Note de la fic :
Nous étions beaux, tellement beaux!
Par : Tankyadesputes
Genre : Réaliste
Statut : Terminée
Chapitre 37 : Chapitre 34: Si tout semble aller bien..
Publié le 29/09/2013 à 23:55:38 par Tankyadesputes
-Résultats moyens, attitude agitée...
Le lendemain, vendredi 21 avril. Monsieur Faustère nous rendait les bulletins trimestriels. Une partie chiante, mais assez divertissante pour moi, surtout quand le prof rend le mien . J'attends ce moment a chaque fois avec impatience, pour rigoler un bon coup. D'ailleurs, quand je suis nostalgique, je relis les anciens et je me tord de rire.
-Gael...
Ah bah enfin! Ce prof la m'adore, donc honnêtement je ne sais pas si je vais recevoir des chocolats ou me faire déchirer le fion. Quoi qu'il arrive, on va rigoler
-Tu viendras me voir après la classe, j'ai a te parler, finit-il.
De quoi veut-il me parler? Enfin bon j'attends donc la fin du cours avant de m'assoir devant son bureau, en face de lui.
-Bon alors, commençai-je, on parle de quoi? D'un rencard avec votre fille? Parce que je crois qu'elle me déteste encore.
-Non non arrête de faire le malin cinq minutes, me coupa le prof. Juste.. de toi.
-C'est vrai que c'est pas top pour un père de conseiller a un mec de tirer sa fille, je sais vraiment pas ce qui me passe par la tête parfois, dis-je, ironique.
Monsieur Faustère me racontait parfois sa jeunesse, et si on regarde la sagesse qu'il a maintenant, on ne pourrai pas deviner que ce type était "un chaud" autrefois. Il me disait souvent qu'il avait besoin de repère: La dessus il faut dire que notre point commun sur nos pères nous mettaient souvent d'accord.
Il prit une grande inspiration pour commencer son discours, mais aussi pour évacuer son exaspération devant ma remarque.
-Tu sais, commença-t-il, tu es un garçon intelligent, même plus que la plupart. Tu es peut-être même trop malin pour les autres.
-Et donc je peux avoir mon bac sans le passer??
-Non, arrête... Juste que je sais que tu vois la vie d'un autre angle, pour ton age en tout cas, et tu n'as pas totalement tort.
-Hum ok, je devrais plutot arrêter l'école pour commencer une carrière de mac?
-Et donc, continua-t-il cette fois sans m'écouter, je voulais juste te dire...
-Je t'aime? Sinon moi c'est Gael pas Jack..
-Raaah dur de discuter avec un comique hein? Répondit-il toujours sans s'énerver, juste.. Fais attention a toi. Ne fais pas de conneries qui pourrait nuire a ta vie. T'es un garçon bien et t'as un bon mental, utilise le a bon escient.
-Donc je peux soulever des objets?
-Aller file sale gosse, me dit-il d'un ton presque paternel, je sais que tu comprendra ce que je dis, du moins la profondeur, et dit bonjour a Louis de ma part.
Tiens au fait? C'est vrai que je l'avais vu un jour chez moi avec mon oncle et je ne lui avais jamais demandé...
-Comment vous le connaissez?
-C'est un vieil ami a moi, une personne très bien crois moi.
-Mais... l'interrogeai-je, c'est un paumé qui pense qu'a boire...
-En apparence peut-être, répondit Monsieur Faustère d'un ton ferme. Mais il faut voir plus loin que le bout de son nez pour voir la profondeur d'une personne. Réfléchis bien a ça, et bonne vacances...
-Vous aussi.
Je sors de la salle et je vois plus loin Claire et Weng en train de s'embrasser, chaque main sur la taille de l'autre. C'est pas vrai ils peuvent pas se lacher cinq minutes ces deux la? Même si le couple tient bon, rester trop longtemps dans la journée ensemble, ça n'a jamais été bon.
Une fille passe a ce moment la dans le couloir, juste devant nous, et regarde avec dégout les deux tourtereaux.
