Note de la fic :
Amy et Louis au pays des étranges créatures.
Par : Hercule
Genre : Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 5
Publié le 22/09/2013 à 14:02:12 par Hercule
je lui rendis son salut d'un signe de la main et la laissai s'approcher de moi en faisant mine de chercher quelque chose dans mon sac. Seigneur, si vous m'entendez, c'est le moment de prouver votre existence. Mais Dieu ne répondis pas à mon appel, comme d'habitude, et me laissa aux griffes de ce reptile sans foie ni loi. Ce dernier me rejoignit et s'exclama:
-Heureusement que je t'ai vu sortir de la classe, sinon je suis sûre que tu aurais oublié qu'on mange ensemble ce midi !
Je conaissais sa volonté d’aller manger à cantine avec moi, mais qu'elle m'impose ceci sans même m’en parler avant m'exaspéra encore plus. Je réussis tout de même à terrer mon agacement.
-Tu veux qu'on mange ensemble ?
-Ben oui, à la cantine.
« à la cantine » Espèce de lézard puant, que ce soit à la cantine ou n'importe ou ailleurs, je préférerais partager mon repas avec le diable en personne plutôt qu'avec toi. Suite à cette réflexion une idée lumineuse et peut-être même providentielle éclaira les ténèbres qui m’enlisaient. La voilà la porte de sortie : un autre rendez-vous. Je lui mentis alors :
-Ah et bien je suis désolé mais alors ça ne sera pas possible aujourd'hui.
-Comment ça pas possible ? On avait rendez-vous à 11h35 !
-c'est juste, mais je pensais seulement t'accompagner un court instant. J'ai déjà fixé mon dîné avec...une amie
Et tiens ça dans les dents serpent, ricanai-je intérieurement.
-Mais NON ! pleurnicha-t-elle, si on se donne rendez vous à la pause c'est forcément pour aller manger ensemble gros béta ! Et c'est qui cette amie d'abord ?
Ah, je jubilais ! je savais que ma supercherie la contrarierait.
-Une simple amie.
-Une simple amie, cracha-t-elle, et bien dans ce cas c'est parfait, je pourrai venir avec vous.
Aargh, je ne m'attendais pas à ce que cette furie s'invite carrément toute seule à mon rancard improvisé. Je n'avais d'autre choix que d'accepter, car je ne trouvais aucun prétexte à refuser. Cette histoire sentait de plus en plus mauvais...
-Euh tu es sûre ? Tu sais, on va aller dans les bas quartier manger un kebab, dis-je dans l'espoir que l'idée soit trop saugrenue à son goût.
-Un kebab, répéta-t-elle avec un dédain qu'elle eût peine à cacher. Soit, allons-y alors.
Encore raté. Au moins le trajet me laissera du temps pour méditer sur une autre supercherie.
Dès lors, c'est ainsi que nous deux, future élite de la société, nous dirigeâmes vers les quartiers populaire de la ville en quête de viande enroulée dans du pain.
Tout en marchant, je ne faisais qu'acquiescer les salades que me racontait la méduse pour laisser dans mon esprit la place nécessaire à la découverte d'une trouvaille salvatrice. Il fallait que je tienne le coup mais mon courage s’amenuisait à mesure que mon inventivité ne trouvait absolument rien pour me sortir de ce mauvais pas.
Subitement, en voyant passer à côté de nous un groupe de jeunes pies gloussant de niaiserie, une idée me survint. Le plan était audacieux et incertain mais je me devais d'au moins l'essayer sans quoi c'était la catastrophe assurée. Alors que nous continuions notre avancée au milieu des agglomérations, je cherchais nerveusement du regard un endroit propice à l'exécution de mon stratagème. Soudain j'aperçus le lieu idéal à environ une cinquantaine de mètres de nous. Il y avait là-bas placé devant une terrasse un petit kebab qui avait pour fenêtre une grande baie vitrée à travers laquelle on pouvait distinguer plusieurs clients faire la queue en attendant le Durum qui ressuscitera bientôt dans le vivant de leur chair. Je fus si heureux de l'avoir repéré qu'à sa vue je ne pus m'empêcher de lâcher un petit soupir de soulagement, que cette saleté de Lucia ne manqua pas de remarquer.
