Note de la fic :
Amy et Louis au pays des étranges créatures.
Par : Hercule
Genre : Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 2
Publié le 30/08/2013 à 18:05:29 par Hercule
Comme chaque matins, mes paupières encore bercées par le sommeil s'ouvrirent brusquement, agressées par la petite et agaçante sonnerie du réveil-alarme qui indiquait 06 h 45 AM. La tête douloureuse, j'enfilai avec mollesse mes chaussons en daim délaissées à côté du lit. Puis, d'un pas sans volonté, je fis un saut à la salle de bain de ma chambre pour me rafraîchir le visage.
Je profitai d'observer le miroir qui, ce matin comme tous les autres, reflétais un adolescent au sortir d'une hibernation. Il allait bientôt falloir que je change ce fichu miroir, celui-ci ne devait pas fonctionner correctement. Des cheveux bruns en bataille qui, au grand désespoir de mes parents, le restaient le reste de la journée, des cernes sous les yeux (témoins d'une courte nuit ) et une barbe naissante qui horripilait ma mère au plus haut point lorsque je ne la rasais pas, voilà le portrait qui me suivait quotidiennement.
D'une humeur aussi grise que le reflet de ma frimousse, je descendis au rez-de-chaussez pour aller me mettre quelque chose sous la dent.
Comme chaque matins, un petit festin m'attendait sur la table en chêne de la salle à manger. Un bol de chocolat chaud était posé sur une assiette en porcelaine, avec des tranches de pain coupées. Un pot de miel et de Nutella attendaient que je choisisse l'heureux élu de mon estomac, une plaque de margarine entre l'assiette et les deux pots, avec un petit couteau exprès prévu : la présentation de matinale coutumière. Une odeur de croissant chaud parcourait les airs, mes yeux se levèrent et j'aperçus Charlotte arriver avec un plateau.
-Ils viennent tout juste de sortir du four monsieur, je les ai préparés exprès pour vous, dit-elle.
Cette attention vaine et naïve arracha un bref sourire à ma mine blasée, ce qui, vue d'extérieur, devait me donner une expression faciale pour le moins étrange .
-Merci charlotte, dis-je
-De rien monsieur. Bien euh... Je dois retourner au travail désormais, murmura-t-elle.
-C'est cela, allez-y, répondis-je encore à moitié endormi.
Je l'observai s'éloigner pas à pas jusqu'à ce qu'elle atteigne le cadre de la porte et disparaisse dans l'autre pièce.
Ce n'est qu'à partir de là que je commençai à tartiner le Nutella sur une des tranches de pain. J'aurais préféré du miel sur mes tartines aujourd'hui, mais le nutella était plus facile à étaler sur le pain. En plus, même pas besoin de se fatiguer à répandre ce satané beurre encore dur du frigo.
J'aurais très bien pu demander à Charlotte de me préparer mes tartines, mais ça me donnait l'impression d'être un assisté (ce qui était moyennement appréciable).
Charlotte était très gentille, comme femme, mais malgré que j'appréciais sa présence, je ne voulais pas la faire asseoir à ma table de peur qu'elle s'accoutume à des familiarités qui auraient pu causer nos pertes à nous deux.
Me voilà donc à manger comme chaque début de journée en compagnie de ma solitude, à observer la chaise vide d'en face qui semblait partager mon ennui. L'ironie du sort avait créé le monde en deux catégorie : ceux qui s'ennuient à manger seul, et ceux qui sont trop autour d'une même assiette.
Inutile de préciser dans laquelle de ces deux catégories je me situais...
Tandis que j'engloutissais mon pain et que je me remplissais de cacao, j'imaginais déjà la journée qui m'attendais à l'école. Je me voyais arpenter les couloirs avec les boulets qui me servaient de camardes, sans autre finalité que de remplir une journée de plus dans le calendrier de mon existence. J'en était déjà malade rien que d'y penser.
Une fois le petit-déjeuné terminé, je montai dans ma chambre pour me changer et préparer mes affaires de la journée.