-Sa va on vous dérange pas trop? Demande-t-elle avec mépris.
Elle était assez laide et paraissait froide. Elle était surement jalouse qu'une coincée ait réussi a se faire un chinois et pas elle. Bon ok ça n'a aucun sens ce que je dis, mais elle était jalouse en tout cas.
-Si tu nous dérange, lui lançai-je provocateur, je comptais faire un plan a trois mais t'es arrivé, alors si tu veux on fait ça toi et moi?
-C'est ça va te faire foutre! Répondit-elle presque agressive.
-Ta hargne est ta seule manière de montrer a quel point t'es folle de mon corps, lançai-je en haussant le sourcil.
C'était évidement de la provocation, je n'avais aucune envie de me taper cette fille. Pour pousser plus loin, je soulève le bas de ma chemise pour laisser une partie de mon buste apparent, après quoi elle partit. Je vais donc vers les deux amoureux et Weng me dit:
-Merci vieux, ça arrête pas en ce moment.
-De rien Meu dieu, répondis-je en imitant l'accent chinois. Di moi Weng-san, tou veu venir a ma soirée pour de déchirer la tronche? Toi et ta petite colombe peut venir.
-T'es con... Répondit-il blasé. Ouais on viendra t'inquiète...
-Bonne dournée meu dieu!
-Et au fait, le suffixe "san" c'est en japonnais ducon!
Le soir venu...
La fête battait a son plein, Tonton n'étant encore une fois pas la, j'avais décidé d'en profiter, sauf qu'il m'en avait parlé avant, et m'avait "autoriser" a faire la fête chez lui. De toute façon osef de son avis.
On est environ 25, notre "petite bande" composée de Tarek et Martin, pour le moment délaissés mais optimistes, de Weng et Claire qui profite de la soirée pour une fois encore prouver l'un a l'autre leur amour, de Marie et Dimi qui sont encore ensemble, d'ailleurs je me demande si eux et Claire et Weng ne font pas la compèt' pour le couple le plus collé, et je me demande même pourquoi ils sont venus.
Tina et Solène se déchainent ensembles, ce qui reste un beau spectacle, vu qu'elles s'entendent bien malgré leur différence.
Et cette fois, Fergus est la lui aussi, seulement on voit qu'il n'est pas vétéran en la matière, car il bouge peu et ne sait ou se mettre. On s'occupera de lui plus tard. Et en plus de ce petit monde, une quinzaine de connaissances s'est joint a la partie.
-Alors bande de chnek molle vous venait pas bringuer?
-C'est pas vrai t'es déja cuit? S'écria Dimi.
-Et encore, répondit Tarek a ma place, il est a l'apéro depuis la sortie des cours.
-Vous en voulez? Interrogeai-je le couple de chieurs en leur tendant une bouteille.
Dimi trempe a pein ses lèvres dans le goulot qu'il recrache déja tout par terre. Il est très surpris par le breuvage avant de me demander:
-C'est quoi ton truc?
-La gnole de l'oncle Louis! Lui répondis-je, content et fier, au début quand il me l'a donné j'ai cru qu'il était vraiment cool, mais j'ai vu ensuite qu'il se foutait de moi quand il a dit "On verra si t'es un dur. Quel gros con...
Je bois une gorgée qui passe assez mal, je tousse même, mais je reprend vite le fil de la soirée, pétard a la bouche, levant les bras et gueulant des choses incompréhensibles.
Je suis adossé contre un mur quand tour a tour, Dimi et Marie viennent me voir:
-Elle est cool ta soirée, dit Marie, indifférente.
-Je sais que tu me kiffe baby, lui dis-je en tirant une latte.
-Arrête tes conneries, je te déteste quand même.
-Et moi aussi, intervint Dimi. Et évite les avances a ma copine.
-Aaaah si tu savais mon pote, dis-je en faisant un clin d'oeil a Marie.
Elle me lança un regard noir, se rappelant de la fameuse vidéo de mon téléphone, que j'avais maintenant en abrégé, qui pouvait me servir.