-Quoi, qu'est-ce qu'il y a ?Pourquoi tu soupir ? S'énerva-t-elle
C'était bien les femmes ça, s'emporter pour des détails insignifiants. Si ce défaut pouvait être supportable chez une dame un tant soit peu charmante, il était en revanche particulièrement méprisable venant d'une personne telle que Mademoiselle Buffolo. Je pris néanmoins mon exaspération pour mon compte en lui répondant d’un ton que j’espérais calme :
-Euh pour rien, on est bientôt arrivé. Tu vois le kebab en face du supermarché? C'est là ou j'ai rendez-vous avec mon amie. Elle y est d'ailleurs peut-être déjà.
Les battements de mon coeur s'intensifiaient à mesure que nous nous rapprochions du petit restaurant. Si mon coup de poker ne marchait pas, ce serait la honte de l’année.
Arrivé au seuil de la porte, je proposai à Lucia de s'asseoir à une table au dehors pendant que j'allais passer la commande. Dieu soit loué, elle n'y vit rien de suspect et ne fut pas récalcitrante.
Mais la partie la plus difficile restait encore à faire. En entrant dans le kebab, je jetai rapidement un coup d'oeil dans la pièce afin de trouver l'élément clé de mon plan. Il fallait que j'agisse très vite car une trop grande hésitation pourrait tout gâcher. J'analysai donc rapidement une à une les personnes se trouvant autour de moi: Un homme en training, un vieux crouton, un gros obèse avec un t-shirt de dark vador et une femme bien habillée avec un parapluie, qui semblait autant perdue que Lucia en ce lieu de malnutrition. Là étaient tous les gens du fast-food, que je commençait à regretter d'avoir choisi. Et pour cause : personne ne présentait les critère indispensables à mon opération. L'appréhension d'un échec emplit soudainement mes yeux de désespoir et je n'osai à peine penser à la suite des événements. Quand tout à coup, mon regard se posa sur une jeune fille à la chevelure noire que je n'avais pas remarquée tout de suite du fait qu'elle tournait le dos au monsieur très gros. Les jambes nues de la fille ressortaient d'une courte jupe rayée rouge et noire et sur le désordre de ses cheveux en bataille reposait un casque audio qui semblait la plonger dans un état complètement coupé du monde extérieur. Elle était assez fine, plus petite que moi de bien 15 centimètres et je dois avouer que son petit top d’été noir ne me laissait pas totalement froid. En espérant qu’elle fusse assez jolie pour que mon stratagème aparaisse crédible aux yeux de la méduse, je pris mon courage à deux mains et m'élançai vers elle sans trop savoir dans quoi j’allais encore m’embarquer.
-Heureusement que je t'ai vu sortir de la classe, sinon je suis sûre que tu aurais oublié qu'on mange ensemble ce midi !
Je conaissais sa volonté d’aller manger à cantine avec moi, mais qu'elle m'impose ceci sans même m’en parler avant m'exaspéra encore plus. Je réussis tout de même à terrer mon agacement.
-Tu veux qu'on mange ensemble ?
-Ben oui, à la cantine.
« à la cantine » Espèce de lézard puant, que ce soit à la cantine ou n'importe ou ailleurs, je préférerais partager mon repas avec le diable en personne plutôt qu'avec toi. Suite à cette réflexion une idée lumineuse et peut-être même providentielle éclaira les ténèbres qui m’enlisaient. La voilà la porte de sortie : un autre rendez-vous. Je lui mentis alors :
-Ah et bien je suis désolé mais alors ça ne sera pas possible aujourd'hui.
-Comment ça pas possible ? On avait rendez-vous à 11h35 !
-c'est juste, mais je pensais seulement t'accompagner un court instant. J'ai déjà fixé mon dîné avec...une amie
Et tiens ça dans les dents serpent, ricanai-je intérieurement.
-Mais NON ! pleurnicha-t-elle, si on se donne rendez vous à la pause c'est forcément pour aller manger ensemble gros béta ! Et c'est qui cette amie d'abord ?
Ah, je jubilais ! je savais que ma supercherie la contrarierait.
-Une simple amie.
-Une simple amie, cracha-t-elle, et bien dans ce cas c'est parfait, je pourrai venir avec vous.
Aargh, je ne m'attendais pas à ce que cette furie s'invite carrément toute seule à mon rancard improvisé. Je n'avais d'autre choix que d'accepter, car je ne trouvais aucun prétexte à refuser. Cette histoire sentait de plus en plus mauvais...
