Note de la fic :
Masturbin veut pecho au Moyen-Âge
Par : Gelamine
Genre : Réaliste, Sentimental
Statut : Abandonnée
Chapitre 5 : De retour à la maison...
Publié le 30/10/2013 à 18:58:55 par Gelamine
Chapitre 5 : De retour à la maison...
Je tiroi la chevillette et la bobinette chut.
Malemort-Sec était manifestement parti. Et comment ! Il avait, à sa bonne habitude, laissé la culture en très mauvais estat, me laissant les plus mauvaises pousses. Le repas ne feroit pas de moi un homme repus, une fois encor.
J'étais passé par la porte donnant sur le champ pour rentrer chez moi, du costé du mur où il n'y avait pas de châssis, et qu'on empruntoit que lorsque l'on rentroit de sa besogne.
- "Jean-Masturbin ! Tiens, le voilà, le gredin !"
C'était mère-grand.
- Moi : "Voilà voilà ! J'ai terminay !"
- Père-Grand : "T'as même pas seulement commencé, le gueux."
- Moi : "... De ? "
- Mère-Grand : "On a encor retrouvay Malemort-Sec occupay par TES propres affaires ! Jean-Masturbin, où étais-tu ?"
Oh. Cela faisoit deux années que mes parents-grands connaissoient l'existence de Malemort-Sec. La première fois qu'ils le trouvèrent, ils le firent fuir, pensant que je m'étois évaday. Pour m'expliquer, je dus leur dire que Malemort-Sec étoit un vieux compère qui profitoit de son temps libre pour m'aider - comme les "Les Boules" le pensoient de moi.
Quatre fois encor durant ces deux ans, mes parents-grands avaient trouvay Malemort-Sec dans nostre champ et me punissoient de mon absence. Cependant, cela marchoit ; ce n'était pas tous les jours que leur venoit à l'idée qu'un quelconque Malemort-Sec battoit le blé à ma place.
- Moi : "Ah, Malemort-Sec ! Il m'aidoit, voilà tout."
- Père-Grand : "Il t'aidoit, hein ? Pff ! Le gueux !"
- Mère-Grand : "Et où étais-tu, toi, pendant tout ce temps ?"
- Moi : "J'étais avec Godefroy, Mère-Grand. Vous savez ? Le bourge !"
Cela suffit à les calmer : fréquenter un bourgeois ne pouvoit être que bénéfique pour le renom de la famille... la plupart du temps.
Nous mangeâmes rapidement et je me mis sérieusement au travail. Cependant, père-grand reparut de l'aultre costé du portillon, m'observant silencieusement travoiller.
- Père-Grand : "Quel est le résultat de tout le travail de ton amy Malemort ?"
Cette question me prit de dos et d'un bond, j'alloi cueillir plus loin des pousses éparses qui avaient fané.
- Père-Grand : "Ça, le travail de cinq heures, hein ?"
- Moi : "L'hyver a touché à sa fin voilà quelques mois seulement Père-Grand. La culture n'est pas très bonne..."
- Père-Grand : "Me prends-tu pour un sot ? Tantôt, voilà ce que j'ai vu !"
Et mère-grand de paroître à son tour.
- Père-Grand : "Tantôt, j'ai vu ton amy Malemort-Sec (Mère-Grand hochoit tristement la tête) s'en aller avec un balluchon plein !"
- Moi : "Argl..."
J'avais conjuray toutes les forces, quelles qu'elles fussent, pour m'extirper de cette route escarpée.
- Père-Grand : "Voilà ce que je pense, le gueux. Malemort-Sec tire profit de ce que tu lui proposes."
Ces forces m'avoient peut-être donné trop de hauteur ; Père-Grand ne disoit point que j'étais la victime de Malemort-Sec ?
- Père-Grand : "Alors voilà : que je ne retrouve plus ce Malemort dans notre domayne !"
- Moi : "... Je lui en parleroy, Père-Grand."
- Père-Grand : "Lui en parler ? Non ! Chasse-le. Qu'il quémande, qu'il implore, ne lui octroie pas ce droit ! Et si tes menaces ne suffisent, alors fais appel à moi !"
- Mère-Grand : "Le chasser ? Allons, c'est un bon rêve. Il suffit de voir le gabarit du petit..."
- Père-Grand : "Et que l'on ne te perde plus de vue. Si tu devois disparoître de ce domayne sans que nous ne le sachions, nous ressortirons le fouet et t'en ferons goûter ! Maudit jouvenceau..."