Je préférais m'habiller comme tout le monde pour passer inaperçu, je n'aimais pas me faire remarquer dans la rue ou ailleurs.
Après avoir enfilé un pantalon jeans et un sweat shirt noir à capuchon, il ne me restait plus qu'à aller quérir mon sac pour être fin prêt à partir à l'école
Je profitai d'observer le miroir qui, ce matin comme tous les autres, reflétais un adolescent au sortir d'une hibernation. Il allait bientôt falloir que je change ce fichu miroir, celui-ci ne devait pas fonctionner correctement. Des cheveux bruns en bataille qui, au grand désespoir de mes parents, le restaient le reste de la journée, des cernes sous les yeux (témoins d'une courte nuit ) et une barbe naissante qui horripilait ma mère au plus haut point lorsque je ne la rasais pas, voilà le portrait qui me suivait quotidiennement.
D'une humeur aussi grise que le reflet de ma frimousse, je descendis au rez-de-chaussez pour aller me mettre quelque chose sous la dent.
Comme chaque matins, un petit festin m'attendait sur la table en chêne de la salle à manger. Un bol de chocolat chaud était posé sur une assiette en porcelaine, avec des tranches de pain coupées. Un pot de miel et de Nutella attendaient que je choisisse l'heureux élu de mon estomac, une plaque de margarine entre l'assiette et les deux pots, avec un petit couteau exprès prévu : la présentation de matinale coutumière. Une odeur de croissant chaud parcourait les airs, mes yeux se levèrent et j'aperçus Charlotte arriver avec un plateau.
-Ils viennent tout juste de sortir du four monsieur, je les ai préparés exprès pour vous, dit-elle.
Cette attention vaine et naïve arracha un bref sourire à ma mine blasée, ce qui, vue d'extérieur, devait me donner une expression faciale pour le moins étrange .
-Merci charlotte, dis-je
-De rien monsieur. Bien euh... Je dois retourner au travail désormais, murmura-t-elle.
-C'est cela, allez-y, répondis-je encore à moitié endormi.
Je l'observai s'éloigner pas à pas jusqu'à ce qu'elle atteigne le cadre de la porte et disparaisse dans l'autre pièce.
Ce n'est qu'à partir de là que je commençai à tartiner le Nutella sur une des tranches de pain. J'aurais préféré du miel sur mes tartines aujourd'hui, mais le nutella était plus facile à étaler sur le pain. En plus, même pas besoin de se fatiguer à répandre ce satané beurre encore dur du frigo.
J'aurais très bien pu demander à Charlotte de me préparer mes tartines, mais ça me donnait l'impression d'être un assisté (ce qui était moyennement appréciable).
Charlotte était très gentille, comme femme, mais malgré que j'appréciais sa présence, je ne voulais pas la faire asseoir à ma table de peur qu'elle s'accoutume à des familiarités qui auraient pu causer nos pertes à nous deux.
Me voilà donc à manger comme chaque début de journée en compagnie de ma solitude, à observer la chaise vide d'en face qui semblait partager mon ennui. L'ironie du sort avait créé le monde en deux catégorie : ceux qui s'ennuient à manger seul, et ceux qui sont trop autour d'une même assiette.
Inutile de préciser dans laquelle de ces deux catégories je me situais...
Tandis que j'engloutissais mon pain et que je me remplissais de cacao, j'imaginais déjà la journée qui m'attendais à l'école. Je me voyais arpenter les couloirs avec les boulets qui me servaient de camardes, sans autre finalité que de remplir une journée de plus dans le calendrier de mon existence. J'en était déjà malade rien que d'y penser.
Une fois le petit-déjeuné terminé, je montai dans ma chambre pour me changer et préparer mes affaires de la journée.
Je préférais m'habiller comme tout le monde pour passer inaperçu, je n'aimais pas me faire remarquer dans la rue ou ailleurs.
Après avoir enfilé un pantalon jeans et un sweat shirt noir à capuchon, il ne me restait plus qu'à aller quérir mon sac pour être fin prêt à partir à l'école