-T'es le roi des abrutis, continu-t-il.
-Et toi le King Duck. Mais bon, tu apprendra un jour que c'est la course pour qui trompera le premier.
-Personne ne pense comme toi, s'écria-t-il, t'es tellement barge que tu ferais limite peur!
-Alors dit moi, dis-je, dit moi Van Damme, jusqu'ou tu irais pour elle.
Il prit un temps de réflexion, et avait un regard assez sérieux. Les mains derrière le dos, il répondit d'un ton a la fois déterminé et exaspéré:
-Je pourrais mourir pour elle... Mais tu le comprend surement pas ça...
-Non, je comprend pas non, répondis-je, mais je l'accepte, et j'accepterai aussi de m'occuper d'elle quand tu sera mort.
Je part en courant devant un de ces mouvements brusques, et j'ai même failli recevoir un marshmallow en plein poire, ce qui, bourré, manqua de me faire tomber. Dimi parti dans une direction opposé, je l'ai surement vexé le pauvre...
Trop occupé a faire le con et a chasser de potentielles proies, je ne vis même pas Solène et Marie, deux amies en froid, discuter sans que le ton monte.
-J'ai comme une impression de déja vu, souffla Marie.
-Tu veux dire... La dernière fois qu'on est venu ici? Répondit Solène a son amie qui n'attendait pas de réponse.
-Ouais... Et Gael est toujours aussi débile...
-Il a pas pu changer, dis Solène qui faisait attention a ses mots, comme la fois chez Martin ou il a cru coucher avec moi ou il s'était réveillé en train d'embrasser une peluche.
Marie eut un petit rire. Pour la première fois depuis des semaines, les deux filles se parlaient comme "de vraies amies" au final.
-Y'a un type qui a flashé sur moi je crois, reprit Solène. Qu'est ce qu'il est mooooche! Il est vachement relou en tout cas.
-Ah oui? Répondit Marie, qui semblait intéressé pour la première fois depuis le début.
-Oui un peu comme quand on a été une semaine a la plage, tu t'en souviens? L'été dernier, quand il y avait cet allemand qui te draguait...
-Oui je m'en rappelle, répondit Marie qui était bien dans la conversation cette fois. J'ai du téléphoner a Dimi pour que ce con arrête!
-Et même qu'après il continuait mais t'as bien réussi a le rembarrer, pire que les fois ou tu gueule sur Gael...
-Je crois bien oui.
Et les deux amies riaient. Se servant un verre, Solène reprit la conversation après avoir avaler une gorgée:
-Y'a des choses qui ne changeront jamais je crois.
Marie avait cette fois le regard vide, un vide qui était très interrogatif. Elle se demandait ou son amie voulait en venir.
-Tu sais... continua la rousse cuivrée, plus attentive que jamais a ses paroles, j'ai fais des choses mal. Mal, c'est un bien petit mot. Je... Je suis une salope en fait. Je suis une salope et je sais même pas pourquoi. Je me conduis en garce et je m'étonne après pourquoi les gars me traite comme une garce.
-Et...?
-Ben... Je crois que c'est pas ça. C'est con de dire ça comme ça, mais même si c'est cool de baiser quand on veut, je pense que c'est pas la meilleure solution. Et puis j'ai appris une chose au final, c'est que y'a quelque choses de mieux que le cul...
-Quoi donc?
-Les amies évidement! Tu crois que ça me plaisait de laisser Claire choisir entre nous deux et même pire, de se faire la gueule? Tu sais je vous aimes toute les deux, et je veux que tout redevienne comme avant...
La grande brune regarde Solène avec de grands yeux, qui disaient que les paroles de la rousse avait révéler quelque chose. Solène était aux bords des larmes, elle tentait le tout pour le tout pour récupérer son amie.
-Pardonne moi Marie s'il te plait...
-Ta gueule! S'écria d'un coup Marie. Ta gueule, s'il te plait. Tu fais chier arrête... Viens la...
