Note de la fic :
Publié le 02/05/2011 à 10:57:51 par Bronks
New Jersey
C'était une journée pourtant semblable aux autres.
Ce jour-là, je me trouvais là, chez moi, dans cette petite ville qui était calme et rayonnante les jours d'été mais triste et éprouvante les jours d'hiver. Je me sentais désespérément seul dans cette maison qui autrefois respirait la joie et la bonne humeur. Je broyais du noir depuis bien des années car je ne pouvais m'empêcher de ressasser les horreurs de ce terrible passé.
J'étais assis au coin de la table de la cuisine qui était accolée à la fenêtre. Elle donnait vue sur mon jardin. Je regardais par la fenêtre, le regard vide mais la tête remplies de souvenirs. Mes yeux commencèrent à se fermer lentement. En quelque seconde, mon esprit était revenu quelques années auparavant. Je me souviendrai toute ma vie de cet été 1992, où le soleil illuminait notre ville, les oiseaux chantaient, un doux souffle de vent caressaient tous les visages. Perdu dans mes souvenirs, je commença par me rappeler de cette journée où mon petit ange s'amusait à s'allonger sur l'herbe, à rire et à courir partout. Tout semblait plus beau et le monde me paraissait plus chaleureux.
Je savourais chaque instant de cette journées, et je me souviens que ce jour-là, j'avais une bière à la main et je regardais mon unique fils qui se laissait volontairement arroser par le jet d'eau de l'arrosoir de mon jardin. Je riais avec lui, presque même plus fort que lui. La journée avait pourtant bien commencée. C'était mon premier jour de vacance, le premier pour mon corps épuisé et endolori mais le dernier pour mon âme. Un moment, mon téléphone se mit à sonner. Cette sonnerie répétitive me donnait le début d'un léger mal de crane. Mon fils cessa un instant de s'amuser pour me regarder m'éloigner peu a peu vers l'arrière de la maison. Je décrocha sans vérifier le numéro. La voix dure et grave d'un homme me glaça subitement le sang.
"Monsieur... ( il laissa un blanc de quelque seconde) Stunt ? "Dit-il
"Qui est a l'appareil?" répondis-je d'une voix inquiète.
La voix laissa un nouveau blanc.
J'entendais encore le faible rire de mon fils dehors mais sa voix était de moins en moins audible.
"Puis je vous posé une question, Mr stunt?"
Je n'avais jamais entendu cette voix auparavant. Mes mains commençaient à trembler et mon léger mal de tête se transforma en migraine. Je ne savais pas quoi répondre, je laissa d'ailleurs un blanc à mon tour. Il n'attendit pas ma réponse et répliqua :
" Votre femme vous manque t-elle ?"
Il parlait de ma défunte femme, ma belle, ma douce Solene. Elle me manquait plus que tout. C'était ma seule et unique raison de vivre mis à part mon fils. Un mal de ventre me prit soudainement, l'angoisse en étaient sûrement la cause. Mes mains tremblaient de plus en plus et je commençais à avoir du mal à tenir mon téléphone. Mon visage était figé, mon esprit embrouillé, je n'arrivais pas à répondre tellement l'angoisse m'envahissait. L'inconnu ne me laissait pas le temps de répondre, et encore une fois, il répliqua :
" Votre vie n'a plus aucun sens sans elle n'est ce pas,Mr stunt ? Vous vous raccrochez pourtant à un petit être. Je parle bien de ce petit blond qui mouille encore son lit, votre bâtard de "fils" .
A cet instant, mon corps entier se figea comme une feuille morte. J'hésitais à ouvrir la bouche de peur de dire des choses incompréhensible à cause du stress qui montait, et de toute manière , je n'aurais pas su quoi lui dire.
Je regarda alors quelques secondes par ma fenêtre les maison belles et colorées aux alentours, les oiseaux qui volaient et qui chantaient. Au fond de mon jardin j'aperçus un chat qui me fixa pendant une fraction de seconde avant de disparaitre derrière le muret.
Je sentais l'odeur du barbecue de mon voisin et ça me donnait envie de vomir ; la piscine,claire et brillante m'appelait pour que je me noie, mes tendances suicidaire revenaient petit à petit.
