venir ce changement dans ton style, à défaut des idées (beaucoup trop pessimistes, selon moi. Rousseau s?est gouré, l?enfant est à des années lumières de la pureté et de l?innocence. Mais partir dans l?autre extrême est aussi peu judicieux, je trouve).
« Et moi j?adorais ce jeu. » + « Vous en êtes où ? ? En quoi ça te regarde ? » Masochiste incestueux !?!?! Bonnard, si tu dérives dans une psychologie plus profonde (hé ho ! vous vous faites vos propres connotations, hein ?)
Oila, et pour finir, le pétage de plomb de Matthieu à la fin du chapitre ne m?a pas trop plu. Ça ruine un peu sa crédibilité dans toutes ces vannes et ses moqueries, chaque fois raccordées à une terrible souffrance. En dehors du fait que son voeux d?assassinat est beaucoup trop brusque (c?est pas un caprice, de vouloir tuer quelqu?un. t?aurais pu dire que cette vie ne valait rien pour le héros, qu?elle allait juste ruiner son mental à tout jamais, qu?il était temps de payer pour elle, voire carrément que c?est elle ou lui... autant d?arguments auxquels peut penser un tel assassin plus marqués que « oh naaan, pas trois ans... »), on ne trouve plus rien de subversif chez lui. Toute la provocation de sa personnalité n?est alors qu?une façade. Il n?insulte plus sa mère ou sa sœur parce qu?il les méprise, ni surtout parce que ça l?amuse, mais parce que c?est un frustré. Si ça lui faisait plaisir de faire chier il se réjouirait de le faire jusqu'à ce que sa mère en vienne aux mains. Disons que, c?est peut-être perso, mais j?aime les personnages plus francs, dont on a l?impression qu?il n?y a aucune faille dans leurs propos, qu?ils savent ce qu?ils disent et ce qu?ils pensent, même si c?est parfois une fausse impression (et qu?une fois la faille révélée, il l?a garde bien en vue et se remet en question).
« dix minutes » p?tin, ça va, il est soft, finalement...
Voilà, j?espère que cette critique ne comporte pas trop de graves conneries et qu?elle t?aura aidé - faces-of-truth
17/05/2010 à 21:18:03
ah mais tu parles du site fanfic fait par des fans pour des fans ?
si c'est le cas, oui c'était bien moi ^^ - Sarezzo
17/05/2010 à 20:59:05
Curieux, j'ai connu quelqu'un avec exactement le même pseudo que toi sur Fic-Universe ou Fanfic, 'fin bref, désolé de t'avoir confondu ^^
- faces-of-truth
14/05/2010 à 19:18:53
merci à tous pour ces coms !
non Sarezzo, je n'étais pas sur fic-universe
je rappelle à tous que la fic ne se prend absolument pas au sérieux. pas de panique, je ne fais aucun réquisitoire sur les mères (d'ailleurs, j'aime beaucoup ma maman <3) - CrazyMarty
14/05/2010 à 15:14:40
Je reste sans avis sur la question (peut-être pasque mes parents, et surtout ma mère, m'ont toujours écouté et que j'ai jamais eu de conflit de ce type )
- KirKill
14/05/2010 à 14:15:39
KOM J'M ÇA
Sweet petit hap - Momobide
14/05/2010 à 13:21:02
KOM C PSIKOLOGIKE
Sweet - anti-NWO
14/05/2010 à 00:30:38
Moi, je me suis déjà pris souvent à penser comment serait ma vie si ma famille venait à mourir, sans que l'on puisse m'imputer la faute de leurs décès
Désolé si ca vous choque, mais ma vie est vraiment difficile car je dois constamment cacher mes convictions, être forcé de croire en apparence du moins en l'Islam, subir tant de clichés sur les arabes, alors que je ne suis qu'un geek faible moche sans amis...
Mais je devrait appeler le 3615 là, désolé - Seinai
13/05/2010 à 22:07:55
Ok la fic
Neiden Solon, c'est pas le type qui disait que le condition humaine était tellement fragile que l'on ne peut juger si la vie d'un homme a été heureuse ou pas qu'après sa mort ?
(le philo m'intéresse ) - O_one
13/05/2010 à 22:02:06
Neiden, c'est à prendre au second degré...
Suite - Needasweet
13/05/2010 à 21:26:28
Pavay César
Mais, sans rire, c'est bien écrit, intéressant, j'en veux plus! - Sarezzo
13/05/2010 à 20:47:55
Faces, t'étais pas sur Fic-Universe ?
- nfsmw91
13/05/2010 à 20:33:42
Suite, ça change de d'habitude
- faces-of-truth
13/05/2010 à 18:45:45
^^
tu joues au yoyo avec mon coeur ? xD j'ai trop cru que t'étais gavé choqué et que tu voulais me bannir ^^'
heureusement que t'aimes mes délires alors =)
je connais pas Solon, navré. Mais qui ne connaît pas Sophocle à part un habitant de grotteland ? - Neiden
13/05/2010 à 18:30:14
Non, mais c'est quoi cette fic ?
T'es obligé d'étaler ta vie et de nous dire que tu veux buter ta mère ?
Et je demande un ban pour ça . Ouais, faut vraiment être con pour vouloir tuer celle qui t'as mis au monde ("> ! Tes frères et tes soeurs, ça passe encore, mais tes parents ("> !
En gros, tu souffres du syndrome d'Oedipe version gay: tu veux tuer ta mère et te faire ton père
Sinon, j'aime ta fic, continue
Ah, et la citation de Sophocle m'a impressionné Je me saurais jamais attendu à ce que des gens de ce site connaissent l'un des Trois Grands Dramaturges Grecs
Mais je préfère Solon à Sophocle (Solon est un philosophe si tu veux savoir )