Les deux amies s'enlacent alors en guise de réconsiliation définitive, ce qui est ô combien difficile. De mon point de vue, faire en sorte que deux filles se fassent la paix est l'une des choses les plus ardues du monde. Mais bon, la vie est pleine de mystère...
Le lendemain, vendredi 21 avril. Monsieur Faustère nous rendait les bulletins trimestriels. Une partie chiante, mais assez divertissante pour moi, surtout quand le prof rend le mien . J'attends ce moment a chaque fois avec impatience, pour rigoler un bon coup. D'ailleurs, quand je suis nostalgique, je relis les anciens et je me tord de rire.
-Gael...
Ah bah enfin! Ce prof la m'adore, donc honnêtement je ne sais pas si je vais recevoir des chocolats ou me faire déchirer le fion. Quoi qu'il arrive, on va rigoler
-Tu viendras me voir après la classe, j'ai a te parler, finit-il.
De quoi veut-il me parler? Enfin bon j'attends donc la fin du cours avant de m'assoir devant son bureau, en face de lui.
-Bon alors, commençai-je, on parle de quoi? D'un rencard avec votre fille? Parce que je crois qu'elle me déteste encore.
-Non non arrête de faire le malin cinq minutes, me coupa le prof. Juste.. de toi.
-C'est vrai que c'est pas top pour un père de conseiller a un mec de tirer sa fille, je sais vraiment pas ce qui me passe par la tête parfois, dis-je, ironique.
Monsieur Faustère me racontait parfois sa jeunesse, et si on regarde la sagesse qu'il a maintenant, on ne pourrai pas deviner que ce type était "un chaud" autrefois. Il me disait souvent qu'il avait besoin de repère: La dessus il faut dire que notre point commun sur nos pères nous mettaient souvent d'accord.
Il prit une grande inspiration pour commencer son discours, mais aussi pour évacuer son exaspération devant ma remarque.
-Tu sais, commença-t-il, tu es un garçon intelligent, même plus que la plupart. Tu es peut-être même trop malin pour les autres.
-Et donc je peux avoir mon bac sans le passer??
-Non, arrête... Juste que je sais que tu vois la vie d'un autre angle, pour ton age en tout cas, et tu n'as pas totalement tort.
-Hum ok, je devrais plutot arrêter l'école pour commencer une carrière de mac?
-Et donc, continua-t-il cette fois sans m'écouter, je voulais juste te dire...
-Je t'aime? Sinon moi c'est Gael pas Jack..
-Raaah dur de discuter avec un comique hein? Répondit-il toujours sans s'énerver, juste.. Fais attention a toi. Ne fais pas de conneries qui pourrait nuire a ta vie. T'es un garçon bien et t'as un bon mental, utilise le a bon escient.
-Donc je peux soulever des objets?
-Aller file sale gosse, me dit-il d'un ton presque paternel, je sais que tu comprendra ce que je dis, du moins la profondeur, et dit bonjour a Louis de ma part.
Tiens au fait? C'est vrai que je l'avais vu un jour chez moi avec mon oncle et je ne lui avais jamais demandé...
-Comment vous le connaissez?
-C'est un vieil ami a moi, une personne très bien crois moi.
-Mais... l'interrogeai-je, c'est un paumé qui pense qu'a boire...
-En apparence peut-être, répondit Monsieur Faustère d'un ton ferme. Mais il faut voir plus loin que le bout de son nez pour voir la profondeur d'une personne. Réfléchis bien a ça, et bonne vacances...
-Vous aussi.
Je sors de la salle et je vois plus loin Claire et Weng en train de s'embrasser, chaque main sur la taille de l'autre. C'est pas vrai ils peuvent pas se lacher cinq minutes ces deux la? Même si le couple tient bon, rester trop longtemps dans la journée ensemble, ça n'a jamais été bon.
Une fille passe a ce moment la dans le couloir, juste devant nous, et regarde avec dégout les deux tourtereaux.
-Sa va on vous dérange pas trop? Demande-t-elle avec mépris.