" Mais Qui êtes-vous bon sang?!!"
j'osa élever le ton, m'étonnant moi même de cette initiative soudaine.
"Vous gagniez souvent à l'époque, Mr stunt.... M'avez vous déjà oublier ? Moi je me souviens très bien de votre sale gueule et de ce visage rasé soigneusement. Votre manière de vous saper sans aucune faute de gout, même votre cravate s'accordait parfaitement avec votre costume. Ou peut-être puis-je rappeler vos manies de bourgeois égocentrique... et ne parlons surtout pas de votre façon de vous adresser aux gens avec votre air supérieur !"
La voix devenait menaçante et je sentais de la haine émaner de chez cet homme. Il me rappelait mon passé que j'avais décidé d'oublier à coups de cachetons, de solitude et de déprime. Ce passé me demandait trop d'effort lorsque j'essayais de l'oublier car il était trop lourd à supporter. J'essayais de vivre avec et de ne pas trop y penser mais il me rattrapais chaque fois comme ce jour-là. Sa voix qui me semblait inconnue au départ devenait de plus en plus intelligible. Je commençais à me souvenir d'une certaine personne en particulier.
Cela remontait à il y a 5 ans lorsque mon fils n'avait alors que deux ans. A l'époque, Je privilégiais le travail à la famille. Ma femme commençait à devenir distante. Cette situation, le soleil et la lune la connaisse bien:
D'une part, le soleil bouillonne et s'échauffe à l'intérieur de lui-même de manière vive et spontanée et ce chaque jours et sans repos. Tout tourne autour de lui et tout repose sur lui.
D'autre part, nous avons la lune, cette lune triste, froide et sans couleurs. Elle tourne sans arrêt autour d'un orbite sans but et sans pouvoir s'en approcher. Le soleil et la lune sont deux opposés, le jour et la nuit, la lumière et l'obscurité et, dans cette histoire galactique, j'étais le soleil et ma femme, la lune.
Dans ce procès, je n'avais pas décidé de défendre cet homme à la barre bien que nous défendons parfois des démons. Mais ce cas-ci était particulier et personne n'oserait défendre le diable, à part peut être Lancien. Je me souviens encore de lui, il n'était pas physiquement impressionnant mais il inspirait la crainte. Il me fixait avec des yeux de vipère et s'il n'aurait pas été menotté je me doute bien qu'il m'aurait sauté à la gorge tôt ou tard. On pourrait d'ailleurs le comparer à un guépard affamé se promenant dans une ville bondée. Je ne sais pas comment il a pu sortir de prison, mais je sais que cet homme était en liberté. Soudain la voix de l'inconnu me tira de ma réflexion.
" Votre silence aurait été plus profitable pour vous le jour de mon jugement, Mr Stunt" dit-il afin de rompre un nouveau silence.
Sur ces mots, Je regarda à nouveau par la fenêtre ,le soleil devenait de plus en plus brulant. J'eu soudain une envie d'alcool. Mes troubles d'alcoolémie commençaient à réapparaitre. L'envie d'un verre d'alcool m'envahissait de plus en plus. C'était une sorte d'échappatoire, une sorte de façon doublier ce monde pendant quelques heures.
Mon regard se tourna encore une fois vers la piscine. L'idée de me noyer m'attirait encore plus et dans d'autre circonstances j'aurais surement succombé à son appel.
Je n'osais toujours pas dire un mot. Le calme qui régnait intensifiait les sons qui arrivaient à mon oreille. Je l'entendais d'ailleurs respirer, preuve que je n'hallucinais pas et que cet homme était bel et bien vivant.
Nous étions donc bien en cette journée d'été 1992...
" Mais que voulez-vous? j'ai de l'argent si c'est ce que vous voulez!" répondit-je d'une voix tremblante.
Les hommes pensent malheureusement que l'argent est la solution à tout problème, elle semble être source d'espoir... L'homme laissa de nouveau un blanc mais celui-ci était plus long que le premier. je m'attendais à ce qu'il m'annonce un prix mais rien de tout ça. Pourtant j'aurai été capable de tout à ce moment pour qu'il disparaisse de ma vie, et ce, pour toujours.
