Note de la fic :
The Red Day
Par : Bronks
Genre : Action, Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 6 : Le réveil du soldat ( deuxieme partis )
Publié le 16/09/2011 à 11:07:15 par Bronks
Le sergent ED s'était donc éloigné jusqu'à atteindre la table en bois. Le plan toujours posé dessus et marqué à certains endroits au crayon, certaines zones étaient cerclées et la direction prendre pour certain mec du groupe était indiquée. Il aurait pensé m'intégrer dans le sien à la prochaine sortie de l'abri, mais la pluie battait comme jamais, et un froid de mort se faisait ressentir. En d'autre temps j'aurai pensé à la compagnie du sergent, mais celui ci me dégoutait à présent. Il se tenait assis sur la chaise à présent, les yeux perdus et vide d'émotions. Il regardait les arbres épais qui laissaient passer les grosses goutes de pluie. Son chewing-gum avait l'odeur du souffre et mon canon semblait vouloir me dire quelque chose...
- "Le souffre n'est qu'illusion. Ton enfer est ta prison, ta souffrance n'est que logique. Ô toi homme perdu me tenant à pleine main, qu'attends-tu pour franchir l'obstacle dressé sur ton chemin ?"
-"Assez, assez ! Laisse moi tranquille, laisse moi brûler et fout le camp de mon esprit !"
Je perdais la raison… Alors que mon canon me parlait je vis le sergent baisser la tête. Je n'entendais plus sa bouche claquer, peut-être avait-il craché son antistress ? Mais Johnny se mis à se gratter l'oreille et dit :
- "Écoutez bien, écoutez bien s'il vous plaît ! Ça me soulage un peu d'entendre autre chose que cette pluie tombé sur la taule."
Ok, il y avait bien plus taré que moi… Pasti au fond de l'abri se mouchait avec sa manche et tout le monde avais cessé ses activités. Ted, lui, avait fermé les yeux. Il semblait mort d'envie de se vider le type… Mais je restais lucide : prenant chaque mot du sergent comme ses derniers prononcés cette nuit. Il prit d'ailleurs la parole :
- "Á l'aube, là où les rayons du soleil ne pénètrent jamais, là où l'amour est mort laissant place aux chiens affamés, là où nous, simples mortels, sommes destinés à périr. À l'aube, nous nous réveillerons dans des draps de soie. Un café et des croissants chauds nous aurons récompensé d'une mission brillamment accomplie. Mais beaucoup aurons alors péri et le paradis ouvrant ses portes illuminera nos chambres accueillant nos corps sur des lits drapés de soie. Nous penserons au temps ou l'enfer nous était destiné, nous penserons aux femmes mal entretenues et nous boufferons comme de gros porcs nos croissants chauds humidifiés par notre café ! Les balles ne siffleront d'ailleurs plus. Une balle dans ma tasse de café noir, noir comme la nuit ou nous étions à l'abri, dans cet abrie de taule et d'apeurés, de gays et de timides imbéciles. J'aurai été au moins le dernier des guerriers, laissant les portes du paradis se refermer, et ne plus m'éblouir sur mon lit drapé de soie, dans mes pensées d'enfer. Je buvais ma dernière tasse remplie d'ombre et la lumière s'éteignit alors, mes main ridées ne la tenait plus cette tasse. Je meurs trop tard, le paradis est fermé, me laissant éternellement dans mon enfer, et quel enfer..."
Le sergent termina par un soupir, et resta un moment sans parler, sans rien regarder d'autre que le sol. Pasti qui ne disait jamais rien... ne disait rien, et Ted quant à lui, avait réouvert les yeux, dépité de voir le sergent assit alors qu’il voulait la vision du bonheur pour être en rut !
Le sergent était un Italien. Il était bon et juste il y encore une semaine. Sa famille lui manquait certainement plus que le sifflement des balles ou la chaleur du napalm. Son fils était sa gloire, il aimait ainsi en parler car il voyait en lui un dieu. Il deviendrait quelqu'un de grand, accomplissant de grandes choses. Son air triste me mit mal à l'aise malgré son pétage de plombs récent. Mais je n'oubliais rien.
Rob’, qui était le tatoué le plus coloré du monde (un jolie harlequin en soi), assit au fond à côté de Pasti, se mit à chanter :
" Twinkle, twinkle, little star,
How I wonder what you are.