Elle était assez laide et paraissait froide. Elle était surement jalouse qu'une coincée ait réussi a se faire un chinois et pas elle. Bon ok ça n'a aucun sens ce que je dis, mais elle était jalouse en tout cas.
-Si tu nous dérange, lui lançai-je provocateur, je comptais faire un plan a trois mais t'es arrivé, alors si tu veux on fait ça toi et moi?
-C'est ça va te faire foutre! Répondit-elle presque agressive.
-Ta hargne est ta seule manière de montrer a quel point t'es folle de mon corps, lançai-je en haussant le sourcil.
C'était évidement de la provocation, je n'avais aucune envie de me taper cette fille. Pour pousser plus loin, je soulève le bas de ma chemise pour laisser une partie de mon buste apparent, après quoi elle partit. Je vais donc vers les deux amoureux et Weng me dit:
-Merci vieux, ça arrête pas en ce moment.
-De rien Meu dieu, répondis-je en imitant l'accent chinois. Di moi Weng-san, tou veu venir a ma soirée pour de déchirer la tronche? Toi et ta petite colombe peut venir.
-T'es con... Répondit-il blasé. Ouais on viendra t'inquiète...
-Bonne dournée meu dieu!
-Et au fait, le suffixe "san" c'est en japonnais ducon!
Le soir venu...
La fête battait a son plein, Tonton n'étant encore une fois pas la, j'avais décidé d'en profiter, sauf qu'il m'en avait parlé avant, et m'avait "autoriser" a faire la fête chez lui. De toute façon osef de son avis.
On est environ 25, notre "petite bande" composée de Tarek et Martin, pour le moment délaissés mais optimistes, de Weng et Claire qui profite de la soirée pour une fois encore prouver l'un a l'autre leur amour, de Marie et Dimi qui sont encore ensemble, d'ailleurs je me demande si eux et Claire et Weng ne font pas la compèt' pour le couple le plus collé, et je me demande même pourquoi ils sont venus.
Tina et Solène se déchainent ensembles, ce qui reste un beau spectacle, vu qu'elles s'entendent bien malgré leur différence.
Et cette fois, Fergus est la lui aussi, seulement on voit qu'il n'est pas vétéran en la matière, car il bouge peu et ne sait ou se mettre. On s'occupera de lui plus tard. Et en plus de ce petit monde, une quinzaine de connaissances s'est joint a la partie.
-Alors bande de chnek molle vous venait pas bringuer?
-C'est pas vrai t'es déja cuit? S'écria Dimi.
-Et encore, répondit Tarek a ma place, il est a l'apéro depuis la sortie des cours.
-Vous en voulez? Interrogeai-je le couple de chieurs en leur tendant une bouteille.
Dimi trempe a pein ses lèvres dans le goulot qu'il recrache déja tout par terre. Il est très surpris par le breuvage avant de me demander:
-C'est quoi ton truc?
-La gnole de l'oncle Louis! Lui répondis-je, content et fier, au début quand il me l'a donné j'ai cru qu'il était vraiment cool, mais j'ai vu ensuite qu'il se foutait de moi quand il a dit "On verra si t'es un dur. Quel gros con...
Je bois une gorgée qui passe assez mal, je tousse même, mais je reprend vite le fil de la soirée, pétard a la bouche, levant les bras et gueulant des choses incompréhensibles.
Je suis adossé contre un mur quand tour a tour, Dimi et Marie viennent me voir:
-Elle est cool ta soirée, dit Marie, indifférente.
-Je sais que tu me kiffe baby, lui dis-je en tirant une latte.
-Arrête tes conneries, je te déteste quand même.
-Et moi aussi, intervint Dimi. Et évite les avances a ma copine.
-Aaaah si tu savais mon pote, dis-je en faisant un clin d'oeil a Marie.
Elle me lança un regard noir, se rappelant de la fameuse vidéo de mon téléphone, que j'avais maintenant en abrégé, qui pouvait me servir.
-T'es le roi des abrutis, continu-t-il.
-Et toi le King Duck. Mais bon, tu apprendra un jour que c'est la course pour qui trompera le premier.