J'entendis un grésillement et...
" J'espère que mon cadeau plaira a votre fils !" dit-il en riant
Sur ces mots, il raccrocha. Je me sentais comme coupé du monde. J'étais en enfer, j'entrais dans son jeu, je n'avais pas voulu défendre le diable et la conséquence est que j'en payais le prix maintenant. la piscine ne m'attirais plus, je restais planté là, sans bouger. Mes forces m'abandonnait tel que je lacha le téléphone. Je sentis le sol vibrer sous la chute de celui-ci. D'un seul coup, je me rendis compte que j'avais été tellement concentré sur cet appel que je n'avais plus fais attention au rire de mon fils depuis au moins dix bonnes minutes, ces dix mêmes minutes m'avait semblées être des heures... et je pensais...mon fils!!
Je repris mes esprits et d' un élan vif, j'accourus vers l'endroit où il se trouvait. Il était là, trempé à force de jouer avec le jet d'eau. Il avait l'air heureux. Il me regarda et me dit d'une manière enthousiaste
"Papa! papa! je peux l'ouvrir?!"
Dans ses mains se trouvait un beau paquet cadeau attaché d'un adhésif rouge. J'entendis alors la mélodie de ces jours heureux,un joyeux anniversaire en cette belle journée d'été, et je le voyais sourire, innocent et naïf qu'il est, mais je ne pouvais sourire avec lui. En regardant ce paquet je me souvint des paroles que l'homme me dit au téléphone. Je regarda tout autour de moi, inquiet et troublé. J'appercus sur la gauche une berline noire qui quittait la rue. Je ne prit pas le temps de regarder la plaque.
Je me retourna vers mon fils et là je compris, les yeux brillant autant qu'une étoile, le coeur qui battais plus fort comme jamais , le souffle coupé, j'ouvrit la bouche mais n'eut pas le temps de dire un seul mot. Ces dernière secondes où mon ange me souriait, où ses cheveux d'or illuminait mes yeux.. Ces même yeux qui laissèrent couler une dernière larme. Quelque seconde auparavant il était là et d'un coup tout ça s'arrêta net.
Mon corps décolla du sol. je me sentis étouffé. Mon coeur failli presque lâcher sous la pression de l'onde de choc. Une nouvelle source de chaleur envahis l'air et je me retrouvais en enfer! je senti une douleur qui s'empara de l'arrière de mon corps, je compris que c'était le choc lorsque mon corps heurta le sol. Je ne pouvais plus bouger, j'étais paralysé. Je n'entendais rien, ni les oiseaux qui chante, ni même le rire de mon fils , je ne m'entendais même plus penser.
Sur le sol, un bout de papier cramé laissait entrevoir quelque chose, la journée étais belle mais, le tueur lui donna un nom, la journée rouge...
1995... New york...
Stunt se tenait au bord du vide,sur un bâtiment donnant sur une ruelle sinistre et mal-en-point,abimée et fêlée à certains endroit. Il était tard et la pluie tombait fortement,mais cela ne représentait pour lui que de douces goutte fraiche, une vengeance annoncé depuis le jours de la mort de son fils. Il vit un homme de forte corpulence ayant du mal à marcher pour cause.. il avait du mal à soulever tout son son poids ,il sortait du burger shot d'en face,et voulut apparemment se trouver un coin pour pisser tranquillement. Les dernière gouttes d'urine de BOOBIE le gros... Stunt savait ce qui allait arrivé ,une arme de poing à la main,il était déterminé à en finir, ou à en savoir plus sur l'homme qui avait ruiné sa vie. Les véhicules passaient et illuminaient la ruelle de leurs phares. Mais nul ne vit Boobie se prendre une balle en pleine tête. Un bruit sourd dans la nuit, un gros tombant au sol et une berline quittant Time Square, Stunt se mit a descendre l'escalier de secours a toute vitesse,préparant par la même occasion son bérreta chargé à bloc. Ce soir là, le sang n'en avait pas fini de couler...
C'était une journée pourtant semblable aux autres.