Up above the world so high,
Like a diamond in the sky,
Twinkle, twinkle, little star,
How I wonder what you are ! "
Il se mit alors à sourire en fermant les yeux et en tenant fermement son fusil. Johnny se grattait l'oreille et Ted semblait ne plus tenir...il s'endormi. Quant à Pasti ne savait pas où poser son regard. Il était avec nous depuis le début de cette mission, à tenir la position jusqu'a l'arrivée de la relève sous le sergent Clyde. Un jeune homme ayant fait ses preuves assez rapidement et au commandement d’une vingtaine de gros bras. Dix jours qu'on les attend, six jours qu'il pleut. À se demander si nous ne vivons pas le déluge… Quelques jours que nous devenons tous fous ! Mais mon canon ne m'avait plus adressé la parole depuis tout à l'heure. Voyant le sergent dans ses pensées sûrement obscures, j'osai fermer les yeux.
La vision d'une femme en robe blanche sur une plage de France, tournant sur elle même et me souriant, un soleil éclatant et ses cheveux blonds bouclée au vent. Elle dégageait une odeur de rose rouge, j’arrivais à sentir l'odeur réellement c'en était troublant… La mer était paisible et j'entendais cette beauté rire en me regardant, son sourire éclatant faisais même de l'ombre au soleil ! J'étais là, comme un mur, admirant son corps de déesse me provoquer pour m'en aller danser sur le sable fin, et oublier toute pudeur et tout sentiment d'avoir été violé. Je me laissai aller et mon corps léger comme une plume dansait. Nous nous éloignions alors peu à peu, nos pieds touchant l'eau, une eau froide mais claire et bleutée, une eau à présent glacée sur mon visage, une eau vraiment gelée me tiraillant la peau. Le visage de cette femme se fit alors moins souriant, elle me lâcha les mains et prit son envole. Je restais dans l'eau glacée, et il se mit à pleuvoir, je ne pouvais plus ouvrir mes yeux. Pourtant mon canon me criait de le faire ! L'eau devenait brûlante à mesure que la pluie remplissait la mer. Une eau brulante et une douleur physique...
J'ouvris les yeux, et je me retrouvais dans mon enfer. Je voyais flou, mais des gens bougeaient devant moi, dont une personne était en train de ramper pour je ne sais quelle raison. Je distinguais un son, un son fort et brutal, en rafale, les rafales se faisaient sentir proche de moi, et j'entendis soudain le Sergent ED me gueuler dessus !
- "BON SANG SOLDAT ! LEVEZ-VOUS, SATAN NOUS A TROUVÉS !! "
Le sergent tenait son arme laissant les balles fuser en direction de la jungle. Je pensais à son fils italien. J'aurai aimé qu'il ne le revoie jamais, j'allais me faire responsable de la mort de mon supérieur, Johnny était terrorisé et tirait dans tout les sens. Des cris dans la jungle se faisaient entendre. Je pris alors mon calibre et me colla contre la paroi, regardant autour de moi le moindre danger apparent, mon calibre étant mon seul ami dans cet enfer, lui seul me sauvera...
- "Le souffre n'est qu'illusion. Ton enfer est ta prison, ta souffrance n'est que logique. Ô toi homme perdu me tenant à pleine main, qu'attends-tu pour franchir l'obstacle dressé sur ton chemin ?"
-"Assez, assez ! Laisse moi tranquille, laisse moi brûler et fout le camp de mon esprit !"
Je perdais la raison… Alors que mon canon me parlait je vis le sergent baisser la tête. Je n'entendais plus sa bouche claquer, peut-être avait-il craché son antistress ? Mais Johnny se mis à se gratter l'oreille et dit :
- "Écoutez bien, écoutez bien s'il vous plaît ! Ça me soulage un peu d'entendre autre chose que cette pluie tombé sur la taule."
Ok, il y avait bien plus taré que moi… Pasti au fond de l'abri se mouchait avec sa manche et tout le monde avais cessé ses activités. Ted, lui, avait fermé les yeux. Il semblait mort d'envie de se vider le type… Mais je restais lucide : prenant chaque mot du sergent comme ses derniers prononcés cette nuit. Il prit d'ailleurs la parole :
- "Á l'aube, là où les rayons du soleil ne pénètrent jamais, là où l'amour est mort laissant place aux chiens affamés, là où nous, simples mortels, sommes destinés à périr. À l'aube, nous nous réveillerons dans des draps de soie. Un café et des croissants chauds nous aurons récompensé d'une mission brillamment accomplie. Mais beaucoup aurons alors péri et le paradis ouvrant ses portes illuminera nos chambres accueillant nos corps sur des lits drapés de soie. Nous penserons au temps ou l'enfer nous était destiné, nous penserons aux femmes mal entretenues et nous boufferons comme de gros porcs nos croissants chauds humidifiés par notre café ! Les balles ne siffleront d'ailleurs plus. Une balle dans ma tasse de café noir, noir comme la nuit ou nous étions à l'abri, dans cet abrie de taule et d'apeurés, de gays et de timides imbéciles. J'aurai été au moins le dernier des guerriers, laissant les portes du paradis se refermer, et ne plus m'éblouir sur mon lit drapé de soie, dans mes pensées d'enfer. Je buvais ma dernière tasse remplie d'ombre et la lumière s'éteignit alors, mes main ridées ne la tenait plus cette tasse. Je meurs trop tard, le paradis est fermé, me laissant éternellement dans mon enfer, et quel enfer..."