- Moi : "... Je suis d'avis aussi. Je suis abattu. Mon amy, Malemort-Sec ? Il en paiera beaucoup."
Je tiroi la chevillette et la bobinette chut.
Malemort-Sec était manifestement parti. Et comment ! Il avait, à sa bonne habitude, laissé la culture en très mauvais estat, me laissant les plus mauvaises pousses. Le repas ne feroit pas de moi un homme repus, une fois encor.
J'étais passé par la porte donnant sur le champ pour rentrer chez moi, du costé du mur où il n'y avait pas de châssis, et qu'on empruntoit que lorsque l'on rentroit de sa besogne.
- "Jean-Masturbin ! Tiens, le voilà, le gredin !"
C'était mère-grand.
- Moi : "Voilà voilà ! J'ai terminay !"
- Père-Grand : "T'as même pas seulement commencé, le gueux."
- Moi : "... De ? "
- Mère-Grand : "On a encor retrouvay Malemort-Sec occupay par TES propres affaires ! Jean-Masturbin, où étais-tu ?"
Oh. Cela faisoit deux années que mes parents-grands connaissoient l'existence de Malemort-Sec. La première fois qu'ils le trouvèrent, ils le firent fuir, pensant que je m'étois évaday. Pour m'expliquer, je dus leur dire que Malemort-Sec étoit un vieux compère qui profitoit de son temps libre pour m'aider - comme les "Les Boules" le pensoient de moi.
Quatre fois encor durant ces deux ans, mes parents-grands avaient trouvay Malemort-Sec dans nostre champ et me punissoient de mon absence. Cependant, cela marchoit ; ce n'était pas tous les jours que leur venoit à l'idée qu'un quelconque Malemort-Sec battoit le blé à ma place.
- Moi : "Ah, Malemort-Sec ! Il m'aidoit, voilà tout."
- Père-Grand : "Il t'aidoit, hein ? Pff ! Le gueux !"
- Mère-Grand : "Et où étais-tu, toi, pendant tout ce temps ?"
- Moi : "J'étais avec Godefroy, Mère-Grand. Vous savez ? Le bourge !"
Cela suffit à les calmer : fréquenter un bourgeois ne pouvoit être que bénéfique pour le renom de la famille... la plupart du temps.
Nous mangeâmes rapidement et je me mis sérieusement au travail. Cependant, père-grand reparut de l'aultre costé du portillon, m'observant silencieusement travoiller.
- Père-Grand : "Quel est le résultat de tout le travail de ton amy Malemort ?"
Cette question me prit de dos et d'un bond, j'alloi cueillir plus loin des pousses éparses qui avaient fané.
- Père-Grand : "Ça, le travail de cinq heures, hein ?"
- Moi : "L'hyver a touché à sa fin voilà quelques mois seulement Père-Grand. La culture n'est pas très bonne..."
- Père-Grand : "Me prends-tu pour un sot ? Tantôt, voilà ce que j'ai vu !"
Et mère-grand de paroître à son tour.
- Père-Grand : "Tantôt, j'ai vu ton amy Malemort-Sec (Mère-Grand hochoit tristement la tête) s'en aller avec un balluchon plein !"
- Moi : "Argl..."
J'avais conjuray toutes les forces, quelles qu'elles fussent, pour m'extirper de cette route escarpée.
- Père-Grand : "Voilà ce que je pense, le gueux. Malemort-Sec tire profit de ce que tu lui proposes."
Ces forces m'avoient peut-être donné trop de hauteur ; Père-Grand ne disoit point que j'étais la victime de Malemort-Sec ?
- Père-Grand : "Alors voilà : que je ne retrouve plus ce Malemort dans notre domayne !"
- Moi : "... Je lui en parleroy, Père-Grand."
- Père-Grand : "Lui en parler ? Non ! Chasse-le. Qu'il quémande, qu'il implore, ne lui octroie pas ce droit ! Et si tes menaces ne suffisent, alors fais appel à moi !"
- Mère-Grand : "Le chasser ? Allons, c'est un bon rêve. Il suffit de voir le gabarit du petit..."
- Père-Grand : "Et que l'on ne te perde plus de vue. Si tu devois disparoître de ce domayne sans que nous ne le sachions, nous ressortirons le fouet et t'en ferons goûter ! Maudit jouvenceau..."
- Moi : "... Je suis d'avis aussi. Je suis abattu. Mon amy, Malemort-Sec ? Il en paiera beaucoup."