Ce jour-là, je me trouvais là, chez moi, dans cette petite ville qui était calme et rayonnante les jours d'été mais triste et éprouvante les jours d'hiver. Je me sentais désespérément seul dans cette maison qui autrefois respirait la joie et la bonne humeur. Je broyais du noir depuis bien des années car je ne pouvais m'empêcher de ressasser les horreurs de ce terrible passé.
J'étais assis au coin de la table de la cuisine qui était accolée à la fenêtre. Elle donnait vue sur mon jardin. Je regardais par la fenêtre, le regard vide mais la tête remplies de souvenirs. Mes yeux commencèrent à se fermer lentement. En quelque seconde, mon esprit était revenu quelques années auparavant. Je me souviendrai toute ma vie de cet été 1992, où le soleil illuminait notre ville, les oiseaux chantaient, un doux souffle de vent caressaient tous les visages. Perdu dans mes souvenirs, je commença par me rappeler de cette journée où mon petit ange s'amusait à s'allonger sur l'herbe, à rire et à courir partout. Tout semblait plus beau et le monde me paraissait plus chaleureux.
Je savourais chaque instant de cette journées, et je me souviens que ce jour-là, j'avais une bière à la main et je regardais mon unique fils qui se laissait volontairement arroser par le jet d'eau de l'arrosoir de mon jardin. Je riais avec lui, presque même plus fort que lui. La journée avait pourtant bien commencée. C'était mon premier jour de vacance, le premier pour mon corps épuisé et endolori mais le dernier pour mon âme. Un moment, mon téléphone se mit à sonner. Cette sonnerie répétitive me donnait le début d'un léger mal de crane. Mon fils cessa un instant de s'amuser pour me regarder m'éloigner peu a peu vers l'arrière de la maison. Je décrocha sans vérifier le numéro. La voix dure et grave d'un homme me glaça subitement le sang.
"Monsieur... ( il laissa un blanc de quelque seconde) Stunt ? "Dit-il
"Qui est a l'appareil?" répondis-je d'une voix inquiète.
La voix laissa un nouveau blanc.
J'entendais encore le faible rire de mon fils dehors mais sa voix était de moins en moins audible.
"Puis je vous posé une question, Mr stunt?"
Je n'avais jamais entendu cette voix auparavant. Mes mains commençaient à trembler et mon léger mal de tête se transforma en migraine. Je ne savais pas quoi répondre, je laissa d'ailleurs un blanc à mon tour. Il n'attendit pas ma réponse et répliqua :
" Votre femme vous manque t-elle ?"
Il parlait de ma défunte femme, ma belle, ma douce Solene. Elle me manquait plus que tout. C'était ma seule et unique raison de vivre mis à part mon fils. Un mal de ventre me prit soudainement, l'angoisse en étaient sûrement la cause. Mes mains tremblaient de plus en plus et je commençais à avoir du mal à tenir mon téléphone. Mon visage était figé, mon esprit embrouillé, je n'arrivais pas à répondre tellement l'angoisse m'envahissait. L'inconnu ne me laissait pas le temps de répondre, et encore une fois, il répliqua :
" Votre vie n'a plus aucun sens sans elle n'est ce pas,Mr stunt ? Vous vous raccrochez pourtant à un petit être. Je parle bien de ce petit blond qui mouille encore son lit, votre bâtard de "fils" .
A cet instant, mon corps entier se figea comme une feuille morte. J'hésitais à ouvrir la bouche de peur de dire des choses incompréhensible à cause du stress qui montait, et de toute manière , je n'aurais pas su quoi lui dire.
Je regarda alors quelques secondes par ma fenêtre les maison belles et colorées aux alentours, les oiseaux qui volaient et qui chantaient. Au fond de mon jardin j'aperçus un chat qui me fixa pendant une fraction de seconde avant de disparaitre derrière le muret.
Je sentais l'odeur du barbecue de mon voisin et ça me donnait envie de vomir ; la piscine,claire et brillante m'appelait pour que je me noie, mes tendances suicidaire revenaient petit à petit.
" Mais Qui êtes-vous bon sang?!!"
j'osa élever le ton, m'étonnant moi même de cette initiative soudaine.