-Personne ne pense comme toi, s'écria-t-il, t'es tellement barge que tu ferais limite peur!
-Alors dit moi, dis-je, dit moi Van Damme, jusqu'ou tu irais pour elle.
Il prit un temps de réflexion, et avait un regard assez sérieux. Les mains derrière le dos, il répondit d'un ton a la fois déterminé et exaspéré:
-Je pourrais mourir pour elle... Mais tu le comprend surement pas ça...
-Non, je comprend pas non, répondis-je, mais je l'accepte, et j'accepterai aussi de m'occuper d'elle quand tu sera mort.
Je part en courant devant un de ces mouvements brusques, et j'ai même failli recevoir un marshmallow en plein poire, ce qui, bourré, manqua de me faire tomber. Dimi parti dans une direction opposé, je l'ai surement vexé le pauvre...
Trop occupé a faire le con et a chasser de potentielles proies, je ne vis même pas Solène et Marie, deux amies en froid, discuter sans que le ton monte.
-J'ai comme une impression de déja vu, souffla Marie.
-Tu veux dire... La dernière fois qu'on est venu ici? Répondit Solène a son amie qui n'attendait pas de réponse.
-Ouais... Et Gael est toujours aussi débile...
-Il a pas pu changer, dis Solène qui faisait attention a ses mots, comme la fois chez Martin ou il a cru coucher avec moi ou il s'était réveillé en train d'embrasser une peluche.
Marie eut un petit rire. Pour la première fois depuis des semaines, les deux filles se parlaient comme "de vraies amies" au final.
-Y'a un type qui a flashé sur moi je crois, reprit Solène. Qu'est ce qu'il est mooooche! Il est vachement relou en tout cas.
-Ah oui? Répondit Marie, qui semblait intéressé pour la première fois depuis le début.
-Oui un peu comme quand on a été une semaine a la plage, tu t'en souviens? L'été dernier, quand il y avait cet allemand qui te draguait...
-Oui je m'en rappelle, répondit Marie qui était bien dans la conversation cette fois. J'ai du téléphoner a Dimi pour que ce con arrête!
-Et même qu'après il continuait mais t'as bien réussi a le rembarrer, pire que les fois ou tu gueule sur Gael...
-Je crois bien oui.
Et les deux amies riaient. Se servant un verre, Solène reprit la conversation après avoir avaler une gorgée:
-Y'a des choses qui ne changeront jamais je crois.
Marie avait cette fois le regard vide, un vide qui était très interrogatif. Elle se demandait ou son amie voulait en venir.
-Tu sais... continua la rousse cuivrée, plus attentive que jamais a ses paroles, j'ai fais des choses mal. Mal, c'est un bien petit mot. Je... Je suis une salope en fait. Je suis une salope et je sais même pas pourquoi. Je me conduis en garce et je m'étonne après pourquoi les gars me traite comme une garce.
-Et...?
-Ben... Je crois que c'est pas ça. C'est con de dire ça comme ça, mais même si c'est cool de baiser quand on veut, je pense que c'est pas la meilleure solution. Et puis j'ai appris une chose au final, c'est que y'a quelque choses de mieux que le cul...
-Quoi donc?
-Les amies évidement! Tu crois que ça me plaisait de laisser Claire choisir entre nous deux et même pire, de se faire la gueule? Tu sais je vous aimes toute les deux, et je veux que tout redevienne comme avant...
La grande brune regarde Solène avec de grands yeux, qui disaient que les paroles de la rousse avait révéler quelque chose. Solène était aux bords des larmes, elle tentait le tout pour le tout pour récupérer son amie.
-Pardonne moi Marie s'il te plait...
-Ta gueule! S'écria d'un coup Marie. Ta gueule, s'il te plait. Tu fais chier arrête... Viens la...
Les deux amies s'enlacent alors en guise de réconsiliation définitive, ce qui est ô combien difficile. De mon point de vue, faire en sorte que deux filles se fassent la paix est l'une des choses les plus ardues du monde. Mais bon, la vie est pleine de mystère...