-Euh tu es sûre ? Tu sais, on va aller dans les bas quartier manger un kebab, dis-je dans l'espoir que l'idée soit trop saugrenue à son goût.
-Un kebab, répéta-t-elle avec un dédain qu'elle eût peine à cacher. Soit, allons-y alors.
Encore raté. Au moins le trajet me laissera du temps pour méditer sur une autre supercherie.
Dès lors, c'est ainsi que nous deux, future élite de la société, nous dirigeâmes vers les quartiers populaire de la ville en quête de viande enroulée dans du pain.
Tout en marchant, je ne faisais qu'acquiescer les salades que me racontait la méduse pour laisser dans mon esprit la place nécessaire à la découverte d'une trouvaille salvatrice. Il fallait que je tienne le coup mais mon courage s’amenuisait à mesure que mon inventivité ne trouvait absolument rien pour me sortir de ce mauvais pas.
Subitement, en voyant passer à côté de nous un groupe de jeunes pies gloussant de niaiserie, une idée me survint. Le plan était audacieux et incertain mais je me devais d'au moins l'essayer sans quoi c'était la catastrophe assurée. Alors que nous continuions notre avancée au milieu des agglomérations, je cherchais nerveusement du regard un endroit propice à l'exécution de mon stratagème. Soudain j'aperçus le lieu idéal à environ une cinquantaine de mètres de nous. Il y avait là-bas placé devant une terrasse un petit kebab qui avait pour fenêtre une grande baie vitrée à travers laquelle on pouvait distinguer plusieurs clients faire la queue en attendant le Durum qui ressuscitera bientôt dans le vivant de leur chair. Je fus si heureux de l'avoir repéré qu'à sa vue je ne pus m'empêcher de lâcher un petit soupir de soulagement, que cette saleté de Lucia ne manqua pas de remarquer.
-Quoi, qu'est-ce qu'il y a ?Pourquoi tu soupir ? S'énerva-t-elle
C'était bien les femmes ça, s'emporter pour des détails insignifiants. Si ce défaut pouvait être supportable chez une dame un tant soit peu charmante, il était en revanche particulièrement méprisable venant d'une personne telle que Mademoiselle Buffolo. Je pris néanmoins mon exaspération pour mon compte en lui répondant d’un ton que j’espérais calme :
-Euh pour rien, on est bientôt arrivé. Tu vois le kebab en face du supermarché? C'est là ou j'ai rendez-vous avec mon amie. Elle y est d'ailleurs peut-être déjà.
Les battements de mon coeur s'intensifiaient à mesure que nous nous rapprochions du petit restaurant. Si mon coup de poker ne marchait pas, ce serait la honte de l’année.
Arrivé au seuil de la porte, je proposai à Lucia de s'asseoir à une table au dehors pendant que j'allais passer la commande. Dieu soit loué, elle n'y vit rien de suspect et ne fut pas récalcitrante.
Mais la partie la plus difficile restait encore à faire. En entrant dans le kebab, je jetai rapidement un coup d'oeil dans la pièce afin de trouver l'élément clé de mon plan. Il fallait que j'agisse très vite car une trop grande hésitation pourrait tout gâcher. J'analysai donc rapidement une à une les personnes se trouvant autour de moi: Un homme en training, un vieux crouton, un gros obèse avec un t-shirt de dark vador et une femme bien habillée avec un parapluie, qui semblait autant perdue que Lucia en ce lieu de malnutrition. Là étaient tous les gens du fast-food, que je commençait à regretter d'avoir choisi. Et pour cause : personne ne présentait les critère indispensables à mon opération. L'appréhension d'un échec emplit soudainement mes yeux de désespoir et je n'osai à peine penser à la suite des événements. Quand tout à coup, mon regard se posa sur une jeune fille à la chevelure noire que je n'avais pas remarquée tout de suite du fait qu'elle tournait le dos au monsieur très gros. Les jambes nues de la fille ressortaient d'une courte jupe rayée rouge et noire et sur le désordre de ses cheveux en bataille reposait un casque audio qui semblait la plonger dans un état complètement coupé du monde extérieur. Elle était assez fine, plus petite que moi de bien 15 centimètres et je dois avouer que son petit top d’été noir ne me laissait pas totalement froid. En espérant qu’elle fusse assez jolie pour que mon stratagème aparaisse crédible aux yeux de la méduse, je pris mon courage à deux mains et m'élançai vers elle sans trop savoir dans quoi j’allais encore m’embarquer.