"Vous gagniez souvent à l'époque, Mr stunt.... M'avez vous déjà oublier ? Moi je me souviens très bien de votre sale gueule et de ce visage rasé soigneusement. Votre manière de vous saper sans aucune faute de gout, même votre cravate s'accordait parfaitement avec votre costume. Ou peut-être puis-je rappeler vos manies de bourgeois égocentrique... et ne parlons surtout pas de votre façon de vous adresser aux gens avec votre air supérieur !"
La voix devenait menaçante et je sentais de la haine émaner de chez cet homme. Il me rappelait mon passé que j'avais décidé d'oublier à coups de cachetons, de solitude et de déprime. Ce passé me demandait trop d'effort lorsque j'essayais de l'oublier car il était trop lourd à supporter. J'essayais de vivre avec et de ne pas trop y penser mais il me rattrapais chaque fois comme ce jour-là. Sa voix qui me semblait inconnue au départ devenait de plus en plus intelligible. Je commençais à me souvenir d'une certaine personne en particulier.
Cela remontait à il y a 5 ans lorsque mon fils n'avait alors que deux ans. A l'époque, Je privilégiais le travail à la famille. Ma femme commençait à devenir distante. Cette situation, le soleil et la lune la connaisse bien:
D'une part, le soleil bouillonne et s'échauffe à l'intérieur de lui-même de manière vive et spontanée et ce chaque jours et sans repos. Tout tourne autour de lui et tout repose sur lui.
D'autre part, nous avons la lune, cette lune triste, froide et sans couleurs. Elle tourne sans arrêt autour d'un orbite sans but et sans pouvoir s'en approcher. Le soleil et la lune sont deux opposés, le jour et la nuit, la lumière et l'obscurité et, dans cette histoire galactique, j'étais le soleil et ma femme, la lune.
Dans ce procès, je n'avais pas décidé de défendre cet homme à la barre bien que nous défendons parfois des démons. Mais ce cas-ci était particulier et personne n'oserait défendre le diable, à part peut être Lancien. Je me souviens encore de lui, il n'était pas physiquement impressionnant mais il inspirait la crainte. Il me fixait avec des yeux de vipère et s'il n'aurait pas été menotté je me doute bien qu'il m'aurait sauté à la gorge tôt ou tard. On pourrait d'ailleurs le comparer à un guépard affamé se promenant dans une ville bondée. Je ne sais pas comment il a pu sortir de prison, mais je sais que cet homme était en liberté. Soudain la voix de l'inconnu me tira de ma réflexion.
" Votre silence aurait été plus profitable pour vous le jour de mon jugement, Mr Stunt" dit-il afin de rompre un nouveau silence.
Sur ces mots, Je regarda à nouveau par la fenêtre ,le soleil devenait de plus en plus brulant. J'eu soudain une envie d'alcool. Mes troubles d'alcoolémie commençaient à réapparaitre. L'envie d'un verre d'alcool m'envahissait de plus en plus. C'était une sorte d'échappatoire, une sorte de façon doublier ce monde pendant quelques heures.
Mon regard se tourna encore une fois vers la piscine. L'idée de me noyer m'attirait encore plus et dans d'autre circonstances j'aurais surement succombé à son appel.
Je n'osais toujours pas dire un mot. Le calme qui régnait intensifiait les sons qui arrivaient à mon oreille. Je l'entendais d'ailleurs respirer, preuve que je n'hallucinais pas et que cet homme était bel et bien vivant.
Nous étions donc bien en cette journée d'été 1992...
" Mais que voulez-vous? j'ai de l'argent si c'est ce que vous voulez!" répondit-je d'une voix tremblante.
Les hommes pensent malheureusement que l'argent est la solution à tout problème, elle semble être source d'espoir... L'homme laissa de nouveau un blanc mais celui-ci était plus long que le premier. je m'attendais à ce qu'il m'annonce un prix mais rien de tout ça. Pourtant j'aurai été capable de tout à ce moment pour qu'il disparaisse de ma vie, et ce, pour toujours.
J'entendis un grésillement et...