Le sergent termina par un soupir, et resta un moment sans parler, sans rien regarder d'autre que le sol. Pasti qui ne disait jamais rien... ne disait rien, et Ted quant à lui, avait réouvert les yeux, dépité de voir le sergent assit alors qu’il voulait la vision du bonheur pour être en rut !
Le sergent était un Italien. Il était bon et juste il y encore une semaine. Sa famille lui manquait certainement plus que le sifflement des balles ou la chaleur du napalm. Son fils était sa gloire, il aimait ainsi en parler car il voyait en lui un dieu. Il deviendrait quelqu'un de grand, accomplissant de grandes choses. Son air triste me mit mal à l'aise malgré son pétage de plombs récent. Mais je n'oubliais rien.
Rob’, qui était le tatoué le plus coloré du monde (un jolie harlequin en soi), assit au fond à côté de Pasti, se mit à chanter :
" Twinkle, twinkle, little star,
How I wonder what you are.
Up above the world so high,
Like a diamond in the sky,
Twinkle, twinkle, little star,
How I wonder what you are ! "
Il se mit alors à sourire en fermant les yeux et en tenant fermement son fusil. Johnny se grattait l'oreille et Ted semblait ne plus tenir...il s'endormi. Quant à Pasti ne savait pas où poser son regard. Il était avec nous depuis le début de cette mission, à tenir la position jusqu'a l'arrivée de la relève sous le sergent Clyde. Un jeune homme ayant fait ses preuves assez rapidement et au commandement d’une vingtaine de gros bras. Dix jours qu'on les attend, six jours qu'il pleut. À se demander si nous ne vivons pas le déluge… Quelques jours que nous devenons tous fous ! Mais mon canon ne m'avait plus adressé la parole depuis tout à l'heure. Voyant le sergent dans ses pensées sûrement obscures, j'osai fermer les yeux.
La vision d'une femme en robe blanche sur une plage de France, tournant sur elle même et me souriant, un soleil éclatant et ses cheveux blonds bouclée au vent. Elle dégageait une odeur de rose rouge, j’arrivais à sentir l'odeur réellement c'en était troublant… La mer était paisible et j'entendais cette beauté rire en me regardant, son sourire éclatant faisais même de l'ombre au soleil ! J'étais là, comme un mur, admirant son corps de déesse me provoquer pour m'en aller danser sur le sable fin, et oublier toute pudeur et tout sentiment d'avoir été violé. Je me laissai aller et mon corps léger comme une plume dansait. Nous nous éloignions alors peu à peu, nos pieds touchant l'eau, une eau froide mais claire et bleutée, une eau à présent glacée sur mon visage, une eau vraiment gelée me tiraillant la peau. Le visage de cette femme se fit alors moins souriant, elle me lâcha les mains et prit son envole. Je restais dans l'eau glacée, et il se mit à pleuvoir, je ne pouvais plus ouvrir mes yeux. Pourtant mon canon me criait de le faire ! L'eau devenait brûlante à mesure que la pluie remplissait la mer. Une eau brulante et une douleur physique...
J'ouvris les yeux, et je me retrouvais dans mon enfer. Je voyais flou, mais des gens bougeaient devant moi, dont une personne était en train de ramper pour je ne sais quelle raison. Je distinguais un son, un son fort et brutal, en rafale, les rafales se faisaient sentir proche de moi, et j'entendis soudain le Sergent ED me gueuler dessus !
- "BON SANG SOLDAT ! LEVEZ-VOUS, SATAN NOUS A TROUVÉS !! "
Le sergent tenait son arme laissant les balles fuser en direction de la jungle. Je pensais à son fils italien. J'aurai aimé qu'il ne le revoie jamais, j'allais me faire responsable de la mort de mon supérieur, Johnny était terrorisé et tirait dans tout les sens. Des cris dans la jungle se faisaient entendre. Je pris alors mon calibre et me colla contre la paroi, regardant autour de moi le moindre danger apparent, mon calibre étant mon seul ami dans cet enfer, lui seul me sauvera...