" J'espère que mon cadeau plaira a votre fils !" dit-il en riant
Sur ces mots, il raccrocha. Je me sentais comme coupé du monde. J'étais en enfer, j'entrais dans son jeu, je n'avais pas voulu défendre le diable et la conséquence est que j'en payais le prix maintenant. la piscine ne m'attirais plus, je restais planté là, sans bouger. Mes forces m'abandonnait tel que je lacha le téléphone. Je sentis le sol vibrer sous la chute de celui-ci. D'un seul coup, je me rendis compte que j'avais été tellement concentré sur cet appel que je n'avais plus fais attention au rire de mon fils depuis au moins dix bonnes minutes, ces dix mêmes minutes m'avait semblées être des heures... et je pensais...mon fils!!
Je repris mes esprits et d' un élan vif, j'accourus vers l'endroit où il se trouvait. Il était là, trempé à force de jouer avec le jet d'eau. Il avait l'air heureux. Il me regarda et me dit d'une manière enthousiaste
"Papa! papa! je peux l'ouvrir?!"
Dans ses mains se trouvait un beau paquet cadeau attaché d'un adhésif rouge. J'entendis alors la mélodie de ces jours heureux,un joyeux anniversaire en cette belle journée d'été, et je le voyais sourire, innocent et naïf qu'il est, mais je ne pouvais sourire avec lui. En regardant ce paquet je me souvint des paroles que l'homme me dit au téléphone. Je regarda tout autour de moi, inquiet et troublé. J'appercus sur la gauche une berline noire qui quittait la rue. Je ne prit pas le temps de regarder la plaque.
Je me retourna vers mon fils et là je compris, les yeux brillant autant qu'une étoile, le coeur qui battais plus fort comme jamais , le souffle coupé, j'ouvrit la bouche mais n'eut pas le temps de dire un seul mot. Ces dernière secondes où mon ange me souriait, où ses cheveux d'or illuminait mes yeux.. Ces même yeux qui laissèrent couler une dernière larme. Quelque seconde auparavant il était là et d'un coup tout ça s'arrêta net.
Mon corps décolla du sol. je me sentis étouffé. Mon coeur failli presque lâcher sous la pression de l'onde de choc. Une nouvelle source de chaleur envahis l'air et je me retrouvais en enfer! je senti une douleur qui s'empara de l'arrière de mon corps, je compris que c'était le choc lorsque mon corps heurta le sol. Je ne pouvais plus bouger, j'étais paralysé. Je n'entendais rien, ni les oiseaux qui chante, ni même le rire de mon fils , je ne m'entendais même plus penser.
Sur le sol, un bout de papier cramé laissait entrevoir quelque chose, la journée étais belle mais, le tueur lui donna un nom, la journée rouge...
1995... New york...
Stunt se tenait au bord du vide,sur un bâtiment donnant sur une ruelle sinistre et mal-en-point,abimée et fêlée à certains endroit. Il était tard et la pluie tombait fortement,mais cela ne représentait pour lui que de douces goutte fraiche, une vengeance annoncé depuis le jours de la mort de son fils. Il vit un homme de forte corpulence ayant du mal à marcher pour cause.. il avait du mal à soulever tout son son poids ,il sortait du burger shot d'en face,et voulut apparemment se trouver un coin pour pisser tranquillement. Les dernière gouttes d'urine de BOOBIE le gros... Stunt savait ce qui allait arrivé ,une arme de poing à la main,il était déterminé à en finir, ou à en savoir plus sur l'homme qui avait ruiné sa vie. Les véhicules passaient et illuminaient la ruelle de leurs phares. Mais nul ne vit Boobie se prendre une balle en pleine tête. Un bruit sourd dans la nuit, un gros tombant au sol et une berline quittant Time Square, Stunt se mit a descendre l'escalier de secours a toute vitesse,préparant par la même occasion son bérreta chargé à bloc. Ce soir là, le sang n'en avait pas fini de couler...
Commentaires
- Bronks
02/05/2011 à 15:08:10
GG a toi
sweet ? y'en a déjas deux de prete hein - Sheyne
02/05/2011 à 12:52:34
JE SAIS CE QUI S'EST PASSE DANS LE CHAPITRE 1 !!! Mouahahahah
J'ai tout deviné !
C'est un avocat qui n'a pas défendu un type lors d'un procès. Ce même type a tué son fils à la sortie de prison et....
Bon ok je ferme ma gueule
Suite